51. - Tshen, l’objet, l’ustensile
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12042020
51. - Tshen, l’objet, l’ustensile
51. Tshen : L'EVEILLEUR L'EBRANLEMENT LE TONNERRE
Tshen en haut
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Tshen en bas
895. Tshen : liberté ; l’ébranlement vient, tremblement causé par la crainte ; parler en riant, apparence de gaieté ; l’ébranlement effraye à cent lis ; ne pas perdre la cuillère et le vin épicé.
Tshen. « L’Ordre des koua » dit :
895. Tshen : liberté ; l’ébranlement vient, tremblement causé par la crainte ; parler en riant, apparence de gaieté ; l’ébranlement effraye à cent lis ; ne pas perdre la cuillère et le vin épicé.
TSHENG TSE. — La positivité naît en bas et monte en avançant ; cela comporte le sens de liberté ; de plus, le koua simple tshen symbolise le mouvement (tong) ; il exprime l’effroi et la crainte ; la possession de la direction supérieure. Ébranlement et explosion violente et subite ; se mouvoir et avancer, craindre et réformer ; avoir la direction et protéger avec grandeur : toutes ces circonstances sont susceptibles d’amener la liberté d’action et d’expansion, de sorte que le koua tshen comporte la liberté. Au moment où survient l’ébranlement du mouvement, il y a un sentiment de crainte et d’effroi, on n’ose jouir du repos, on regarde autour de soi, on prévoit toutes les conséquences possibles, on est comme tremblant de peur.
L’expression constituée par les cinquième et sixième caractères du texte exprime l’apparence de veiller et de se préoccuper sans se laisser aller au repos ; le caractère du texte exprime encore la manière de guetter du tigre et du serpent, parce que ces êtres regardent tout autour d’eux et épient sans se laisser aller au repos. Étant ainsi placé au moment de l’ébranlement, on pourra assurer et garantir son repos et son bien être, ce qui donne l’assurance de parler gaiement et une apparence de gaieté. Cette dernière expression indique que l’apparence extérieure comporte le rire et la gaieté. L’ébranlement effraye à cent lis ; ne pas perdre la cuillère et le vin épicé ; cela exprime la grandeur de l’ébranlement et en même temps la voie rationnelle de se placer dans une telle circonstance. La grandeur du mouvement n’est jamais telle que dans le cas où il s’agit de la foudre. Le koua simple tshen symbolise la foudre, et c’est pour cela qu’il est parlé de la foudre ; l’ébranlement et le mouvement de la foudre s’étendent à cent lis d’éloignement, personne n’échappe à la crainte et tout homme perd la possession de soi-même. Le bruit de la foudre atteint à cent lis, mais, celui qui, sacrifiant dans le temple des ancêtres, tient la cuillère et le vin épicé, ne doit pas cesser de se posséder. La sincérité du respect de l’homme n’est jamais aussi grande que dans les sacrifices et les offrandes.
La cuillère sert à retenir ce qui est contenu dans la marmite et à le poser sur le plat ; le vin épicé sert à répandre les libations sur la terre pour évoquer et faire descendre l’esprit. Au moment où l’officiant répand les libations pour appeler l’esprit, au moment où il présente les viandes en offrande propitiatoire, il exalte dans son âme le sentiment du respect et de la vénération, de telle sorte que la menace de l’ébranlement de la foudre elle même ne peut le distraire et le conduire, par l’effet de la crainte, à cesser d’être maître de lui-même. Aussi, en présence de l’effroi causé par la grandeur de l’ébranlement, il peut rester calme et maître de soi-même, sans éprouver d’autres sentiments que ceux de la sincérité et du respect. C’est là la voie à suivre pour se placer pendant l’ébranlement. La formule ne mentionne pas les aptitudes ou qualités exprimées par le koua ; elle ne traite que de la voie pour se placer pendant l’ébranlement.
TSHOU HI. — Tshen équivaut à tong, mouvement ou mettre en mouvement. Une positivité commence à naître au dessous de deux négativités : ébranlement et mouvement. L’image symbolique est la foudre ; le genre est représenté par le fils aîné. Le koua tshen comporte une voie de liberté. « L’ébranlement vient », il surgit, c’est le moment de l’arrivée de cette secousse. « Tremblement causé par la crainte. » Apparence d’être terrifié par la crainte et de regarder avec effroi. « L’ébranlement effraye à cent lis », ceci est dit au sujet de la foudre. La « cuillère », c’est ce qui sert à enlever le contenu de la marmite. Le « vin épicé », vin extrait d’un certain grain mélangé à du curcuma, qui sert à répandre des libations sur la terre pour évoquer et faire descendre l’esprit. « Ne pas perdre la cuillère et le vin épicé » est dit au sujet du fils aîné. Le sens divinatoire de ce koua est que si on est capable de crainte, il en résultera un bonheur et on ne manquera pas à l’observation de ce qui est important dans les soins dont on a la responsabilité.
896. Le commentaire de la formule déterminative dit : Tshen, liberté.
897. L’ébranlement survient ; tremblement causé par la crainte : de la crainte résulte le bonheur. Parler en riant, apparence de gaieté ; ensuite il y a des règles.
898. L’ébranlement effraye à cent lis ; effrayer au loin et craindre de près. En sortant, il peut garder le temple des ancêtres et les autels du ciel et de la terre ; il est considéré comme celui qui préside aux sacrifices.
899. Le commentaire traditionnel de la formule symbolique dit : Foudre répétée, ébranlement ; l’homme doué utilise la crainte et la frayeur en réformant et en examinant.
hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 2)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
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Tshen en bas
895. Tshen : liberté ; l’ébranlement vient, tremblement causé par la crainte ; parler en riant, apparence de gaieté ; l’ébranlement effraye à cent lis ; ne pas perdre la cuillère et le vin épicé.
Tshen. « L’Ordre des koua » dit :
- :
- TSHENG TSE. — Tshen. « L’Ordre des koua » dit : « Personne n’est le maître des objets autant que le fils aîné ; c’est pour cela que le koua ting est suivi du koua tshen » ; ting, l’objet, l’ustensile. Tshen représente le garçon adulte, ainsi le koua prend le sens de domination sur les ustensiles et il est placé à la suite du koua ting. Le fils aîné hérite de l’état, succède dans la situation du chef de la famille et dans ses titres, et c’est pour cela qu’il est considéré comme le maître des ustensiles ou objets mobiliers. L’ordre des koua cite le côté le plus important dans ce sens, c’est à dire le sens de succession et d’hérédité. Comme koua simple, le koua tshen est constitué par une positivité naissant au dessous de deux négativités ; c’est ce qui s’agite et monte ; ainsi il est appelé tshen, mot qui signifie mouvement, ébranlement initial.
Le koua n’est pas appelé tong (mouvement) ; le mot tshen a plus particulièrement le sens de mouvement ébranlant brusquement, ébranlement effrayant. Dans l’union de l’activité énergique et de la passivité, une première étreinte produit l’ébranlement (tshen) ; c’est le développement de la naissance des êtres, aussi ce koua simple est considéré comme exprimant le principe mâle adulte. Son image symbolique est la foudre ; son sens, le mouvement ; la foudre est l’image symbolique de l’ébranlement brusque, tandis que le mouvement exprimé par le caractère tong indique le sens de crainte et d’effroi.
895. Tshen : liberté ; l’ébranlement vient, tremblement causé par la crainte ; parler en riant, apparence de gaieté ; l’ébranlement effraye à cent lis ; ne pas perdre la cuillère et le vin épicé.
TSHENG TSE. — La positivité naît en bas et monte en avançant ; cela comporte le sens de liberté ; de plus, le koua simple tshen symbolise le mouvement (tong) ; il exprime l’effroi et la crainte ; la possession de la direction supérieure. Ébranlement et explosion violente et subite ; se mouvoir et avancer, craindre et réformer ; avoir la direction et protéger avec grandeur : toutes ces circonstances sont susceptibles d’amener la liberté d’action et d’expansion, de sorte que le koua tshen comporte la liberté. Au moment où survient l’ébranlement du mouvement, il y a un sentiment de crainte et d’effroi, on n’ose jouir du repos, on regarde autour de soi, on prévoit toutes les conséquences possibles, on est comme tremblant de peur.
L’expression constituée par les cinquième et sixième caractères du texte exprime l’apparence de veiller et de se préoccuper sans se laisser aller au repos ; le caractère du texte exprime encore la manière de guetter du tigre et du serpent, parce que ces êtres regardent tout autour d’eux et épient sans se laisser aller au repos. Étant ainsi placé au moment de l’ébranlement, on pourra assurer et garantir son repos et son bien être, ce qui donne l’assurance de parler gaiement et une apparence de gaieté. Cette dernière expression indique que l’apparence extérieure comporte le rire et la gaieté. L’ébranlement effraye à cent lis ; ne pas perdre la cuillère et le vin épicé ; cela exprime la grandeur de l’ébranlement et en même temps la voie rationnelle de se placer dans une telle circonstance. La grandeur du mouvement n’est jamais telle que dans le cas où il s’agit de la foudre. Le koua simple tshen symbolise la foudre, et c’est pour cela qu’il est parlé de la foudre ; l’ébranlement et le mouvement de la foudre s’étendent à cent lis d’éloignement, personne n’échappe à la crainte et tout homme perd la possession de soi-même. Le bruit de la foudre atteint à cent lis, mais, celui qui, sacrifiant dans le temple des ancêtres, tient la cuillère et le vin épicé, ne doit pas cesser de se posséder. La sincérité du respect de l’homme n’est jamais aussi grande que dans les sacrifices et les offrandes.
La cuillère sert à retenir ce qui est contenu dans la marmite et à le poser sur le plat ; le vin épicé sert à répandre les libations sur la terre pour évoquer et faire descendre l’esprit. Au moment où l’officiant répand les libations pour appeler l’esprit, au moment où il présente les viandes en offrande propitiatoire, il exalte dans son âme le sentiment du respect et de la vénération, de telle sorte que la menace de l’ébranlement de la foudre elle même ne peut le distraire et le conduire, par l’effet de la crainte, à cesser d’être maître de lui-même. Aussi, en présence de l’effroi causé par la grandeur de l’ébranlement, il peut rester calme et maître de soi-même, sans éprouver d’autres sentiments que ceux de la sincérité et du respect. C’est là la voie à suivre pour se placer pendant l’ébranlement. La formule ne mentionne pas les aptitudes ou qualités exprimées par le koua ; elle ne traite que de la voie pour se placer pendant l’ébranlement.
TSHOU HI. — Tshen équivaut à tong, mouvement ou mettre en mouvement. Une positivité commence à naître au dessous de deux négativités : ébranlement et mouvement. L’image symbolique est la foudre ; le genre est représenté par le fils aîné. Le koua tshen comporte une voie de liberté. « L’ébranlement vient », il surgit, c’est le moment de l’arrivée de cette secousse. « Tremblement causé par la crainte. » Apparence d’être terrifié par la crainte et de regarder avec effroi. « L’ébranlement effraye à cent lis », ceci est dit au sujet de la foudre. La « cuillère », c’est ce qui sert à enlever le contenu de la marmite. Le « vin épicé », vin extrait d’un certain grain mélangé à du curcuma, qui sert à répandre des libations sur la terre pour évoquer et faire descendre l’esprit. « Ne pas perdre la cuillère et le vin épicé » est dit au sujet du fils aîné. Le sens divinatoire de ce koua est que si on est capable de crainte, il en résultera un bonheur et on ne manquera pas à l’observation de ce qui est important dans les soins dont on a la responsabilité.
896. Le commentaire de la formule déterminative dit : Tshen, liberté.
- :
- TSHOU HI. — Le koua tshen comporte une voie rationnelle de liberté ; il est inutile de le mentionner.
897. L’ébranlement survient ; tremblement causé par la crainte : de la crainte résulte le bonheur. Parler en riant, apparence de gaieté ; ensuite il y a des règles.
- :
- TSHENG TSE. — Le koua tshen comporte par lui-même le sens de liberté d’expansion ; cela ne résulte pas des aptitudes indiquées par le koua simple. Lorsque l’ébranlement survient, si on est capable de crainte, on s’amendera, on sera circonspect, de sorte que le bonheur peut en résulter et que le présage peut devenir heureux. Parler en riant, apparence de gaieté ; cela exprime qu’on est naturellement dans ces conditions ; c’est parce qu’on est susceptible de crainte et de frayeur que l’on est ensuite capable de se placer suivant les préceptes et les règles des convenances. Du moment où y a des règles, on se calmera et l’on sera sans crainte ; telle est la voie rationnelle pour se placer pendant l’ébranlement.
TSHOU HI. — La crainte amène le bonheur ; craindre et être effrayé pour que le bonheur en résulte. Règles, préceptes.
898. L’ébranlement effraye à cent lis ; effrayer au loin et craindre de près. En sortant, il peut garder le temple des ancêtres et les autels du ciel et de la terre ; il est considéré comme celui qui préside aux sacrifices.
- :
- TSHENG TSE. — L’ébranlement de la foudre atteint à cent lis ; ce qui est loin est effrayé, ce qui est près éprouve de la crainte ; tout cela exprime que la puissance de l’action est grande et s’étend au loin. Dans le texte de la formule déterminative, il manque les mots « ne pas perdre la cuillère et le vin épicé ». La formule du koua contient cette phrase qui, essentiellement, exprime le comble de la sincérité du respect et de la vénération. La crainte d’une puissance quelconque ne peut l’amener à perdre la possession de lui-même. Le commentaire de la formule déterminative, considérant que le fils aîné doit être dans ces mêmes conditions, cite le texte qui précède et emploie indifféremment le sens relatif au fils aîné. Ce commentaire exprime donc que si la sincérité du respect et de la vénération est telle, qu’il soit possible d’éviter de perdre la cuillère et le vin épicé, le prince sortant, il peut cependant veiller sur le temple des ancêtres et sur les autels du ciel et de la terre, comme étant celui qui préside aux sacrifices. Si le fils aîné est dans les mêmes conditions, il sera capable de veiller à l’accomplissement des sacrifices rituels ordinaires et de s’occuper des affaires de l’état.
TSHOU HI. — Tsheng Tse considère le terme « près » comme désignant le dessous, ce qui est inférieur, et estime qu’il manque les quatre caractères traduits par les mots « ne pas perdre la cuillère et le vin épicé » ; actuellement, on suit cette leçon. « Sortir », en sortant, doit être considéré comme exprimant l’héritier présomptif, celui qui préside aux sacrifices. On a aussi dit que le caractère sortir, était placé là par erreur à la place du caractère vin épicé.
899. Le commentaire traditionnel de la formule symbolique dit : Foudre répétée, ébranlement ; l’homme doué utilise la crainte et la frayeur en réformant et en examinant.
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- TSHENG TSE. — Répétition, succession. En haut et en bas, tout est ébranlé. C’est pour cela que le koua exprime la répétition de la foudre : l’éclat de la foudre étant continu, son intensité et sa puissance se développent et vont en augmentant. L’homme doué contemple l’image symbolique de la répétition de la foudre et de la puissance de l’ébranlement et il met à profit sa crainte et sa frayeur en se corrigeant, en examinant avec attention et en décrivant ce qu’il voit. L’homme doué craint la puissance du ciel, de sorte qu’il réforme sa propre personne, qu’il médite sur ses erreurs et ses fautes et qu’il les corrige. Et cela, il ne le fait pas seulement dans le cas de l’ébranlement de la foudre ; toutes les fois qu’il rencontre quelque chose d’effrayant, il agit toujours comme ceci.
hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 2)
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51. - Tshen, l’objet, l’ustensile :: Commentaires
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51. Tshen : L'EVEILLEUR L'EBRANLEMENT LE TONNERRE
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900.Premier trait nonaire : l’ébranlement vient, tremblement causé par la crainte ; ensuite, parler en riant, apparence de gaieté ; présage heureux.
TSHENG TSE. — Le premier trait nonaire est celui de qui dépend la production de l’ébranlement. Il est au rang inférieur dans le koua, et placé au début de l’ébranlement ; il connaît l’arrivée de cet ébranlement. Au moment où commence l’ébranlement, il est capable de le considérer avec crainte et frayeur, de regarder et de prévoir en embrassant toutes les circonstances possibles, être comme agité d’un tremblement causé par la crainte, sans oser se laisser aller à la sécurité et au repos, alors il assurera son repos final et le présage sera heureux, de sorte qu’ensuite il parlera en souriant et aura l’apparence de la gaieté et du calme.
TSHOU HI. — C’est de lui que dépend la production de l’ébranlement, c’est à dire l’achèvement du koua tshen. Il est placé au début de l’ébranlement, de sorte que tel est le sens divinatoire.
902.Deuxième trait hexaire : l’ébranlement survient ; péril ; présumer la perte des richesses ; gravir sur neuf collines ; sans poursuivre, atteindre le septième jour.
TSHENG TSE. — Le second trait hexaire se tient dans la justice et se conforme à la droiture ; c’est celui qui se place bien pendant l’ébranlement. De plus, il foule aux pieds la dureté énergique du premier trait nonaire. Ce trait nonaire est celui de qui dépend l’ébranlement ; l’ébranlement agite avec énergie et monte soudainement en éclatant ; qui donc serait capable de le contenir et de le dominer ? Péril, calamité périlleuse et très intense ; ce qui arrive étant très dangereux, lui-même se trouve en péril. Présumer, compter, évaluer, mesurer. Richesses, les biens ou marchandises qu’il possède. Gravir, monter, faire l’ascension. Les « neuf collines », collines très élevées. Poursuivre, entreprendre d’atteindre. À cause du péril causé par l’arrivée de l’ébranlement, il calcule qu’il n’est pas capable de résister et qu’il doit nécessairement perdre ce qu’il possède, de sorte qu’il monte dans le lieu le plus élevé, pour fuir. Le mot neuf est employé pour indiquer la répétition ; répétition d’amas de collines ; ce qu’il y a de plus élevé. Le nombre neuf indique la multiplicité de la répétition, comme dans les expressions : les neuf cieux, les neuf terres.
Sans poursuivre, atteindre le septième jour, ce qui fait la noblesse du second trait, ce qui le rend précieux, c’est la justice et la droiture. Éprouvant la peur et la crainte causées par l’arrivée de l’ébranlement, bien qu’il en mesure la force naturelle, il se retire humblement à l’écart ; il convient qu’il conserve sa justice et sa droiture sans perdre la possession de soi-même. Il présume qu’il doit nécessairement perdre, de sorte qu’il se retire au loin pour se préserver, et le danger passé, il reprendra ses habitudes ordinaires ; c’est bien là ne pas poursuivre et réussir naturellement à atteindre sans efforts. Poursuivre, c’est suivre quelque chose ; en suivant quelque chose pour l’atteindre, il perdrait ce qu’il veut conserver, aussi la formule avertit de ne pas poursuivre, de se retirer au loin pour se préserver ; c’est là la grande règle dans les cas de l’ébranlement. En agissant comme le second trait, il convient de craindre et de bien se placer. Les situations d’un koua sont au nombre de six ; sept indique que le cycle recommence, que le fait est terminé, que le temps est changé. Il ne perd pas ce qu’il garde, et bien qu’une fois il ne puisse tenir tête à ce qui survient, cependant, le moment passé, le fait fini, il reprend ses habitudes ordinaires, de sorte que la formule dit qu’après sept jours il atteint.
TSHOU HI. — Le second trait hexaire foule aux pieds la dureté énergique du premier trait nonaire, aussi, il fait face au moment où l’ébranlement survient et aux périls qui l’accompagnent. Le sixième caractère du texte, présumer, n’est pas encore clairement expliqué. De plus, au moment de perdre ses richesses et ses biens, il monte aussi haut que les sommets des neuf collines ; mais doux et passif, juste et droit, ses qualités sont juste suffisantes pour se préserver, de sorte qu’il n’appelle point à son secours et se protège lui-même. Dans la formule de ce trait, le sens divinatoire est complet, l’image symbolique est naturelle, mais les symboles des « neuf collines » ou des « sept jours » ne sont pas encore bien justifiés et éclaircis.
904.Troisième trait hexaire : ébranlement, être mis hors de soi ; l’ébranlement agit sans causer de calamité.
TSHENG TSE. — L’expression traduite par « être hors de soi » exprime une circonstance dans laquelle le moral et le physique sont totalement déprimés, et où on perd la possession de soi-même. Le troisième trait emploie la négativité et il occupe un rang positif et manque de droiture. En se plaçant sans droiture, même dans un moment ordinaire et tranquille, il est déjà impossible d’être en repos, à plus forte raison lorsqu’il s’agit d’un moment d’ébranlement. Aussi l’ébranlement l’effraye et il est comme hors de lui-même ; s’il peut profiter de l’ébranlement et est capable d’agir, quitter ce qui manque de droiture pour revenir à ce qui est correct, il lui sera possible de ne commettre aucune faute. Le dernier caractère du texte, calamité, signifie ici une faute. Le troisième se mettant à marcher atteindra le quatrième rang, ce qui sera correct. Se mouvoir pour revenir à la droiture est considéré comme constituant le bien, aussi, le second trait atteint naturellement sans poursuivre, et si le troisième entreprend, il ne commet pas d’erreurs. Le manque de droiture coïncidant avec la condition d’être placé pendant l’ébranlement, cause la crainte et il est évident qu’il peut y avoir des fautes commises.
TSHOU HI. — Être mis hors de soi ; être dans un état de prostration et d’annihilation absolue. Puisque, négatif, il occupe un rang positif, qu’il est en présence d’un moment d’ébranlement et qu’il demeure dans une position contraire aux sentiments de la droiture, cela exprime que si celui qui consulte le sort met à profit la crainte inspirée et agit, pour quitter ce qui est contre la droiture, alors il pourra ne point commettre de fautes et éviter le malheur.
51. Tshen
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906.Quatrième trait nonaire : l’ébranlement atteint jusqu’à la base.
TSHENG TSE. — Le quatrième trait nonaire se trouve dans un moment d’ébranlement et d’agitation ; il est sans justice et sans droiture, c’est là une voie rationnelle qui conduit à se placer avec mollesse et à manquer d’énergie et d’activité ; occupant le quatrième rang, il ne possède pas la vertu de la justice, il est embarrassé et comme noyé au milieu de négativités répétées, et c’est celui qui ne peut se secouer et faire effort avec courage. C’est pour cela que la formule parle d’arriver jusqu’à se noyer. Le dernier caractère du texte, boue, vase, désigne ici un flot qui déborde et engloutit. Puisqu’il s’agit d’un trait positif dépourvu de droiture, et qu’au dessus comme au dessous de lui se trouvent des négativités accumulées, comment éviterait il d’être submergé. L’avant dernier caractère du texte, exprime qu’il n’y a aucune possibilité qu’il en soit autrement. Placé en face de la crainte de l’ébranlement, il ne peut se préserver ; il voudrait se mettre en mouvement et s’ébranler, mais il n’en a pas l’énergie. La voie rationnelle de l’ébranlement est perdue, comment la liberté et l’éclat subsisteraient ils encore ?
TSHOU HI. — Avec son énergie, il se place dans une position qui comporte la mollesse ; il est sans justice comme sans droiture ; il tombe dans l’intervalle entre deux négativités et ne peut se mettre en mouvement. L’avant dernier caractère indique que l’idée ne comporte aucune possibilité du contraire. Le dernier caractère signifie boue ; se noyer, être submergé par les flots.
908.Cinquième trait hexaire : ébranlement, en allant et en venant péril ; présumer ne pas perdre, avoir quelque chose.
TSHENG TSE. — Bien que le cinquième trait hexaire, négatif, demeure dans un rang positif, que la position dans une situation imméritée constitue le manque de droiture, cependant, comme avec sa douceur malléable il occupe un rang qui comporte l’énergie et que, de plus, il possède la justice, il représente donc celui qui possède la vertu de la justice. Ne manquant pas de justice, il ne doit pas aller contre la droiture, et c’est à cause de cela que la justice est considérée comme constituant la noblesse. Dans tous les koua, bien que le second et le cinquième traits ne méritent pas leur situation, le plus souvent c’est la condition de justice qui constitue la beauté dans leurs attributs ; bien que le troisième et le quatrième traits méritent leur situation, il arrive au contraire que le fait qu’ils ne possèdent pas la justice est considéré comme constituant leur erreur ou culpabilité. La condition de possession de la justice est ordinairement plus importante que celle de la possession de la droiture ; en effet, avec la justice on ne fait rien qui soit contre la droiture, tandis que la droiture n’entraîne pas nécessairement la justice. Dans la raison d’être de l’univers, rien n’est plus beau que la justice et cela est visible dans le cas du second et du cinquième traits qui sont hexaires.
Quant au mouvement du cinquième, s’il entreprend de monter, sa mollesse le rend incapable de pousser le mouvement à son extrême limite ; s’il cherche à revenir en bas, il brave l’énergie et la provoque, de sorte qu’en allant ou en venant il y a toujours péril. Être en possession de la situation du prince, c’est ce qui est considéré comme exprimant qu’il est celui de qui dépend le mouvement. Suivant l’opportunité, sa sympathie se manifeste, mais elle s’applique uniquement à la justice, de sorte qu’il doit seulement apprécier et calculer, de façon à ne point perdre ce qu’il possède. Ce qu’il possède, désigne simplement la vertu de justice. S’il ne perd pas la justice, bien qu’il puisse être en péril, il ne lui arrive pas malheur. Apprécier et mesurer, c’est à dire méditer et prendre des précautions pour ne pas perdre la justice. Ce qui met le cinquième trait en péril, c’est qu’il n’a point l’énergie de la positivité et qu’il manque d’aide et d’assistance ; s’il employait la dureté énergique positive et s’il était aidé, étant le maître de se mouvoir, il jouirait de la liberté. En allant et en venant, il y a également péril : le moment est donc extrêmement difficile, mais en cherchant à ne point perdre la justice, il sera possible qu’il se préserve lui-même. En employant la douceur pour diriger le mouvement, il est très certain qu’il est impossible d’arriver à la liberté d’action et à remédier aux dangers.
TSHOU HI. — Étant hexaire, il occupe le cinquième rang et il se place dans un moment d’ébranlement ; cela n’est jamais autrement que périlleux. Puisqu’il se conforme à la justice, il n’éprouvera aucune perte et peut arriver à un résultat. Si celui qui consulte le sort ne manque point à la justice, bien qu’il soit en péril, il ne subira aucune perte.
910.Trait supérieur hexaire : ébranlement, tremblement causé par la peur ; regarder avec effarement de tous côtés ; en entreprenant le présage sera malheureux. L’ébranlement ne va pas jusqu’à la personne, jusqu’à son voisinage ; pas de culpabilité ; il y a des représentations au sujet d’un mariage.
TSHENG TSE. — Trembler de peur, effet de la crainte qui cause la perte du sentiment, sans qu’on puisse garder la possession de soi-même ; cela veut dire que la crainte paralyse également la volonté et la force physique. Ce trait hexaire emploie la malléabilité négative et occupe le rang le plus élevé dans le koua qui exprime le mouvement dû à l’ébranlement. C’est le comble de la frayeur et de la crainte, la volonté et le sentiment sont anéantis. Effarement, apparence du manque de calme et de tranquillité. La volonté et le sentiment sont également anéantis, de sorte que le regard erre de côté et d’autre avec effroi. À cause de son caractère physique, indiquant le manque de justice et de droiture, et étant placé au point le plus extrême dans le mouvement dû à l’ébranlement, s’il entreprend quelque chose, le présage sera malheureux. L’ébranlement atteint le corps, c’est à dire atteint jusqu’à sa propre personne ; s’il n’atteignait pas sa propre personne, cela voudrait dire qu’il n’atteint pas le corps. Le voisinage, c’est tout ce qui est proche de sa personne. Pouvant être ébranlé par la crainte dès avant que le corps ne soit atteint, l’effet ne sera pas poussé à son extrême limite, de sorte qu’il est possible d’éviter toute culpabilité.
Tant que l’effet n’est pas poussé à la plus extrême limite, il y a encore une voie rationnelle d’amendement. L’ébranlement arrivé à sa fin, il doit y avoir transformation ; la douceur ne peut pas persister avec fermeté, de sorte que la formule comporte l’avertissement relatif à la crainte du voisinage et le sens de capacité de se modifier. À la fin de l’ébranlement symbolisé par le koua tshen, l’homme saint avertit les hommes pour qu’ils comprennent le sens de cette idée de la crainte capable d’amender et de corriger ; c’est une exhortation énergique. Le mariage, c’est ce qui crée les relations de parenté par alliance : ici, cette expression désigne ceux qui se meuvent en même temps. Il y a des représentations, c’est à dire échange de récriminations verbales. Un trait hexaire occupant le rang supérieur du koua tshen, il commence à être à la tête de ceux qui se mettent en mouvement. Mais actuellement, à cause de la crainte du voisinage, il y a avertissement de ne pas oser avancer, ce qui est différent de ce qui se rapporte à tous les traits du même koua qui représentent ceux qui sont en présence d’un ébranlement. C’est pour cela qu’il y a des représentations au sujet d’une alliance par mariage.
TSHOU HI. — Puisque la malléabilité négative est placée au moment de l’extrême limite de l’ébranlement, elle constitue les images symboliques de trembler de peur et d’être effaré, agissant dans de telles conditions, le présage malheureux est inévitable. Cependant, s’il peut atteindre au moment où l’ébranlement ne gagne pas encore sa propre personne, craindre et être circonspect, réformer et examiner en scrutant attentivement, il sera possible d’éviter toute culpabilité, mais toutefois sans pouvoir éviter les représentations au sujet de l’alliance en mariage. Ceci avertit celui qui consulte le sort qu’il doit se mettre dans ces mêmes conditions.
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900.Premier trait nonaire : l’ébranlement vient, tremblement causé par la crainte ; ensuite, parler en riant, apparence de gaieté ; présage heureux.
TSHENG TSE. — Le premier trait nonaire est celui de qui dépend la production de l’ébranlement. Il est au rang inférieur dans le koua, et placé au début de l’ébranlement ; il connaît l’arrivée de cet ébranlement. Au moment où commence l’ébranlement, il est capable de le considérer avec crainte et frayeur, de regarder et de prévoir en embrassant toutes les circonstances possibles, être comme agité d’un tremblement causé par la crainte, sans oser se laisser aller à la sécurité et au repos, alors il assurera son repos final et le présage sera heureux, de sorte qu’ensuite il parlera en souriant et aura l’apparence de la gaieté et du calme.
TSHOU HI. — C’est de lui que dépend la production de l’ébranlement, c’est à dire l’achèvement du koua tshen. Il est placé au début de l’ébranlement, de sorte que tel est le sens divinatoire.
- 901:
- 901.L’ébranlement vient, tremblement causé par la crainte ; la crainte amène le bonheur. Parler en riant, apparence de gaieté ; ensuite il y a des règles établies.
TSHENG TSE. — L’ébranlement survient, il peut éprouver de la crainte et de la frayeur et regarder circulairement tout autour de lui, de sorte qu’il n’y aura pas de malheur. C’est là savoir utiliser la crainte et la frayeur pour en faire, au contraire, résulter le bonheur. Il utilise la crainte et la frayeur, il se réforme et il s’observe sans oser contrevenir aux préceptes et aux règles, c’est donc profiter de l’ébranlement pour avoir ensuite des règles fixes et établies, de sorte qu’il peut ainsi assurer son repos et un présage heureux, par conséquent il parle en riant, avec l’apparence du calme et de la gaieté.
902.Deuxième trait hexaire : l’ébranlement survient ; péril ; présumer la perte des richesses ; gravir sur neuf collines ; sans poursuivre, atteindre le septième jour.
TSHENG TSE. — Le second trait hexaire se tient dans la justice et se conforme à la droiture ; c’est celui qui se place bien pendant l’ébranlement. De plus, il foule aux pieds la dureté énergique du premier trait nonaire. Ce trait nonaire est celui de qui dépend l’ébranlement ; l’ébranlement agite avec énergie et monte soudainement en éclatant ; qui donc serait capable de le contenir et de le dominer ? Péril, calamité périlleuse et très intense ; ce qui arrive étant très dangereux, lui-même se trouve en péril. Présumer, compter, évaluer, mesurer. Richesses, les biens ou marchandises qu’il possède. Gravir, monter, faire l’ascension. Les « neuf collines », collines très élevées. Poursuivre, entreprendre d’atteindre. À cause du péril causé par l’arrivée de l’ébranlement, il calcule qu’il n’est pas capable de résister et qu’il doit nécessairement perdre ce qu’il possède, de sorte qu’il monte dans le lieu le plus élevé, pour fuir. Le mot neuf est employé pour indiquer la répétition ; répétition d’amas de collines ; ce qu’il y a de plus élevé. Le nombre neuf indique la multiplicité de la répétition, comme dans les expressions : les neuf cieux, les neuf terres.
Sans poursuivre, atteindre le septième jour, ce qui fait la noblesse du second trait, ce qui le rend précieux, c’est la justice et la droiture. Éprouvant la peur et la crainte causées par l’arrivée de l’ébranlement, bien qu’il en mesure la force naturelle, il se retire humblement à l’écart ; il convient qu’il conserve sa justice et sa droiture sans perdre la possession de soi-même. Il présume qu’il doit nécessairement perdre, de sorte qu’il se retire au loin pour se préserver, et le danger passé, il reprendra ses habitudes ordinaires ; c’est bien là ne pas poursuivre et réussir naturellement à atteindre sans efforts. Poursuivre, c’est suivre quelque chose ; en suivant quelque chose pour l’atteindre, il perdrait ce qu’il veut conserver, aussi la formule avertit de ne pas poursuivre, de se retirer au loin pour se préserver ; c’est là la grande règle dans les cas de l’ébranlement. En agissant comme le second trait, il convient de craindre et de bien se placer. Les situations d’un koua sont au nombre de six ; sept indique que le cycle recommence, que le fait est terminé, que le temps est changé. Il ne perd pas ce qu’il garde, et bien qu’une fois il ne puisse tenir tête à ce qui survient, cependant, le moment passé, le fait fini, il reprend ses habitudes ordinaires, de sorte que la formule dit qu’après sept jours il atteint.
TSHOU HI. — Le second trait hexaire foule aux pieds la dureté énergique du premier trait nonaire, aussi, il fait face au moment où l’ébranlement survient et aux périls qui l’accompagnent. Le sixième caractère du texte, présumer, n’est pas encore clairement expliqué. De plus, au moment de perdre ses richesses et ses biens, il monte aussi haut que les sommets des neuf collines ; mais doux et passif, juste et droit, ses qualités sont juste suffisantes pour se préserver, de sorte qu’il n’appelle point à son secours et se protège lui-même. Dans la formule de ce trait, le sens divinatoire est complet, l’image symbolique est naturelle, mais les symboles des « neuf collines » ou des « sept jours » ne sont pas encore bien justifiés et éclaircis.
- 903:
- 903.L’ébranlement vient, péril ; fouler l’énergie aux pieds.
TSHENG TSE. — Être en présence de l’ébranlement et fouler l’énergie aux pieds, indique que l’autre est dangereux et que lui-même est en péril ; quand l’énergie de l’ébranlement arrive est il donc possible de la dominer ?
904.Troisième trait hexaire : ébranlement, être mis hors de soi ; l’ébranlement agit sans causer de calamité.
TSHENG TSE. — L’expression traduite par « être hors de soi » exprime une circonstance dans laquelle le moral et le physique sont totalement déprimés, et où on perd la possession de soi-même. Le troisième trait emploie la négativité et il occupe un rang positif et manque de droiture. En se plaçant sans droiture, même dans un moment ordinaire et tranquille, il est déjà impossible d’être en repos, à plus forte raison lorsqu’il s’agit d’un moment d’ébranlement. Aussi l’ébranlement l’effraye et il est comme hors de lui-même ; s’il peut profiter de l’ébranlement et est capable d’agir, quitter ce qui manque de droiture pour revenir à ce qui est correct, il lui sera possible de ne commettre aucune faute. Le dernier caractère du texte, calamité, signifie ici une faute. Le troisième se mettant à marcher atteindra le quatrième rang, ce qui sera correct. Se mouvoir pour revenir à la droiture est considéré comme constituant le bien, aussi, le second trait atteint naturellement sans poursuivre, et si le troisième entreprend, il ne commet pas d’erreurs. Le manque de droiture coïncidant avec la condition d’être placé pendant l’ébranlement, cause la crainte et il est évident qu’il peut y avoir des fautes commises.
TSHOU HI. — Être mis hors de soi ; être dans un état de prostration et d’annihilation absolue. Puisque, négatif, il occupe un rang positif, qu’il est en présence d’un moment d’ébranlement et qu’il demeure dans une position contraire aux sentiments de la droiture, cela exprime que si celui qui consulte le sort met à profit la crainte inspirée et agit, pour quitter ce qui est contre la droiture, alors il pourra ne point commettre de fautes et éviter le malheur.
- 905:
- 905.Ébranlement, être mis hors de soi ; la situation est imméritée.
TSHENG TSE. — L’évanouissement des sens est le résultat de la crainte et de la terreur, et la cause en est qu’il est placé dans une situation imméritée. Sans justice, sans droiture, est il donc possible qu’il soit en repos ?
51. Tshen
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906.Quatrième trait nonaire : l’ébranlement atteint jusqu’à la base.
TSHENG TSE. — Le quatrième trait nonaire se trouve dans un moment d’ébranlement et d’agitation ; il est sans justice et sans droiture, c’est là une voie rationnelle qui conduit à se placer avec mollesse et à manquer d’énergie et d’activité ; occupant le quatrième rang, il ne possède pas la vertu de la justice, il est embarrassé et comme noyé au milieu de négativités répétées, et c’est celui qui ne peut se secouer et faire effort avec courage. C’est pour cela que la formule parle d’arriver jusqu’à se noyer. Le dernier caractère du texte, boue, vase, désigne ici un flot qui déborde et engloutit. Puisqu’il s’agit d’un trait positif dépourvu de droiture, et qu’au dessus comme au dessous de lui se trouvent des négativités accumulées, comment éviterait il d’être submergé. L’avant dernier caractère du texte, exprime qu’il n’y a aucune possibilité qu’il en soit autrement. Placé en face de la crainte de l’ébranlement, il ne peut se préserver ; il voudrait se mettre en mouvement et s’ébranler, mais il n’en a pas l’énergie. La voie rationnelle de l’ébranlement est perdue, comment la liberté et l’éclat subsisteraient ils encore ?
TSHOU HI. — Avec son énergie, il se place dans une position qui comporte la mollesse ; il est sans justice comme sans droiture ; il tombe dans l’intervalle entre deux négativités et ne peut se mettre en mouvement. L’avant dernier caractère indique que l’idée ne comporte aucune possibilité du contraire. Le dernier caractère signifie boue ; se noyer, être submergé par les flots.
- 907:
- 907.L’ébranlement atteint la boue ; pas encore d’éclat.
TSHENG TSE. — La positivité est quelque chose d’énergique ; le koua tshen comporte le sens de mouvement. Employer la dureté énergique et se placer dans le mouvement, comporte essentiellement une voie rationnelle d’éclat et de liberté ; mais dans le cas actuel, il y a perte de l’énergie et de la droiture et chute au milieu de négativités répétées, de sorte que cela conduit à atteindre la submersion. Comment pourrait il encore y avoir de l’éclat ? La formule mentionne qu’il n’y a pas encore d’éclat pour manifester que l’énergie positive ne peut pas encore ébranler. C’est à cause de la perte de la vertu qu’il arrive à la submersion.
908.Cinquième trait hexaire : ébranlement, en allant et en venant péril ; présumer ne pas perdre, avoir quelque chose.
TSHENG TSE. — Bien que le cinquième trait hexaire, négatif, demeure dans un rang positif, que la position dans une situation imméritée constitue le manque de droiture, cependant, comme avec sa douceur malléable il occupe un rang qui comporte l’énergie et que, de plus, il possède la justice, il représente donc celui qui possède la vertu de la justice. Ne manquant pas de justice, il ne doit pas aller contre la droiture, et c’est à cause de cela que la justice est considérée comme constituant la noblesse. Dans tous les koua, bien que le second et le cinquième traits ne méritent pas leur situation, le plus souvent c’est la condition de justice qui constitue la beauté dans leurs attributs ; bien que le troisième et le quatrième traits méritent leur situation, il arrive au contraire que le fait qu’ils ne possèdent pas la justice est considéré comme constituant leur erreur ou culpabilité. La condition de possession de la justice est ordinairement plus importante que celle de la possession de la droiture ; en effet, avec la justice on ne fait rien qui soit contre la droiture, tandis que la droiture n’entraîne pas nécessairement la justice. Dans la raison d’être de l’univers, rien n’est plus beau que la justice et cela est visible dans le cas du second et du cinquième traits qui sont hexaires.
Quant au mouvement du cinquième, s’il entreprend de monter, sa mollesse le rend incapable de pousser le mouvement à son extrême limite ; s’il cherche à revenir en bas, il brave l’énergie et la provoque, de sorte qu’en allant ou en venant il y a toujours péril. Être en possession de la situation du prince, c’est ce qui est considéré comme exprimant qu’il est celui de qui dépend le mouvement. Suivant l’opportunité, sa sympathie se manifeste, mais elle s’applique uniquement à la justice, de sorte qu’il doit seulement apprécier et calculer, de façon à ne point perdre ce qu’il possède. Ce qu’il possède, désigne simplement la vertu de justice. S’il ne perd pas la justice, bien qu’il puisse être en péril, il ne lui arrive pas malheur. Apprécier et mesurer, c’est à dire méditer et prendre des précautions pour ne pas perdre la justice. Ce qui met le cinquième trait en péril, c’est qu’il n’a point l’énergie de la positivité et qu’il manque d’aide et d’assistance ; s’il employait la dureté énergique positive et s’il était aidé, étant le maître de se mouvoir, il jouirait de la liberté. En allant et en venant, il y a également péril : le moment est donc extrêmement difficile, mais en cherchant à ne point perdre la justice, il sera possible qu’il se préserve lui-même. En employant la douceur pour diriger le mouvement, il est très certain qu’il est impossible d’arriver à la liberté d’action et à remédier aux dangers.
TSHOU HI. — Étant hexaire, il occupe le cinquième rang et il se place dans un moment d’ébranlement ; cela n’est jamais autrement que périlleux. Puisqu’il se conforme à la justice, il n’éprouvera aucune perte et peut arriver à un résultat. Si celui qui consulte le sort ne manque point à la justice, bien qu’il soit en péril, il ne subira aucune perte.
- 909:
- 909.Ébranlement, en allant et en venant, péril ; le péril avance. La chose est dans la justice, la grandeur n’est pas perdue.
TSHENG TSE. — En allant et en venant, il y a toujours péril ; en agissant il y aura péril ; quel que soit le mouvement, il sera périlleux. Il s’agit donc exclusivement de ne point perdre ce qu’on possède. La « chose » dont il est question, c’est la justice. Pouvant ne pas perdre la justice, il sera possible de se préserver soi-même. La grandeur n’est pas perdue ; cela veut dire que la grandeur consiste à ne point perdre.
910.Trait supérieur hexaire : ébranlement, tremblement causé par la peur ; regarder avec effarement de tous côtés ; en entreprenant le présage sera malheureux. L’ébranlement ne va pas jusqu’à la personne, jusqu’à son voisinage ; pas de culpabilité ; il y a des représentations au sujet d’un mariage.
TSHENG TSE. — Trembler de peur, effet de la crainte qui cause la perte du sentiment, sans qu’on puisse garder la possession de soi-même ; cela veut dire que la crainte paralyse également la volonté et la force physique. Ce trait hexaire emploie la malléabilité négative et occupe le rang le plus élevé dans le koua qui exprime le mouvement dû à l’ébranlement. C’est le comble de la frayeur et de la crainte, la volonté et le sentiment sont anéantis. Effarement, apparence du manque de calme et de tranquillité. La volonté et le sentiment sont également anéantis, de sorte que le regard erre de côté et d’autre avec effroi. À cause de son caractère physique, indiquant le manque de justice et de droiture, et étant placé au point le plus extrême dans le mouvement dû à l’ébranlement, s’il entreprend quelque chose, le présage sera malheureux. L’ébranlement atteint le corps, c’est à dire atteint jusqu’à sa propre personne ; s’il n’atteignait pas sa propre personne, cela voudrait dire qu’il n’atteint pas le corps. Le voisinage, c’est tout ce qui est proche de sa personne. Pouvant être ébranlé par la crainte dès avant que le corps ne soit atteint, l’effet ne sera pas poussé à son extrême limite, de sorte qu’il est possible d’éviter toute culpabilité.
Tant que l’effet n’est pas poussé à la plus extrême limite, il y a encore une voie rationnelle d’amendement. L’ébranlement arrivé à sa fin, il doit y avoir transformation ; la douceur ne peut pas persister avec fermeté, de sorte que la formule comporte l’avertissement relatif à la crainte du voisinage et le sens de capacité de se modifier. À la fin de l’ébranlement symbolisé par le koua tshen, l’homme saint avertit les hommes pour qu’ils comprennent le sens de cette idée de la crainte capable d’amender et de corriger ; c’est une exhortation énergique. Le mariage, c’est ce qui crée les relations de parenté par alliance : ici, cette expression désigne ceux qui se meuvent en même temps. Il y a des représentations, c’est à dire échange de récriminations verbales. Un trait hexaire occupant le rang supérieur du koua tshen, il commence à être à la tête de ceux qui se mettent en mouvement. Mais actuellement, à cause de la crainte du voisinage, il y a avertissement de ne pas oser avancer, ce qui est différent de ce qui se rapporte à tous les traits du même koua qui représentent ceux qui sont en présence d’un ébranlement. C’est pour cela qu’il y a des représentations au sujet d’une alliance par mariage.
TSHOU HI. — Puisque la malléabilité négative est placée au moment de l’extrême limite de l’ébranlement, elle constitue les images symboliques de trembler de peur et d’être effaré, agissant dans de telles conditions, le présage malheureux est inévitable. Cependant, s’il peut atteindre au moment où l’ébranlement ne gagne pas encore sa propre personne, craindre et être circonspect, réformer et examiner en scrutant attentivement, il sera possible d’éviter toute culpabilité, mais toutefois sans pouvoir éviter les représentations au sujet de l’alliance en mariage. Ceci avertit celui qui consulte le sort qu’il doit se mettre dans ces mêmes conditions.
- 911:
- 911.Ébranlement, trembler de peur ; la justice n’est pas encore atteinte. Bien que le présage soit malheureux, pas de culpabilité ; avertissement de craindre le voisinage.
TSHENG TSE. — Ce qui fait qu’il éprouve une telle crainte de se perdre lui-même, c’est qu’il n’a pas encore atteint la voie rationnelle de la justice. Cela veut dire qu’il a dépassé le rang du milieu dans le koua simple. Si on l’amène à se conformer à la justice, il n’en Viendra pas jusqu’à trembler de peur. Quand on est parvenu à l’extrême limite d’une condition et que l’on continue à avancer, le présage est nécessairement malheureux. S’il peut tenir compte de l’avertissement relatif au voisinage, s’il veut craindre, se transformer avant d’arriver à l’extrême limite, il sera sans culpabilité. Le trait supérieur hexaire exprime l’extrême limite du mouvement, et du moment où l’ébranlement est parvenu à son extrême limite, il comporte le sens de modification.
TSHOU HI. — Le mot justice désigne le sentiment de justice du cœur.
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