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20. - Kouan, l’objet de l’observation

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12042020

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20. Kouan : LA CONTEMPLATION LA VUE

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371. Kouan, point de mire des regards ; se laver les mains avant le sacrifice et ne pas l’offrir ; avoir foi, contenance recueillie.

Kouan. « L’Ordre des koua » dit :
:
376. Premier trait hexaire : le jeune garçon regarde ; l’homme inférieur est sans culpabilité ; l’homme doué éprouve de l’appréhension.

378. Deuxième trait hexaire : regarder à la dérobée ; avantage de la pureté de la jeune fille.

380. Troisième trait hexaire : regarder sa propre vie et ses propres démarches en avant ou en arrière.

382. Quatrième trait hexaire : regarder l’éclat du royaume ; avantage à visiter le roi en hôte.

384. Cinquième trait nonaire : regarder sa propre vie ; l’homme doué est sans culpabilité.

386. Trait supérieur nonaire : regarder sa vie ; l’homme doué est sans culpabilité.




20. - Kouan, l’objet de l’observation Y4mDhSqEhyZ80VkoC32mWGyokgtsUv_dnTlrAFVrlbIf363U3g5eKvWhxqz-8ONesuMHiNTEcVnaWXbAchVNBodeBvOUURQgQV7OCUEZfpqxbGjcT2sp65RNqc9wuxPcf3Y3VwEEwQM5L6dalyu2QzLjRO16ylnHn7w2fiiBNcTFzJL_kKI8bGcGaGnqTrfcHbImKwxbQpOOvbRVgZAJpInpg?encodeFailures=1&width=330&height=600
20. LA CONTEMPLATION LA VUE

371. Kouan, point de mire des regards ; se laver les mains avant le sacrifice et ne pas l’offrir ; avoir foi, contenance recueillie.

TSHENG TSE. — J’ai entendu rapporter que le vénérable Hou Tshi a dit : « L’homme doué qui occupe un rang supérieur est comme un phare qui attire l’attention des hommes ; il doit les exciter à la dignité et à la gravité, de sorte que les inférieurs fixent leurs yeux sur lui, le contemplent, et se transforment en s’améliorant. Il est donc le point de mire des regards de l’univers. Il convient donc qu’il soit comme dans le cas de sacrifices dans le temple des ancêtres, au moment où l’officiant commence à se laver les mains, et non pas comme après l’offrande. Alors les inférieurs et le peuple sont amenés à la plus parfaite sincérité de sentiment, et le contemplent en levant les yeux sur lui avec une attitude recueillie. » Le second caractère de la formule, kouan, indique le commencement de la cérémonie du sacrifice ; l’officiant se lave (kouan) les mains et répand une libation de vin parfumé sur le sol ; c’est le moment de l’évocation de l’esprit.

« Offrir », se rapporte au moment de la présentation des offrandes en viandes crues ou cuites. Le lavage des mains marque le commencement des cérémonies ; le cœur s’absorbe dans la pureté de la pensée ; c’est le moment de l’extrême gravité du recueillement. Puis, après que l’offrande a été faite, les règles rituelles deviennent complexes, et le cœur de l’homme est distrait par le soin des détails, de sorte que la pureté de l’attention n’est plus comparable à ce qu’elle était en commençant, au moment du lavage des mains. Celui qui occupe une position élevée rectifie les exemples qu’il donne, afin d’être le modèle et le point de mire (kouan) des inférieurs et du peuple ; il convient qu’il soit grave et sérieux comme au commencement de la cérémonie, au moment du lavage des mains, sans laisser, si peu que se soit, distraire la sincère attention de ses idées, comme après le moment des offrandes ; alors personne dans l’univers ne peut rester sans être gagné par une foi absolue et sincère ; tous seront recueillis et attentifs à ses moindres actes. Le recueillement, c’est l’attente les yeux fixés sur l’objet.

TSHOU HI. — Le mot kouan, exprime ce qui est capable de servir d’exemple et ce que les hommes contemplent. Le cinquième trait nonaire occupe un rang supérieur ; les quatre négativités le conteur lent. Ou bien encore, au dedans soumission et au dehors humilité, et d’ailleurs le cinquième trait nonaire emploie la justice et la droiture pour servir d’exemple à l’univers, ce qui fait qu’il est considéré comme point de mire des regards (kouan). Quant au caractère kouan, il indique la purification des mains, au moment d’accomplir un sacrifice. Le terme « offrir », exprime l’action de présenter le vin et les mets en accomplissant le sacrifice. « Recueillement », apparence de gravité respectueuse. Il s’agit de l’accomplissement parfait des soins de purification, sans attention aux choses accessoires, de telle sorte que la foi et la sincérité sont en dedans de soi, et que les assistants peuvent contempler avec recueillement. C’est un avertissement adressé à celui qui consulte le sort, qui doit être dans ces mêmes conditions.

On dit : Les mots « avoir foi, contenance recueillie », s’appliquent aux inférieurs, qui ont confiance et contemplent. Dans ce koua les quatre négativités se développent tandis que les deux positivités s’évanouissent ; c’est donc précisément le koua du huitième mois et cependant le commentaire des « Formules annexées » et le « Nom des koua » relèvent un autre sens ; mais c’est encore l’idée de soutenir la positivité et de déprimer la négativité.

372. Le commentaire traditionnel de la formule déterminative dit : Le grand objet des regards (kouan) est en haut ; soumission et utilité ; justice et droiture en regardant l’Univers.
:

373. Kouan : se laver les mains avant le sacrifice et ne pas l’offrir ; avoir foi, contenance recueillie ; les inférieurs regardent (houan) et se transforment.
:

374. Regarder la voie spirituelle du ciel, et l’absence d’irrégularité des quatre saisons ; l’homme saint emploie la voie spirituelle pour établir son enseignement et l’univers se soumet.
:

375. Le commentaire traditionnel de la formule symbolique dit : Le vent court sur la terre ; regarder. Les premiers rois inspectaient les régions, regardaient le peuple et établissaient leur enseignement.
:

hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 1)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
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Message Dim 12 Avr - 19:43  blog

20. Kouan : LA CONTEMPLATION LA VUE
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376.Premier trait hexaire : le jeune garçon regarde ; l’homme inférieur est sans culpabilité ; l’homme doué éprouve de l’appréhension.

TSHENG TSE. — Ce trait hexaire, avec ses caractères de malléabilité négative, se trouve éloigné de la positivité ; c’est celui qui, en regardant, ne voit que superficiellement et pas au loin, précisément comme la jeunesse, et c’est pour cela que la formule dit : le jeune garçon regarde. L’énergie active, la justice et la droiture se trouvent en haut, représentant le prince sage et saint. En s’approchant de lui, la perfection des vertus de la voie qu’il suit devient visible ; la portée de son regard est profonde et lointaine. Le premier trait est éloigné de lui ; ce qu’il voit n’est pas distinct, comme le regard du jeune garçon aveuglé par l’ignorance. « L’homme inférieur » c’est le peuple, ou les inférieurs ; son regard est superficiel et sa vue est confuse ; il est incapable de connaître la voie de l’homme doué. Telle est sa condition ordinaire, et ce n’est pas suffisant pour dire qu’il est coupable et que cette infériorité constitue une faute. Mais s’il s’agit d’un homme doué, et qu’il soit dans ces conditions, alors il y a lieu d’en éprouver de l’appréhension.

TSHOU HI. — Lorsqu’il s’agit du koua parfait lui-même, on le considère comme exprimant le sens du mot houan, point de mire des regards, en prenant le cinquième trait nonaire comme le plus important. Dans les formules des traits, on prend le sens du mot kouan, regarder ; tous regardent vers le cinquième trait nonaire. Le premier trait hexaire représente la douceur passive dans une position inférieure ; il ne peut regarder au loin : c’est l’image symbolique de l’action de regarder chez le jeune garçon. La voie rationnelle de l’homme inférieur ferait la honte de l’homme doué, de sorte que le sens divinatoire sera absence de culpabilité, s’il s’agit de l’homme inférieur, tandis que s’il s’applique à l’homme doué, celui-ci aura lieu d’en éprouver de la honte.

377:

378.Deuxième trait hexaire : regarder à la dérobée ; avantage de la pureté de la jeune fille.

TSHENG TSE. — Le second trait correspond sympathiquement au cinquième ; il regarde vers le cinquième. Le cinquième trait représente la voie de la dureté énergique positive juste et droite, ce n’est donc pas ce que la faiblesse et l’obscurité négative du second puisse regarder et voir, aussi il ne s’agit que de quelque chose analogue à l’action de regarder à la dérobée en avançant la tête par une porte entrebâillée. En regardant ainsi à la dérobée par une porte entrebâillée, bien qu’il soit possible de voir quelque peu, il n’est cependant pas possible de voir très clairement.

Du moment où le second trait ne peut pas voir très clairement la voie de la dureté énergique juste et droite, son avantage consistera dans une pureté analogue à celle de la jeune fille qui, bien qu’incapable de discerner avec une grande clarté, est cependant susceptible de suivre passivement une voie tracée, ce qui est la voie de la jeune fille. Pour une jeune fille, ce trait indique la pureté. Puisque le second trait ne peut pas voir clairement la voie du cinquième trait nonaire, s’il est capable, peut écouter et obéir comme une jeune fille, il ne manquera ni à la justice, ni à la droiture, et c’est en cela que consiste l’avantage.

TSHOU HI. — La douceur malléable se trouve à l’intérieur et elle regarde vers l’extérieur : image symbolique de regarder à la dérobée, sans se laisser voir, ce qui, chez la jeune fille, constitue la droiture. Voilà pourquoi tel est le sens divinatoire. Si une personne âgée rencontre ce trait, en consultant le sort, il n’indiquera rien d’avantageux.

379:

380.Troisième trait hexaire : regarder sa propre vie et ses propres démarches en avant ou en arrière.

TSHENG TSE. — Le troisième trait occupe une situation qui ne lui convient pas ; il est placé au point de l’extrême limite de la soumission ; c’est celui qui peut se plier aux nécessités du moment, soit qu’il avance, soit qu’il se recule en arrière. S’il occupait une situation qui lui convînt régulièrement, il n’y aurait pas le sens comporté par les termes avancer et reculer. Regarder sa propre vie à soi-même, la vie qu’on mène soi-même, c’est à dire les actions qu’on fait soi-même, l’influence qu’on exerce au dehors et dont l’origine est en soi-même. Regarder la vie que l’on mène et, selon l’opportunité, avancer ou reculer, c’est le moyen de faire que, bien que sans droiture, on n’en arrive cependant point à perdre la voie rationnelle. Selon le temps avancer ou reculer, chercher à ne point perdre la voie rationnelle, de sorte qu’il n’y a ni regrets ni culpabilité, en employant la soumission.

TSHOU HI. — « Sa propre vie », les actions que l’on fait soi-même. Le troisième trait hexaire occupe le rang supérieur dans le koua simple inférieur ; il lui est possible d’avancer, comme de reculer, de sorte qu’il ne regarde pas le cinquième trait nonaire et considère seulement la liberté ou l’empêchement où il se trouve d’agir, afin d’en conclure la convenance d’avancer ou de reculer. Celui qui consulte le sort doit se sur veiller attentivement.

381:

20. Kouan
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382.Quatrième trait hexaire : regarder l’éclat du royaume ; avantage à visiter le roi en hôte.

TSHENG TSE. — Entre tout ce qu’on regarde, rien n’est plus clairement visible que ce qui est proche ; le cinquième trait occupe la situation prééminente avec une énergie active, justice et droiture ; c’est le prince sage et saint. Le quatrième est tout à fait proche de lui, il regarde et voit la voie qu’il suit, et c’est pourquoi la formule dit : regarder l’éclat du royaume, c’est à dire regarder et voir l’éclat brillant des vertus florissant dans l’État. Il n’est pas question de la personne du prince, mais de l’État ; en parlant du prince, comment serait il seulement question de regarder ses seules actions personnelles ! Il convient de regarder l’état social et la civilisation de l’empire, de sorte qu’il devient possible de voir et de reconnaître la vertu de la voie suivie par le prince. Bien que le quatrième trait soit doux, malléable et négatif, cependant, sa substance est celle du koua simple qui exprime l’humilité et il demeure dans la droiture.

Il est on ne peut plus rapproché du cinquième, donc c’est celui qui regarde, voit, et peut suivre en se conformant avec soumission. « Avantage à visiter le roi comme hôte » car, lorsque l’intelligence et la sainteté occupent le rang supérieur, celui qui possède ces vertus accueille et estime les hommes doués de capacités et de vertus, qui tous aspirent à venir à la cour, l’aider et l’assister pour assurer le bien être de l’univers. Le quatrième trait voyant et regardant les vertus du prince, l’ordre qui règne dans le gouvernement de l’État, son état de civilisation florissante, ce qui convient qu’il fasse, c’est d’aller en hôte visiter le prince dans sa cour, d’y développer les ressources de son génie en les offrant au prince pour le seconder, afin d’en étendre l’influence bienfaisante à l’univers. C’est pour cela que la formule dit : « Avantage à visiter le prince en hôte. » Dans l’antiquité, les hommes doués de vertu et de sagesse étaient accueillis en hôtes avec distinction par les princes, de sorte que lorsqu’un homme distingué par son savoir venait à la cour, on l’appelait « hôte ».

TSHOU HI. — Le quatrième trait hexaire est le plus proche du cinquième et c’est pour cela qu’il représente cette image symbolique. Le sens divinatoire est qu’il y a avantage à se rendre à l’audience royale et à entrer dans les affaires publiques.

383:

384.Cinquième tait nonaire : regarder sa propre vie ; l’homme doué est sans culpabilité.

TSHENG TSE. — Le cinquième trait nonaire occupe la situation du prince ; l’ordre ou le trouble qui règnent dans le moment, l’excellence ou la corruption des mœurs, ne dépendent que de lui seul. Regarder sa propre vie, aussi bien que les mœurs de l’univers, c’est toujours le fait de l’homme doué, et c’est à cause de cela que les institutions sociales qu’il établit sont transformatrices et excellentes ; c’est être sans culpabilité. Si les mœurs, dans l’univers, ne sont pas encore conformes à la voie morale de l’homme doué, c’est que les institutions sociales qu’il a établies, et son système de gouvernement ne sont pas encore excellents, et il ne peut éviter la culpabilité qui en résulte pour lui.

TSHOU HI. — Le cinquième trait nonaire est énergique, actif, juste et droit, et il emploie ces qualités pour occuper la situation prééminente. Les quatre traits négatifs placés au dessous de lui, lèvent leurs yeux et le contemplent : il est donc l’image symbolique de l’homme doué. C’est pour cela que la formule avertit que celui qui occupe une telle situation et qui, en consultant le sort, rencontre ce sens divinatoire, doit regarder ses propres actions, et qu’il faut absolument que telles soient également son énergie, son activité, sa justice et sa droiture, et qu’alors il sera sans culpabilité.

385:

386.Trait supérieur nonaire : regarder sa vie ; l’homme doué est sans culpabilité.

TSHENG TSE. — Le trait supérieur nonaire emploie les vertus de l’énergie active et se place au dessus de tous ; c’est lui que les inférieurs regardent et il n’est pas digne de la situation : c’est donc un homme sage, ou homme doué qui n’est pas dans une situation définie, mais dont la voie vertueuse est l’objet des regards de l’univers. « Regarder sa vie », regarder ce qu’il engendre par son action, c’est à dire ce qui en résulte, ses vertus et sa pratique du devoir. Du moment où il est le point de mire des regards, il en résulte qu’il regarde lui-même ses actions, et si elles sont toutes dignes d’un homme doué, il sera sans culpabilité, si elles ne sont pas d’un homme doué, comment amènerait il les hommes à lever les yeux vers lui pour le prendre comme règle et comme modèle ? Ce serait là sa culpabilité.

TSHOU HI. — Le trait supérieur nonaire, énergique et actif, occupe le rang au dessus de celui qui indique la situation prééminente. Quoiqu’il ne soit chargé présentement du poids d’aucune affaire, il est cependant regardé par les inférieurs, de sorte que l’avertissement de la formule est à peu près le même que dans le cas du cinquième trait. La différence consiste uniquement dans le remplacement du terme wo, je, moi, par le terme khi, le, ce... Il y a entre ces deux mots la même légère différence qui existe entre le « maître » et l’« hôte ».

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