31. - Hien, l’influence
AstroPalais astrologie chinoise, yi king, feng shui :: L'Etude du Yi-King (Yi jing) :: Lecture Yi King Richard Wilhelm traduit Perrot (Yi jing commentaire Ta Tchouan) :: Yi king pdf paul-louis-felix Philastre (yi-jing commentaire Tsheng Tse et Tshou Hi)
Page 1 sur 1
12042020
31. - Hien, l’influence
31. Hien : L'INFLUENCE LA DEMANDE EN MARIAGE
Touei en haut
▬▬ ▬▬
▬▬▬▬▬▬
▬▬▬▬▬▬
▬▬▬▬▬▬
▬▬ ▬▬
▬▬ ▬▬
Ken en bas
560. Hien, liberté, avantage de la perfection, Présage heureux en épousant une jeune fille.
Hien. « L’Ordre des koua » dit :
560. Hien, liberté, avantage de la perfection, Présage heureux en épousant une jeune fille.
TSHENG TSE. — Hien équivaut à kan : impression, influence. Le texte n’emploie pas le caractère kan, mais le caractère hien réunit les mêmes sens. Le sexe masculin et le sexe féminin s’unissent et s’influencent réciproquement. L’influence réciproque des êtres n’est jamais comparable à celle que les deux sexes exercent l’un sur l’autre, et dans le jeune âge elle est spécialement forte. Le prince et le sujet, le supérieur et l’inférieur, et jusqu’aux êtres quels qu’ils soient, subissent tous une loi d’influence réciproque. L’influence réciproque des êtres doit nécessairement avoir une raison d’être de liberté et de pénétration.
Si le prince et le sujet peuvent s’influencer mutuellement, c’est que la voie rationnelle du prince et du sujet est libre et ouverte ; si le supérieur et l’inférieur peuvent s’influencer réciproquement, alors les tendances du supérieur et de l’inférieur se développent librement. En continuant jusqu’au père et à l’enfant, à l’époux et l’épouse, aux parents et alliés, aux amis et aux compagnons, si pour chacun les sentiments et les idées exercent une influence réciproque, alors la paix et l’harmonie prévalent librement ; pour les choses et les êtres, il en est toujours de même, et c’est pour cela que l’influence mutuelle exprimée par le koua hien a une raison d’être de liberté.
« Avantage de la perfection », dans la voie rationnelle de l’influence réciproque, l’avantage consiste dans la droiture et le devoir. Si cette influence ne dérive pas de la droiture, elle tombe dans ce qu’on appelle le mal. Ainsi, si entre l’époux et l’épouse elle devient licence et volupté, si entre le prince et le sujet elle devient séduction et flatterie, si entre le supérieur et l’inférieur elle devient corruption et bassesse, dans tous les cas, l’influence mutuelle ne dérive plus de la droiture. « Présage heureux en épousant une jeune fille » est dit au sujet des aptitudes exprimées par les koua simples. Dans ce koua, il y a douceur malléable en haut et dureté énergique en bas ; les deux éthers s’influencent sympathiquement et s’allient ensemble. Arrêt et satisfaction ; c’est le sens de l’homme s’abaissant devant la femme. À cause de ce sens, s’il s’agit d’épouser une jeune fille, il y a conformité à la droiture et présage heureux.
TSHOU HI. — Hien, joindre et émouvoir ; la douceur malléable du koua simple touei en haut, la dureté énergique du koua simple ken en bas, et elles se joignent mutuellement s’influençant réciproquement. Ou bien encore, l’arrêt, du koua ken, exprimera l’influence exclusive, et la satisfaction, du koua touei, exprimera le plus haut degré de sympathie correspondante. Ou encore, le jeune garçon représenté par le koua simple ken s’inclinant devant la jeune fille représentée par le koua simple touei ; le jeune garçon en avant de la jeune fille, la conformité à la droiture (au devoir) entre jeune garçon et jeune fille, le moment de l’union matrimoniale, de sorte que le koua complet exprime le sens du mot hien : jonction et influence réciproque. Le sens divinatoire est « liberté et avantage de la droiture ; présage heureux en épousant une jeune fille » ; en effet, l’influence mutuelle comporte une raison d’être qui nécessite la liberté de sentiment ; cependant, si cette influence ne s’exerce pas conformément à la droiture, elle perd cette voie de liberté et ses résultats sont tous malheureux.
561. Le commentaire traditionnel de la formule déterminative dit : Hien, influence.
562. Douceur malléable en haut et énergie en bas, les deux éthers s’influencent sympathiquement et ils s’unissent ensemble ; joie et arrêt. Le sexe masculin s’abaisse devant le sexe féminin ; c’est jouir de la liberté et de l’avantage de la perfection : présage heureux en épousant une jeune fille.
563. Le ciel et la terre s’influencent et toutes choses se transforment et naissent. L’homme saint influence le cour des hommes et l’univers est dans la concorde et dans la paix. En regardant ce qui influence, les sentiments du ciel, de la terre et de toutes choses sont visibles.
564. Le commentaire traditionnel de la formule symbolique dit : Sur la montagne il y a le marais : union. L’homme doué pratique l’annihilation pour subir l’ascendant de l’homme.
hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 3)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
Touei en haut
▬▬ ▬▬
▬▬▬▬▬▬
▬▬▬▬▬▬
▬▬▬▬▬▬
▬▬ ▬▬
▬▬ ▬▬
Ken en bas
560. Hien, liberté, avantage de la perfection, Présage heureux en épousant une jeune fille.
Hien. « L’Ordre des koua » dit :
- :
- TSHENG TSE. — Hien. « L’Ordre des koua » dit : « Le ciel et la terre existant, l’existence de toutes choses en résulte immédiatement ; de là la distinction des sexes, et de celle ci la relation d’époux et d’épouse. De la relation d’époux et d’épouse résulte nécessairement à son tour celle de père et d’enfant, et de même, de celle ci, celle de prince et de sujet. De cette dernière, résulte encore la relation de supériorité et d’infériorité, d’où découle, comme conséquence, que les règles rituelles et les devoirs réciproques peuvent être définis. Le ciel et la terre sont l’origine de toutes choses ; la relation d’époux et d’épouse est le commencement de tous les rapports sociaux : c’est là ce qui fait que la première partie du king débute par les koua khien et khouen, tandis que la seconde partie débute par le koua hien et continue par le koua heng.
Le ciel et la terre sont deux choses distinctes, aussi ces deux koua posent séparément les voies rationnelles du ciel et de la terre. Le jeune homme et la jeune fille s’unissent et deviennent époux et épouse, aussi le koua hien et le koua heng, tous deux également composés des deux substances réunies, posent ensemble le devoir entre les époux. » Hien équivaut à kan, « ressentir l’influence de quelque chose ; être ému » ; c’est le plaisir qui dirige. Heng équivaut à sheang, « persistance, durée permanente » ; c’est la droiture qui sert de base, et ainsi la voie naturelle du plaisir est réglée par la droiture et le devoir. La voie naturelle et la droiture comportent certainement le plaisir. Humilité et mouvement ; dureté énergique et douceur malléable se correspondant toujours sympathiquement : donc plaisir et satisfaction.
Ce qui constitue le koua complet hien, c’est le koua simple touei, en haut, et le koua simple hen en bas la jeune fille et le jeune garçon. L’intensité de l’influence réciproque du sexe mâle et du sexe féminin l’un sur l’autre n’est jamais aussi grande que dans la jeunesse, et c’est pour cela que les deux koua simples qui expriment le jeune âge chez les deux sexes constituent ensemble le koua hien. La substance du koua simple ken est essentiellement la fermeté ; l’arrêt, exprimé par ce koua simple, constitue le sens de vérité sincère. Les tendances de l’être mâle sont la fermeté et la sincérité et elles l’entraînent pour descendre, pour s’unir ; le cœur de la femme en est satisfait et elle monte sympathiquement vers lui : c’est là le prélude de l’influence du mâle. Le jeune garçon emploie d’abord la sincérité pour faire sentir son influence, de sorte que la jeune fille en éprouve du plaisir et lui répond sympathiquement.
560. Hien, liberté, avantage de la perfection, Présage heureux en épousant une jeune fille.
TSHENG TSE. — Hien équivaut à kan : impression, influence. Le texte n’emploie pas le caractère kan, mais le caractère hien réunit les mêmes sens. Le sexe masculin et le sexe féminin s’unissent et s’influencent réciproquement. L’influence réciproque des êtres n’est jamais comparable à celle que les deux sexes exercent l’un sur l’autre, et dans le jeune âge elle est spécialement forte. Le prince et le sujet, le supérieur et l’inférieur, et jusqu’aux êtres quels qu’ils soient, subissent tous une loi d’influence réciproque. L’influence réciproque des êtres doit nécessairement avoir une raison d’être de liberté et de pénétration.
Si le prince et le sujet peuvent s’influencer mutuellement, c’est que la voie rationnelle du prince et du sujet est libre et ouverte ; si le supérieur et l’inférieur peuvent s’influencer réciproquement, alors les tendances du supérieur et de l’inférieur se développent librement. En continuant jusqu’au père et à l’enfant, à l’époux et l’épouse, aux parents et alliés, aux amis et aux compagnons, si pour chacun les sentiments et les idées exercent une influence réciproque, alors la paix et l’harmonie prévalent librement ; pour les choses et les êtres, il en est toujours de même, et c’est pour cela que l’influence mutuelle exprimée par le koua hien a une raison d’être de liberté.
« Avantage de la perfection », dans la voie rationnelle de l’influence réciproque, l’avantage consiste dans la droiture et le devoir. Si cette influence ne dérive pas de la droiture, elle tombe dans ce qu’on appelle le mal. Ainsi, si entre l’époux et l’épouse elle devient licence et volupté, si entre le prince et le sujet elle devient séduction et flatterie, si entre le supérieur et l’inférieur elle devient corruption et bassesse, dans tous les cas, l’influence mutuelle ne dérive plus de la droiture. « Présage heureux en épousant une jeune fille » est dit au sujet des aptitudes exprimées par les koua simples. Dans ce koua, il y a douceur malléable en haut et dureté énergique en bas ; les deux éthers s’influencent sympathiquement et s’allient ensemble. Arrêt et satisfaction ; c’est le sens de l’homme s’abaissant devant la femme. À cause de ce sens, s’il s’agit d’épouser une jeune fille, il y a conformité à la droiture et présage heureux.
TSHOU HI. — Hien, joindre et émouvoir ; la douceur malléable du koua simple touei en haut, la dureté énergique du koua simple ken en bas, et elles se joignent mutuellement s’influençant réciproquement. Ou bien encore, l’arrêt, du koua ken, exprimera l’influence exclusive, et la satisfaction, du koua touei, exprimera le plus haut degré de sympathie correspondante. Ou encore, le jeune garçon représenté par le koua simple ken s’inclinant devant la jeune fille représentée par le koua simple touei ; le jeune garçon en avant de la jeune fille, la conformité à la droiture (au devoir) entre jeune garçon et jeune fille, le moment de l’union matrimoniale, de sorte que le koua complet exprime le sens du mot hien : jonction et influence réciproque. Le sens divinatoire est « liberté et avantage de la droiture ; présage heureux en épousant une jeune fille » ; en effet, l’influence mutuelle comporte une raison d’être qui nécessite la liberté de sentiment ; cependant, si cette influence ne s’exerce pas conformément à la droiture, elle perd cette voie de liberté et ses résultats sont tous malheureux.
561. Le commentaire traditionnel de la formule déterminative dit : Hien, influence.
- :
- TSHOU HI. — Explication du sens du nom du koua.
562. Douceur malléable en haut et énergie en bas, les deux éthers s’influencent sympathiquement et ils s’unissent ensemble ; joie et arrêt. Le sexe masculin s’abaisse devant le sexe féminin ; c’est jouir de la liberté et de l’avantage de la perfection : présage heureux en épousant une jeune fille.
- :
- TSHENG TSE. — Le sens du mot hien est han, « influencer ». Dans le koua, le trait qui exprime la douceur malléable est au dessus et les traits qui indiquent l’énergie sont au-dessous : la douceur malléable monte modifier la dureté énergique et produit la satisfaction en donnant naissance au koua simple touei ; la dureté énergique descend modifier la douceur malléable et produit le koua ken, arrêt. La négativité et la positivité s’unissent ensemble, ce qui constitue le sens du garçon et de la fille s’alliant et échangeant leurs influences. De plus, le koua touei, qui représente le sexe féminin, la fille, est au dessus ; le koua simple ken, qui représente le sexe masculin, le garçon, est au dessous ; c’est encore la douceur malléable au dessus et la dureté énergique au dessous.
La négativité et la positivité, les deux éthers s’influencent réciproquement, se correspondent mutuellement avec sympathie, et ils s’accordent harmoniquement : c’est l’alliance mutuelle. Arrêt et satisfaction ; l’arrêt dans la satisfaction exprime l’idée de fermeté dans la sincérité. Le koua simple hen, qui exprime l’arrêt, est en dessous ; sincérité exclusive s’alliant au dessous de soi. Le koua simple touei, qui exprime la satisfaction, est au dessus ; harmonie, satisfaction et sympathie mutuelle. Quand il s’agit de l’homme et qu’il s’incline devant la femme, c’est le plus haut degré de la concorde. Telle est la voie rationnelle de l’influence réciproque, et c’est ainsi qu’il peut y avoir liberté avec conformité à la droiture ; prendre une épouse dans de telles conditions est un présage heureux. Telles sont les aptitudes exprimées par les koua simples. Dans la grande majorité des cas, la voie de l’influence est avantageuse par la droiture.
TSHOU HI. — Explication de la formule du koua au moyen de la substance, des vertus et des images symboliques des koua simples qui le composent, on peut aussi en parler au sujet de la transformation du koua : la douceur malléable monte ; la dureté énergique descend ; le sens de ces mots exprime que le koua hien provient du koua lou, dans lequel le trait qui représente la douceur monte occuper le sixième rang, tandis que le trait qui exprime l’énergie descend occuper le cinquième. Cela est encore admissible.
563. Le ciel et la terre s’influencent et toutes choses se transforment et naissent. L’homme saint influence le cour des hommes et l’univers est dans la concorde et dans la paix. En regardant ce qui influence, les sentiments du ciel, de la terre et de toutes choses sont visibles.
- :
- TSHENG TSE. — Après avoir parlé du sens de l’influence mutuelle que les deux sexes exercent l’un sur l’autre, le commentaire revient à une dernière analyse de la voie rationnelle de l’influence, afin d’épuiser la raison d’être qui dérive du ciel, de la terre et de l’action de l’homme saint. Les deux éthers du ciel et de la terre s’unissent et s’influencent, ils transforment et font naître tous les êtres ; l’homme saint pousse la sincérité à l’extrême pour influencer le cœur des êtres innombrables qui composent la foule, et l’univers jouit de la concorde et de la paix. Ce qui fait que tous les cœurs, dans l’univers, jouissent du repos et de la paix, c’est l’influence que l’homme saint exerce sur eux.
En regardant la raison d’être suivant laquelle le ciel et la terre s’unissent et s’influencent et engendrent tous les êtres, et la voie rationnelle suivant laquelle l’homme saint influence le cœur des hommes pour amener l’harmonie et la concorde, les sentiments du ciel, de la terre et de tous les êtres deviennent évidents. Quant à la raison d’être de cette liberté d’influence, ceux qui connaissent la voie rationnelle peuvent la contempler en gardant le silence.
TSHOU HI. — Dernière dissertation sur la raison d’être de la liberté de l’influence.
564. Le commentaire traditionnel de la formule symbolique dit : Sur la montagne il y a le marais : union. L’homme doué pratique l’annihilation pour subir l’ascendant de l’homme.
- :
- TSHENG TSE. — La nature du marais, ou de l’humidité, est d’imbiber en descendant, la nature de la terre est de subir l’imbibition. Le marais est sur la montagne et son humidité imbibe peu à peu et pénètre sans obstacles ; c’est que les éthers des deux substances s’influencent et se pénètrent librement. L’homme doué, considère l’image symbolique de la pénétration des éthers de la montagne et du marais et il annihile sa propre initiative pour subir celle d’autrui, car quand l’homme est dégagé de préventions intérieures, il peut recevoir une influence extérieure ; s’il en est rempli, rien ne peut pénétrer. L’annihilation intérieure, c’est la suppression du moi ; l’intérieur ne subissant plus une domination personnelle, il n’est plus aucune influence qui ne puisse pénétrer librement, pour s’y développer et s’y implanter. L’influence s’accommode à ce milieu et elle y est reçue ; ce n’est pas la voie rationnelle de l’influence, nécessairement pénétrante de l’homme saint.
TSHOU HI. — Sur la montagne il y a le marais ; employer l’annihilation et percevoir.
hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 3)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
blog- V.I.P.
-
31. - Hien, l’influence :: Commentaires
Re: 31. - Hien, l’influence
31. Hien : L'INFLUENCE LA DEMANDE EN MARIAGE
▬ ▬
▬▬▬
▬▬▬
▬▬▬
▬ ▬
▬ ▬
565.Premier trait hexaire : influencer l’orteil.
TSHENG TSE. — Le premier trait hexaire se trouve en bas du koua simple inférieur ; lui et le quatrième s’influencent réciproquement. Puisqu’il s’agit de quelque chose de minime, placé au premier rang, son influence n’est pas encore considérable ; comment pourrait-elle agiter l’homme lui-même ! Aussi, c’est comme le mouvement de l’orteil de l’homme, encore insuffisant pour déterminer la progression en avant. Le caractère meou, du texte, désigne le gros doigt du pied. Dans l’influence mutuelle que les hommes exercent réciproquement les uns sur les autres, il y a des différences d’intensité ou de faiblesse ; cette influence peut être profonde ou superficielle ; si on connaît la force inhérente au moment considéré, ce qui sera fait ne sera jamais autrement qu’approprié aux circonstances.
TSHOU HI. — Meou, gros doigt du pied. Dans le koua hien, les images symboliques sont empruntées au corps de l’homme. Influencer dans les choses les plus inférieures ; c’est l’image symbolique d’influencer l’orteil. L’impression étant encore superficielle, il y a désir d’avancer et pas encore capacité de progresser. Aussi, la formule ne parle ni de présage heureux, ni de présage malheureux. Dans ce koua, bien qu’il s’agisse spécialement de l’influence et que tout en dépend, cependant les six formules des traits comportent toutes la convenance du calme et jamais celle du mouvement.
567.Deuxième trait hexaire : influencer le mollet ; présage malheureux ; présage heureux de la station.
TSHENG TSE. — Le deuxième trait, à cause de sa douceur malléable placée dans un rang inférieur, correspond sympathiquement au cinquième, aussi la formule pose l’avertissement au sujet de l’impression ressentie au mollet. Le mollet est le muscle moteur du pied ; pour marcher, il faut d’abord le mettre en mouvement, et alors le pied se soulève. C’est surtout dans le mollet que réside l’initiative du mouvement dans la marche. Si le second trait n’observe pas la voie rationnelle en attendant l’appel du supérieur, et s’il provoque le mouvement comme le muscle du mollet cause le mouvement de la marche, il se perdra lui-même par sa précipitation inconsidérée, et c’est par là que le présage est malheureux.
En se contentant de la position qu’il occupe et en ne se remuant pas, pour attendre l’ordre du supérieur, il se conformera à la voie rationnelle du mouvement en avant ou en arrière, et le présage sera heureux. Le second trait représente l’homme doué de justice et de droiture, c’est parce qu’il fait partie du koua hien et qu’il correspond sympathiquement au cinquième trait, que la formule comporte cet avertissement ; elle revient ensuite sur le même sujet et ajoute : « Présage heureux de la station » ; s’il se contente de sa condition et ne se meut pas de lui-même, le présage sera heureux.
TSHOU HI. — Mollet, muscle moteur du pied ; pour marcher il faut que le muscle commence à remuer ; cela exprime l’empressement prématuré sans savoir se contenir avec fermeté. Le second trait correspond précisément à cette situation ; de plus, à cause de sa douceur malléable, il est incapable de se contenir avec fermeté, c’est pourquoi il prend cette image symbolique. Cependant il possède les vertus de justice et de droiture ; il est capable de garder la position qu’il occupe, aussi le sens divinatoire est que le mouvement est un présage malheureux et que le calme est un présage heureux.
569.Troisième trait nonaire : influencer la jambe ; se tenir à ce qu’on suit ; en entreprenant, appréhension.
TSHENG TSE. — Le troisième trait nonaire emploie la positivité pour se maintenir dans une position qui comporte l’énergie ; il a les aptitudes de la dureté positive énergique, et c’est de lui que tout dépend à l’intérieur. Il occupe le rang supérieur dans le koua simple inférieur. Cela exprime donc qu’il convient qu’il s’attache à la droite voie rationnelle pour étendre son influence à toutes choses ; cependant, dans ce cas, il correspond sympathiquement au trait supérieur hexaire. La positivité aime à monter et se plaît au contact de la négativité ; le trait supérieur occupe l’extrême limite du koua qui exprime l’influence de la satisfaction, aussi le troisième subit son influence et le suit. La jambe est au dessous du corps et au dessus du pied ; par elle même elle est incapable de produire aucun effet ; elle suit l’impulsion du corps et se meut, c’est ce qui motive le choix de cette image symbolique.
Cela exprime que le troisième trait nonaire ne peut se diriger de lui-même ; il suit quelque chose et se meut, exactement comme la jambe. Ce qu’il tient et conserve, c’est la condition de suivre quelque chose. Les aptitudes de la dureté énergique positive lui font ressentir l’influence de ce qui lui plaît et le suivre ; être dans de telles conditions et entreprendre quelque chose doit conduire à des méprises et à des regrets.
TSHOU HI. — La jambe suit l’impulsion du pied et se meut ; elle ne peut rien faire par elle même. « Tenir », comporte l’idée de nécessité de tenir et de conserver. Les deux inférieurs veulent tous deux s’agiter ; le troisième, lui aussi, ne peut pas se contenir lui-même et les suit ; en entreprenant quelque chose, il y aura appréhension ; c’est pourquoi tels sont le sens divinatoire et l’image symbolique.
31. Hien
▬ ▬
▬▬▬
▬▬▬
▬▬▬
▬ ▬
▬ ▬
571.Quatrième trait nonaire : présage heureux de la perfection, oubli des regrets ; aller et venir avec incertitude ; les amis suivent la pensée.
TSHENG TSE. — L’influence, ou impression, est ce qui détermine le mouvement de l’homme, aussi toutes les formules empruntent leur symbole au corps de l’homme. Au sujet de l’orteil, c’est la condition d’être en bas et de donner le mouvement initial qui est relevée ; au sujet du mollet, c’est celle de commencer le mouvement ; dans le cas de la jambe, c’est la condition de suivre l’impulsion qui est considérée. Dans le cas du quatrième trait, il n’y a rien à remarquer, et la formule parle directement de la voie rationnelle de l’influence. La formule ne parle point « d’influencer le cœur » ; l’influence, ou l’impression, c’est le cœur lui-même. Le quatrième trait est au milieu du koua et dans la partie supérieure ; il occupe la position du cœur, aussi c’est de lui que dépend l’influence et la formule parle de la voie rationnelle de l’influence.
Avec la perfection de la droiture, le présage sera heureux et les regrets seront oubliés ; si l’influence ne s’exerce pas suivant la droiture, il y aura des regrets. De plus, le quatrième trait fait partie de la substance du koua simple qui exprime la satisfaction ; il occupe un rang négatif et sympathise avec le premier, aussi la formule avertit au sujet de la perfection, ou pureté. La voie de l’influence pénètre partout, sans exceptions ; si l’on est retenu par des considérations égoïstes, cela nuira à la liberté de l’influence, et c’est alors qu’il y aura des regrets. L’homme saint influence le cœur de tout l’univers, comme le froid et le chaud, comme la pluie et le soleil ; son influence pénètre tout, rien n’y reste insensible : c’est encore uniquement à cause de sa perfection. Perfection, est une expression qui désigne l’absence absolue de préjugés et l’annihilation des préférences personnelles.
« Aller et venir avec certitude ; les amis suivent sa pensée » ; en effet, si la perfection est absolue, son influence pénètre librement partout ; mais lorsqu’il s’agit d’un mouvement de va et vient irrésolu et que les sentiment privés et égoïstes sont mis en usage pour influencer quelque chose, alors ceux à qui ces sentiments conviendront pourront parfois être influencés et se mettre en mouvement, tandis que ceux que ces sentiments n’atteindront pas ne pourront pas être influencés. C’est ce que la formule exprime en disant que les amis et ceux du même genre suivent la pensée. Puisqu’il s’agit d’être retenu par les affections égoïstes, en gouvernant une région ou en dirigeant quelque chose, comment serait il possible que l’action s’exerçât avec ampleur et qu’elle pût s’étendre librement à tout sans exception ? Les « Formules annexées » disent : « Quelles sont les pensées et les préoccupations de l’univers ? Tout aboutit au même point quoique par des voies diverses. Un seul fait qui survient soulève mille préoccupations. Quelles sont donc les pensées et les préoccupations de l’univers ? » Dans ce passage, Khong Tse vise le koua hien et analyse la voie rationnelle de la liberté de l’influence.
Or, lorsqu’on influence les êtres en se guidant sur des motifs égoïstes nés de préoccupations particulières, le champ de cette influence se trouve rétréci. Dans l’univers, la raison d’être des choses est unique ; bien que les voies soient différentes, elles tendent toutes au même résultat ; bien que les sujets de préoccupation soient innombrables, leur résultat est invariable ; bien que les êtres diffèrent entre eux de mille façons, bien que les choses puissent se modifier à l’infini, tout revient à un centre unique : il est donc impossible d’y résister et d’y contrevenir. Ainsi, en purifiant l’idée, l’univers entier sera librement pénétré par l’influence ; c’est pour cela que le passage cité plus haut dit : « Quelles sont les pensées et les préoccupations de l’univers ? » En employant les pensées égoïstes, comment l’influence pénétrerait elle partout ?
Lorsque le soleil part, la lune vient ; lorsque la lune s’en va, le soleil arrive ; le soleil et la lune s’entraînent mutuellement et la lumière naît. Si le froid s’en va, la chaleur arrive ; si la chaleur passe, le froid survient ; le froid et le chaud se rencontrent réciproquement et par leurs périodes l’année s’achève. S’en aller, c’est le mouvement de contraction ; venir, c’est le mouvement de dilatation ; la contraction et la dilatation se provoquent mutuellement et le bien en résulte. Ceci explique la raison d’être de l’influence et de la sympathie par les phénomènes de l’aller et du venir, de la contraction et de la dilatation ; s’il y a contraction, il y aura dilatation, et s’il y a dilatation, il y aura contraction : c’est là ce qu’on appelle « influence et sympathie ». C’est à cause de cette loi que le soleil et la lune produisent leur clarté par leur double action réciproque ; que l’année se complète par les périodes marquées par la double action du froid et de la chaleur ; l’action, ou cause, et l’effet se produisent par la même loi, et c’est pour cela que la formule dit que la contraction et la dilatation se déterminent mutuellement et que le bien en résulte.
Influencer, c’est faire naître le mouvement ; s’il y a influence, il y a nécessairement sympathie correspondante ; tout mouvement est causé par une influence et toute influence doit avoir un effet sympathique correspondant ; ce qui est effet sympathique devient à son tour influence et cause et toute influence cause redevient effet, de sorte que l’enchaînement n’a pas de fin. La chenille tshi huo se contracte pour s’étendre ensuite ; le dragon et le serpent se cachent sous terre pour préserver leur corps ; le pur devoir pénètre l’esprit pour produire ses effets ; le bien assure le repos du corps, pour y compléter toutes les vertus ; passé ce point et en continuant, on ne connaît rien encore. Ce qui précède explique la raison d’être de la contraction et de la dilatation.
Si on revient encore aux êtres pour éclairer le sujet, la marche de la chenille tshi huo consiste d’abord dans un mouvement de contraction suivi d’un mouvement de distension ; en effet, sans contraction, il n’y aurait pas allongement ; après l’allongement, il y a de nouveau contraction ; en considérant cet insecte on comprend la raison d’être de l’influence et de l’effet sympathique correspondant. Le concèlement du dragon et du serpent dans la terre est le moyen par lequel ils assurent le repos de leur corps pour pouvoir ensuite s’élancer avec impétuosité ; s’ils ne se repliaient sur eux mêmes, ils ne pourraient bondir ; le mouvement, ou impulsion, et le repos se provoquent réciproquement : c’est là la contraction et la dilatation. L’homme doué porte caché dans son cœur la notion du devoir subtile et pure ; cette notion passe dans les spéculations de son esprit, et elle produit ainsi ses effets. La pureté subtile du sentiment inné dans le cœur, c’est « l’accumulation » : l’effet qui en résulte, c’est l’extension générale de ce sentiment : l’accumulation et l’extension générale sont encore une forme de la contraction et de la dilatation.
Le bien a pour effet d’assurer le repos du corps, pour développer et perfectionner ses aptitudes ou facultés ; en se reportant à ce qui précède et en parlant des effets produits, bénéficier de ses conséquences, assurer le repos matériel du corps, c’est le moyen par lequel les aptitudes et les facultés sont agrandies et rendues brillantes ; la cause productive étant conforme à la raison d’être, chaque chose est correcte et le corps est en repos : l’aptitude de l’homme saint à toutes choses réside entièrement en ceci. C’est pour cela qu’il est dit qu’au delà de ce point et en continuant personne n’est jamais arrivé à connaître plus. Élucider à fond la cause et connaître la transformation, c’est la perfection des facultés ; du moment où il est dit qu’au delà de ce point et en continuant on n’est jamais arrivé à rien connaître, on peut encore terminer par cette autre proposition : épuiser l’analyse la plus profonde de la cause mystérieuse des phénomènes, connaître la voie rationnelle de la transformation et de la génération, c’est l’extrême perfection des facultés. Il n’y a rien à ajouter à ceci.
TSHOU HI. — Le quatrième trait nonaire est placé au dessus de la jambe et au dessous des muscles attachés à l’épine dorsale ; de plus, il se trouve être au milieu des trois positivités : c’est l’image symbolique du cœur et c’est de lui que dépend l’influence. Lorsque le cœur influence, il doit être droit et ferme, et alors tout est conforme à la raison d’être ; actuellement, le quatrième trait nonaire, positif, occupe un rang négatif ; c’est considéré comme exprimant qu’il perd la droiture et ne peut posséder la fermeté, aussi l’avertissement est posé dans le sens divinatoire. Par la même raison, pouvoir posséder la droiture et la fermeté constituera un présage heureux et les regrets seront oubliés. Mais si l’on va et vient avec hésitation, sans pouvoir être ferme et droit, en étant retenu par des influences particulières, il n’y aura que les amis et ceux du même genre qui suivront et il ne sera pas davantage possible d’étendre l’influence au loin.
573.Cinquième trait nonaire : influencer les muscles de la colonne vertébrale ; pas de regrets.
TSHENG TSE. — Ce trait nonaire occupe la situation prééminente ; il convient qu’il emploie l’extrême sincérité pour influencer l’univers. Cependant, il sympathise avec le second et se presse contre le trait supérieur. S’il est retenu par le second et s’il se plaît avec le trait supérieur, la partialité égoïste l’envahit peu à peu : ce n’est pas là la voie rationnelle du prince ; comment pourrait il influencer tout l’univers ! Le cinquième terme du texte, désigne les muscles de la colonne vertébrale ; ils sont opposés au cœur et ils ne se voient pas mutuellement. Cela veut dire que s’il peut aller contre ses propres tendances égoïstes, influencer d’autres que ceux qu’il voit et qu’il chérit, il possédera la droiture du prince influençant l’univers et il n’aura pas de regrets.
TSHOU HI. — Le cinquième caractère du texte désigne les muscles du dos, qui sont au-dessus du cœur, et qui sont inversement placés avec lui par rapport à la colonne vertébrale. Ces muscles ne peuvent imprimer l’impulsion à l’être et n’ont point d’attache. Le cinquième trait nonaire se trouve précisément dans une situation analogue, et c’est pour cela que cette image symbolique est choisie et que la formule avertit celui qui consulte le sort que, pouvant être dans de telles conditions, il en résultera que bien qu’incapable d’influencer les êtres, il pourra cependant ne pas avoir de regrets.
575.Trait supérieur hexaire : influencer les os des joues et la langue.
TSHENG TSE. — Le trait supérieur est mou, malléable et négatif, et il fait partie de la substance du koua simple qui exprime la satisfaction ; c’est de lui que dépend la satisfaction. De plus, il occupe le rang extrême dans le koua qui exprime l’influence, c’est donc qu’il désire, au plus haut point, influencer les êtres. Aussi, il ne peut se borner à employer la plus extrême sincérité pour les influencer, et il manifeste son désir par la bouche, au moyen de la parole : telle est la manière d’agir habituelle des hommes inférieurs et des femmes. Comment serait il capable de mettre les hommes en mouvement ! La formule ne désigne pas directement la bouche, mais elle parle des os des joues et de la langue ; c’est une locution analogue à l’expression moderne « commissure des lèvres » pour désigner l’excès de paroles. La formule dit : « os des joues, et langue » ; les os des joues et la langue sont également les instruments de la parole.
TSHOU HI. — Les os des joues et la langue sont également ce qui sert pour parler ; de plus, ce sont des parties supérieures du corps. Le trait supérieur hexaire emploie la mollesse négative et se tient au dernier rang du koua simple qui exprime la satisfaction ; il est placé au dernier rang du koua qui exprime l’action d’influencer : il influence les hommes au moyen de la parole et non par la réalité. De plus encore, le koua simple touei représente aussi la bouche et la langue, de sorte que telle est bien l’image symbolique. Le malheur et les regrets sont évidents.
▬ ▬
▬▬▬
▬▬▬
▬▬▬
▬ ▬
▬ ▬
565.Premier trait hexaire : influencer l’orteil.
TSHENG TSE. — Le premier trait hexaire se trouve en bas du koua simple inférieur ; lui et le quatrième s’influencent réciproquement. Puisqu’il s’agit de quelque chose de minime, placé au premier rang, son influence n’est pas encore considérable ; comment pourrait-elle agiter l’homme lui-même ! Aussi, c’est comme le mouvement de l’orteil de l’homme, encore insuffisant pour déterminer la progression en avant. Le caractère meou, du texte, désigne le gros doigt du pied. Dans l’influence mutuelle que les hommes exercent réciproquement les uns sur les autres, il y a des différences d’intensité ou de faiblesse ; cette influence peut être profonde ou superficielle ; si on connaît la force inhérente au moment considéré, ce qui sera fait ne sera jamais autrement qu’approprié aux circonstances.
TSHOU HI. — Meou, gros doigt du pied. Dans le koua hien, les images symboliques sont empruntées au corps de l’homme. Influencer dans les choses les plus inférieures ; c’est l’image symbolique d’influencer l’orteil. L’impression étant encore superficielle, il y a désir d’avancer et pas encore capacité de progresser. Aussi, la formule ne parle ni de présage heureux, ni de présage malheureux. Dans ce koua, bien qu’il s’agisse spécialement de l’influence et que tout en dépend, cependant les six formules des traits comportent toutes la convenance du calme et jamais celle du mouvement.
- 566:
- 566.Influencer l’orteil ; tendance vers l’extérieur.
TSHENG TSE. — Mouvement des tendances du premier trait, produit par l’influence du quatrième, de sorte que la formule dit : « vers l’extérieur ». Bien que les tendances soient éveillées, l’impression est encore superficielle ; c’est comme le mouvement du gros orteil, insuffisant pour faire avancer.
567.Deuxième trait hexaire : influencer le mollet ; présage malheureux ; présage heureux de la station.
TSHENG TSE. — Le deuxième trait, à cause de sa douceur malléable placée dans un rang inférieur, correspond sympathiquement au cinquième, aussi la formule pose l’avertissement au sujet de l’impression ressentie au mollet. Le mollet est le muscle moteur du pied ; pour marcher, il faut d’abord le mettre en mouvement, et alors le pied se soulève. C’est surtout dans le mollet que réside l’initiative du mouvement dans la marche. Si le second trait n’observe pas la voie rationnelle en attendant l’appel du supérieur, et s’il provoque le mouvement comme le muscle du mollet cause le mouvement de la marche, il se perdra lui-même par sa précipitation inconsidérée, et c’est par là que le présage est malheureux.
En se contentant de la position qu’il occupe et en ne se remuant pas, pour attendre l’ordre du supérieur, il se conformera à la voie rationnelle du mouvement en avant ou en arrière, et le présage sera heureux. Le second trait représente l’homme doué de justice et de droiture, c’est parce qu’il fait partie du koua hien et qu’il correspond sympathiquement au cinquième trait, que la formule comporte cet avertissement ; elle revient ensuite sur le même sujet et ajoute : « Présage heureux de la station » ; s’il se contente de sa condition et ne se meut pas de lui-même, le présage sera heureux.
TSHOU HI. — Mollet, muscle moteur du pied ; pour marcher il faut que le muscle commence à remuer ; cela exprime l’empressement prématuré sans savoir se contenir avec fermeté. Le second trait correspond précisément à cette situation ; de plus, à cause de sa douceur malléable, il est incapable de se contenir avec fermeté, c’est pourquoi il prend cette image symbolique. Cependant il possède les vertus de justice et de droiture ; il est capable de garder la position qu’il occupe, aussi le sens divinatoire est que le mouvement est un présage malheureux et que le calme est un présage heureux.
- 568:
- 568.Bien que le présage soit malheureux, en restant en place il devient heureux ; avec la soumission, point de mal.
TSHENG TSE. — Le second trait se maintient dans la justice et se conforme à la droiture ; le trait auquel il correspond sympathiquement est aussi juste et droit ; ses aptitudes sont essentiellement bonnes. C’est parce qu’il se trouve dans le moment exprimé par le koua hien, parce que son caractère physique est la douceur malléable et qu’il sympathise à ce qui est au dessus de lui, que la formule avertit au sujet du présage malheureux qui résulterait de son mouvement s’il prenait l’initiative de s’adresser au prince ; s’il demeure dans la position et s’observe lui-même, le présage sera heureux. Le commentaire de la formule symbolique revient sur ce point, pour l’éclairer, en disant que ce n’est pas un avertissement « qu’ils ne peuvent pas s’influencer réciproquement », mais seulement qu’en se soumettant passivement à la raison d’être des choses il ne lui arrivera pas de mal ; cela veut dire observer la voie rationnelle et ne pas prendre l’initiative du mouvement.
569.Troisième trait nonaire : influencer la jambe ; se tenir à ce qu’on suit ; en entreprenant, appréhension.
TSHENG TSE. — Le troisième trait nonaire emploie la positivité pour se maintenir dans une position qui comporte l’énergie ; il a les aptitudes de la dureté positive énergique, et c’est de lui que tout dépend à l’intérieur. Il occupe le rang supérieur dans le koua simple inférieur. Cela exprime donc qu’il convient qu’il s’attache à la droite voie rationnelle pour étendre son influence à toutes choses ; cependant, dans ce cas, il correspond sympathiquement au trait supérieur hexaire. La positivité aime à monter et se plaît au contact de la négativité ; le trait supérieur occupe l’extrême limite du koua qui exprime l’influence de la satisfaction, aussi le troisième subit son influence et le suit. La jambe est au dessous du corps et au dessus du pied ; par elle même elle est incapable de produire aucun effet ; elle suit l’impulsion du corps et se meut, c’est ce qui motive le choix de cette image symbolique.
Cela exprime que le troisième trait nonaire ne peut se diriger de lui-même ; il suit quelque chose et se meut, exactement comme la jambe. Ce qu’il tient et conserve, c’est la condition de suivre quelque chose. Les aptitudes de la dureté énergique positive lui font ressentir l’influence de ce qui lui plaît et le suivre ; être dans de telles conditions et entreprendre quelque chose doit conduire à des méprises et à des regrets.
TSHOU HI. — La jambe suit l’impulsion du pied et se meut ; elle ne peut rien faire par elle même. « Tenir », comporte l’idée de nécessité de tenir et de conserver. Les deux inférieurs veulent tous deux s’agiter ; le troisième, lui aussi, ne peut pas se contenir lui-même et les suit ; en entreprenant quelque chose, il y aura appréhension ; c’est pourquoi tels sont le sens divinatoire et l’image symbolique.
- 570:
- 570.Influencer la jambe ; il ne reste pas non plus en place ; ses tendances le portent à suivre quelqu’un ; ce qu’il tient est ce qui est au dessous.
TSHENG TSE. — Le texte porte le caractère yi, qui exprime la comparaison et l’analogie ; en effet, la formule symbolique n’est essentiellement pas de même nature que celle du Yi king ; par elle même, elle forme un tout séparé, de sorte que dans toutes les formules du commentaire symbolique l’idée contient un certain lien de connexité. Ici la formule emploie le caractère yi, « encore », « de la même manière », « aussi », et c’est par rapport à la formule précédente. D’abord elle dit : « Influencer l’orteil ; tendances vers l’extérieur », puis elle ajoute : « Bien que le présage soit malheureux, en restant en place il devient heureux ; avec la soumission, point de mal », et enfin : Influencer la jambe, elle ne reste pas non plus (yi) en place. D’abord les deux traits négatifs sont influencés et se meuvent, et bien que le troisième soit positif, il est encore dans le même cas ; c’est pour cela que la formule dit qu’il ne reste pas non plus en place. Ne pas rester en place, c’est à dire, se mouvoir. Il a les caractères physiques extérieurs de l’énergie positive et ne peut se diriger et se maîtriser lui-même ; au contraire ses tendances le portent à suivre autrui ; c’est donc que la chose à laquelle il se tient et s’attache est extrêmement basse et inférieure.
TSHOU HI. — La formule emploie le mot yi, « encore, de même », parce que les deux traits précédents veulent aussi se mouvoir. Ces deux traits expriment tous deux l’impatience de la négativité et le mouvement en est la conséquence naturelle ; mais le troisième trait nonaire est doué de la dureté énergique positive, il occupe le plus haut rang dans le koua simple qui exprime l’arrêt, il conviendrait qu’il fût calme, et cependant il se meut : il y a, au plus haut point, motif d’appréhension et de regrets.
31. Hien
▬ ▬
▬▬▬
▬▬▬
▬▬▬
▬ ▬
▬ ▬
571.Quatrième trait nonaire : présage heureux de la perfection, oubli des regrets ; aller et venir avec incertitude ; les amis suivent la pensée.
TSHENG TSE. — L’influence, ou impression, est ce qui détermine le mouvement de l’homme, aussi toutes les formules empruntent leur symbole au corps de l’homme. Au sujet de l’orteil, c’est la condition d’être en bas et de donner le mouvement initial qui est relevée ; au sujet du mollet, c’est celle de commencer le mouvement ; dans le cas de la jambe, c’est la condition de suivre l’impulsion qui est considérée. Dans le cas du quatrième trait, il n’y a rien à remarquer, et la formule parle directement de la voie rationnelle de l’influence. La formule ne parle point « d’influencer le cœur » ; l’influence, ou l’impression, c’est le cœur lui-même. Le quatrième trait est au milieu du koua et dans la partie supérieure ; il occupe la position du cœur, aussi c’est de lui que dépend l’influence et la formule parle de la voie rationnelle de l’influence.
Avec la perfection de la droiture, le présage sera heureux et les regrets seront oubliés ; si l’influence ne s’exerce pas suivant la droiture, il y aura des regrets. De plus, le quatrième trait fait partie de la substance du koua simple qui exprime la satisfaction ; il occupe un rang négatif et sympathise avec le premier, aussi la formule avertit au sujet de la perfection, ou pureté. La voie de l’influence pénètre partout, sans exceptions ; si l’on est retenu par des considérations égoïstes, cela nuira à la liberté de l’influence, et c’est alors qu’il y aura des regrets. L’homme saint influence le cœur de tout l’univers, comme le froid et le chaud, comme la pluie et le soleil ; son influence pénètre tout, rien n’y reste insensible : c’est encore uniquement à cause de sa perfection. Perfection, est une expression qui désigne l’absence absolue de préjugés et l’annihilation des préférences personnelles.
« Aller et venir avec certitude ; les amis suivent sa pensée » ; en effet, si la perfection est absolue, son influence pénètre librement partout ; mais lorsqu’il s’agit d’un mouvement de va et vient irrésolu et que les sentiment privés et égoïstes sont mis en usage pour influencer quelque chose, alors ceux à qui ces sentiments conviendront pourront parfois être influencés et se mettre en mouvement, tandis que ceux que ces sentiments n’atteindront pas ne pourront pas être influencés. C’est ce que la formule exprime en disant que les amis et ceux du même genre suivent la pensée. Puisqu’il s’agit d’être retenu par les affections égoïstes, en gouvernant une région ou en dirigeant quelque chose, comment serait il possible que l’action s’exerçât avec ampleur et qu’elle pût s’étendre librement à tout sans exception ? Les « Formules annexées » disent : « Quelles sont les pensées et les préoccupations de l’univers ? Tout aboutit au même point quoique par des voies diverses. Un seul fait qui survient soulève mille préoccupations. Quelles sont donc les pensées et les préoccupations de l’univers ? » Dans ce passage, Khong Tse vise le koua hien et analyse la voie rationnelle de la liberté de l’influence.
Or, lorsqu’on influence les êtres en se guidant sur des motifs égoïstes nés de préoccupations particulières, le champ de cette influence se trouve rétréci. Dans l’univers, la raison d’être des choses est unique ; bien que les voies soient différentes, elles tendent toutes au même résultat ; bien que les sujets de préoccupation soient innombrables, leur résultat est invariable ; bien que les êtres diffèrent entre eux de mille façons, bien que les choses puissent se modifier à l’infini, tout revient à un centre unique : il est donc impossible d’y résister et d’y contrevenir. Ainsi, en purifiant l’idée, l’univers entier sera librement pénétré par l’influence ; c’est pour cela que le passage cité plus haut dit : « Quelles sont les pensées et les préoccupations de l’univers ? » En employant les pensées égoïstes, comment l’influence pénétrerait elle partout ?
Lorsque le soleil part, la lune vient ; lorsque la lune s’en va, le soleil arrive ; le soleil et la lune s’entraînent mutuellement et la lumière naît. Si le froid s’en va, la chaleur arrive ; si la chaleur passe, le froid survient ; le froid et le chaud se rencontrent réciproquement et par leurs périodes l’année s’achève. S’en aller, c’est le mouvement de contraction ; venir, c’est le mouvement de dilatation ; la contraction et la dilatation se provoquent mutuellement et le bien en résulte. Ceci explique la raison d’être de l’influence et de la sympathie par les phénomènes de l’aller et du venir, de la contraction et de la dilatation ; s’il y a contraction, il y aura dilatation, et s’il y a dilatation, il y aura contraction : c’est là ce qu’on appelle « influence et sympathie ». C’est à cause de cette loi que le soleil et la lune produisent leur clarté par leur double action réciproque ; que l’année se complète par les périodes marquées par la double action du froid et de la chaleur ; l’action, ou cause, et l’effet se produisent par la même loi, et c’est pour cela que la formule dit que la contraction et la dilatation se déterminent mutuellement et que le bien en résulte.
Influencer, c’est faire naître le mouvement ; s’il y a influence, il y a nécessairement sympathie correspondante ; tout mouvement est causé par une influence et toute influence doit avoir un effet sympathique correspondant ; ce qui est effet sympathique devient à son tour influence et cause et toute influence cause redevient effet, de sorte que l’enchaînement n’a pas de fin. La chenille tshi huo se contracte pour s’étendre ensuite ; le dragon et le serpent se cachent sous terre pour préserver leur corps ; le pur devoir pénètre l’esprit pour produire ses effets ; le bien assure le repos du corps, pour y compléter toutes les vertus ; passé ce point et en continuant, on ne connaît rien encore. Ce qui précède explique la raison d’être de la contraction et de la dilatation.
Si on revient encore aux êtres pour éclairer le sujet, la marche de la chenille tshi huo consiste d’abord dans un mouvement de contraction suivi d’un mouvement de distension ; en effet, sans contraction, il n’y aurait pas allongement ; après l’allongement, il y a de nouveau contraction ; en considérant cet insecte on comprend la raison d’être de l’influence et de l’effet sympathique correspondant. Le concèlement du dragon et du serpent dans la terre est le moyen par lequel ils assurent le repos de leur corps pour pouvoir ensuite s’élancer avec impétuosité ; s’ils ne se repliaient sur eux mêmes, ils ne pourraient bondir ; le mouvement, ou impulsion, et le repos se provoquent réciproquement : c’est là la contraction et la dilatation. L’homme doué porte caché dans son cœur la notion du devoir subtile et pure ; cette notion passe dans les spéculations de son esprit, et elle produit ainsi ses effets. La pureté subtile du sentiment inné dans le cœur, c’est « l’accumulation » : l’effet qui en résulte, c’est l’extension générale de ce sentiment : l’accumulation et l’extension générale sont encore une forme de la contraction et de la dilatation.
Le bien a pour effet d’assurer le repos du corps, pour développer et perfectionner ses aptitudes ou facultés ; en se reportant à ce qui précède et en parlant des effets produits, bénéficier de ses conséquences, assurer le repos matériel du corps, c’est le moyen par lequel les aptitudes et les facultés sont agrandies et rendues brillantes ; la cause productive étant conforme à la raison d’être, chaque chose est correcte et le corps est en repos : l’aptitude de l’homme saint à toutes choses réside entièrement en ceci. C’est pour cela qu’il est dit qu’au delà de ce point et en continuant personne n’est jamais arrivé à connaître plus. Élucider à fond la cause et connaître la transformation, c’est la perfection des facultés ; du moment où il est dit qu’au delà de ce point et en continuant on n’est jamais arrivé à rien connaître, on peut encore terminer par cette autre proposition : épuiser l’analyse la plus profonde de la cause mystérieuse des phénomènes, connaître la voie rationnelle de la transformation et de la génération, c’est l’extrême perfection des facultés. Il n’y a rien à ajouter à ceci.
TSHOU HI. — Le quatrième trait nonaire est placé au dessus de la jambe et au dessous des muscles attachés à l’épine dorsale ; de plus, il se trouve être au milieu des trois positivités : c’est l’image symbolique du cœur et c’est de lui que dépend l’influence. Lorsque le cœur influence, il doit être droit et ferme, et alors tout est conforme à la raison d’être ; actuellement, le quatrième trait nonaire, positif, occupe un rang négatif ; c’est considéré comme exprimant qu’il perd la droiture et ne peut posséder la fermeté, aussi l’avertissement est posé dans le sens divinatoire. Par la même raison, pouvoir posséder la droiture et la fermeté constituera un présage heureux et les regrets seront oubliés. Mais si l’on va et vient avec hésitation, sans pouvoir être ferme et droit, en étant retenu par des influences particulières, il n’y aura que les amis et ceux du même genre qui suivront et il ne sera pas davantage possible d’étendre l’influence au loin.
- 572:
- 572.Présage heureux de la perfection, oubli des regrets ; ne pas encore être influencé par le mal. Aller et venir avec incertitude : pas encore d’éclat ni de grandeur.
TSHENG TSE. — Par la perfection le présage sera heureux et les regrets seront oubliés ne pas encore subir le mal causé par les influences particulières et égoïstes ; si on est retenu par des sympathies égoïstes, l’influence sera diminuée. Aller et venir avec incertitude ; lorsque l’influence mutuelle dépend de considérations égoïstes, la voie de l’influence est rétrécie, aussi la formule dit qu’elle n’est encore ni grande, ni brillante.
TSHOU HI. — L’influence nuit ; c’est à dire influencer sans droiture ; il en résultera un mal.
573.Cinquième trait nonaire : influencer les muscles de la colonne vertébrale ; pas de regrets.
TSHENG TSE. — Ce trait nonaire occupe la situation prééminente ; il convient qu’il emploie l’extrême sincérité pour influencer l’univers. Cependant, il sympathise avec le second et se presse contre le trait supérieur. S’il est retenu par le second et s’il se plaît avec le trait supérieur, la partialité égoïste l’envahit peu à peu : ce n’est pas là la voie rationnelle du prince ; comment pourrait il influencer tout l’univers ! Le cinquième terme du texte, désigne les muscles de la colonne vertébrale ; ils sont opposés au cœur et ils ne se voient pas mutuellement. Cela veut dire que s’il peut aller contre ses propres tendances égoïstes, influencer d’autres que ceux qu’il voit et qu’il chérit, il possédera la droiture du prince influençant l’univers et il n’aura pas de regrets.
TSHOU HI. — Le cinquième caractère du texte désigne les muscles du dos, qui sont au-dessus du cœur, et qui sont inversement placés avec lui par rapport à la colonne vertébrale. Ces muscles ne peuvent imprimer l’impulsion à l’être et n’ont point d’attache. Le cinquième trait nonaire se trouve précisément dans une situation analogue, et c’est pour cela que cette image symbolique est choisie et que la formule avertit celui qui consulte le sort que, pouvant être dans de telles conditions, il en résultera que bien qu’incapable d’influencer les êtres, il pourra cependant ne pas avoir de regrets.
- 574:
- 574.Influencer les muscles de la colonne vertébrale, tendances émoussées.
TSHENG TSE. — Avertissement d’avoir à lutter contre son propre cœur et à donner l’impulsion aux muscles de la colonne vertébrale ; pour contribuer à préserver le cœur. Il est attaché au second trait et se plaît avec le trait supérieur : c’est être influencé par les désirs privés.
TSHOU HI. — Tendances émoussées, c’est à dire « incapable d’influencer les êtres ».
575.Trait supérieur hexaire : influencer les os des joues et la langue.
TSHENG TSE. — Le trait supérieur est mou, malléable et négatif, et il fait partie de la substance du koua simple qui exprime la satisfaction ; c’est de lui que dépend la satisfaction. De plus, il occupe le rang extrême dans le koua qui exprime l’influence, c’est donc qu’il désire, au plus haut point, influencer les êtres. Aussi, il ne peut se borner à employer la plus extrême sincérité pour les influencer, et il manifeste son désir par la bouche, au moyen de la parole : telle est la manière d’agir habituelle des hommes inférieurs et des femmes. Comment serait il capable de mettre les hommes en mouvement ! La formule ne désigne pas directement la bouche, mais elle parle des os des joues et de la langue ; c’est une locution analogue à l’expression moderne « commissure des lèvres » pour désigner l’excès de paroles. La formule dit : « os des joues, et langue » ; les os des joues et la langue sont également les instruments de la parole.
TSHOU HI. — Les os des joues et la langue sont également ce qui sert pour parler ; de plus, ce sont des parties supérieures du corps. Le trait supérieur hexaire emploie la mollesse négative et se tient au dernier rang du koua simple qui exprime la satisfaction ; il est placé au dernier rang du koua qui exprime l’action d’influencer : il influence les hommes au moyen de la parole et non par la réalité. De plus encore, le koua simple touei représente aussi la bouche et la langue, de sorte que telle est bien l’image symbolique. Le malheur et les regrets sont évidents.
- 576:
- 576.Influencer les os des joues et la langue ; parler avec une bouche écumante.
TSHENG TSE. — L’extrême sincérité seule peut influencer les hommes ; ici puisque la mollesse et la satisfaction sensuelle sont manifestées par le bouillonnement de la bouche, comment pourrait il influencer les hommes ?
TSHOU HI. — Le terme traduit par « écumant », ou « bouillonnant », équivaut à un autre caractère dont le sens exprime la rapidité et la passion dans le mouvement.
Sujets similaires
» 31 HIEN : L’influence
» yi king hexagramme 31 Hien en image
» Koua 31 - K’an et hien, le recrutement, la demande en mariage
» yi king hexagramme 31 Hien en image
» Koua 31 - K’an et hien, le recrutement, la demande en mariage
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum