48. - Tsing, le puits
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12042020
48. - Tsing, le puits
48. Tsing : LE PUITS
Khan en haut
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Souen en bas
846. Tsing, le puits ; déplacer le hameau sans déplacer le puits ; ne rien perdre, ne rien gagner ; les allants et venants puisent au puits ; la soif survient ; cependant ne pas encore puiser au puits ; casser le vase ; présage malheureux.
Tsing. « L’Ordre des koua » dit :
846. Tsing, le puits ; déplacer le hameau sans déplacer le puits ; ne rien perdre, ne rien gagner ; les allants et venants puisent au puits ; la soif survient ; cependant ne pas encore puiser au puits ; casser le vase ; présage malheureux.
TSHENG TSE. — Entre toutes choses, le puits (tsing) est de celles qui sont permanentes et ne peuvent être déplacées ; le hameau peut être déplacé tandis que le puits ne le peut pas, aussi le texte dit déplacer le hameau sans déplacer le puits. On y puise sans l’assécher, on l’abandonne sans qu’il se remplisse : il ne perd ni ne gagne rien. Ceux qui y parviennent en jouissent également, en allant ou en venant chacun y puise. Ne rien perdre, ne rien gagner, c’est conserver une vertu constante ; ceux qui vont ou viennent y puisent tour à tour, son effet embrasse tout dans son cercle et est permanent. Embrasser tout dans un même cercle, c’est la voie rationnelle du koua tsing. Le quinzième caractère signifie le point initial, le début d’une action ; le dix neuvième caractère veut dire corde. Le puits est une chose utile ; être sur le point d’y arriver et ne pas encore s’en être servi, c’est comme si la corde n’est pas encore descendue au fond du puits.
La voie rationnelle de l’homme doué est précieuse par ce qu’elle produit ; les cinq céréales pas mûres ne valent pas mieux que de l’herbe ; un puits creusé jusqu’à la profondeur de neuf coudées sans atteindre la source est comme un puits abandonné ; son but est d’être utile aux êtres et n’est pas atteint, c’est comme s’il n’y avait pas de but. En brisant et détruisant le vase qui sert à puiser et en le perdant, son effet est détruit et c’est par là que le présage est malheureux. Le caractère du texte a le sens de détériorer et détruire.
TSHOU HI. — Le puits est un endroit creusé dans la terre et d’où sort l’eau. Puisque le bois représenté par le koua simple souen pénètre au dessous de l’eau représentée par le koua simple khan et remonte l’eau pour la sortir, le koua est considéré comme représentant un puits. Déplacer le hameau sans déplacer le puits, de sorte qu’on ne perd ni ne gagne rien, et que ceux qui vont ou qui viennent puisent tous au puits. Début initial. L’action de puiser l’eau est sur le point d’avoir lieu, la corde n’est pas encore totalement plongée et l’on détruit le vase en le brisant ; le présage est malheureux. Le sens divinatoire exprime que, si les choses restent dans leur ancien état, il n’y aura ni perte, ni gain, et que de plus il convient d’être circonspect et actif. On ne doit pas détruire l’œuvre lorsqu’on est arrivé sur le point de la terminer.
847. Le commentaire de la formule déterminative dit : entrer dans l’eau et remonter l’eau : puits ; le puits désaltère sans fin.
848. Déplacer le hameau sans déplacer le puits ; par l’énergie et la justice. La soif survient et cependant ne pas encore puiser au puits ; il n’y a pas encore d’effet utile. Briser le vase ; c’est par là que le présage est malheureux.
849. Le commentaire de la formule symbolique dit : Au dessus du bois il y a de l’eau, puits ; l’homme doué pour assurer le repos du peuple exhorte à l’assistance mutuelle.
hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 5)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
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2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
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846. Tsing, le puits ; déplacer le hameau sans déplacer le puits ; ne rien perdre, ne rien gagner ; les allants et venants puisent au puits ; la soif survient ; cependant ne pas encore puiser au puits ; casser le vase ; présage malheureux.
Tsing. « L’Ordre des koua » dit :
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- TSHENG TSE. — Tsing. « L’Ordre des koua » dit : « La misère en haut doit retomber sur ce qui est bas, c’est pourquoi le koua khouen est suivi du koua tsing. » Cela se rapporte à ce qui a été dit de l’élévation qui ne cesse point et qui doit nécessairement être suivie de misère, celle ci doit retomber sur ce qui est au dessous. De toutes les choses qui sont basses, aucune ne l’est autant que le puits (tsin) et c’est ce qui fait que le koua tsing succède immédiatement au koua khouen. Il est formé par le koua simple khan, en haut, et le koua simple souen en bas. Khan, eau ; l’image symbolique du koua souen est l’arbre, le bois ; le sens exprime l’idée d’entrer ; le bois est l’image symbolique de tout ce qui est ustensile, objet, instrument. Le bois pénètre au fond de l’eau et remonte sur l’eau : c’est l’image symbolique de l’action de puiser de l’eau.
846. Tsing, le puits ; déplacer le hameau sans déplacer le puits ; ne rien perdre, ne rien gagner ; les allants et venants puisent au puits ; la soif survient ; cependant ne pas encore puiser au puits ; casser le vase ; présage malheureux.
TSHENG TSE. — Entre toutes choses, le puits (tsing) est de celles qui sont permanentes et ne peuvent être déplacées ; le hameau peut être déplacé tandis que le puits ne le peut pas, aussi le texte dit déplacer le hameau sans déplacer le puits. On y puise sans l’assécher, on l’abandonne sans qu’il se remplisse : il ne perd ni ne gagne rien. Ceux qui y parviennent en jouissent également, en allant ou en venant chacun y puise. Ne rien perdre, ne rien gagner, c’est conserver une vertu constante ; ceux qui vont ou viennent y puisent tour à tour, son effet embrasse tout dans son cercle et est permanent. Embrasser tout dans un même cercle, c’est la voie rationnelle du koua tsing. Le quinzième caractère signifie le point initial, le début d’une action ; le dix neuvième caractère veut dire corde. Le puits est une chose utile ; être sur le point d’y arriver et ne pas encore s’en être servi, c’est comme si la corde n’est pas encore descendue au fond du puits.
La voie rationnelle de l’homme doué est précieuse par ce qu’elle produit ; les cinq céréales pas mûres ne valent pas mieux que de l’herbe ; un puits creusé jusqu’à la profondeur de neuf coudées sans atteindre la source est comme un puits abandonné ; son but est d’être utile aux êtres et n’est pas atteint, c’est comme s’il n’y avait pas de but. En brisant et détruisant le vase qui sert à puiser et en le perdant, son effet est détruit et c’est par là que le présage est malheureux. Le caractère du texte a le sens de détériorer et détruire.
TSHOU HI. — Le puits est un endroit creusé dans la terre et d’où sort l’eau. Puisque le bois représenté par le koua simple souen pénètre au dessous de l’eau représentée par le koua simple khan et remonte l’eau pour la sortir, le koua est considéré comme représentant un puits. Déplacer le hameau sans déplacer le puits, de sorte qu’on ne perd ni ne gagne rien, et que ceux qui vont ou qui viennent puisent tous au puits. Début initial. L’action de puiser l’eau est sur le point d’avoir lieu, la corde n’est pas encore totalement plongée et l’on détruit le vase en le brisant ; le présage est malheureux. Le sens divinatoire exprime que, si les choses restent dans leur ancien état, il n’y aura ni perte, ni gain, et que de plus il convient d’être circonspect et actif. On ne doit pas détruire l’œuvre lorsqu’on est arrivé sur le point de la terminer.
847. Le commentaire de la formule déterminative dit : entrer dans l’eau et remonter l’eau : puits ; le puits désaltère sans fin.
- :
- TSHOU HI. — Explication du nom du koua au moyen des images symboliques des koua simples.
848. Déplacer le hameau sans déplacer le puits ; par l’énergie et la justice. La soif survient et cependant ne pas encore puiser au puits ; il n’y a pas encore d’effet utile. Briser le vase ; c’est par là que le présage est malheureux.
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- TSHENG TSE. — Ce qui pénètre et entre dans l’eau et remonte l’eau ; le puits. Le puits en désaltérant les êtres a un effet sans fin et illimité ; on y puise sans l’épuiser, ses propriétés (vertus) sont permanentes et constantes. Le hameau peut changer ; le puits ne peut être transporté : cela exprime encore la persistance constante des propriétés, ou vertus. Les traits qui occupent le second et le cinquième rang comportent les vertus de l’énergie et de la justice et leur persistance est comme celle du puits. Les aptitudes du koua ainsi que le sens sont d’accord. Bien qu’on suppose que le fait soit sur le point d’arriver, du moment où il ne produit pas encore d’effet, il en est cependant comme lorsqu’on ne puise pas encore dans le puits. L’utilité du puits consiste dans son effet réparateur ; cet effet se produit lorsque l’eau en sort : tant qu’elle n’en sort pas, où est l’effet ? Le vase dont il s’agit est le vase qui sert à élever l’eau et à produire l’effet ; si l’on détruit et si l’on brise le vase, il ne produira plus d’effet, et c’est par là que le présage est malheureux.
TSHOU HI. — Explication de la formule du koua, au moyen de la substance des koua simples. Les deux phrases : ne rien perdre, ne rien gagner ; les allants et venants puisent tour à tour, expriment la même idée que la phrase : ne pas déplacer le puits, aussi il n’en est plus fait mention. Les mots dureté énergique et justice sont employés au sujet du second et du cinquième traits. Briser le vase avant qu’il n’ait produit son effet, c’est la cause du présage malheureux.
849. Le commentaire de la formule symbolique dit : Au dessus du bois il y a de l’eau, puits ; l’homme doué pour assurer le repos du peuple exhorte à l’assistance mutuelle.
- :
- TSHENG TSE. — Le. bois soulève l’eau et la monte : c’est là l’image symbolique de l’instrument servant à puiser l’eau et à la sortir du puits. L’homme doué contemple l’image symbolique du puits, il se règle sur les propriétés du puits pour affermir et assurer le repos du peuple, et il exhorte à l’assistance mutuelle. Affermir et assurer le repos du peuple, c’est se régler sur l’effet du puits. Exhorter les gens du peuple à s’assister mutuellement, c’est se régler sur les effets produits par le puits.
TSHOU HI. — Au dessus du bois il y a de l’eau, l’humidité imprègne et mouille en montant : image symbolique du puits. S’efforcer pour assurer le repos du peuple, comme le prince qui veille à l’existence de son peuple. Exhorter à l’assistance mutuelle, afin que les gens du peuple se secourent mutuellement : dans tous les cas c’est toujours le sens des mots : le puits désaltère.
hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 5)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
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48. - Tsing, le puits :: Commentaires
Re: 48. - Tsing, le puits
48. Tsing : LE PUITS
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850.Premier trait hexaire : puits vaseux, non potable ; ancien puits sans oiseaux.
TSHENG TSE. — Les koua tsing (puits) et ting (trépied) représentent tous deux des objets matériels et on se reporte à ces objets pour trouver le sens. Le trait est hexaire, il emploie la douceur malléable négative et reste au rang inférieur ; s’il monte, il ne rencontre aucun accueil sympathique : il a l’image symbolique de l’eau qui ne monte point. Ne pouvant pas être utile aux êtres, c’est donc le puits qui ne peut servir à désaltérer, dont l’eau n’est pas potable. Ce qui fait que l’eau des puits n’est pas potable, c’est la vase et la boue, l’impureté de l’eau : l’image symbolique est donc qu’au fond du puits il y a de la vase. L’usage du puits, c’est que son eau désaltère les hommes ; si un puits ne contient pas d’eau, on l’abandonne et on ne s’en sert plus.
Lorsque l’eau du puits monte, les hommes profitent de son effet, les animaux et les oiseaux aussi s’y portent et cherchent à en profiter. S’il s’agit d’un puits anciennement abandonné, du moment où les hommes ne s’en servent plus, l’eau ne se répand plus au dehors, de sorte que les oiseaux et les volatiles n’y retournent plus : c’est qu’en effet il n’a plus d’utilité pour les êtres. Essentiellement, le puits est quelque chose qui sert à l’homme ; un trait hexaire employant la négativité et demeurant au rang inférieur présente l’image symbolique de l’eau qui ne monte plus, aussi il est considéré comme exprimant ce qui ne peut servir à nourrir. Ce qui rend l’eau du puits non potable, c’est la vase. C’est encore comme dans le moment où l’homme doit porter assistance aux êtres, et où ses aptitudes sont faibles, où il ne rencontre point d’aide ; il ne peut rien pour les êtres et alors tout le monde l’abandonne.
TSHOU HI. — Dans le koua tsing, c’est la dureté énergique positive qui est la source, l’origine ; monter et en sortir, c’est l’effet ou usage. Le premier trait hexaire, avec sa négativité, occupe le rang inférieur, de sorte qu’il est considéré comme présentant cette image symbolique. En effet, lorsqu’un puits est sans source et vaseux, les hommes ne peuvent en boire l’eau et les volatiles eux mêmes n’ont plus de raison d’y venir.
852.Deuxième trait nonaire : puits, torrent qui coule, lancer des flèches à des petits poissons ; le tuyau abîmé laisse fuir l’eau.
TSHENG TSE. — Bien que le second trait présente les aptitudes de la dureté énergique positive et qu’il occupe le rang inférieur, il est sans correspondance au dessus de lui et il se presse contre le second ; il présente l’image symbolique de ne pas monter et de descendre. La voie rationnelle du puits, c’est le mouvement d’élévation. L’eau d’un torrent de montagne sort de côté et coule vers le bas ; le second trait fait partie du koua tsing (puits) et se porte vers le trait inférieur ; il manque à la voie rationnelle de ce koua ; c’est un puits qui est comme un torrent de montagne. Dans le cas du puits, l’eau monte et sort, de sorte qu’elle désaltère les hommes et est utile aux êtres ; actuellement, l’eau descend vers la vase impure, elle ne coule que pour les têtards et les vers ; le sixième caractère est quelquefois considéré comme désignant certains vers, ou aussi des têtards, de petits animaux qui vivent dans la vase des puits.
Le cinquième caractère, lancer des flèches, veut dire « couler » : comme le courant d’un torrent d’une gorge de montagne coulant vers les vers et les têtards. Le tuyau abîmé laisse fuir l’eau, comme un tuyau crevé qui fuit. Les aptitudes de la dureté énergique positive rendent ce trait essentiellement capable d’aider au développement physique de l’homme et d’être utile aux êtres ; cependant s’il monte il ne rencontre aucun accueil sympathique, aussi il ne peut monter et il se porte vers ce qui est bas, de sorte qu’il n’a le mérite d’aucune utilité, ou d’aucun effet. Il en est de lui comme de l’eau dans un tuyau, essentiellement elle peut produire un effet utile, mais si le tuyau vient à être abîmé ou brisé, l’eau fuit, et ne peut plus servir à rien.
Dans le koua tsing, le premier et le second traits sont sans effet utile et cependant le texte ne parle ni de regrets, ni d’appréhension ; comment cela est il ? Réponse : lorsqu’il y a perte, ou manquement, il doit y avoir des regrets, lorsqu’il y a excès, ou erreur, cela doit produire de l’appréhension ; mais si, faute d’accueil sympathique, l’effet attendu ne peut être réalisé et achevé, ce n’est pas un motif de regret, ou d’appréhension. Le trait occupe le second rang et se serre contre le premier ; n’est ce donc pas là une faute ? Réponse : être placé dans la justice (au milieu) n’est jamais une faute ; il ne peut monter, faute d’accueil et non pas parce qu’il se serre contre le premier.
TSHOU HI. — Le second trait nonaire est dur, énergique et juste ; il a l’image symbolique de la source ; toutefois, en haut, il ne rencontre aucune correspondance sympathique selon la droiture ; en bas, il se serre contre le premier. Son effet utile ne peut se produire par son élévation, de sorte que telle est son image symbolique.
854.Troisième trait nonaire : eau limpide du puits dont on ne boit pas ; ce qui rend notre cœur triste ; on peut s’en servir et y puiser ; le roi est intelligent (brillant) ; ils reçoivent également le bonheur.
TSHENG TSE. — Le troisième trait emploie la dureté énergique positive et il se place conformément à la droiture ; c’est celui qui a les aptitudes nécessaires pour produire un effet utile et réparateur. Il est au rang supérieur dans le koua simple inférieur du koua tsing, qui représente le puits : c’est la partie pure et limpide de l’eau qu’il est possible de boire. L’effet du puits se produit en montant ; ce qui est encore en bas ne produit pas d’effet. La nature de la positivité la porte à monter ; de plus, ses tendances le font correspondre sympathiquement au trait supérieur hexaire ; il est placé dans un rang qui comporte la dureté énergique et dépasse la justice ; il est préoccupé d’avancer en montant, c’est là posséder les aptitudes propres à l’usage requis et être pressé d’en déployer et d’en étendre les effets. Ne pouvant pas encore produire d’effet, il est comme l’eau limpide et pure d’un puits en bon état que l’on ne boit cependant pas, ce qui est considéré comme exprimant la tristesse et l’inquiétude du cœur.
Le troisième trait se trouve dans un moment dont l’emblème est le puits ; il est énergique et dépourvu de justice, aussi il est pressé d’agir ; il est différent de ceux qui, agissant lorsqu’on les emploie, se retirent et se cachent sitôt qu’on les néglige. Cependant, comment un roi intelligent qui emploie les hommes pourrait il les avoir déjà appelés tous ? Aussi si le roi est intelligent, il en recevra le bonheur. Les aptitudes du troisième trait sont suffisantes pour produire un effet réparateur, comme l’eau claire d’un puits limpide que l’on peut puiser et boire ; si en haut il y a un roi intelligent, il devra l’employer et utiliser ses efforts. Les aptitudes du sage étant manifestées et employées, lui-même pourra suivre cette même voie ; le prince profitera de son œuvre et les inférieurs en seront comme imprégnés ; le haut et le bas en recevront le bonheur.
TSHOU HI. — Ce qui n’est ni stagnant, ni vaseux, eau limpide du puits dont on ne boit pas, ce qui amène la tristesse du cœur de l’homme. Il y a lieu d’y puiser. Si le roi est intelligent il puisera au puits pour servir les êtres et celui qui étend son action, comme celui qui la reçoit, en éprouveront également le bonheur. Le troisième trait nonaire emploie la positivité, occupe un rang positif et se trouve au rang supérieur dans ce qui est inférieur ; d’ailleurs le moment n’est pas encore venu de l’employer, aussi tels sont l’image symbolique et le sens divinatoire.
48. Tsing
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856.Quatrième trait hexaire : le puits est revêtu de briques ; pas de culpabilité.
TSHENG TSE. — Bien que le quatrième trait soit malléable et négatif et qu’il soit placé sans droiture, au dessus de lui, il obéit au prince représenté par le cinquième trait nonaire ; ses capacités sont insuffisantes pour être largement avantageuses aux êtres ; c’est encore celui qui doit s’observer lui-même. Aussi, s’il peut se corriger et se réformer, il arrivera à être sans culpabilité. Le quatrième caractère exprime l’idée de revêtir avec de la poterie cuite de bas en haut ; c’est à dire réparer et mettre en bon état.
Bien que chez le quatrième trait les capacités soient faibles, et qu’il ne puisse pas largement produire un effet utile pour les êtres, cependant lorsqu’on entretient un objet, il n’arrive pas jusqu’à ne pouvoir plus servir du tout ; si l’on ne peut pas le réparer et l’entretenir, il perd toute aptitude à servir au développement des hommes, de sorte qu’il perd la voie rationnelle exprimée par le koua tsing (puits) et que la culpabilité est grande. Occupant une situation élevée, et le prince étant doué de la dureté énergique positive, de la justice et de la droiture, il ne peut que se placer avec droiture pour obéir au supérieur ; il n’abandonne pas le soin des affaires et il peut encore éviter d’être coupable.
TSHOU HI. — Hexaire, il occupe le quatrième rang ; bien qu’il possède la droiture, il est cependant malléable et négatif, sans initiative ; il ne peut donc que se corriger et s’amender sans produire aucune action bienfaisante pour les êtres, et c’est pour cela que l’image symbolique est un puits revêtu de briques, tandis que le sens divinatoire exprime qu’il n’y a pas de culpabilité. Si celui qui consulte le sort peut se corriger et s’amender, bien que son œuvre ne s’étende pas jusqu’aux êtres, il peut cependant être sans culpabilité.
858.Cinquième trait nonaire : Puits, source fraîche et pure, boire.
TSHENG TSE. — Le cinquième trait emploie la dureté énergique positive, la justice, la droiture, et il occupe la situation prééminente ; ses capacités et ses vertus sont absolument bonnes et belles : « puits, source pure et fraîche, buvable », le quatrième caractère signifie pure et agréable au goût ; c’est par sa fraîcheur que la source qui alimente un puits est précieuse ; la source pure et fraîche est buvable pour l’homme, et, dans la voie rationnelle symbolisée par le puits, ces conditions constituent l’extrême excellence. Cependant, la formule ne parle pas de présage heureux ; le puits ne produit son effet que par le mouvement ascensionnel de sortie ; tant que ce mouvement ne parvient pas encore jusqu’en haut, l’effet produit n’est pas encore utilisable, aussi ce n’est que lorsqu’il parviendra au rang supérieur que le trait comporte la grandeur du présage heureux.
TSHOU HI. — Pure, claire. Dureté énergique positive, justice et droiture ; son effet atteint les êtres, de sorte qu’il est considéré comme comportant cette image symbolique et ce sens divinatoire. Ayant ces vertus, l’image symbolique sera applicable.
860.Trait supérieur hexaire : le puits recueille sans recouvrir ; avoir confiance ; grandeur du présage heureux.
TSHENG TSE. — Le puits produit son effet par l’action de sortir en montant ; ce trait occupe le rang supérieur du koua tsing ; il exprime l’achèvement de la voie rationnelle du puits. Le quatrième caractère, « recueillir, ramasser », veut dire « prendre en puisant », recouvrir, cacher. Prendre et ne pas cacher ; avantage sans fin : l’effet du puits s’étend largement et grandement. Avoir confiance, il y a une règle permanente sans modification ; étendre largement l’effet, avec permanence ; présage heureux d’un grand bien. Or qui donc serait capable de réaliser l’effet du koua tsing (puits), de l’étendre avec permanence, si ce n’est un grand homme ? Le dernier trait d’autres koua exprime le maximum, le plus haut degré, la modification ; il n’y a que dans les koua tsing et ting, dans lesquels le trait final est considéré comme exprimant l’achèvement de l’effet utile, et c’est à cause de cela que le présage est heureux.
TSHOU HI. — Recueillir, prendre en puisant ; Tshiao Shi dit que ce mot exprime l’action d’enrouler une corde sur un treuil, cela est encore admissible. Recouvrir, cacher en recouvrant. Avoir confiance, veut dire que ce qui sort est pur et ne cesse point. Le puits produit son action par le mouvement de sortie en montant et l’orifice du trou n’est pas recouvert ; aussi, bien que le trait supérieur hexaire soit dépourvu de la dureté énergique positive, l’image symbolique est ainsi. Mais si celui qui consulte le sort répond à ces conditions, il doit avoir confiance et c’est en cela qu’est la grandeur du présage heureux.
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850.Premier trait hexaire : puits vaseux, non potable ; ancien puits sans oiseaux.
TSHENG TSE. — Les koua tsing (puits) et ting (trépied) représentent tous deux des objets matériels et on se reporte à ces objets pour trouver le sens. Le trait est hexaire, il emploie la douceur malléable négative et reste au rang inférieur ; s’il monte, il ne rencontre aucun accueil sympathique : il a l’image symbolique de l’eau qui ne monte point. Ne pouvant pas être utile aux êtres, c’est donc le puits qui ne peut servir à désaltérer, dont l’eau n’est pas potable. Ce qui fait que l’eau des puits n’est pas potable, c’est la vase et la boue, l’impureté de l’eau : l’image symbolique est donc qu’au fond du puits il y a de la vase. L’usage du puits, c’est que son eau désaltère les hommes ; si un puits ne contient pas d’eau, on l’abandonne et on ne s’en sert plus.
Lorsque l’eau du puits monte, les hommes profitent de son effet, les animaux et les oiseaux aussi s’y portent et cherchent à en profiter. S’il s’agit d’un puits anciennement abandonné, du moment où les hommes ne s’en servent plus, l’eau ne se répand plus au dehors, de sorte que les oiseaux et les volatiles n’y retournent plus : c’est qu’en effet il n’a plus d’utilité pour les êtres. Essentiellement, le puits est quelque chose qui sert à l’homme ; un trait hexaire employant la négativité et demeurant au rang inférieur présente l’image symbolique de l’eau qui ne monte plus, aussi il est considéré comme exprimant ce qui ne peut servir à nourrir. Ce qui rend l’eau du puits non potable, c’est la vase. C’est encore comme dans le moment où l’homme doit porter assistance aux êtres, et où ses aptitudes sont faibles, où il ne rencontre point d’aide ; il ne peut rien pour les êtres et alors tout le monde l’abandonne.
TSHOU HI. — Dans le koua tsing, c’est la dureté énergique positive qui est la source, l’origine ; monter et en sortir, c’est l’effet ou usage. Le premier trait hexaire, avec sa négativité, occupe le rang inférieur, de sorte qu’il est considéré comme présentant cette image symbolique. En effet, lorsqu’un puits est sans source et vaseux, les hommes ne peuvent en boire l’eau et les volatiles eux mêmes n’ont plus de raison d’y venir.
- 851:
- 851. Puits vaseux, non potable ; le fond. Ancien puits sans oiseaux, le temps où il est abandonné.
TSHENG TSE. — Puisqu’il est négatif et occupe le bas du koua tsing (du puits), il présente l’image symbolique de la vase. Pas d’eau, mais de la vase, ce que l’homme ne boit point. Si l’homme n’en boit plus, l’eau ne monte plus, et il ne peut plus servir aux volatiles et aux oiseaux, de sorte que les oiseaux eux mêmes n’y vont plus. On considère le fait qu’il ne peut plus être utile aux hommes comme exprimant que c’est le moment où il est abandonné et hors d’usage. S’il pouvait encore étendre son effet aux volatiles et aux oiseaux, il serait encore utile aux êtres. Le mot « abandonner » doit être lu avec le ton montant (sheang) ; et n’a plus le même son que dans l’expression « le moment de l’activité s’étend ».
TSHOU HI. — Cela veut dire qu’il est abandonné dans le temps présent.
852.Deuxième trait nonaire : puits, torrent qui coule, lancer des flèches à des petits poissons ; le tuyau abîmé laisse fuir l’eau.
TSHENG TSE. — Bien que le second trait présente les aptitudes de la dureté énergique positive et qu’il occupe le rang inférieur, il est sans correspondance au dessus de lui et il se presse contre le second ; il présente l’image symbolique de ne pas monter et de descendre. La voie rationnelle du puits, c’est le mouvement d’élévation. L’eau d’un torrent de montagne sort de côté et coule vers le bas ; le second trait fait partie du koua tsing (puits) et se porte vers le trait inférieur ; il manque à la voie rationnelle de ce koua ; c’est un puits qui est comme un torrent de montagne. Dans le cas du puits, l’eau monte et sort, de sorte qu’elle désaltère les hommes et est utile aux êtres ; actuellement, l’eau descend vers la vase impure, elle ne coule que pour les têtards et les vers ; le sixième caractère est quelquefois considéré comme désignant certains vers, ou aussi des têtards, de petits animaux qui vivent dans la vase des puits.
Le cinquième caractère, lancer des flèches, veut dire « couler » : comme le courant d’un torrent d’une gorge de montagne coulant vers les vers et les têtards. Le tuyau abîmé laisse fuir l’eau, comme un tuyau crevé qui fuit. Les aptitudes de la dureté énergique positive rendent ce trait essentiellement capable d’aider au développement physique de l’homme et d’être utile aux êtres ; cependant s’il monte il ne rencontre aucun accueil sympathique, aussi il ne peut monter et il se porte vers ce qui est bas, de sorte qu’il n’a le mérite d’aucune utilité, ou d’aucun effet. Il en est de lui comme de l’eau dans un tuyau, essentiellement elle peut produire un effet utile, mais si le tuyau vient à être abîmé ou brisé, l’eau fuit, et ne peut plus servir à rien.
Dans le koua tsing, le premier et le second traits sont sans effet utile et cependant le texte ne parle ni de regrets, ni d’appréhension ; comment cela est il ? Réponse : lorsqu’il y a perte, ou manquement, il doit y avoir des regrets, lorsqu’il y a excès, ou erreur, cela doit produire de l’appréhension ; mais si, faute d’accueil sympathique, l’effet attendu ne peut être réalisé et achevé, ce n’est pas un motif de regret, ou d’appréhension. Le trait occupe le second rang et se serre contre le premier ; n’est ce donc pas là une faute ? Réponse : être placé dans la justice (au milieu) n’est jamais une faute ; il ne peut monter, faute d’accueil et non pas parce qu’il se serre contre le premier.
TSHOU HI. — Le second trait nonaire est dur, énergique et juste ; il a l’image symbolique de la source ; toutefois, en haut, il ne rencontre aucune correspondance sympathique selon la droiture ; en bas, il se serre contre le premier. Son effet utile ne peut se produire par son élévation, de sorte que telle est son image symbolique.
- 853:
- 853.Puits, torrent dans une vallée ; lancer des flèches à de petits poissons ; pas d’alliance.
TSHENG TSE. — C’est par le mouvement qui fait sortir l’eau en la montant que le puits est utile. Le second trait a les aptitudes de la dureté énergique positive ; essentiellement il peut avoir un effet réparateur et utile ; c’est parce qu’il est dans un rang inférieur et qu’en haut il ne rencontre aucun accueil sympathique qu’il descend rechercher une alliance et « coule vers les têtards ». Si en haut quelqu’un s’alliait à lui, il serait comme puisé et remonté et il accomplirait l’œuvre utile du puits.
854.Troisième trait nonaire : eau limpide du puits dont on ne boit pas ; ce qui rend notre cœur triste ; on peut s’en servir et y puiser ; le roi est intelligent (brillant) ; ils reçoivent également le bonheur.
TSHENG TSE. — Le troisième trait emploie la dureté énergique positive et il se place conformément à la droiture ; c’est celui qui a les aptitudes nécessaires pour produire un effet utile et réparateur. Il est au rang supérieur dans le koua simple inférieur du koua tsing, qui représente le puits : c’est la partie pure et limpide de l’eau qu’il est possible de boire. L’effet du puits se produit en montant ; ce qui est encore en bas ne produit pas d’effet. La nature de la positivité la porte à monter ; de plus, ses tendances le font correspondre sympathiquement au trait supérieur hexaire ; il est placé dans un rang qui comporte la dureté énergique et dépasse la justice ; il est préoccupé d’avancer en montant, c’est là posséder les aptitudes propres à l’usage requis et être pressé d’en déployer et d’en étendre les effets. Ne pouvant pas encore produire d’effet, il est comme l’eau limpide et pure d’un puits en bon état que l’on ne boit cependant pas, ce qui est considéré comme exprimant la tristesse et l’inquiétude du cœur.
Le troisième trait se trouve dans un moment dont l’emblème est le puits ; il est énergique et dépourvu de justice, aussi il est pressé d’agir ; il est différent de ceux qui, agissant lorsqu’on les emploie, se retirent et se cachent sitôt qu’on les néglige. Cependant, comment un roi intelligent qui emploie les hommes pourrait il les avoir déjà appelés tous ? Aussi si le roi est intelligent, il en recevra le bonheur. Les aptitudes du troisième trait sont suffisantes pour produire un effet réparateur, comme l’eau claire d’un puits limpide que l’on peut puiser et boire ; si en haut il y a un roi intelligent, il devra l’employer et utiliser ses efforts. Les aptitudes du sage étant manifestées et employées, lui-même pourra suivre cette même voie ; le prince profitera de son œuvre et les inférieurs en seront comme imprégnés ; le haut et le bas en recevront le bonheur.
TSHOU HI. — Ce qui n’est ni stagnant, ni vaseux, eau limpide du puits dont on ne boit pas, ce qui amène la tristesse du cœur de l’homme. Il y a lieu d’y puiser. Si le roi est intelligent il puisera au puits pour servir les êtres et celui qui étend son action, comme celui qui la reçoit, en éprouveront également le bonheur. Le troisième trait nonaire emploie la positivité, occupe un rang positif et se trouve au rang supérieur dans ce qui est inférieur ; d’ailleurs le moment n’est pas encore venu de l’employer, aussi tels sont l’image symbolique et le sens divinatoire.
- 855:
- 855.L’eau limpide du puits dont on ne boit pas ; en passant, chagrin ; implorer le roi éclairé, recevoir le bonheur.
TSHENG TSE. — Le puits est limpide, réparé, et on ne voit personne y boire : c’est un homme doué de capacité et de savoir, mais que l’on ne voit point employer ; ne pouvoir agir est considéré comme constituant un motif d’inquiétude et de chagrin. Du moment où le fait de ne pouvoir agir cause son chagrin, comment se retiendrait il d’implorer et de demander ? Aussi il implore le roi éclairé et en reçoit le bonheur : ses tendances le rendent impatient d’agir.
TSHOU HI. — En passant, chagrin : les hommes qui passent sur le chemin en éprouvent tous du chagrin.
48. Tsing
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856.Quatrième trait hexaire : le puits est revêtu de briques ; pas de culpabilité.
TSHENG TSE. — Bien que le quatrième trait soit malléable et négatif et qu’il soit placé sans droiture, au dessus de lui, il obéit au prince représenté par le cinquième trait nonaire ; ses capacités sont insuffisantes pour être largement avantageuses aux êtres ; c’est encore celui qui doit s’observer lui-même. Aussi, s’il peut se corriger et se réformer, il arrivera à être sans culpabilité. Le quatrième caractère exprime l’idée de revêtir avec de la poterie cuite de bas en haut ; c’est à dire réparer et mettre en bon état.
Bien que chez le quatrième trait les capacités soient faibles, et qu’il ne puisse pas largement produire un effet utile pour les êtres, cependant lorsqu’on entretient un objet, il n’arrive pas jusqu’à ne pouvoir plus servir du tout ; si l’on ne peut pas le réparer et l’entretenir, il perd toute aptitude à servir au développement des hommes, de sorte qu’il perd la voie rationnelle exprimée par le koua tsing (puits) et que la culpabilité est grande. Occupant une situation élevée, et le prince étant doué de la dureté énergique positive, de la justice et de la droiture, il ne peut que se placer avec droiture pour obéir au supérieur ; il n’abandonne pas le soin des affaires et il peut encore éviter d’être coupable.
TSHOU HI. — Hexaire, il occupe le quatrième rang ; bien qu’il possède la droiture, il est cependant malléable et négatif, sans initiative ; il ne peut donc que se corriger et s’amender sans produire aucune action bienfaisante pour les êtres, et c’est pour cela que l’image symbolique est un puits revêtu de briques, tandis que le sens divinatoire exprime qu’il n’y a pas de culpabilité. Si celui qui consulte le sort peut se corriger et s’amender, bien que son œuvre ne s’étende pas jusqu’aux êtres, il peut cependant être sans culpabilité.
- 857:
- 857.Le puits est revêtu de briques ; réparation du puits.
TSHENG TSE. — Le quatrième caractère signifie réparer le puits, bien qu’il ne puisse pas grandement étendre son action réparatrice aux êtres, cependant, il peut réparer sans laisser dépérir ; aussi il est sans culpabilité. C’est à peine s’il peut éviter la culpabilité ; s’il était à un rang qui comportât la dureté énergique positive, il n’en arriverait naturellement pas jusqu’à ce point et alors il serait coupable.
858.Cinquième trait nonaire : Puits, source fraîche et pure, boire.
TSHENG TSE. — Le cinquième trait emploie la dureté énergique positive, la justice, la droiture, et il occupe la situation prééminente ; ses capacités et ses vertus sont absolument bonnes et belles : « puits, source pure et fraîche, buvable », le quatrième caractère signifie pure et agréable au goût ; c’est par sa fraîcheur que la source qui alimente un puits est précieuse ; la source pure et fraîche est buvable pour l’homme, et, dans la voie rationnelle symbolisée par le puits, ces conditions constituent l’extrême excellence. Cependant, la formule ne parle pas de présage heureux ; le puits ne produit son effet que par le mouvement ascensionnel de sortie ; tant que ce mouvement ne parvient pas encore jusqu’en haut, l’effet produit n’est pas encore utilisable, aussi ce n’est que lorsqu’il parviendra au rang supérieur que le trait comporte la grandeur du présage heureux.
TSHOU HI. — Pure, claire. Dureté énergique positive, justice et droiture ; son effet atteint les êtres, de sorte qu’il est considéré comme comportant cette image symbolique et ce sens divinatoire. Ayant ces vertus, l’image symbolique sera applicable.
- 859:
- 859.Consommation de la source fraîche ; justice et droiture.
TSHENG TSE. — Source fraîche et buvable : c’est ce qu’il y a de meilleur dans la voie rationnelle symbolisée par le puits. La vertu de justice et de droiture du cinquième trait nonaire exprime le sens d’extrême excellence.
860.Trait supérieur hexaire : le puits recueille sans recouvrir ; avoir confiance ; grandeur du présage heureux.
TSHENG TSE. — Le puits produit son effet par l’action de sortir en montant ; ce trait occupe le rang supérieur du koua tsing ; il exprime l’achèvement de la voie rationnelle du puits. Le quatrième caractère, « recueillir, ramasser », veut dire « prendre en puisant », recouvrir, cacher. Prendre et ne pas cacher ; avantage sans fin : l’effet du puits s’étend largement et grandement. Avoir confiance, il y a une règle permanente sans modification ; étendre largement l’effet, avec permanence ; présage heureux d’un grand bien. Or qui donc serait capable de réaliser l’effet du koua tsing (puits), de l’étendre avec permanence, si ce n’est un grand homme ? Le dernier trait d’autres koua exprime le maximum, le plus haut degré, la modification ; il n’y a que dans les koua tsing et ting, dans lesquels le trait final est considéré comme exprimant l’achèvement de l’effet utile, et c’est à cause de cela que le présage est heureux.
TSHOU HI. — Recueillir, prendre en puisant ; Tshiao Shi dit que ce mot exprime l’action d’enrouler une corde sur un treuil, cela est encore admissible. Recouvrir, cacher en recouvrant. Avoir confiance, veut dire que ce qui sort est pur et ne cesse point. Le puits produit son action par le mouvement de sortie en montant et l’orifice du trou n’est pas recouvert ; aussi, bien que le trait supérieur hexaire soit dépourvu de la dureté énergique positive, l’image symbolique est ainsi. Mais si celui qui consulte le sort répond à ces conditions, il doit avoir confiance et c’est en cela qu’est la grandeur du présage heureux.
- 861:
- 861.La grandeur du présage heureux est en haut ; grande perfection.
TSHENG TSE. — À cause du présage heureux du grand bien placé au rang supérieur du koua, c’est le plus grand achèvement de la voie rationnelle du puits. C’est en montant que le puits produit son effet.
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