Le Deal du moment : -20%
Sony PULSE Elite – Casque PS5 sans fil (blanc) ...
Voir le deal
119 €

28. - Tae kuo, ce qui est grand traverse

Aller en bas

12042020

Message 

28. - Tae kuo, ce qui est grand traverse Empty 28. - Tae kuo, ce qui est grand traverse




28. Tae kuo : LA PREPONDERANCE DU GRAND

Touei en haut
▬▬      ▬▬
▬▬▬▬▬▬
▬▬▬▬▬▬
▬▬▬▬▬▬
▬▬▬▬▬▬
▬▬      ▬▬
Souen en bas



508. Excès de grandeur ; L’arête du toit faiblit ; avantage dans ce qu’il y a à entreprendre ; liberté d’action.

Tae kuo. « L’Ordre des koua » dit :
:
514. Premier trait hexaire : tapisser en employant du chaume blanc ; pas de culpabilité.

516. Deuxième trait nonaire : le saule sec pousse des bourgeons ; le vieillard possède ses filles et son épouse ; rien sans avantage.

518. Troisième trait nonaire : arête recourbée du toit ; Présage de malheur.

520. Quatrième trait nonaire : présage heureux de l’éclat du faîte ; il y a d’autres appréhensions.

522. Cinquième trait nonaire : le saule desséché pousse des fleurs ; la vieille épouse possède le jeune époux ; pas de culpabilité, pas de louanges.

524. Trait supérieur hexaire : traverser en nageant et submerger le sommet du crâne ; présage malheureux ; pas de culpabilité.




28. - Tae kuo, ce qui est grand traverse Y4mmhRL_NWjlNmzs1f7egZ9o4Pj8rz1G3NzN691AM0aYDKvJ9Jdj9lsW42r1iMSa4WeHHRf-evF-REV9EunEPI92TwXyd6ah0nHN6bJuMNnX5v3clSBVIVHhAirrfzNTmwxOz1w-IWVNVOcJxSXfYMfFjYOSi169zhCgA5OobGybNsPYQwA9Gn9fV1ROBZq-3_O02iMohBdxuYTh8ECt5vvYQ?encodeFailures=1&width=335&height=600
28. LA PREPONDERANCE DU GRAND

508. Excès de grandeur ; L’arête du toit faiblit ; avantage dans ce qu’il y a à entreprendre ; liberté d’action.

TSHENG TSE. — Dans le koua siao kuo, la négativité perce en haut et en bas ; dans le koua tae kuo, la positivité est en excès au milieu. La positivité est en excès au milieu, tandis que le haut et le bas sont faibles. C’est ce qui constitue l’image symbolique de l’arête du toit qui faiblit. Le chevron du faite du toit est pris comme représentation de quelque chose qui supporte un poids considérable. Les quatre positivités se groupent au centre c’est là ce qu’on peut appeler un poids considérable. Chacun des troisième et quatrième traits nonaires prend également l’image symbolique de l’arête du toit, c’est à dire qu’ils supportent un fardeau considérable.

Dans le terme « faiblir » on dépeint la condition que les extrémités sont faibles, le milieu est fort mais les extrémités sont faibles, c’est pour cela qu’elle faiblit. La négativité est faible et la positivité est forte ; l’homme doué fleurit, l’homme inférieur décline, de sorte qu’il y a avantage dans ce qui est à entreprendre, et liberté d’action. Le caractère ting, du texte, exprime ce qu’on appelle aujourd’hui lin : « pièce de bois horizontale sur le faite de la maison ».

TSHOU HI. — La grandeur, c’est la positivité ; quatre positivités occupent le centre et l’expansion de leur développement est excessif, de sorte que le koua est considéré comme exprimant l’excès de grandeur. En haut et en bas, deux négativités ne peuvent supporter l’effort de ce poids considérable, de sorte qu’il y a l’image symbolique de l’arête du toit faiblissant. De plus, puisque, bien que les quatre positivités soient en excès, le second et le cinquième trait possèdent la justice, qu’au dedans il y a humilité (souen), et au dehors satisfaction (touei), il y a cependant une voie praticable, de sorte qu’il y a avantage dans ce qui est à entreprendre et qu’on jouit de la liberté d’action.

509. Le commentaire traditionnel de la formule déterminative dit : Excès de grandeur ; ce qui est grand est en excès.
:

510. L’arête du toit faiblit ; l’origine et l’extrémité sont faibles.
:

511. Excès dans la dureté énergique et justice ; humilité agissant avec satisfaction. Avantage dans ce qu’il y a à entreprendre, donc liberté d’action.
:

512. Que le moment de l’excès de la grandeur est grand !
:

513. Le commentaire de la formule symbolique dit : Le marais détruit l’arbre ; excès de grandeur. L’homme doué demeure seul sans craindre l’isolement ; il fuit le monde sans chagrin.
:

hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 1)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
avatar
blog
V.I.P.

Masculin

Revenir en haut Aller en bas

Partager cet article sur : reddit

28. - Tae kuo, ce qui est grand traverse :: Commentaires

avatar

Message Dim 12 Avr - 19:55  blog

28. Tae kuo : LA PREPONDERANCE DU GRAND
▬   ▬
▬▬▬
▬▬▬
▬▬▬
▬▬▬
▬   ▬


514.Premier trait hexaire : tapisser en employant du chaume blanc ; pas de culpabilité.

TSHENG TSE. — Le premier trait emploie la douceur de la négativité ; sa substance est l’humilité, et il est placé dans l’infériorité, c’est celui qui est trop circonspect et trop craintif. Employant la négativité et étant dans l’infériorité, il donne l’image symbolique de l’emploi du chaume pour tapisser quelque chose. Ne pas reposer sur la terre et la tapisser de chaume c’est un excès de précaution et c’est à cause de cela qu’il est sans culpabilité. Bien que le chaume soit une matière commune, il peut cependant devenir précieux par son emploi ; en l’employant, il est possible d’accomplir la voie de la circonspection et du respect. En observant scrupuleusement cette manière d’agir, comment manquerait on à aucun devoir ? Tel est l’effet de l’excès dans la grandeur.

Les « Formules annexées » disent : « S’il est possible de placer sur la terre, et qu’on la garnisse cependant avec du chaume, où serait la faute ? C’est le comble de la circonspection. Mais le chaume est une matière grossière et son emploi peut être important ; en observant scrupuleusement cette manière d’agir en toute occasion elle ne peut constituer un manquement. » Cela exprime l’extrême circonspection respectueuse. Bien que le chaume soit une matière des plus communes, son emploi peut être de la plus grave importance. En s’en servant pour garnir les objets présentés en offrande, son emploi constituera la voie de la considération circonspecte et attentive, et c’est là l’importance de son emploi. L’excès dans le respect attentif n’est pas, pour l’homme, une chose difficile et cependant il peut assurer son repos et lui faire éviter les erreurs. Si on peut apporter de l’attention à suivre cette voie, l’étudier et l’appliquer aux actions, il n’y aura jamais de fautes ni d’erreurs commises.

TSHOU HI. — Au moment de l’excès dans la grandeur, employant la douceur malléable de la négativité et demeurant dans l’humilité et l’infériorité, c’est un excès de circonspection respectueuse sans fautes ni erreurs. C’est pour cela que tels sont l’image symbolique et le sens divinatoire. Le chaume blanc est une matière propre et nette.

515:

516.Deuxième trait nonaire : le saule sec pousse des bourgeons ; le vieillard possède ses filles et son épouse ; rien sans avantage.

TSHENG TSE. — L’excès de la grandeur dans la positivité étant en contact avec la négativité, il y aura union ; aussi le second trait et le cinquième ont tous deux le sens symbolique d’engendrer. Le second trait nonaire en présence du commencement de l’excès dans la grandeur, se conforme à la justice et se maintient dans la douceur ; il se rapproche secrètement du premier trait et tous deux s’accordent et s’allient. Du moment où le premier trait est extrêmement serré contre le second, celui-ci ne conserve plus de sympathie pour le trait supérieur ; l’alliance entre eux est évidente ; c’est l’homme doué d’une énergie excessive, qui peut se placer d’après la justice, employer la douceur, et ces qualités diverses se contrebalancent. Par l’excès d’énergie il serait impossible d’arriver à aucun résultat ; c’est le cas du troisième trait.

Possédant la justice et employant la douceur, il est possible d’accomplir l’œuvre de l’excès dans la grandeur : c’est le cas du second. L’arbre yeang (sorte de saule ?) est une chose facilement influencée par l’éther positif ; par un excès de positivité, il se dessèche. Un saule (yeang) desséché, qui pousse de nouveau des racines ; la positivité est excessive, mais elle n’est pas encore arrivée à la dernière limite. Chez le second trait nonaire, la positivité est excessive et il s’allie avec le premier ; c’est l’image symbolique du vieillard qui possède une jeune épouse. Le vieillard qui possède une jeune épouse pourra accomplir l’œuvre de procréation. Le second trait se conforme à la justice, il se maintient dans la douceur, et il s’allie avec le premier, aussi il peut repousser de nouvelles racines, sans inconvénient résultant de l’extrême excès ; rien n’est sans avantage.

Dans l’excès de la grandeur un trait positif se maintenant dans la douceur représente le bien ; c’est le cas du second et du quatrième formule annonce que rien n’est sans avantage, il n’y a pas encore lieu de parler hâtivement de présage heureux. Le terme thi, sixième caractère du texte, désigne les racines ; Lieou Kouen dans son « Guide de l’exhortation au progrès » dit : « faire naître des fleurs abondantes sur des herbes sèches (thi) », c’est à dire sur des racines desséchées. Tsheng Kang Tsheng, dans son commentaire sur le Yi king emploie aussi l’autre caractère thi, ou celui du texte, l’un pour l’autre.

TSHOU HI. — Commencement de l’excès dans la positivité et contact avec la négativité du premier trait, de sorte que tels sont l’image symbolique et le sens divinatoire. Thi, racines ; exubérance de sève par en bas. Se développant par en bas, la plante renaîtra par en haut. L’époux quoique vieux, possède une jeune épouse, il peut encore engendrer.

517:

518.Troisième trait nonaire : arête recourbée du toit ; Présage de malheur.

TSHENG TSE. — Or, se trouver dans un moment d’excès dans la grandeur, fonder une œuvre d’une grandeur extraordinaire, instituer quelque chose d’une importance dépassant le degré commun, c’est toujours une impossibilité sans un juste équilibre entre l’énergie et la douceur et sans emprunter l’alliance et l’aide d’autrui. S’il y a excès dans la force dure et énergique, il est impossible d’agir ensemble avec d’autres hommes ; même lorsqu’il s’agirait de choses très ordinaires, il serait encore impossible d’en venir à bout seul et de les mettre à exécution ; combien donc, à plus forte raison, lorsqu’il s’agit d’affaires d’une importance plus qu’ordinaire ! Bien que possédant les aptitudes de la sainteté, alors même qu’il ne s’agit que de petites choses, il faut encore emprunter à autrui ; en présence du grand fardeau de l’univers, c’est donc encore plus évident.

Le troisième trait nonaire emploie la positivité comportée par l’excès dans la grandeur ; en outre, il emploie la dureté énergique pour se maintenir et il ne se conforme pas à la justice : cela indique l’extrême degré dans l’excès de l’énergie. Employant avec un tel excès la dureté énergique, en se mouvant, il ira contre la concorde et la justice et il mécontentera le cœur de la foule ; comment pourrait il soutenir le fardeau de l’excès de sa grandeur ? Aussi, il n’est pas capable de supporter le poids de ce fardeau ; il est comme l’arête d’un toit qui s’incurve et entraîne la déviation et la ruine de la maison ; c’est à cause de cela que le présage est malheureux. Ce qui fait que l’arête du toit est prise pour symbole, c’est qu’il est sans assistance et qu’il ne peut supporter le lourd fardeau dont il est chargé.

On a dit : le troisième trait fait partie de la substance de l’humilité et il correspond sympathiquement au trait supérieur ; pourquoi ne pas relever l’image symbolique de douceur ? Lorsqu'on raisonne sur le Yi king, il importe avant tout de savoir reconnaître le plus ou moins d’importance des conditions indiquées, et les modifications ou changements comportés par le moment. Le troisième trait comporte le sens d’excès par la position qu’il occupe et il remplace la dureté énergique ; l’humilité étant à sa fin et d’ailleurs se modifiant, comment pourrait on encore employer le sens de douceur malléable ? La correspondance sympathique ou sympathie, indique la communauté de tendances ; or, le troisième trait représente le début de l’excès dans l’énergie ; le trait supérieur est il donc en état de contenir cette tendance ?

TSHOU HI. — Le troisième et le quatrième traits occupent à eux deux le milieu du koua ; image symbolique du chevron de l’arête du toit. Le troisième trait nonaire emploie la dureté énergique et se tient dans une position qui comporte la dureté énergique ; il est incapable de supporter le poids de son fardeau, aussi le symbole est la courbure, ou dépression, et le sens divinatoire est néfaste.

519:

28. Tae kuo
▬   ▬
▬▬▬
▬▬▬

▬▬▬
▬▬▬
▬   ▬

520.Quatrième trait nonaire : présage heureux de l’éclat du faîte ; il y a d’autres appréhensions.

TSHENG TSE. — Le quatrième trait est proche de la situation du prince ; c’est celui qui se trouve présentement chargé du poids de l’excès de grandeur. L’occupation d’un rang qui comporte la douceur est considérée comme constituant l’aptitude à employer la douceur de telle sorte que les deux qualités s’équilibrent entre elles. Puisqu’il n’y a pas excès de dureté énergique, il y aura possibilité d’être à la hauteur de la tâche qui lui incombe, comme lorsqu’un pilier est dressé debout ; c’est par là qu’il y a un présage heureux. Le terme long, quatrième caractère du texte, signifie « dresser, mettre debout » ; la formule choisit le sens de « ne pas plier en s’incurvant ». Dans le moment de l’excès de grandeur, sans la dureté énergique positive, il est impossible d’être à la hauteur des circonstances ; employer la dureté énergique en se plaçant sur le terrain de la douceur est considéré comme atteindre au niveau convenable.

Si, de plus, il sympathisait encore avec la négativité du premier trait hexaire, ce serait un excès. Puisque l’énergie et la douceur s’allient au degré convenable, et que de plus ses tendances sympathisent encore avec la négativité, c’est ce qu’on appelle avoir des arrière pensées. Ayant des arrière pensées, c’est qu’il est porté à la dureté énergique ; bien qu’il n’en résulte pas encore un mal considérable, c’est cependant un sujet d’appréhensions. En effet, dans le moment de l’excès dans la grandeur, le mouvement constituera un excès. Les caractères [.] signifient « avoir encore d’autres tendances ». Le dernier caractère du texte est considéré comme exprimant le sens d’insuffisance, c’est à dire « possibilité d’insuffisance, ou de diminution ».

On a dit : Le second trait s’associant au premier, il en résulte que rien n’est sans avantage ; ici le quatrième sympathise avec le premier, c’est considéré comme constituant un motif d’appréhension ; comment cela peut il être ? Le second se conforme à la justice et s’associe au premier, cela constitue le sens d’employer la douceur pour équilibrer une qualité opposée ; le quatrième et le premier sont ceux qui se correspondent sympathiquement par la droiture ; ce sont ceux que leurs tendances relient et attachent l’un à l’autre. Un trait nonaire occupant le quatrième rang, la dureté énergique et la douceur sont en proportion convenable ; si, par surcroît il est retenu et attiré vers la négativité au détriment de la dureté énergique, il y aura lieu d’avoir de l’appréhension.

TSHOU HI. — Employer la positivité pour se maintenir dans la négativité, c’est dépasser le niveau ordinaire sans commettre d’excès, c’est pour cela que le symbole est la splendeur florissante et que le sens divinatoire est un présage heureux. Toutefois, en bas, il sympathise avec le premier trait, il emploie la douceur pour contrebalancer sa propre qualité, donc il y a excès de douceur. C’est pour cela que la formule avertit encore que s’il y a d’autres arrière pensées, ce sera un motif d’appréhension.

521:

522.Cinquième trait nonaire : le saule desséché pousse des fleurs ; la vieille épouse possède le jeune époux ; pas de culpabilité, pas de louanges.

TSHENG TSE. — Le cinquième trait en présence du moment de l’excès dans la grandeur emploie essentiellement la justice et la droiture pour se maintenir dans la situation prééminente. Cependant, en bas, il ne rencontre ni aide, ni sympathie ; il ne pourra certainement pas achever l’œuvre de l’excès de la grandeur, et, au dessus de lui, il s’associe à la négativité poussée au plus extrême excès, avec laquelle ses propres facultés s’équilibrent. Il en est de lui comme de l’arbre yeang, desséché, engendrant des fleurs. L’arbre yeang desséché émet des racines par en bas, de sorte qu’il peut revivre. Il en est de même de la positivité dans l’excès de la grandeur ; elle commence et accomplit son œuvre. Si le haut de l’arbre émet des fleurs et reverdit, bien que ces bourgeons puissent éclore, cela ne remédie point à son état de dessèchement.

Le trait supérieur hexaire exprime la négativité à l’excès le plus extrême ; c’est la vieille épouse. Le cinquième trait, bien que n’exprimant pas la jeunesse, comparé à la vieille épouse est néanmoins considéré comme dans la force de l’âge. Il n’a rien à attendre du cinquième trait, aussi, la formule dit, au contraire, que c’est l’épouse qui possède. La négativité parvenue à l’extrême limite de l’excès, jouit de l’effet compensateur de la positivité ; cela ne peut être considéré comme sans avantage. Pour un époux dans la force de l’âge, bien que posséder une vieille épouse ne constitue pas un cas de culpabilité et une faute, c’est encore un cas étrange et qui n’a rien de beau, aussi la formule dit : « pas de culpabilité, pas de louanges ». Le commentaire symbolique revient sur le côté blâmable de cette situation insolite.

TSHOU HI. — Le cinquième trait nonaire exprime le plus extrême degré de l’excès de la positivité, de plus il s’associe à la négativité également arrivée à la plus extrême limite de l’excès, c’est pourquoi le symbole et le sens divinatoire sont tous deux inverses de ceux du deuxième trait.

523:

524.Trait supérieur hexaire : traverser en nageant et submerger le sommet du crâne ; présage malheureux ; pas de culpabilité.

TSHENG TSE. — Le trait supérieur hexaire emploie la douceur malléable négative et se place au point culminant ; c’est l’homme inférieur atteignant l’extrême limite, en dépassant les règles ordinaires. Ce qu’on appelle l’excès de la grandeur chez l’homme inférieur, ce n’est pas de pouvoir faire des choses plus grandes que les autres hommes ; c’est simplement dépasser les règles ordinaires et outrepasser les bornes de la raison d’être des choses. Il ne se soucie pas du péril et de la perte finale ; il ne fait que fouler aux pieds les dangers et s’aventurer sur un sol miné par le malheur. C’est comme s’aventurer trop en marchant dans l’eau, jusqu’à en arriver à la submersion et à la disparition du sommet du crâne. Le présage malheureux est évident.

L’homme inférieur, par son ardeur irréfléchie est la cause de son propre malheur, et c’est en effet naturel ; à qui pourrait il encore s’en prendre ? C’est pour cela que la formule dit : « pas de culpabilité » ; cela exprime qu’il est lui-même l’auteur de son mal, et il ne peut en imputer la faute et la culpabilité à personne. C’est à cause de l’image symbolique du marais que la formule choisit le sens de marcher dans l’eau.

TSHOU HI. — Il est placé sur le terrain de l’extrême limite de l’excès ; ses aptitudes sont faibles, insuffisantes pour remédier aux dangers de la position, mais toutefois, pour le sens, c’est considéré comme exprimant l’absence de culpabilité. En effet, c’est perdre la voie pour accomplir un acte d’humanité, et c’est pourquoi tels sont l’image symbolique et le sens divinatoire.

525:

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum