33. - Thouen, se retirer en arrière
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12042020
33. - Thouen, se retirer en arrière
33. Thouen : LA RETRAITE
Khien en haut
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Ken en bas
595. Retraite ; liberté ; petit avantage de la perfection.
Thouen. « L’Ordre des koua » dit :
595. Retraite ; liberté ; petit avantage de la perfection.
TSHENG TSE. — Thouen, retraite : la négativité grandit et la positivité diminue ; c’est le moment où l’homme doué se retire et se cache dans la retraite. L’homme doué se retire et se cache dans la retraite pour redresser sa voie morale ; la voie morale n’étant pas déprimée et violée constitue la liberté, et c’est par là que la retraite comporte la liberté. Dans les affaires il y a aussi des cas où la retraite procure la liberté. Bien que ce soit le moment où la voie de l’homme inférieur grandit, l’homme doué sait en reconnaître les premiers indices, se retirer à l’écart et rester ferme dans le bien. Cependant, les affaires suivent un cours variable et, suivant le temps, s’apaisent ou s’élèvent ; il en est absolument de même lorsqu’il s’agit du ciel. La mollesse négative arrivant seulement à sa période de croissance et n’étant pas encore parvenue à son extrême développement, l’homme doué estime qu’il y a une voie rationnelle d’ajourner l’emploi de la force ; il ne doit pas étaler une grande perfection et il estime qu’il y a avantage dans une petite perfection.
TSHOU HI. — Thouen, se retirer en arrière en se garant. Le koua est constitué par deux négativités qui croissent et augmentent en se développant, tandis que la positivité se retire et se met à l’abri ; c’est pour cela qu’il est appelé thouen. C’est le koua du sixième mois. Bien que la positivité soit sur le point de se retirer, cependant, le cinquième trait nonaire mérite la situation qu’il occupe et, en bas, il jouit de la sympathie du second trait hexaire : c’est encore comme s’il avait le moyen de faire. Toutefois, les deux négativités croissent peu à peu par en bas, la force naturelle des choses est telle qu’il ne peut faire autrement que de se retirer, de sorte que le sens divinatoire exprime que, si l’homme doué est capable de se retirer à l’écart, bien que sa personne soit dans la retraite, sa voie morale est libre.
Pour l’homme inférieur, l’avantage sera dans l’observation de la droiture ; il ne doit pas, sous le prétexte que sa voie grandit et se développe, empiéter et envahir sur la positivité, en l’opprimant. Le terme siao, troisième caractère du texte, désigne l’homme inférieur mou et négatif. Le sens divinatoire de ce koua et celui des formules du premier et du second trait du koua pi sont du même genre.
596. Le commentaire traditionnel de la formule déterminative dit : Liberté de la retraite ; se retirer et jouir de la liberté. La dureté énergique occupe la situation qui lui convient et lui correspond ; elle agit suivant le moment.
597. Petit avantage de la perfection ; croître petit à petit et grandir.
598. Que le moment et le sens du koua thouen sont grands !
599. Le commentaire traditionnel de la formule symbolique dit : Sous le ciel il y a la montagne : retraite. L’homme doué s’applique à s’éloigner des hommes inférieurs sans haine, mais avec sévérité.
hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 2)
lien avec lignes mutés :
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1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
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Ken en bas
595. Retraite ; liberté ; petit avantage de la perfection.
Thouen. « L’Ordre des koua » dit :
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- TSHENG TSE. — Thouen. « L’Ordre des koua » dit : « Le koua heng exprime la permanence ; les êtres ne peuvent pas occuper leur situation avec une persistance durable, aussi ce koua est suivi du koua thouen ; thouen a le sens de se retirer en arrière. » Or, par suite de la durée du temps, il doit y avoir disparition ; ces deux termes s’entraînent mutuellement, et c’est pour cela que le koua thouen suit immédiatement le koua heng. Thouen, se retirer en arrière, se garer ; terme qui exprime l’action de se mettre à l’écart en s’en allant. Le koua est constitué par la « montagne » placée sous le « ciel » ; le ciel, par sa nature, est quelque chose qui est au dessus ; cette nature est positive, et le porte à avancer en montant.
La montagne est une chose qui s’élève haut ; bien que sa forme soit haute et élevée, par sa substance c’est une chose stable : il y a donc l’image symbolique du mouvement ascensionnel dominant tout et d’arrêt sans propulsion en avant. Le ciel est au dessus, il avance en montant et s’en va ; ce qui est inférieur poursuit en s’élevant et ce qui est supérieur s’en va, il y a donc contradiction et opposition d’un côté, et retraite de l’autre, de sorte que le koua est considéré comme exprimant le sens de « se retirer en se garant ». Deux négativités sont nées en dessous ; la négativité grandit et est sur le point de s’épanouir complètement ; la positivité diminue et se retire ; l’homme inférieur acquiert peu à peu la prépondérance, l’homme doué se retire et se gare, et c’est pour cela que le koua est appelé thouen.
595. Retraite ; liberté ; petit avantage de la perfection.
TSHENG TSE. — Thouen, retraite : la négativité grandit et la positivité diminue ; c’est le moment où l’homme doué se retire et se cache dans la retraite. L’homme doué se retire et se cache dans la retraite pour redresser sa voie morale ; la voie morale n’étant pas déprimée et violée constitue la liberté, et c’est par là que la retraite comporte la liberté. Dans les affaires il y a aussi des cas où la retraite procure la liberté. Bien que ce soit le moment où la voie de l’homme inférieur grandit, l’homme doué sait en reconnaître les premiers indices, se retirer à l’écart et rester ferme dans le bien. Cependant, les affaires suivent un cours variable et, suivant le temps, s’apaisent ou s’élèvent ; il en est absolument de même lorsqu’il s’agit du ciel. La mollesse négative arrivant seulement à sa période de croissance et n’étant pas encore parvenue à son extrême développement, l’homme doué estime qu’il y a une voie rationnelle d’ajourner l’emploi de la force ; il ne doit pas étaler une grande perfection et il estime qu’il y a avantage dans une petite perfection.
TSHOU HI. — Thouen, se retirer en arrière en se garant. Le koua est constitué par deux négativités qui croissent et augmentent en se développant, tandis que la positivité se retire et se met à l’abri ; c’est pour cela qu’il est appelé thouen. C’est le koua du sixième mois. Bien que la positivité soit sur le point de se retirer, cependant, le cinquième trait nonaire mérite la situation qu’il occupe et, en bas, il jouit de la sympathie du second trait hexaire : c’est encore comme s’il avait le moyen de faire. Toutefois, les deux négativités croissent peu à peu par en bas, la force naturelle des choses est telle qu’il ne peut faire autrement que de se retirer, de sorte que le sens divinatoire exprime que, si l’homme doué est capable de se retirer à l’écart, bien que sa personne soit dans la retraite, sa voie morale est libre.
Pour l’homme inférieur, l’avantage sera dans l’observation de la droiture ; il ne doit pas, sous le prétexte que sa voie grandit et se développe, empiéter et envahir sur la positivité, en l’opprimant. Le terme siao, troisième caractère du texte, désigne l’homme inférieur mou et négatif. Le sens divinatoire de ce koua et celui des formules du premier et du second trait du koua pi sont du même genre.
596. Le commentaire traditionnel de la formule déterminative dit : Liberté de la retraite ; se retirer et jouir de la liberté. La dureté énergique occupe la situation qui lui convient et lui correspond ; elle agit suivant le moment.
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- TSHENG TSE. — Dans le moment où la voie de l’homme inférieur grandit, l’homme doué se retire à l’écart, c’est là la liberté de la voie rationnelle ; c’est en se retirant à l’écart que l’homme doué redresse la voie morale. Ceci traite de la voie rationnelle pour se placer à l’écart dans la retraite. Depuis les mots « La dureté énergique occupe la situation qui lui convient et lui correspond » et en continuant, il est question du moment ainsi que des aptitudes exprimées par les koua simples ; il y a encore une raison d’être de la possibilité de faire. Bien que ce soit le moment de la retraite, et que l’homme doué s’y place, il n’y a cependant pas encore le sens d’obligation de se retirer à l’écart. Le cinquième trait emploie les vertus de la dureté énergique, il se place dans une situation qui comporte la justice et la droiture.
Bien que ce soit le moment où la négativité grandit, à cause des aptitudes exprimées par les koua simples, il doit encore y avoir, suivant le moment, des alternatives d’expansion et d’évanouissement. S’il lui est possible de développer ses forces, et de ne jamais se placer autrement qu’en s’appliquant entièrement à la plus extrême sincérité pour maintenir et consolider la voie morale, il n’est pas absolument réduit à se cacher dans la retraite sans pouvoir produire aucun effet ; c’est pour cela que la formule ajoute « agir suivant le temps ».
TSHOU HI. — Explication du sens du mot liberté, au sujet du seul cinquième trait nonaire.
597. Petit avantage de la perfection ; croître petit à petit et grandir.
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- TSHOU HI. — Explication des mots « petit avantage de la perfection » au moyen des deux traits inférieurs négatifs.
598. Que le moment et le sens du koua thouen sont grands !
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- TSHENG TSE. — Dans le temps où la négativité grandit, on ne doit pas viser à une grande perfection et il convient d’estimer les petits avantages de la perfection. En effet, la négativité grandissant, sa croissance se produit progressivement et petit à petit ; il est impossible qu’elle arrive brusquement à son parfait épanouissement. L’homme doué perfectionne peu à peu sa voie morale, et c’est ce qui est exprimé par les mots. « petit avantage de la perfection » ; c’est la maintenir en la soutenant pour qu’elle ne s’effondre pas sans résistance. Le koua thouen représente le commencement de la croissance de la négativité ; l’homme doué sait reconnaître les moindres indices, aussi il convient d’avertir énergiquement, et l’idée de l’homme saint est qu’il ne faut pas brusquement cesser d’agir ; c’est pour cela que la formule comporte les enseignements « d’agir pendant le moment » et du « petit avantage de la perfection ».
Pendant le séjour des saints et des sages dans ce monde, bien qu’ils sachent que la voie morale est sur le point de péricliter et de s’évanouir, comment serait il possible qu’ils consentissent à assister tranquillement au désordre sans y porter remède ? Ils doivent certainement exercer discrètement leurs forces au sujet de tout ce qui n’est pas arrivé à un point extrême et irrémédiable, résister à la décadence d’une part, entraver la progression du mal, de l’autre, viser à un répit temporaire, et agir dans ce but toutes les fois que leur action est possible. Telle fut l’action insensible de Khong et de Ming ; telle fut encore celle de Wang Yuen et de Tsie Ngan sous les Han et sous les Tsin.
S’il peut survenir quelque moyen pour modifier, quelque raison d’être de liberté d’action, il est inutile de dire qu’ils savent en profiter. Telle est la voie rationnelle du moment de la retraite à l’écart, aussi l’homme saint s’exclame admirativement sur la grandeur du moment et sur l’ampleur du sens ; qu’il s’agisse d’un fait de longue durée ou d’un événement brusque, le sens comporté est toujours vaste.
TSHOU HI. — La négativité commence seulement à croître peu à peu ; se placer est difficile, aussi le moment et le sens sont également très vastes et larges.
599. Le commentaire traditionnel de la formule symbolique dit : Sous le ciel il y a la montagne : retraite. L’homme doué s’applique à s’éloigner des hommes inférieurs sans haine, mais avec sévérité.
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- TSHENG TSE. — Sous le ciel il y a la montagne ; la montagne s’élève d’en bas et s’arrête, le ciel avance en montant et les deux termes sont en opposition : c’est là l’image symbolique de l’action de se retirer à l’écart dans la retraite. L’homme doué contemple ce symbole et il l’applique en s’éloignant de l’homme inférieur. Dans la voie rationnelle de l’opposition à l’homme inférieur, l’emploi de mots dédaigneux et de gestes de réprobation est propre à faire naître le ressentiment et la colère ; ce n’est que par une attitude correcte et sévèrement imposante, susceptible de produire un sentiment de crainte et de respect, qu’il sera naturellement amené à s’écarter et à s’éloigner de lui-même.
TSHOU HI. — La substance du ciel est illimitée, la hauteur des montagnes a des bornes ; image symbolique de se maintenir en arrière. La sévérité est la manière d’être habituelle de l’homme doué qui s’observe lui-même et, à cause de cette manière d’être, l’homme inférieur ne peut s’approcher.
hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 2)
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33. Thouen : LA RETRAITE
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600.Premier trait hexaire : retirer la queue dans le péril ; ne pas agir dans ce qu’il y a à entreprendre.
TSHENG TSE. — Dans les autres koua, le trait inférieur est considéré comme exprimant le début ; dans le koua thouen, il exprime l’action de s’en aller en se garant. Ce qui est en avant marche et avance d’abord, aussi le premier trait est considéré comme représentant la queue. La queue est ce qui est en arrière. S’il n’atteint pas au but, c’est à cause d’un péril ; le premier trait emploie la douceur malléable et il se trouve placé dans une position infime ; du moment où il est en arrière, il ne doit rien entreprendre ; l’entreprise constitue un péril. Ce qui est minime est facile à cacher et à mettre à l’abri ; du moment où il y aurait péril à entreprendre, l’abîme de calamités résultant du fait de ne rien entreprendre est préférable.
TSHOU HI. — Il se retire et se trouve le dernier en arrière ; c’est l’image symbolique de la queue et elle indique une voie périlleuse. Celui qui consulte le sort ne doit rien essayer d’entreprendre, mais uniquement se tenir dans l’ombre et s’y abriter ; il pourra éviter les calamités.
602.Deuxième trait hexaire : tenir en employant le cuir du bœuf jaune ; impossibilité de réussir à échapper.
TSHENG TSE. — Le second et le cinquième sont considérés comme se correspondant sympathiquement suivant la droiture ; bien que dans un moment d’éloignement dans des directions opposées et de retraite à l’écart, le second trait emploie la justice et la droiture et il sympathise passivement avec le cinquième ; le cinquième emploie la justice et la droiture pour se rapprocher du second et se joindre à lui ; la liaison est essentiellement solide. Le jaune est la couleur intermédiaire, ou couleur de la justice ; le bœuf est un animal passif et soumis ; le cuir est une matière solide et résistante.
Le second et le cinquième traits employant la justice et la droiture pour suivre avec soumission la voie rationnelle et s’allier ensemble, la solidité de leur attachement est aussi grande que s’ils étaient unis par un lien de cuir ; « il est impossible de parvenir à s’en échapper » est une phrase qui exprime la solidité de leur liaison, si grande qu’il est impossible de ne pas la mentionner. Il s’agit du moment de la retraite à l’écart, aussi il est indispensable de le mentionner avec un soin extrême.
TSHOU HI. — Employant la justice et la soumission et s’observant soi-même, aucun homme ne peut échapper à son influence et aux tendances qui le portent nécessairement vers la retraite. La fermeté et la réserve de celui qui consulte le sort doivent être telles.
604.Troisième trait nonaire : retraite contrariée par des attachements ; il y a des inconvénients et des périls ; présage heureux pour le fait de grouper des serviteurs et des concubines.
TSHENG TSE. — Les tendances de la positivité lui rendent la négativité agréable ; le troisième et le second trait sont en contact intime ; le troisième représente donc celui qui est attaché au second. Ce qui rend la retraite méritoire, c’est sa promptitude et l’éloignement ; étant retenu et attaché, comment serait il possible qu’il s’éloignât rapidement et à une grande distance ? C’est là ce qui nuit à la retraite, et aussi est ce considéré comme exprimant l’inconvénient. Se retirer sans y mettre de l’empressement, c’est jouer avec le péril. Les termes « serviteurs » et « concubines » désignent, d’une façon générale, les personnes peu importantes et les enfants. Celles là s’attachent par l’affection et la reconnaissance et ne connaissent point le devoir ; les aimer et les chérir, c’est précisément le rôle du supérieur ; être attaché par la reconnaissance des bienfaits particuliers, telle est la voie rationnelle de l’affection des concubines, des serviteurs et des enfants.
Aussi, s’il s’agit de réunir et d’entretenir des serviteurs et des concubines, ce sera satisfaire aux besoins du cœur, et cela constituera un présage heureux. Toutefois, même dans son attachement pour les petites gens de son entourage, l’homme doué n’agit pas ainsi. Le troisième et le second traits ne sont pas ceux qui se correspondent sympathiquement suivant la droiture ; ils se rapprochent par une liaison cachée et secrète, et ne s’en tiennent pas à la voie de l’homme doué. Si cet attachement était conforme à la droiture, bien qu’il y ait attachement, cela ne pourrait pas être considéré comme constituant un danger ou un inconvénient. Tel est, par exemple, le cas de Tou Sien Tshou, ne pouvant se décider à abandonner ses soldats et son peuple ; bien qu’il puisse y avoir péril, il n’y a pas de culpabilité.
TSHOU HI. — En bas, il est en contact avec deux négativités, il présente l’image symbolique de devoir se retirer dans la retraite et d’être retenu par quelque lien ; c’est une voie rationnelle d’inconvénients et de périls. Toutefois, suivie à l’égard des serviteurs et des concubines, elle présente un présage heureux. En effet, de la part de l’homme doué, et par rapport aux petites gens de son entourage, ce n’est que dans le cas où il s’agit des serviteurs intimes et des concubines qu’il n’est pas absolument indispensable de ne tenir compte que du degré de sagesse en les groupant autour de soi. C’est pour cela que tel est le sens divinatoire.
33. Thouen
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606.Quatrième trait nonaire : aimer la retraite ; pour l’homme doué, présage heureux ; pour l’homme inférieur, ruine.
TSHENG TSE. — Le quatrième et le second traits sont considérés comme se correspondant sympathiquement suivant la droiture ; ce sont ceux qui s’aiment et s’affectionnent. Bien que l’homme doué possède des êtres à aimer et à chérir, lorsque le devoir lui commande de se retirer dans la retraite, il part sans hésitation ; c’est ce qu’on appelle « se dominer pour revenir aux convenances ». Puisqu’il se sert de la voie rationnelle pour dominer ses propres désirs, c’est par là que le présage est heureux. S’il s’agit d’un homme inférieur, il ne pourra se placer d’après le devoir ; il s’attachera par faiblesse à l’objet de son affection ; il sera retenu par son égoïsme, jusqu’à ce qu’il tombe dans la honte, sans pouvoir s’en relever ; aussi pour l’homme inférieur, c’est un présage de ruine et de perdition. Le dernier caractère du texte exprime le contraire du bien.
Le quatrième trait fait partie de la substance du koua simple khien ; c’est celui qui est capable d’énergie et de décision. C’est parce qu’il est placé dans un rang négatif et qu’il est retenu par des attachements, que l’homme saint pose l’avertissement relatif au cas de l’homme inférieur, de peur qu’il ne perde sa droiture.
TSHOU HI. — En bas il sympathise avec le premier trait hexaire, tandis que sa substance est l’activité énergique ; il présente l’image symbolique d’avoir des sentiments d’affection et d’être capable de les briser pour se retirer dans la retraite. L’homme doué qui sait se vaincre lui-même, seul, en est capable, tandis que l’homme inférieur ne le peut pas ; aussi, si celui qui consulte le sort est un homme doué, le présage sera heureux.
608.Cinquième trait nonaire : se plaire dans la retraite ; présage heureux de la perfection.
TSHENG TSE. — Le cinquième trait nonaire possède la justice et la droiture, cela constitue la beauté de la retraite ; il se place conformément à la justice et à la droiture ; parfois il s’arrête, parfois il agit : c’est là ce qu’on entend par « beauté de la retraite », et c’est pourquoi il est considéré comme exprimant la perfection de la droiture et comme comportant un présage heureux. Ce n’est pas que le cinquième trait nonaire ne soit retenu et attaché par la sympathie, mais comme lui et le second trait se placent tous deux d’après la justice et la droiture, sa volonté et ses tendances se conforment à la nécessité du mouvement ou de l’arrêt. N’être point dépourvu de justice et de droiture, et ne commettre aucune faute par attachement égoïste, c’est ce qui est considéré comme constituant la beauté digne de louanges.
Dans le commentaire de la formule déterminative, après qu’il a été question du moment indiqué par le koua thouen, c’est pour le même motif qu’il est encore dit : Agir avec le temps, petit avantage de la perfection ; c’est qu’il y a encore l’idée d’atténuer les conséquences de cette retraite. Dans les formules des traits, lorsqu’il s’agit du cinquième, la retraite est sur le point d’être arrivée à la limite extrême de son développement, aussi il est seulement question de l’emploi de la justice et de la droiture pour s’y placer. La retraite à l’écart n’est pas le fait de l’homme doué ; c’est pour cela que la formule ne s’attache pas spécialement à la considération de la situation du prince. Toutefois, lorsque le prince s’écarte et s’éloigne dans la retraite, c’est encore uniquement le résultat de la justice et de la droiture.
TSHOU HI. — Dureté énergique positive, justice et droiture ; en bas il sympathise avec le second trait hexaire, qui, lui aussi, est doué de douceur, de soumission, de justice et de droiture ; c’est celui qui exprime la beauté de la retraite. Si celui qui consulte le sort est dans ces conditions, et s’il possède la droiture, le présage sera heureux.
610.Trait supérieur nonaire : profiter dans la retraite ; rien sans avantage.
TSCHENG TSE. — Le troisième caractère du texte, fei, comporte l’idée d’augmenter et de grandir, d’ampleur et d’éclat. La retraite, c’est simplement le fait d’être emporté au loin, roulé par le vent ; n’être arrêté ni retenu par rien en constitue la beauté. Le trait supérieur nonaire fait partie de la substance du koua simple khien, il est dur, énergique, et plein de décision ; il est placé à l’extérieur du koua, et enfin, en bas il n’est retenu par rien ; il exprime donc l’éloignement dans la retraite, sans être retenu par aucun lien, c’est là ce qu’on peut appeler un excès de grandeur et de magnanimité. La retraite est un moment de misère et de malheur ; s’y placer suivant le bien est considéré comme exprimant l’idée d’en profiter. Lorsque la retraite a lieu dans ces conditions, en quoi ne serait elle pas avantageuse ?
TSHOU HI. — Employant la dureté énergique positive et occupant le rang extérieur du koua, en bas, n’étant retenu par aucune sympathie, c’est celui qui exprime l’éloignement de la retraite et l’action de se placer avec grandeur d’âme. C’est pour cela que tels sont l’image symbolique et le sens divinatoire. Le caractère fei exprime l’idée de grande magnanimité se dominant elle même.
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600.Premier trait hexaire : retirer la queue dans le péril ; ne pas agir dans ce qu’il y a à entreprendre.
TSHENG TSE. — Dans les autres koua, le trait inférieur est considéré comme exprimant le début ; dans le koua thouen, il exprime l’action de s’en aller en se garant. Ce qui est en avant marche et avance d’abord, aussi le premier trait est considéré comme représentant la queue. La queue est ce qui est en arrière. S’il n’atteint pas au but, c’est à cause d’un péril ; le premier trait emploie la douceur malléable et il se trouve placé dans une position infime ; du moment où il est en arrière, il ne doit rien entreprendre ; l’entreprise constitue un péril. Ce qui est minime est facile à cacher et à mettre à l’abri ; du moment où il y aurait péril à entreprendre, l’abîme de calamités résultant du fait de ne rien entreprendre est préférable.
TSHOU HI. — Il se retire et se trouve le dernier en arrière ; c’est l’image symbolique de la queue et elle indique une voie périlleuse. Celui qui consulte le sort ne doit rien essayer d’entreprendre, mais uniquement se tenir dans l’ombre et s’y abriter ; il pourra éviter les calamités.
- 601:
- 601.Péril de la queue pendant la retraite ; en n’entreprenant rien, quelle calamité ?
TSHENG TSE. — Il voit le fait dans la première manifestation de son germe et se retire le premier ; c’est certainement ce qui constitue le bien. Etre à la queue pendant la retraite est une circonstance périlleuse ; du moment où il y a péril à entreprendre, il vaut mieux ne rien entreprendre et se cacher à l’abri ; il sera possible d’éviter les calamités, et cela parce qu’il s’agit d’être déjà placé dans le péril. Les hommes de l’antiquité qui se placèrent dans une position infime, pour se cacher pendant les périodes troublées, et qui ne quittèrent point leur retraite, ont été nombreux.
602.Deuxième trait hexaire : tenir en employant le cuir du bœuf jaune ; impossibilité de réussir à échapper.
TSHENG TSE. — Le second et le cinquième sont considérés comme se correspondant sympathiquement suivant la droiture ; bien que dans un moment d’éloignement dans des directions opposées et de retraite à l’écart, le second trait emploie la justice et la droiture et il sympathise passivement avec le cinquième ; le cinquième emploie la justice et la droiture pour se rapprocher du second et se joindre à lui ; la liaison est essentiellement solide. Le jaune est la couleur intermédiaire, ou couleur de la justice ; le bœuf est un animal passif et soumis ; le cuir est une matière solide et résistante.
Le second et le cinquième traits employant la justice et la droiture pour suivre avec soumission la voie rationnelle et s’allier ensemble, la solidité de leur attachement est aussi grande que s’ils étaient unis par un lien de cuir ; « il est impossible de parvenir à s’en échapper » est une phrase qui exprime la solidité de leur liaison, si grande qu’il est impossible de ne pas la mentionner. Il s’agit du moment de la retraite à l’écart, aussi il est indispensable de le mentionner avec un soin extrême.
TSHOU HI. — Employant la justice et la soumission et s’observant soi-même, aucun homme ne peut échapper à son influence et aux tendances qui le portent nécessairement vers la retraite. La fermeté et la réserve de celui qui consulte le sort doivent être telles.
- 603:
- 603.Retenir en employant le bœuf jaune ; fermeté des tendances.
TSHENG TSE. — Le supérieur et l’inférieur emploient la voie de la justice et de la soumission et se lient fortement ensemble ; leurs tendances et leurs volontés sont extrêmement fermes : solidité analogue à celle d’un lien de cuir de bœuf.
604.Troisième trait nonaire : retraite contrariée par des attachements ; il y a des inconvénients et des périls ; présage heureux pour le fait de grouper des serviteurs et des concubines.
TSHENG TSE. — Les tendances de la positivité lui rendent la négativité agréable ; le troisième et le second trait sont en contact intime ; le troisième représente donc celui qui est attaché au second. Ce qui rend la retraite méritoire, c’est sa promptitude et l’éloignement ; étant retenu et attaché, comment serait il possible qu’il s’éloignât rapidement et à une grande distance ? C’est là ce qui nuit à la retraite, et aussi est ce considéré comme exprimant l’inconvénient. Se retirer sans y mettre de l’empressement, c’est jouer avec le péril. Les termes « serviteurs » et « concubines » désignent, d’une façon générale, les personnes peu importantes et les enfants. Celles là s’attachent par l’affection et la reconnaissance et ne connaissent point le devoir ; les aimer et les chérir, c’est précisément le rôle du supérieur ; être attaché par la reconnaissance des bienfaits particuliers, telle est la voie rationnelle de l’affection des concubines, des serviteurs et des enfants.
Aussi, s’il s’agit de réunir et d’entretenir des serviteurs et des concubines, ce sera satisfaire aux besoins du cœur, et cela constituera un présage heureux. Toutefois, même dans son attachement pour les petites gens de son entourage, l’homme doué n’agit pas ainsi. Le troisième et le second traits ne sont pas ceux qui se correspondent sympathiquement suivant la droiture ; ils se rapprochent par une liaison cachée et secrète, et ne s’en tiennent pas à la voie de l’homme doué. Si cet attachement était conforme à la droiture, bien qu’il y ait attachement, cela ne pourrait pas être considéré comme constituant un danger ou un inconvénient. Tel est, par exemple, le cas de Tou Sien Tshou, ne pouvant se décider à abandonner ses soldats et son peuple ; bien qu’il puisse y avoir péril, il n’y a pas de culpabilité.
TSHOU HI. — En bas, il est en contact avec deux négativités, il présente l’image symbolique de devoir se retirer dans la retraite et d’être retenu par quelque lien ; c’est une voie rationnelle d’inconvénients et de périls. Toutefois, suivie à l’égard des serviteurs et des concubines, elle présente un présage heureux. En effet, de la part de l’homme doué, et par rapport aux petites gens de son entourage, ce n’est que dans le cas où il s’agit des serviteurs intimes et des concubines qu’il n’est pas absolument indispensable de ne tenir compte que du degré de sagesse en les groupant autour de soi. C’est pour cela que tel est le sens divinatoire.
- 605:
- 605.Péril de la retraite contrariée par des attachements ; il y a des inconvénients et de la honte ; présage heureux s’il s’agit de grouper et d’entretenir des serviteurs et des concubines ; incapacité dans les grandes choses.
TSHENG TSE. — Se retirer dans la retraite et être retenu par des considérations d’attachements doit forcément amener des maux, de la honte, et faire survenir des périls. Toutes les fois qu’il y a inconvénient à faire quelque chose, il en résulte de la honte. En effet, la force manque. Si ce sentiment d’affection intime a pour objet le soin de la conservation et de la protection des serviteurs et des concubines, alors le présage est heureux ; mais, dans ce cas, comment serait on capable de se montrer à la hauteur de grandes choses ?
33. Thouen
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606.Quatrième trait nonaire : aimer la retraite ; pour l’homme doué, présage heureux ; pour l’homme inférieur, ruine.
TSHENG TSE. — Le quatrième et le second traits sont considérés comme se correspondant sympathiquement suivant la droiture ; ce sont ceux qui s’aiment et s’affectionnent. Bien que l’homme doué possède des êtres à aimer et à chérir, lorsque le devoir lui commande de se retirer dans la retraite, il part sans hésitation ; c’est ce qu’on appelle « se dominer pour revenir aux convenances ». Puisqu’il se sert de la voie rationnelle pour dominer ses propres désirs, c’est par là que le présage est heureux. S’il s’agit d’un homme inférieur, il ne pourra se placer d’après le devoir ; il s’attachera par faiblesse à l’objet de son affection ; il sera retenu par son égoïsme, jusqu’à ce qu’il tombe dans la honte, sans pouvoir s’en relever ; aussi pour l’homme inférieur, c’est un présage de ruine et de perdition. Le dernier caractère du texte exprime le contraire du bien.
Le quatrième trait fait partie de la substance du koua simple khien ; c’est celui qui est capable d’énergie et de décision. C’est parce qu’il est placé dans un rang négatif et qu’il est retenu par des attachements, que l’homme saint pose l’avertissement relatif au cas de l’homme inférieur, de peur qu’il ne perde sa droiture.
TSHOU HI. — En bas il sympathise avec le premier trait hexaire, tandis que sa substance est l’activité énergique ; il présente l’image symbolique d’avoir des sentiments d’affection et d’être capable de les briser pour se retirer dans la retraite. L’homme doué qui sait se vaincre lui-même, seul, en est capable, tandis que l’homme inférieur ne le peut pas ; aussi, si celui qui consulte le sort est un homme doué, le présage sera heureux.
- 607:
- 607.L’homme doué aime la retraite ; pour l’homme inférieur, c’est un malheur.
TSHENG TSE. — Bien que l’homme doué éprouve des sentiments d’affection, cependant il est capable de se retirer dans la retraite, sans faillir au devoir. L’homme inférieur serait incapable de surmonter ses sentiments personnels et il en résulterait des maux pour lui.
608.Cinquième trait nonaire : se plaire dans la retraite ; présage heureux de la perfection.
TSHENG TSE. — Le cinquième trait nonaire possède la justice et la droiture, cela constitue la beauté de la retraite ; il se place conformément à la justice et à la droiture ; parfois il s’arrête, parfois il agit : c’est là ce qu’on entend par « beauté de la retraite », et c’est pourquoi il est considéré comme exprimant la perfection de la droiture et comme comportant un présage heureux. Ce n’est pas que le cinquième trait nonaire ne soit retenu et attaché par la sympathie, mais comme lui et le second trait se placent tous deux d’après la justice et la droiture, sa volonté et ses tendances se conforment à la nécessité du mouvement ou de l’arrêt. N’être point dépourvu de justice et de droiture, et ne commettre aucune faute par attachement égoïste, c’est ce qui est considéré comme constituant la beauté digne de louanges.
Dans le commentaire de la formule déterminative, après qu’il a été question du moment indiqué par le koua thouen, c’est pour le même motif qu’il est encore dit : Agir avec le temps, petit avantage de la perfection ; c’est qu’il y a encore l’idée d’atténuer les conséquences de cette retraite. Dans les formules des traits, lorsqu’il s’agit du cinquième, la retraite est sur le point d’être arrivée à la limite extrême de son développement, aussi il est seulement question de l’emploi de la justice et de la droiture pour s’y placer. La retraite à l’écart n’est pas le fait de l’homme doué ; c’est pour cela que la formule ne s’attache pas spécialement à la considération de la situation du prince. Toutefois, lorsque le prince s’écarte et s’éloigne dans la retraite, c’est encore uniquement le résultat de la justice et de la droiture.
TSHOU HI. — Dureté énergique positive, justice et droiture ; en bas il sympathise avec le second trait hexaire, qui, lui aussi, est doué de douceur, de soumission, de justice et de droiture ; c’est celui qui exprime la beauté de la retraite. Si celui qui consulte le sort est dans ces conditions, et s’il possède la droiture, le présage sera heureux.
- 609:
- 609.Présage heureux de la perfection de la beauté de la retraite : à cause de la droiture des tendances.
TSHENG TSE. — Lorsque les tendances sont dirigées par la droiture, le mouvement résulte nécessairement de la droiture : c’est par là qu’est constituée la beauté de la retraite. Occupant une position qui comporte la justice, possédant la droiture et sympathisant à la justice et à la droiture, c’est donc que ses tendances sont droites et correctes, et c’est par là que le présage est heureux. La retraite, pour l’homme, c’est l’arrêt dans l’action ; elle a uniquement pour but le redressement de ses tendances.
610.Trait supérieur nonaire : profiter dans la retraite ; rien sans avantage.
TSCHENG TSE. — Le troisième caractère du texte, fei, comporte l’idée d’augmenter et de grandir, d’ampleur et d’éclat. La retraite, c’est simplement le fait d’être emporté au loin, roulé par le vent ; n’être arrêté ni retenu par rien en constitue la beauté. Le trait supérieur nonaire fait partie de la substance du koua simple khien, il est dur, énergique, et plein de décision ; il est placé à l’extérieur du koua, et enfin, en bas il n’est retenu par rien ; il exprime donc l’éloignement dans la retraite, sans être retenu par aucun lien, c’est là ce qu’on peut appeler un excès de grandeur et de magnanimité. La retraite est un moment de misère et de malheur ; s’y placer suivant le bien est considéré comme exprimant l’idée d’en profiter. Lorsque la retraite a lieu dans ces conditions, en quoi ne serait elle pas avantageuse ?
TSHOU HI. — Employant la dureté énergique positive et occupant le rang extérieur du koua, en bas, n’étant retenu par aucune sympathie, c’est celui qui exprime l’éloignement de la retraite et l’action de se placer avec grandeur d’âme. C’est pour cela que tels sont l’image symbolique et le sens divinatoire. Le caractère fei exprime l’idée de grande magnanimité se dominant elle même.
- 611:
- 611.Profiter dans la retraite, rien sans avantage ; aucun sujet de doute.
TSCHENG TSE. — C’est l’éloignement dans la retraite sans aucun sujet d’hésitation ou de retard. En effet, étant à l’extérieur, il est déjà éloigné ; étant sans correspondance sympathique, il n’est retenu par aucun attachement, aussi il exprime la décision énergique, sans aucune hésitation.
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