42. - Yi, croissance
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12042020
42. - Yi, croissance
42. Yi : L'AUGMENTATION
Souen en haut
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Tshen en bas
744. Yi : avantage dans ce qu’il y a à entreprendre ; avantage à traverser un grand cours d’eau.
Yi. « L’Ordre des koua » dit :
744. Yi : avantage dans ce qu’il y a à entreprendre ; avantage à traverser un grand cours d’eau.
TSHENG TSE. — Le koua yi exprime la voie rationnelle de ce qui est avantageux à l’univers, aussi il y a avantage dans ce qui est à entreprendre. La voie rationnelle de l’avantage, ou augmentation, est capable d’aider à traverser les obstacles et les périls : avantage à traverser un grand cours d’eau.
TSHOU HI. — Yi, augmenter. Ce koua est constitué par la diminution du premier trait positif du koua simple supérieur et par l’augmentation de la négativité du premier trait du koua simple inférieur ; elle descend du koua simple supérieur vers le bas du koua simple inférieur, et c’est pour cela que le koua parfait est appelé yi, et symbolise l’augmentation. Le cinquième trait nonaire et le second trait hexaire de ce koua possèdent tous deux la justice et la droiture. En bas le koua simple tshen, en haut le koua simple souen ; ils ont tous deux l’image symbolique du bois, de l’arbre, aussi le sens divinatoire exprime qu’il y a avantage à entreprendre et à traverser un grand cours d’eau.
745. Le commentaire traditionnel de la formule déterminative dit : Yi, diminuer en haut et augmenter en bas ; la satisfaction du peuple est sans bornes ; de haut, descendre en bas ; la voie rationnelle est très brillante.
746. Avantage à entreprendre ; la justice et la droiture reçoivent des louanges ; avantage à traverser un grand cours d’eau. La voie rationnelle du bois prévaut.
747. Yi, mouvement et humilité ; journellement avancer sans limite ; le ciel féconde, la terre engendre ; l’augmentation est sans région spéciale ; tout ce qui tient à la voie rationnelle de l’augmentation se produit avec le temps.
748. Le commentaire de la formule symbolique dit : Le vent et la foudre augmentent ; l’homme doué s’amende en considérant le bien ; s’il se trompe, il se corrige.
hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 3)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
Souen en haut
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Tshen en bas
744. Yi : avantage dans ce qu’il y a à entreprendre ; avantage à traverser un grand cours d’eau.
Yi. « L’Ordre des koua » dit :
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- TSHENG TSE. — Yi. « L’Ordre des koua » dit : « La diminution ne cessant pas, il doit y avoir nécessairement augmentation ; c’est pourquoi le koua souen est suivi du koua Yi. » La perfection et la décadence, la diminution et l’augmentation se suivent comme dans un cercle ; la diminution parvenue à son extrême limite, il y a nécessairement augmentation ; c’est la nature même de la raison d’être des choses, et ce qui fait que le koua Yi succède au koua souen. Il est constitué par le koua simple souen en haut et le koua simple tshen en bas : la foudre et le vent qui s’augmentent mutuellement. Si le vent est violent, la foudre sera plus impétueuse ; si la foudre éclate, le vent se déchaîne ; les deux phénomènes s’augmentent mutuellement l’un par l’autre, ce qui produit leur accroissement. Ceci est dit au sujet de l’image symbolique des koua simples.
Les deux koua simples souen et tshen commencent et s’achèvent tous deux par la transformation du trait inférieur. La positivité se transforme et devient négativité : c’est la diminution ; la négativité se transforme et devient positivité : c’est l’augmentation. Le koua simple supérieur diminue, le koua simple inférieur augmente ; diminution en haut, augmentation en bas, ce qui constitue l’augmentation symbolisée par le koua yi. Ceci est dit au sujet du sens. Quand l’inférieur est à son aise, le supérieur est tranquille, aussi augmenter ce qui est inférieur constitue le progrès (yi, augmentation, avantage).
744. Yi : avantage dans ce qu’il y a à entreprendre ; avantage à traverser un grand cours d’eau.
TSHENG TSE. — Le koua yi exprime la voie rationnelle de ce qui est avantageux à l’univers, aussi il y a avantage dans ce qui est à entreprendre. La voie rationnelle de l’avantage, ou augmentation, est capable d’aider à traverser les obstacles et les périls : avantage à traverser un grand cours d’eau.
TSHOU HI. — Yi, augmenter. Ce koua est constitué par la diminution du premier trait positif du koua simple supérieur et par l’augmentation de la négativité du premier trait du koua simple inférieur ; elle descend du koua simple supérieur vers le bas du koua simple inférieur, et c’est pour cela que le koua parfait est appelé yi, et symbolise l’augmentation. Le cinquième trait nonaire et le second trait hexaire de ce koua possèdent tous deux la justice et la droiture. En bas le koua simple tshen, en haut le koua simple souen ; ils ont tous deux l’image symbolique du bois, de l’arbre, aussi le sens divinatoire exprime qu’il y a avantage à entreprendre et à traverser un grand cours d’eau.
745. Le commentaire traditionnel de la formule déterminative dit : Yi, diminuer en haut et augmenter en bas ; la satisfaction du peuple est sans bornes ; de haut, descendre en bas ; la voie rationnelle est très brillante.
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- TSHENG TSE. — Il s’agit du sens et des aptitudes exprimées par le koua. Ce qui fait que le koua exprime l’avantage et l’augmentation, c’est qu’il diminue ce qui est haut et augmente ce qui est bas. Diminuant le haut et augmentant le bas, le peuple s’en réjouit et sa satisfaction est sans bornes. D’une position élevée s’abaisser soi-même au dessous de ce qui est bas ; le grand éclat de la voie rationnelle est manifeste et visible. La positivité descend occuper le premier rang, la négativité monte occuper le quatrième, ce qui donne le sens de descendre du haut vers le bas.
TSHOU HI. — Explication du nom du koua au moyen de la substance de ce koua.
746. Avantage à entreprendre ; la justice et la droiture reçoivent des louanges ; avantage à traverser un grand cours d’eau. La voie rationnelle du bois prévaut.
- :
- TSHENG TSE. — Le cinquième trait pratique la dureté énergique positive, la justice et la droiture, et occupe la situation prééminente ; le second, à son tour, emploie la justice et la droiture et lui répond sympathiquement : c’est avantager l’univers par l’emploi de la voie rationnelle de la justice et de la droiture ; l’univers en reçoit le bonheur. C’est ce qui constitue la voie rationnelle de l’augmentation dans les circonstances ordinaires de paix et de tranquillité. L’augmentation est encore faible ; mais en présence de périls et de difficultés, ce qui constitue un avantage ou augmentation, devient extrêmement grave, aussi il y a avantage à traverser un grand cours d’eau, pour remédier aux difficultés présentes, car c’est le moment de la grandeur de l’action de la voie rationnelle de l’augmentation. Le mot « bois » est mis par erreur à la place du mot « augmentation » ; on a cru aussi que c’est parce que le koua simple souen est en haut et le koua simple tshen en bas que le texte porte les mots « voie rationnelle du bois » ; c’est une erreur.
TSHOU HI. — Explication de la formule du koua au moyen de sa substance et de son image symbolique.
747. Yi, mouvement et humilité ; journellement avancer sans limite ; le ciel féconde, la terre engendre ; l’augmentation est sans région spéciale ; tout ce qui tient à la voie rationnelle de l’augmentation se produit avec le temps.
- :
- TSHENG TSE. — Enfin, en en parlant d’après la substance des deux koua simples qui le composent, les qualités de ces koua sont, en bas, le mouvement, et en haut l’humilité. Le mouvement et l’humilité constituent la voie rationnelle de l’augmentation. Le mouvement conforme avec humilité aux lois de la raison d’être des choses, l’augmentation avance journellement, grande, ample, sans aucune limite restrictive. Comment le mouvement qui ne serait pas conforme à la raison d’être des choses pourrait il produire une grande augmentation (un grand avantage) ? Par l’œuvre du ciel et de la terre, le texte exprime la grandeur de la voie rationnelle de l’augmentation que l’homme saint réalise pour le bien (l’augmentation) de l’univers. La voie du ciel donne le commencement (crée), la voie de la terre engendre les êtres ; le ciel féconde, la terre donne la vie ; tous les êtres sont transformés et créés, chacun accomplit sa destinée en suivant sa propre nature et on peut dire que l’augmentation n’est pas limitée à aucun lieu particulier.
Le caractère du texte a ici le sens de lieu, région ; si l’augmentation était relative à un lieu particulier, on pourrait dire qu’elle est mesurée et bornée ; sans région veut dire qu’elle est immense et sans aucune limite. Comment d’ailleurs l’augmentation (le bien) de tous les êtres par l’action du ciel et de la terre, aurait elle une limite et des bornes ou tiendrait elle à des circonstances spéciales de lieu ? L’augmentation produite par le ciel et la terre est ce qu’il y a d’infini ; c’est la raison d’être et rien de plus. L’homme saint loue la voie rationnelle de l’augmentation de l’univers ; elle répond au moment et est conforme à la raison d’être des choses ; elle s’accorde avec le ciel et la terre, elle agit toujours conformément au moment.
TSHOU HI. — Mouvement et utilité, vertus des deux koua simples ; en haut, le koua simple khien descend et féconde, en bas, le koua khouen monte et engendre, ce qui donne bien encore le sens du texte ci-dessus. De plus, par ces paroles, l’homme saint exprime la plus grande admiration pour la grandeur de l’augmentation.
748. Le commentaire de la formule symbolique dit : Le vent et la foudre augmentent ; l’homme doué s’amende en considérant le bien ; s’il se trompe, il se corrige.
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- TSHENG TSE. — Si le vent est violent, la foudre précipite ses éclats ; si la foudre éclate, le vent se déchaîne : ces deux choses s’accroissent et s’augmentent mutuellement. L’homme doué regarde l’image symbolique du vent et de la foudre s’augmentant mutuellement et cherche à s’accroître (s’améliorer) personnellement ; cela constitue la voie rationnelle de l’augmentation. Rien n’est meilleur que de considérer le bien, car son action est transformatrice ; s’il y a quelque erreur, elle sera donc corrigée. Voyant le bien et pouvant changer, il devient donc possible d’accomplir le bien et d’étendre son influence à l’univers entier ; ayant commis des erreurs et les corrigeant, aucune culpabilité ne subsistera, rien ne sera en excès ; ce qui constitue l’augmentation (l’avantage) pour les hommes n’est jamais plus grand que ceci.
TSHOU HI. — Les forces inhérentes au vent et à la foudre s’unissent, s’ajoutent, s’augmentent. Revenir au bien, corriger les erreurs, c’est ce qu’il y a de plus grand dans l’augmentation (amélioration), et l’aide mutuelle que se prêtent ces deux actions est aussi telle que l’action mutuelle du vent et de la foudre.
hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 3)
lien avec lignes mutés :
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42. - Yi, croissance :: Commentaires
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42. Yi : L'AUGMENTATION
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749.Premier trait nonaire : avantage à agir pour ce qu’il importe de faire ; grandeur du présage heureux ; pas de culpabilité.
TSHENG TSE. — Le premier trait nonaire est celui de qui dépend le mouvement exprimé par le koua simple tshen ; c’est la perfection de la dureté énergique positive. Existant dans le moment de l’augmentation, ses aptitudes sont suffisantes pour augmenter les êtres et les choses (pour les développer). Bien qu’il occupe le rang le plus inférieur, cependant, en haut, il jouit de la sympathie d’un haut fonctionnaire représenté par le quatrième trait hexaire. Le quatrième, de son côté, est celui de qui dépend la soumission et l’humilité exprimées par le koua simple souen ; en haut il est capable d’humilité envers le prince, en bas il est capable de déférence pour les capacités du sage. Celui qui est dans l’infériorité ne peut avoir une action prépondérante ; mais, s’il possède la sympathie de celui qui est dans une haute situation et qui l’écoute, il conviendra qu’il aide et assiste ce supérieur suivant ses moyens ; ce sera un grand avantage pour toutes les affaires concernant l’État : il y a avantage à l’employer pour faire de grandes choses.
Puisqu’il occupe un rang inférieur et qu’il est employé par le supérieur pour mettre en pratique ses propres tendances et ses desseins, il faut absolument que ce qu’il fait constitue un grand bien et un présage heureux, et alors il sera sans aucune culpabilité. Si son action ne peut pas constituer un grand présage heureux, non seulement il sera personnellement coupable, mais cette culpabilité rejaillira sur le supérieur ; il sera cause de la culpabilité du supérieur. Pour celui qui est placé dans le rang le plus bas et qui se trouve investi d’une grande autorité, un peu de bien n’est pas suffisant pour répondre à l’importance de sa position ; il faut absolument que son action constitue un présage parfaitement heureux ; c’est alors seulement qu’il est sans culpabilité.
TSHOU HI. — Bien que le premier trait occupe un rang inférieur, cependant, il est en présence d’un moment d’augmentation et de développement ; c’est celui qui reçoit l’augmentation du supérieur. Il ne doit pas simplement recevoir cet avantage sans avoir aucun devoir de reconnaissance à remplir ; aussi le bien, pour lui, consiste à accomplir de grandes actions ; alors le présage sera parfaitement heureux et ensuite il ne subsistera aucune culpabilité.
751.Deuxième trait hexaire : parfois il augmente ; dix paires de tortues ne peuvent aller contre ; présage heureux d’éternelle pureté ; le roi pratique l’offrande à l’être suprême ; présage heureux.
TSHENG TSE. — Le second trait hexaire est placé avec justice et droiture et son essence est la soumission de la douceur ; il comporte l’image symbolique du vide intérieur. Lorsqu’un homme se place dans la voie rationnelle de la justice et de la droiture, fait abstraction de ses propres tendances (vide son intérieur) pour rechercher ce qui constitue l’avantage (augmentation), et qu’il peut suivre cette voie avec soumission, qui donc, dans l’univers, ne voudrait le renseigner et lui être avantageux ? Mang Tse dit : « Car s’il aime le bien, entre les quatre mers, chacun méprisant la distance (de milliers de la) viendra lui demander le bonheur. » Mais ce qui est plein ne peut plus recevoir, tandis que ce qui est vide attire les êtres : telle est la raison d’être rationnelle des choses. Aussi, s’il se présente quelque chose qui puisse devenir avantageux, tous ses amis l’aident et l’avantagent.
Dix est une expression qui indique l’idée de multitude. Ce que la multitude des hommes accepte comme vérité est ce qui correspond le plus exactement à la raison d’être des choses. La tortue est un être qui présage le bonheur ou le malheur, qui discerne le vrai et le faux ; cela exprime ce qui est absolument certain, et ce qui ne peut être contredit par les oracles de la tortue. Présage heureux parfait et éternel est dit au sujet des aptitudes que comporte le second trait hexaire. Ce second trait possède la justice, la droiture et est évidé au milieu, c’est celui qui peut jouir de l’avantage du concours et de l’action de la foule des hommes. Toutefois, sa matière constitutive, son caractère essentiel est la malléabilité négative, aussi la formule avertit que, avec une fermeté parfaite et durable, le présage sera heureux.
La voie rationnelle de la recherche de l’augmentation, ne peut se préserver sans une pureté invariable. Dans le cas du cinquième trait hexaire du koua souen, ce qui fait que, avec dix amis, le présage heureux sera grand, c’est que le trait occupe la situation prééminente et se diminue lui-même, qu’il sympathise à la dureté énergique de l’inférieur, qu’il emploie la douceur dans une situation qui comporte la dureté énergique. La douceur malléable indique ici le vide qui reçoit, c’est à dire l’absence de prévention qui écoute ; la dureté énergique, dans le même cas, exprime la fermeté inébranlable, et c’est à ces conditions qu’est due l’extrême excellence dans la recherche de l’augmentation, par conséquent la grandeur du présage heureux.
Lorsqu’il s’agit du second trait hexaire dépourvu de préventions et recherchant l’augmentation, il a, lui aussi les sympathies de la dureté énergique positive, et il occupe avec douceur un rang qui comporte la douceur ; il y a donc lieu de craindre que l’augmentation (amélioration) manque de fermeté, aussi la formule avertit que, s’il peut y avoir une fermeté parfaite, permanente et durable, le présage sera heureux. Le roi pratique l’offrande à l’être suprême ; présage heureux : employer l’absence de préventions du second trait et une pureté inaltérable dans l’action de présenter une offrande à l’être suprême doit aussi assurer le bonheur et constitue un présage heureux ; à plus forte raison, cette idée n’est elle pas évidente quand il s’agit des relations entre les hommes et les êtres ? Chercher à recevoir une augmentation d’autrui, serait ce possible sans sympathie ? Le culte rendu au ciel est un des attributs de la puissance de l’empereur, c’est pour cela que le texte dit : le roi emploie.
TSHOU HI. — Le second trait hexaire se trouve en présence d’un moment où il convient d’augmenter ce qui est inférieur ; vide à l’intérieur, il est placé dans un rang inférieur, aussi son image symbolique et son sens divinatoire sont les mêmes que dans le cas du cinquième trait hexaire du koua souen. Toutefois, le trait et la situation sont tous deux négatifs c’est pourquoi la formule mentionne la pureté éternelle comme avertissement. Puisqu’il occupe un rang inférieur et reçoit un avantage du supérieur, il est donc encore considéré comme ayant un sens augural favorable dans la divination au sujet des sacrifices au ciel.
753.Troisième trait hexaire : augmenter en employant des choses mauvaises ; pas de culpabilité ; avoir, confiance, agir avec justice ; avertir le dignitaire revêtu du titre de kong ; employer l’insigne secret.
TSHENG TSE. — Le troisième trait occupe le rang supérieur dans la substance du koua simple inférieur ; c’est celui qui occupe un rang au dessus du peuple, par exemple celui qui fait observer les prescriptions civiles. Il occupe un rang positif et sympathise avec la dureté énergique ; il est placé au sommet du koua qui indique le mouvement ; c’est celui qui, placé au dessus du peuple, décide avec énergie ce qui doit être fait pour en retirer avantage. Décidant ce qui constitue l’avantage et l’augmentation, même en employant des choses néfastes et mauvaises, il sera sans culpabilité. L’expression chose mauvaise désigne des calamités, des difficultés, des choses peu ordinaires. Le troisième trait occupe la position immédiatement inférieure au koua supérieur ; étant dans un rang inférieur, il doit en référer au supérieur en employant les formes respectueuses ; comment s’arrogerait il de lui-même l’autorité de faire ce qui doit constituer l’avantage ?
Ce n’est que dans le cas de choses calamiteuses et extraordinaires qu’il pourra apprécier ce qui convient pour répondre à des nécessités imprévues et urgentes ; alors, audacieux au mépris de sa propre personne, fort pour protéger le peuple, il sera donc sans culpabilité. Si l’inférieur s’attribue lui-même l’autorité, le supérieur doit en concevoir de la méfiance et des soupçons ; bien qu’en présence de périls et de malheurs, ce n’est jamais que par le devoir qu’il doit se laisser guider dans son action, mais il doit être sincère et de bonne foi, et ce qu’il fait doit être conforme à la voie rationnelle de la justice ; dans ces conditions sa bonne foi pénétrera le supérieur qui, à son tour, aura confiance en lui. Il ne doit absolument pas agir de sa propre autorité sans que ce ne soit avec le plus sincère amour du peuple et pour servir le supérieur.
Bien que mû par la sincérité, si ses actions n’étaient pas conformes à la justice, il ne devrait encore pas se permettre d’agir. L’insigne secret est un objet qui sert d’emblème de sincérité et de signe visible de foi. Le Li king dit : Les hauts dignitaires sont munis d’un insigne de commandement qui leur sert à faire reconnaître la légitimité de leur autorité. Toutes les fois qu’il s’agit de sacrifices, de réceptions et d’audiences à la cour, on emploie des insignes en pierres fines (jade) qui servent de signes de reconnaissance. Animé de sincérité et guidé par la bonne foi, possédant d’ailleurs la voie rationnelle de la justice, il pourra faire en sorte d’inspirer de la confiance au supérieur, c’est donc encore « avertir le dignitaire revêtu du titre de kong et employer l’insigne secret » ; la confiance peut pénétrer le supérieur.
Étant dans l’infériorité et suivant une voie qui comporte la nécessité d’agir, il faut nécessairement avoir de la bonne foi et agir avec justice. D’un autre côté, le troisième trait est négatif et il est dénué de justice, c’est à cause de cela que ce sens est mis en lumière. On a dit : Le troisième trait est malléable et négatif ; comment peut on donc, au contraire, le considérer comme décidant avec autorité et énergie et s’attribuant la direction des affaires ? Réponse : bien que le caractère naturel du troisième trait soit essentiellement la négativité, cependant la considération qu’il occupe un rang positif montre qu’il se place lui-même avec énergie ; il correspond aussi à un trait énergique, donc ses tendances le portent à la dureté énergique ; il occupe le rang extrême dans le koua simple qui exprime le mouvement, ce qui marque la décision dans l’action. Dans ces conditions, pratiquant la voie de l’augmentation, comment pourrait il être sans énergie et décision ? Dans le Yi king, c’est ce qui prédomine qui constitue le sens, aussi il n’est pas question de son propre caractère de négativité.
TSHOU HI. — Le troisième trait hexaire est malléable et négatif, sans justice ni droiture ; c’est celui qui ne doit pas recevoir d’augmentation (d’avantages). Toutefois, il est en présence d’un moment d’augmentation de l’inférieur ; il occupe le rang supérieur parmi les inférieurs, aussi il représente quelqu’un qui avantage l’inférieur par le moyen de choses malheureuses. En effet, il avertit, prévient, ébranle et met en mouvement ; c’est ainsi qu’il l’avantage. Si celui qui consulte le sort est dans ces conditions, il pourra ensuite être sans culpabilité. De plus, la formule avertit encore qu’il doit avoir de la bonne foi, agir avec justice et avertir le dignitaire revêtu du titre de kong en employant l’insigne secret ; c’est par l’emploi de l’insigne secret qu’il montre sa bonne foi et inspire la confiance.
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755.Quatrième trait hexaire : agir avec justice ; avertir le dignitaire revêtu du titre de kong, suivre ; avantage à employer l’action conforme et changer le royaume.
TSHENG TSE. — Le quatrième trait se trouve en face d’un moment d’augmentation ; il est placé près de la situation du prince et il occupe son rang avec droiture. Employant la douceur et se plaisant à aider le supérieur, d’ailleurs correspondant sympathiquement en bas avec la dureté énergique positive du premier trait, il peut ainsi être utile (augmenter) au supérieur. Seulement, il est placé sans se préoccuper de la justice et celui avec qui il sympathise est aussi sans justice ; ces conditions montrent qu’il manque de cette qualité, aussi le texte exprime que si, en agissant, il suit la voie rationnelle de la justice, il pourra être utile au prince placé au dessus de lui : il avertit le supérieur, lui inspire confiance et en est suivi. Faisant partie de la substance de la satisfaction et de la douceur, il manque de décision et de précision, aussi il a avantage à employer l’action conforme et à changer de royaume.
Employer l’action conforme, c’est s’appuyer sur le supérieur ; changer de royaume, c’est suivre passivement l’inférieur et se mettre en mouvement sous son impulsion. En haut il s’appuie sur le prince énergique et juste et il en résulte l’augmentation (l’avantage) ; en bas, il suit passivement les aptitudes de l’énergie positive pour accomplir ses actions ; donc l’avantage consiste à agir ainsi. Depuis l’antiquité, qu’il s’agisse de royaumes ou de districts, quand le peuple n’a pas pu jouir de la paix là où il habitait, il a changé de royaume : cela exprime qu’il imite ce qui est inférieur et se met en mouvement.
TSHOU HI. — Le troisième et le quatrième traits sont tous deux dépourvus de justice, aussi tous deux sont le sujet d’avertissements sur la nécessité d’agir avec justice. Ici, il s’agit de la volonté d’avantager l’inférieur et de se conformer à la justice en agissant ; de cette façon, avertissant le dignitaire revêtu du titre de kong, il s’en verra suivi. Le commentaire traditionnel dit : « Le changement de Tsheou vers l’est était motivé par les États de Tsin et de Tshing » ; c’est qu’en effet, dans l’antiquité, plusieurs princes ont changé d’États pour le bien de leurs peuples. Pour exister, il faut qu’il y ait les moyens d’existence. Ce trait comporte aussi un présage heureux lorsque l’on consulte le sort au sujet d’un changement de pays.
757.Cinquième trait nonaire : avoir confiance, cœur bienveillant ; ne pas demander ; grandeur du présage heureux ; avoir foi et bienveillance au sujet de mes vertus.
TSHENG TSE. — Le cinquième trait, doué de la dureté énergique positive, de la justice et de la droiture, occupe le rang prééminent. De plus, il jouit de la sympathie, de la justice et de la droiture du second trait hexaire qui agit pour son bien ; dans ces conditions, qu’est ce qui pourrait être sans avantage ? Représentant la positivité réelle, et placé au milieu d’un koua simple, il a l’image symbolique de posséder la bonne foi et d’inspirer la confiance. Possédant les vertus du cinquième trait nonaire, ses aptitudes, sa situation, et le sentiment de la justice étant au plus haut point sincère dans la bienveillance qu’il déploie pour le bien des êtres, il est inutile de demander s’il exprime l’extrême excellence et la grandeur du présage heureux, car cela est évident.
Voilà pourquoi la formule dit : Ne pas demander la grandeur du présage heureux. Le prince occupe la situation qui lui permet de mettre ses desseins à exécution, il possède la puissance qui le met à même de les réaliser ; s’il pousse la sincérité à son extrême limite dans son désir de faire le bien (d’augmenter) de l’univers, l’univers reçoit de lui un bonheur complet ; il est donc inutile de mentionner la grandeur du présage heureux. Avoir foi et bienveillance au sujet de mes vertus ; si le prince est extrêmement sincère dans son désir de faire le bien de l’univers, il n’est personne dans l’univers qui n’éprouve pour lui l’amour le plus sincère, de sorte que l’influence des vertus du prince s’étend comme un bienfait.
TSHOU HI. — Le supérieur est de bonne foi dans sa bienveillance envers les inférieurs, de sorte que les inférieurs, à leur tour, sont de bonne foi dans leur affection bienveillante pour le supérieur. Il n’est pas nécessaire d’interroger au sujet de la grandeur du présage heureux, elle est évidente.
759.Trait supérieur nonaire : ne pas augmenter ; parfois frapper ; affermir le cœur sans permanence ; présage malheureux.
TSHENG TSE. — Le trait supérieur occupe un rang qui ne comporte aucune situation définie ; c’est celui qui n’agit pas pour l’avantage de l’homme. Employant la dureté énergique et se plaçant au rang le plus élevé du koua yi, c’est celui qui réclame un avantage excessif pour lui-même et sympathise avec la négativité et ce n’est pas par le bien qu’il cherche à obtenir son propre avantage. L’avantage, c’est ce que tous les hommes recherchent également, mais le désir exclusif de l’avantage personnel constitue un grand mal. Les désirs étant extrêmes, il en est aveuglé et il oublie le devoir et la raison ; recherchant cet avantage avec une ardeur excessive, sa passion le porte à la violence et à l’usurpation et il en résultera de l’inimitié et des ressentiments.
Aussi Fou Tse dit : « La passion du luxe, non contenue, engendre les ressentiments » ; c’est ce que Mang Tse exprime en disant que si on place l’avantage au dessus de tout sentiment on ne pourra pas se satisfaire sans violence ; ce sont de profonds avertissements donnés par le saint et le sage. Le trait est nonaire, il emploie la dureté énergique et recherche son propre avantage avec une passion extrême ; c’est là ce que la foule des hommes déteste et repousse, de sorte qu’il représente celui que l’on n’avantage pas et que parfois on combat en le repoussant. Affermir le cœur sans permanence, présage malheureux ; l’homme saint avertit les hommes qu’ils ne doivent pas se laisser aller à apprécier exclusivement ce qui constitue un avantage ; il dit : Manquer de mesure et de retenue permanente à ce point, c’est une voie rationnelle de malheur, et c’est ce dont on doit s’empresser de se corriger.
TSHOU HI. — Puisque ce trait occupe le rang extrême dans le koua yi c’est qu’il recherche sans cesse son propre avantage, aussi, on ne l’avantage pas et parfois on le frappe. Les expressions « affermir le cœur, pas de permanence », sont des avertissements.
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749.Premier trait nonaire : avantage à agir pour ce qu’il importe de faire ; grandeur du présage heureux ; pas de culpabilité.
TSHENG TSE. — Le premier trait nonaire est celui de qui dépend le mouvement exprimé par le koua simple tshen ; c’est la perfection de la dureté énergique positive. Existant dans le moment de l’augmentation, ses aptitudes sont suffisantes pour augmenter les êtres et les choses (pour les développer). Bien qu’il occupe le rang le plus inférieur, cependant, en haut, il jouit de la sympathie d’un haut fonctionnaire représenté par le quatrième trait hexaire. Le quatrième, de son côté, est celui de qui dépend la soumission et l’humilité exprimées par le koua simple souen ; en haut il est capable d’humilité envers le prince, en bas il est capable de déférence pour les capacités du sage. Celui qui est dans l’infériorité ne peut avoir une action prépondérante ; mais, s’il possède la sympathie de celui qui est dans une haute situation et qui l’écoute, il conviendra qu’il aide et assiste ce supérieur suivant ses moyens ; ce sera un grand avantage pour toutes les affaires concernant l’État : il y a avantage à l’employer pour faire de grandes choses.
Puisqu’il occupe un rang inférieur et qu’il est employé par le supérieur pour mettre en pratique ses propres tendances et ses desseins, il faut absolument que ce qu’il fait constitue un grand bien et un présage heureux, et alors il sera sans aucune culpabilité. Si son action ne peut pas constituer un grand présage heureux, non seulement il sera personnellement coupable, mais cette culpabilité rejaillira sur le supérieur ; il sera cause de la culpabilité du supérieur. Pour celui qui est placé dans le rang le plus bas et qui se trouve investi d’une grande autorité, un peu de bien n’est pas suffisant pour répondre à l’importance de sa position ; il faut absolument que son action constitue un présage parfaitement heureux ; c’est alors seulement qu’il est sans culpabilité.
TSHOU HI. — Bien que le premier trait occupe un rang inférieur, cependant, il est en présence d’un moment d’augmentation et de développement ; c’est celui qui reçoit l’augmentation du supérieur. Il ne doit pas simplement recevoir cet avantage sans avoir aucun devoir de reconnaissance à remplir ; aussi le bien, pour lui, consiste à accomplir de grandes actions ; alors le présage sera parfaitement heureux et ensuite il ne subsistera aucune culpabilité.
- 750:
- 750.Grandeur du présage heureux sans culpabilité ; en bas ne pas s’occuper d’affaires importantes.
TSHENG TSE. — Ceux qui sont dans les rangs inférieurs ne doivent essentiellement pas être chargés d’affaires importantes, c’est à dire d’affaires dont les conséquences sont graves. Si on suppose qu’un homme placé dans ces conditions soit investi par le supérieur du soin de telles affaires, ces affaires dont il se trouve chargé doivent évidemment consister à remédier à de graves désordres, de sorte que, si le bonheur qui résulte de son action est complet, il sera sans aucune culpabilité. S’il a pu parvenir à ce résultat parfaitement heureux, il le doit au supérieur qui l’a investi de l’autorité, à cause de sa connaissance des hommes ; lui-même doit se montrer à hauteur de l’autorité dont il se trouve investi ; s’il n’en est pas ainsi, le supérieur et l’inférieur sont tous deux coupables.
TSHOU HI. — L’inférieur ne doit essentiellement pas diriger les affaires importantes ; aussi, s’il en est autrement que comme il vient d’être expliqué, la culpabilité ne peut pas être effacée par l’action.
751.Deuxième trait hexaire : parfois il augmente ; dix paires de tortues ne peuvent aller contre ; présage heureux d’éternelle pureté ; le roi pratique l’offrande à l’être suprême ; présage heureux.
TSHENG TSE. — Le second trait hexaire est placé avec justice et droiture et son essence est la soumission de la douceur ; il comporte l’image symbolique du vide intérieur. Lorsqu’un homme se place dans la voie rationnelle de la justice et de la droiture, fait abstraction de ses propres tendances (vide son intérieur) pour rechercher ce qui constitue l’avantage (augmentation), et qu’il peut suivre cette voie avec soumission, qui donc, dans l’univers, ne voudrait le renseigner et lui être avantageux ? Mang Tse dit : « Car s’il aime le bien, entre les quatre mers, chacun méprisant la distance (de milliers de la) viendra lui demander le bonheur. » Mais ce qui est plein ne peut plus recevoir, tandis que ce qui est vide attire les êtres : telle est la raison d’être rationnelle des choses. Aussi, s’il se présente quelque chose qui puisse devenir avantageux, tous ses amis l’aident et l’avantagent.
Dix est une expression qui indique l’idée de multitude. Ce que la multitude des hommes accepte comme vérité est ce qui correspond le plus exactement à la raison d’être des choses. La tortue est un être qui présage le bonheur ou le malheur, qui discerne le vrai et le faux ; cela exprime ce qui est absolument certain, et ce qui ne peut être contredit par les oracles de la tortue. Présage heureux parfait et éternel est dit au sujet des aptitudes que comporte le second trait hexaire. Ce second trait possède la justice, la droiture et est évidé au milieu, c’est celui qui peut jouir de l’avantage du concours et de l’action de la foule des hommes. Toutefois, sa matière constitutive, son caractère essentiel est la malléabilité négative, aussi la formule avertit que, avec une fermeté parfaite et durable, le présage sera heureux.
La voie rationnelle de la recherche de l’augmentation, ne peut se préserver sans une pureté invariable. Dans le cas du cinquième trait hexaire du koua souen, ce qui fait que, avec dix amis, le présage heureux sera grand, c’est que le trait occupe la situation prééminente et se diminue lui-même, qu’il sympathise à la dureté énergique de l’inférieur, qu’il emploie la douceur dans une situation qui comporte la dureté énergique. La douceur malléable indique ici le vide qui reçoit, c’est à dire l’absence de prévention qui écoute ; la dureté énergique, dans le même cas, exprime la fermeté inébranlable, et c’est à ces conditions qu’est due l’extrême excellence dans la recherche de l’augmentation, par conséquent la grandeur du présage heureux.
Lorsqu’il s’agit du second trait hexaire dépourvu de préventions et recherchant l’augmentation, il a, lui aussi les sympathies de la dureté énergique positive, et il occupe avec douceur un rang qui comporte la douceur ; il y a donc lieu de craindre que l’augmentation (amélioration) manque de fermeté, aussi la formule avertit que, s’il peut y avoir une fermeté parfaite, permanente et durable, le présage sera heureux. Le roi pratique l’offrande à l’être suprême ; présage heureux : employer l’absence de préventions du second trait et une pureté inaltérable dans l’action de présenter une offrande à l’être suprême doit aussi assurer le bonheur et constitue un présage heureux ; à plus forte raison, cette idée n’est elle pas évidente quand il s’agit des relations entre les hommes et les êtres ? Chercher à recevoir une augmentation d’autrui, serait ce possible sans sympathie ? Le culte rendu au ciel est un des attributs de la puissance de l’empereur, c’est pour cela que le texte dit : le roi emploie.
TSHOU HI. — Le second trait hexaire se trouve en présence d’un moment où il convient d’augmenter ce qui est inférieur ; vide à l’intérieur, il est placé dans un rang inférieur, aussi son image symbolique et son sens divinatoire sont les mêmes que dans le cas du cinquième trait hexaire du koua souen. Toutefois, le trait et la situation sont tous deux négatifs c’est pourquoi la formule mentionne la pureté éternelle comme avertissement. Puisqu’il occupe un rang inférieur et reçoit un avantage du supérieur, il est donc encore considéré comme ayant un sens augural favorable dans la divination au sujet des sacrifices au ciel.
- 752:
- 752.Parfois il augmente ; il vient de l’extérieur.
TSHENG TSE. — Puisqu’il est juste et droit, vide à l’intérieur, qu’il peut recevoir le bien de l’univers et le conserver avec une fermeté inébranlable, il rencontre des occasions d’augmentation, et la foule des hommes vient de l’extérieur pour son avantage. On a dit : Le texte porte « il vient de l’extérieur » ; comment cela ne se rapporterait il pas au cinquième trait ? Réponse : lorsqu’il s’agit de justice, droiture et vide intérieur comme cela est le cas pour le second trait, qui donc, dans l’univers, ne voudrait l’augmenter, c’est-à-dire, agir pour son avantage ? Le cinquième trait lui correspond directement avec sympathie, donc il est certainement compris dans ceux qui en retirent l’avantage.
TSHOU HI. — Parfois, expression qui indique l’idée de multiplicité sans détermination spéciale.
753.Troisième trait hexaire : augmenter en employant des choses mauvaises ; pas de culpabilité ; avoir, confiance, agir avec justice ; avertir le dignitaire revêtu du titre de kong ; employer l’insigne secret.
TSHENG TSE. — Le troisième trait occupe le rang supérieur dans la substance du koua simple inférieur ; c’est celui qui occupe un rang au dessus du peuple, par exemple celui qui fait observer les prescriptions civiles. Il occupe un rang positif et sympathise avec la dureté énergique ; il est placé au sommet du koua qui indique le mouvement ; c’est celui qui, placé au dessus du peuple, décide avec énergie ce qui doit être fait pour en retirer avantage. Décidant ce qui constitue l’avantage et l’augmentation, même en employant des choses néfastes et mauvaises, il sera sans culpabilité. L’expression chose mauvaise désigne des calamités, des difficultés, des choses peu ordinaires. Le troisième trait occupe la position immédiatement inférieure au koua supérieur ; étant dans un rang inférieur, il doit en référer au supérieur en employant les formes respectueuses ; comment s’arrogerait il de lui-même l’autorité de faire ce qui doit constituer l’avantage ?
Ce n’est que dans le cas de choses calamiteuses et extraordinaires qu’il pourra apprécier ce qui convient pour répondre à des nécessités imprévues et urgentes ; alors, audacieux au mépris de sa propre personne, fort pour protéger le peuple, il sera donc sans culpabilité. Si l’inférieur s’attribue lui-même l’autorité, le supérieur doit en concevoir de la méfiance et des soupçons ; bien qu’en présence de périls et de malheurs, ce n’est jamais que par le devoir qu’il doit se laisser guider dans son action, mais il doit être sincère et de bonne foi, et ce qu’il fait doit être conforme à la voie rationnelle de la justice ; dans ces conditions sa bonne foi pénétrera le supérieur qui, à son tour, aura confiance en lui. Il ne doit absolument pas agir de sa propre autorité sans que ce ne soit avec le plus sincère amour du peuple et pour servir le supérieur.
Bien que mû par la sincérité, si ses actions n’étaient pas conformes à la justice, il ne devrait encore pas se permettre d’agir. L’insigne secret est un objet qui sert d’emblème de sincérité et de signe visible de foi. Le Li king dit : Les hauts dignitaires sont munis d’un insigne de commandement qui leur sert à faire reconnaître la légitimité de leur autorité. Toutes les fois qu’il s’agit de sacrifices, de réceptions et d’audiences à la cour, on emploie des insignes en pierres fines (jade) qui servent de signes de reconnaissance. Animé de sincérité et guidé par la bonne foi, possédant d’ailleurs la voie rationnelle de la justice, il pourra faire en sorte d’inspirer de la confiance au supérieur, c’est donc encore « avertir le dignitaire revêtu du titre de kong et employer l’insigne secret » ; la confiance peut pénétrer le supérieur.
Étant dans l’infériorité et suivant une voie qui comporte la nécessité d’agir, il faut nécessairement avoir de la bonne foi et agir avec justice. D’un autre côté, le troisième trait est négatif et il est dénué de justice, c’est à cause de cela que ce sens est mis en lumière. On a dit : Le troisième trait est malléable et négatif ; comment peut on donc, au contraire, le considérer comme décidant avec autorité et énergie et s’attribuant la direction des affaires ? Réponse : bien que le caractère naturel du troisième trait soit essentiellement la négativité, cependant la considération qu’il occupe un rang positif montre qu’il se place lui-même avec énergie ; il correspond aussi à un trait énergique, donc ses tendances le portent à la dureté énergique ; il occupe le rang extrême dans le koua simple qui exprime le mouvement, ce qui marque la décision dans l’action. Dans ces conditions, pratiquant la voie de l’augmentation, comment pourrait il être sans énergie et décision ? Dans le Yi king, c’est ce qui prédomine qui constitue le sens, aussi il n’est pas question de son propre caractère de négativité.
TSHOU HI. — Le troisième trait hexaire est malléable et négatif, sans justice ni droiture ; c’est celui qui ne doit pas recevoir d’augmentation (d’avantages). Toutefois, il est en présence d’un moment d’augmentation de l’inférieur ; il occupe le rang supérieur parmi les inférieurs, aussi il représente quelqu’un qui avantage l’inférieur par le moyen de choses malheureuses. En effet, il avertit, prévient, ébranle et met en mouvement ; c’est ainsi qu’il l’avantage. Si celui qui consulte le sort est dans ces conditions, il pourra ensuite être sans culpabilité. De plus, la formule avertit encore qu’il doit avoir de la bonne foi, agir avec justice et avertir le dignitaire revêtu du titre de kong en employant l’insigne secret ; c’est par l’emploi de l’insigne secret qu’il montre sa bonne foi et inspire la confiance.
- 754:
- 754.Augmenter en employant des choses mauvaises ; il y en a certainement.
TSHENG TSE. — Le troisième trait est le seul qui dans le koua yi puisse employer des choses mauvaises ; c’est parce qu’il y en a certainement. Cela signifie qu’il est absolu et ferme et qu’il s’attribue l’autorité dans la direction des affaires. Occupant un rang inférieur, il doit rendre compte au supérieur, recevoir ses ordres et les exécuter en lui témoignant son respect ; ici, s’il s’attribue la direction des affaires, c’est uniquement pour remédier aux maux dont le peuple souffre, et pour répondre aux nécessités imprévues d’un moment de péril soudain et urgent ; dans de telles conditions, son action est licite. C’est là répondre aux nécessités d’une circonstance qui ne peut être évitée, de sorte qu’il est sans culpabilité. Si c’était dans un temps ordinaire, il ne devrait pas agir ainsi.
TSHOU HI. — Augmenter en employant des choses mauvaises ; il faut que son cœur souffre, qu’il apprécie et mesure le mal et qu’il montre de la fermeté.
42. Yi
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755.Quatrième trait hexaire : agir avec justice ; avertir le dignitaire revêtu du titre de kong, suivre ; avantage à employer l’action conforme et changer le royaume.
TSHENG TSE. — Le quatrième trait se trouve en face d’un moment d’augmentation ; il est placé près de la situation du prince et il occupe son rang avec droiture. Employant la douceur et se plaisant à aider le supérieur, d’ailleurs correspondant sympathiquement en bas avec la dureté énergique positive du premier trait, il peut ainsi être utile (augmenter) au supérieur. Seulement, il est placé sans se préoccuper de la justice et celui avec qui il sympathise est aussi sans justice ; ces conditions montrent qu’il manque de cette qualité, aussi le texte exprime que si, en agissant, il suit la voie rationnelle de la justice, il pourra être utile au prince placé au dessus de lui : il avertit le supérieur, lui inspire confiance et en est suivi. Faisant partie de la substance de la satisfaction et de la douceur, il manque de décision et de précision, aussi il a avantage à employer l’action conforme et à changer de royaume.
Employer l’action conforme, c’est s’appuyer sur le supérieur ; changer de royaume, c’est suivre passivement l’inférieur et se mettre en mouvement sous son impulsion. En haut il s’appuie sur le prince énergique et juste et il en résulte l’augmentation (l’avantage) ; en bas, il suit passivement les aptitudes de l’énergie positive pour accomplir ses actions ; donc l’avantage consiste à agir ainsi. Depuis l’antiquité, qu’il s’agisse de royaumes ou de districts, quand le peuple n’a pas pu jouir de la paix là où il habitait, il a changé de royaume : cela exprime qu’il imite ce qui est inférieur et se met en mouvement.
TSHOU HI. — Le troisième et le quatrième traits sont tous deux dépourvus de justice, aussi tous deux sont le sujet d’avertissements sur la nécessité d’agir avec justice. Ici, il s’agit de la volonté d’avantager l’inférieur et de se conformer à la justice en agissant ; de cette façon, avertissant le dignitaire revêtu du titre de kong, il s’en verra suivi. Le commentaire traditionnel dit : « Le changement de Tsheou vers l’est était motivé par les États de Tsin et de Tshing » ; c’est qu’en effet, dans l’antiquité, plusieurs princes ont changé d’États pour le bien de leurs peuples. Pour exister, il faut qu’il y ait les moyens d’existence. Ce trait comporte aussi un présage heureux lorsque l’on consulte le sort au sujet d’un changement de pays.
- 756:
- 756.Avertir le dignitaire revêtu du titre de kong, suivre ; afin d’augmenter ses tendances.
TSHENG TSE. — La formule du trait dit seulement qu’en agissant conformément à la justice, il avertira le dignitaire revêtu du titre de kong et réussira à en être suivi. Le commentaire symbolique éclaire de nouveau cette même idée : avertir le dignitaire revêtu du titre de kong et réussir à s’en faire écouter, c’est à dire l’avertir pour le bien des tendances de l’univers. Du moment où ses tendances le portent à agir pour l’avantage de l’univers, le supérieur doit avoir confiance en lui et écouter ses avis. Celui qui sert le prince ne déplore pas de ne pas être écouté par le supérieur, il déplore le manque de sincérité de ses propres tendances, c’est à dire son incapacité à convaincre le prince.
757.Cinquième trait nonaire : avoir confiance, cœur bienveillant ; ne pas demander ; grandeur du présage heureux ; avoir foi et bienveillance au sujet de mes vertus.
TSHENG TSE. — Le cinquième trait, doué de la dureté énergique positive, de la justice et de la droiture, occupe le rang prééminent. De plus, il jouit de la sympathie, de la justice et de la droiture du second trait hexaire qui agit pour son bien ; dans ces conditions, qu’est ce qui pourrait être sans avantage ? Représentant la positivité réelle, et placé au milieu d’un koua simple, il a l’image symbolique de posséder la bonne foi et d’inspirer la confiance. Possédant les vertus du cinquième trait nonaire, ses aptitudes, sa situation, et le sentiment de la justice étant au plus haut point sincère dans la bienveillance qu’il déploie pour le bien des êtres, il est inutile de demander s’il exprime l’extrême excellence et la grandeur du présage heureux, car cela est évident.
Voilà pourquoi la formule dit : Ne pas demander la grandeur du présage heureux. Le prince occupe la situation qui lui permet de mettre ses desseins à exécution, il possède la puissance qui le met à même de les réaliser ; s’il pousse la sincérité à son extrême limite dans son désir de faire le bien (d’augmenter) de l’univers, l’univers reçoit de lui un bonheur complet ; il est donc inutile de mentionner la grandeur du présage heureux. Avoir foi et bienveillance au sujet de mes vertus ; si le prince est extrêmement sincère dans son désir de faire le bien de l’univers, il n’est personne dans l’univers qui n’éprouve pour lui l’amour le plus sincère, de sorte que l’influence des vertus du prince s’étend comme un bienfait.
TSHOU HI. — Le supérieur est de bonne foi dans sa bienveillance envers les inférieurs, de sorte que les inférieurs, à leur tour, sont de bonne foi dans leur affection bienveillante pour le supérieur. Il n’est pas nécessaire d’interroger au sujet de la grandeur du présage heureux, elle est évidente.
- 758:
- 758.Avoir foi, cœur bienveillant ; ne pas le demander. Affectionner mes vertus ; réussir largement dans ses tendances.
TSHENG TSE. — Le prince possède une parfaite sincérité dans son désir bienveillant de faire le bonheur de l’univers ; il est inutile de mentionner la parfaite grandeur du présage heureux, aussi la formule dit : « Ne pas le demander. » L’univers étant extrêmement sincère dans la reconnaissance de mes vertus dont il reconnaît l’action bienveillante, c’est donc que leur voie rationnelle prévaut largement : les tendances du prince prévalent.
759.Trait supérieur nonaire : ne pas augmenter ; parfois frapper ; affermir le cœur sans permanence ; présage malheureux.
TSHENG TSE. — Le trait supérieur occupe un rang qui ne comporte aucune situation définie ; c’est celui qui n’agit pas pour l’avantage de l’homme. Employant la dureté énergique et se plaçant au rang le plus élevé du koua yi, c’est celui qui réclame un avantage excessif pour lui-même et sympathise avec la négativité et ce n’est pas par le bien qu’il cherche à obtenir son propre avantage. L’avantage, c’est ce que tous les hommes recherchent également, mais le désir exclusif de l’avantage personnel constitue un grand mal. Les désirs étant extrêmes, il en est aveuglé et il oublie le devoir et la raison ; recherchant cet avantage avec une ardeur excessive, sa passion le porte à la violence et à l’usurpation et il en résultera de l’inimitié et des ressentiments.
Aussi Fou Tse dit : « La passion du luxe, non contenue, engendre les ressentiments » ; c’est ce que Mang Tse exprime en disant que si on place l’avantage au dessus de tout sentiment on ne pourra pas se satisfaire sans violence ; ce sont de profonds avertissements donnés par le saint et le sage. Le trait est nonaire, il emploie la dureté énergique et recherche son propre avantage avec une passion extrême ; c’est là ce que la foule des hommes déteste et repousse, de sorte qu’il représente celui que l’on n’avantage pas et que parfois on combat en le repoussant. Affermir le cœur sans permanence, présage malheureux ; l’homme saint avertit les hommes qu’ils ne doivent pas se laisser aller à apprécier exclusivement ce qui constitue un avantage ; il dit : Manquer de mesure et de retenue permanente à ce point, c’est une voie rationnelle de malheur, et c’est ce dont on doit s’empresser de se corriger.
TSHOU HI. — Puisque ce trait occupe le rang extrême dans le koua yi c’est qu’il recherche sans cesse son propre avantage, aussi, on ne l’avantage pas et parfois on le frappe. Les expressions « affermir le cœur, pas de permanence », sont des avertissements.
- 760:
- 760.Ne pas l’avantager, s’excuser avec partialité ; parfois le frapper, venir de l’extérieur.
TSHENG TSE. — La raison d’être des choses est ce qu’il y a de plus immuable dans l’univers ; le bien être, ou avantage, est ce que tous les hommes désirent également. Si le cœur est dégagé de tout sentiment d’égoïsme et si la droite raison est respectée, l’avantage sera commun à la foule des hommes. Lorsque quelqu’un n’usurpe pas sur les droits d’autrui, chacun veut l’aider et s’allier à lui ; mais l’acharnement dans la recherche de l’avantage conduit à l’aveuglement et à l’oblitération des sentiments d’équité ; on en vient alors à rechercher son propre avantage au détriment des hommes, de sorte que ceux ci repoussent le mal par la force ; ils ne veulent plus avantager et frappent. Ce passage du texte, « ne pas l’avantager », est une expression qui nie qu’il y ait partialité de sentiment en faveur du trait considéré.
S’il n’y a point de partialité et d’égoïsme dans sa conduite, c’est qu’il suivra la voie rationnelle du désintéressement et de la générosité et alors les hommes agiront aussi pour son propre avantage ; pourquoi le frapperait on ? Du moment où ce trait représente celui qui demande aux hommes de contribuer à son propre avantage et où il pousse à l’excès cette recherche de l’avantage personnel, il en résulte que tous les hommes le détestent et veulent le combattre et le repousser, de sorte que ceux qui le frappent Viennent de l’extérieur. Lorsqu’un homme fait le bien, de mille lis à la ronde chacun sympathise avec lui ; le second trait hexaire, doué de la justice et de la droiture, se dégage de toute prévention égoïste, aussi ceux qui agissent pour son avantage surviennent de l’extérieur ; s’il ne faisait pas le bien, à mille lis à la ronde chacun lui résisterait.
Le trait supérieur nonaire recherche l’excès dans l’avantage ; ceux qui le frappent surviennent de l’extérieur. Les formules annexées disent : « L’homme doué repose son corps et ensuite il se meut ; il calme son cœur et parle ensuite ; il choisit ses alliances et ensuite il demande assistance. » L’homme doué qui s’applique à ces trois préceptes conserve sa dignité intacte. Mais si quelqu’un s’agite au milieu du péril, le peuple ne s’allie pas à lui ; s’il parle sous l’impulsion de la peur, le peuple ne lui répond pas sympathiquement ; s’il demande avant de s’être créé des alliances, personne ne lui donne et alors ceux qui lui veulent du mal se montrent et l’attaquent. Le Yi king dit : ne pas augmenter ; parfois frapper ; affermir le cœur sans permanence, présage malheureux ; l’homme saint dit que l’action de se mouvoir ou de demander doit toujours avoir lieu en suivant la voie rationnelle et que c’est en cela que consiste l’extrême excellence ; autrement on ne recueillera que des blessures et le présage sera malheureux.
TSHOU HI. — C’est celui qu’on n’avantage pas ; cela est encore dit au sujet de ceux qui arguent de prétextes pour rechercher leur propre bien au détriment d’autrui ; en examinant on reconnaît encore que quelqu’un les frappera.
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