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47. - Khouen, misère

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12042020

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47. Khouen : L'ACCABLEMENT L'EPUISEMENT

Touei en haut
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Khan en bas



830. Khouen ; liberté ; pureté ; présage heureux du grand homme ; pas de culpabilité ; on parle, pas de confiance.

Khouen. « L’Ordre des koua » dit :
:
834. Premier trait hexaire : le fond repose misérablement sur un tronc d’arbre dépouillé ; entrer dans une vallée sombre ; trois années sans voir.

836. Deuxième trait nonaire : misère dans le vin et la nourriture, le tablier rouge (vermillon) commence à venir ; avantage dans l’emploi de la liberté et des sacrifices ; en entreprenant, présage malheureux ; pas de culpabilité.

838. Troisième trait hexaire : misère sur la pierre ; appuyer sur des chardons ; entrer dans la chambre intérieure ; ne pas voir l’épouse, présage malheureux.

840. Quatrième trait nonaire : venir tout doucement ; misère dans le char d’or ; appréhension ; il y a une fin.

842. Cinquième trait nonaire : amputer le nez et les pieds ; misère dans le tablier rouge cramoisi ; alors doucement il y a satisfaction ; avantage dans l’emploi des sacrifices.

844. Trait supérieur hexaire ; misère du réseau de lianes et de l’équilibre sur une pointe élevée ; il dit : mouvement, regrets ; il y a des regrets ; en entreprenant, présage heureux.


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47. L'ACCABLEMENT L'EPUISEMENT

830. Khouen ; liberté ; pureté ; présage heureux du grand homme ; pas de culpabilité ; on parle, pas de confiance.

TSHENG TSE. — Les aptitudes exprimées par ce koua comportent la misère et la faculté de liberté ; si d’ailleurs on possède encore la droiture et la pureté, cela exprimera la voie rationnelle suivant laquelle le grand homme se place pendant le malheur et la misère, aussi le présage peut être heureux, et il n’y a point de culpabilité. Lorsque le grand homme choisit sa place pendant une période de misère, ce n’est pas seulement sa propre voie qui présente un présage heureux ; se réjouir (des lois) du ciel, se contenter de la destinée, c’est là ne pas perdre le présage heureux ; à plus forte raison, se placer suivant ce qui est le bien, en profitant de l’opportunité du moment, doit de nouveau comporter la grandeur et l’éclat. « Il y a des paroles et pas de confiance » : lorsqu’on parle pendant les moments de misère, qui donc aurait confiance ?

TSHOU HI. — Khouen a le sens d’être dans la détresse sans pouvoir s’en relever soi-même. La dureté énergique du koua simple khan est recouverte et cachée par la douceur malléable dans le koua simple touei ; le second trait nonaire est recouvert et caché par les deux négativités ; le quatrième et le cinquième traits sont recouverts et cachés par le trait supérieur hexaire, ce qui fait qu’il est considéré comme exprimant le malheur. Khan, péril ; touei, satisfaction : être placé dans le péril et en être satisfait ; cela exprime donc que, bien que le corps soit dans la misère, la voie rationnelle est libre. Le second et le cinquième traits sont énergiques et justes, de plus ils présentent l’image symbolique du grand homme. Si celui qui consulte le sort est placé dans la misère et est capable de liberté, il se conforme à la droiture : Qui pourrait être dans ces conditions, sinon un grand homme ? Aussi la formule dit : pureté, (perfection). Elle ajoute encore que, si le grand homme est intelligent (brillant, éclairé), l’homme inférieur dénué de droiture est incapable de prévaloir. Il parle et on ne le croit pas ; c’est encore un avertissement qu’il doit surtout rester dans l’obscurité et se taire ; il ne doit point toujours parler, ce qui lui attirerait un surcroît de misères.

831. Le commentaire de la formule déterminative dit : Khouen ; la dureté énergique recouvre.
:

832. Péril par la satisfaction ; misère, mais sans perte de ce qui est liberté ; n’est ce pas l’homme doué seul ? Présage heureux du grand homme doué de Pureté, par la dureté énergique et la justice. Il y a des paroles, pas de confiance : compter sur la bouche, c’est le danger.
:

833. Le commentaire de la formule symbolique dit : Marais sans eau : misère : l’homme doué pour suivre la destinée donne libre cours à ses tendances.
:

hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 2)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
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47. Khouen : L'ACCABLEMENT L'EPUISEMENT
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834.Premier trait hexaire : le fond repose misérablement sur un tronc d’arbre dépouillé ; entrer dans une vallée sombre ; trois années sans voir.

TSHENG TSE. — Ce trait hexaire, avec sa douceur malléable négative, se place dans la position la plus humble, de plus il se trouve au bas du koua simple khan qui exprime le péril : c’est celui qui est dans la misère sans pouvoir s’en tirer lui-même. Il faut absolument qu’il obtienne l’aide et l’assistance de l’homme énergique et intelligent placé au-dessus de lui, et alors, il pourra remédier aux maux dont il souffre. Le premier trait et le quatrième sont considérés comme se correspondant sympathiquement ; le quatrième trait nonaire employant la positivité et demeurant dans une position négative est considéré comme sans droiture ; il perd son énergie et il est sans justice. De plus, il est en présence de la misère, sous l’oppression de la négativité ; comment pourrait il porter remède aux misères d’autrui ? Il en est de lui comme d’un arbre dont le tronc est dépouillé et sous lequel les êtres et les choses ne peuvent trouver d’ombrage et d’abri.

Un arbre dépouillé, c’est un tronc dépourvu de branches et de feuilles, le quatrième trait est voisin de la situation du prince ; dans d’autres koua, cela n’est pas considéré comme exprimant le manque d’assistance ; c’est parce qu’il se trouve dans le koua khouen, qui exprime la misère, qu’il ne peut protéger les êtres et c’est pourquoi il est considéré comme un tronc dépouillé. Le fond, c’est ce sur quoi un objet repose, le derrière. Le fond repose misérablement sur un tronc dépouillé ; cela exprime qu’il n’a aucune protection et qu’il ne peut être en repos dans la situation qu’il occupe. S’il l’occupait en repos, il ne serait pas misérable. Entrer dans une vallée ténébreuse ; un homme mou et négatif, incapable de se contenter de ce qui lui arrive ; outre qu’il ne peut éviter la misère, il est de plus en plus aveuglé et il s’agite mal à propos : il entre dans une profonde misère. Vallée ténébreuse, un lieu de profonde obscurité. Au moment où il entre de plus en plus dans la misère, il n’a pas la force nécessaire pour s’en tirer lui-même, de sorte qu’il reste jusqu’à trois ans sans voir ; c’est la misère définitive. Ne point voir, c’est ne pas rencontrer ce qui constitue la liberté.

TSHOU HI. — Le fond, littéralement le derrière (fesses), le fond d’un objet. Misère sous un tronc dépouillé ; souffrir et ne pas pouvoir jouir du repos. Le premier trait hexaire, avec sa malléabilité négative est placé au bas du koua khouen. Il est dans l’obscurité la plus profonde, aussi tels sont le sens divinatoire et l’image symbolique.

835:

836.Deuxième trait nonaire : misère dans le vin et la nourriture, le tablier rouge (vermillon) commence à venir ; avantage dans l’emploi de la liberté et des sacrifices ; en entreprenant, présage malheureux ; pas de culpabilité.

TSHENG TSE. — Le vin et la nourriture, ce que les hommes désirent et ce qui leur permet d’étendre leur bienveillance. Le second trait emploie les aptitudes résultant de la dureté énergique et de la justice et il se place pendant un moment de misère ; c’est un homme doué qui se contente de ce qui lui arrive. La pauvreté, la gêne, les dangers, rien n’émeut et n’agite son cœur, il ne se lamente point parce qu’il est misérable ; ce qu’il considère comme misérable, c’est seulement d’être malheureux à cause de ses désirs. Ce que l’homme doué désire, c’est d’étendre l’influence de ses vertus aux peuples de l’univers et de remédier aux misères de l’univers : le second trait ne peut pas encore satisfaire ce désir d’étendre sa bienveillance, de sorte qu’il est considéré comme malheureux à cause du vin et de la nourriture.

Si le grand homme, l’homme doué, méditent sur la voie rationnelle et sont en bas dans la misère, il faudra qu’il survienne un prince possédant la voie rationnelle, qui les appelle et les emploie, et alors seulement ils pourront manifester les sentiments qui restent cachés en eux mêmes. Le second trait emploie les vertus de l’énergie et de la justice, il est misérable et dans l’infériorité ; en haut il y a le prince énergique et juste représenté par le cinquième trait nonaire : leur voie est la même, leurs vertus s’accordent ; il arrivera nécessairement qu’ils s’appelleront mutuellement, c’est pourquoi la formule dit que le tablier rouge commence à venir. Commencer à venir, commencer à exister et venir ; tablier rouge ; pièce du costume du roi, qui sert à cacher les cuisses, ce qui constitue le sens d’aller et venir.

Avantage dans l’emploi des offrandes et des sacrifices ; offrandes et sacrifices, expriment l’idée de liberté de communication par la plus extrême sincérité, comme dans les offrandes et les sacrifices. Du moment où la vertu est sincère, elle peut, par elle même et sans efforts, émouvoir le supérieur. Depuis l’antiquité, lorsque le sage intelligent, misérablement placé, s’est trouvé dans l’éloignement et la misère et qu’à la fin sa vertu lui a fait une renommée, puis que finalement on a eu recours à ses lumières, ça a toujours été uniquement parce qu’il a conservé intacte la plus extrême sincérité. En entreprenant, présage malheureux sans culpabilité ; dans un moment de misère, si l’on ne sait se contenter de sa situation avec la plus entière sincérité d’intentions, en attendant la destinée, si l’on entreprend et si l’on cherche à obtenir, on brave le danger et on ne rencontre que le présage de malheurs : ce malheur on se l’attire à soi-même, à qui pourrait on l’imputer ? Entreprendre sans tenir compte du moment, c’est ne pas se contenter de ce qu’on a et être agité par la misère.

En perdant les vertus de l’énergie et de la justice, on attire soi-même le présage de malheurs et les regrets ; comment et sur qui en rejetterait on la culpabilité ? Dans tous les koua, lorsque le second trait et le cinquième se correspondent sympathiquement par la négativité et la positivité, c’est un présage heureux ; ce n’est que dans les koua siao tshou et khouen que cette circonstance est considérée comme un inconvénient de la négativité, de sorte que, ayant la même voie rationnelle, ils s’appellent mutuellement. Dans le koua siao tshou c’est la positivité qui est arrêtée par la négativité, tandis que dans le koua khouen la positivité est recouverte et cachée par la négativité.

TSHOU HI. — Misère dans le vin et la nourriture, cela exprime l’idée de l’oppression pénible causée par l’absorption trop considérable d’aliments. Le vin et la nourriture, c’est ce que l’homme désire, cependant l’ivresse et l’excès de nourriture au delà de ce qui est nécessaire sont, au contraire, ce qui lui cause de la souffrance ; le tablier rouge commence à venir : le supérieur lui répond sympathiquement. Le second trait nonaire possède les vertus de la dureté énergique et de la justice ; puisqu’il se trouve dans un moment de misère, bien qu’il n’y ait aucun présage malheureux et nuisible, qu’au contraire la misère consiste en ce qu’il possède en trop grande quantité ce dont il a besoin, il présente donc cette image symbolique, et le sens divinatoire exprime l’avantage de l’emploi des offrandes et des sacrifices. S’il entreprend d’agir, ce ne sera point le moment, de sorte que le présage sera malheureux, mais que cependant il n’y aura pas de culpabilité contre le devoir.

837:

838.Troisième trait hexaire : misère sur la pierre ; appuyer sur des chardons ; entrer dans la chambre intérieure ; ne pas voir l’épouse, présage malheureux.

TSHENG TSE. — Le troisième trait hexaire, avec ses caractères de malléabilité négative sans justice ni droiture est placé au plus fort du péril et il emploie la dureté énergique : il occupe un rang positif et emploie la dureté énergique, c’est ce qui est absolument mal se placer dans un moment de malheur. La pierre, c’est quelque chose de dur et de lourd, difficile à supporter. Le chardon est quelque chose d’épineux sur quoi l’on ne peut s’appuyer. Le troisième trait emploie l’énergie dans le péril et monte en avançant, de sorte que, comme deux traits positifs sont au dessus, ses forces sont incapables de l’emporter sur eux, sa dureté ne peut les entamer, et il aggrave sa propre misère ; c’est la misère de la pierre. À cause de ses qualités qui ne sont pas bonnes, et demeurant au dessus du second trait nonaire énergique et juste, il est mal à son aise comme s’il marchait sur des épines ; il appuie sur des chardons.

Puisqu’en avançant ou en reculant il aggrave sa misère, il voudrait se contenter de sa situation et il le peut de moins en moins. Chambre intérieure, le lieu de repos ; l’épouse, la personne de qui dépend le repos. Reconnaissant l’impossibilité d’avancer ou de reculer, et voulant se contenter de sa situation, il perd encore ce qui constitue son repos. Il lui est également impossible d’avancer, de reculer, et de demeurer en place : il n’a plus qu’à mourir, donc le présage malheureux est évident. Les formules annexées disent : « Il n’a pas lieu d’être misérable et il est misérable, son nom doit être diffamé ; il ne doit pas appuyer et il appuie, sa personne doit nécessairement être en péril ; le moment de sa mort est sur le point d’arriver ; l’épouse, ce qui est visible, est vicieuse. » Les deux positivités ne doivent pas être bravées, il les brave et il en recueille la misère pour lui-même ; c’est ne pas avoir lieu d’être misérable et se rendre misérable. Son nom est diffamé, ce qu’il fait est mal.

Le troisième trait est au dessus du second, c’est certainement s’appuyer dessus. Cependant, s’il pouvait être modeste et doux pour s’incliner au dessous du second trait, il n’en éprouverait pas de mal ; au lieu de cela il emploie la dureté et la violence pour le fouler aux pieds, de sorte qu’il n’est pas en repos et qu’il en recueille encore de la misère, comme s’il appuyait sur des chardons ou des ronces. Dans ces conditions, l’instant de sa mort est sur le point de survenir ; comment pourrait il voir celle de qui dépend son repos.

TSHOU HI. — Malléabilité négative et manque de justice et de droiture, c’est pourquoi telle est l’image symbolique, tandis que le sens divinatoire sera un présage malheureux. La pierre désigne le quatrième trait ; les chardons, le second trait ; la chambre intérieure, c’est à dire le troisième rang ; enfin l’épouse, c’est le sixième. Le sens est complet dans les formules annexées.

839:

47. Khouen
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840.Quatrième trait nonaire : venir tout doucement ; misère dans le char d’or ; appréhension ; il y a une fin.

TSHENG TSE. — La force seule est insuffisante, de là résulte la misère. La voie de la liberté, dans un état misérable, consiste nécessairement dans l’aide et l’assistance. Dans un moment de misère, le supérieur et l’inférieur s’appellent mutuellement ; c’est la conséquence naturelle de la raison d’être des choses. Le quatrième trait et le premier sont ceux qui se correspondent sympathiquement, mais le quatrième trait est dans la misère à cause de son manque de justice et de droiture ; ses aptitudes sont insuffisantes pour remédier à la misère d’autrui. Le quatrième trait se presse contre le second, qui lui-même possède les aptitudes de la dureté énergique et de la justice, ce qui est suffisant pour porter secours à la misère, de sorte qu’il convient qu’il soit suivi par le premier. Or, ou métal, dureté ; char, ce qui sert à transporter.

Le second trait à cause de son énergie, et se mouvant en bas, se supporte lui-même, c’est pour cela que la formule emploie les mots char d’or. Le quatrième trait veut suivre le premier et il en est empêché par le second, de sorte qu’il vient en retard, lentement et tout doucement : c’est la misère dans le char d’or. Celui avec qui il sympathise le suspecte de mépris et il en suit un autre ; sur le point de suivre, il est pris d’incertitude et il n’ose se hâter d’aller en avant : comment pourrait il ne pas en éprouver de la confusion et de l’appréhension ?

Avoir une fin, cela exprime que le but est correct et légitime. Le premier et le quatrième se correspondent directement ; finalement ils se suivront certainement l’un l’autre. L’épouse du pauvre érudit, le ministre d’un royaume faible, se contentent chacun de ce qui est droit et légitime ; s’ils profitaient de la force inhérente à quelque autre objet, pour en profiter, ce serait ce qu’il y aurait de plus odieux et ce que personne ne pourrait supporter. Le second et le quatrième traits emploient tous deux la positivité et se maintiennent dans un rang qui comporte la négativité ; de plus, le second déploie les aptitudes de la dureté énergique et de la justice, ce qui lui permet de remédier à la misère. Celui qui occupe un rang négatif préfère la douceur ; celui qui possède la justice ne manque pas aux convenances imposées par la dureté ou la douceur.

TSHOU HI. — Le premier trait hexaire est celui qui correspond sympathiquement au quatrième trait nonaire par la droiture ; le quatrième trait nonaire est placé dans une situation qu’il ne mérite pas, il ne peut pas secourir les êtres. De plus, le premier trait hexaire commence à être dans la misère au dessous de lui, et il en est séparé par le second trait nonaire, de sorte que telle est l’image symbolique. Toutefois, le vice ne l’emporte pas sur le droit, aussi, bien que le sens divinatoire exprime qu’il y a des motifs d’appréhension, il y aura cependant certainement une fin. Le char d’or, c’est le second trait nonaire. L’image symbolique n’est pas encore clairement expliquée ; peut être, le koua simple khan a t il l’image symbolique de la roue d’un char.

841:

842.Cinquième trait nonaire : amputer le nez et les pieds ; misère dans le tablier rouge cramoisi ; alors doucement il y a satisfaction ; avantage dans l’emploi des sacrifices.

TSHENG TSE. — Couper le nez ; blessure dans une partie supérieure (du corps) ; enlever les pieds, les amputer, blessure dans une partie inférieure. Le haut et le bas sont également envahis et recouverts par la négativité, ce qui constitue la blessure et le mal, image symbolique de l’amputation du nez et des pieds. Le cinquième rang est la droiture du prince ; la misère du prince provient de ce que le supérieur et les inférieurs ne s’allient point entre eux. Tablier rouge (cramoisi), vêtement inférieur du sujet, comporte le sens de quelque chose qui va et vient. La misère du prince provient de ce que l’univers ne vient pas à lui ; si l’univers entier venait vers lui, ce ne serait plus la misère. Bien que le cinquième trait soit dans la misère, cependant, il possède les vertus de la dureté énergique et de la justice ; en bas il y a le sage énergique et juste représenté par le second trait nonaire ; leurs vertus sont identiques, leur voie est la même, peu à peu ils doivent nécessairement se répondre l’un à l’autre et venir pour remédier également aux misères de l’univers : au début il y a donc misère, mais peu à peu viennent la joie et la satisfaction.

Avantage à employer les sacrifices, tout ce qui concerne les divers genres de sacrifices doit être réglé par le plus sincère respect et alors ces mêmes sacrifices pourront devenir une source de bonheur. Le prince, se trouvant en présence d’un moment de misère, doit méditer sur les misères dont souffre l’univers et appeler les sages de l’univers ; s’il sacrifie comme il vient d’être dit, en développant la sincérité de son respect, il pourra influencer les sages de l’univers entier et, ensuite, remédier à la misère de l’univers. Le cinquième trait et le second ont les mêmes vertus et cependant ce commentaire dit que le supérieur et l’inférieur sont sans alliance ; comment cela peut il être ? Réponse : La correspondance mutuelle entre la négativité et la positivité est une correspondance naturelle entre l’époux et l’épouse, entre les os et la chair. Or, le cinquième et le second sont tous deux des traits positifs ; puisque leur vertu d’énergie et de justice est la même et qu’ils se correspondent mutuellement, ils représentent ceux qui s’appellent et qui, ensuite, sont réunis.

C’est, par exemple, la réunion par le devoir du prince et du sujet, ou des amis entre eux. Au moment où la misère commence, comment y aurait il alliance entre le supérieur et l’inférieur ? S’il y avait alliance, il n’y aurait pas de misère, aussi la réunion ne se fait que lentement et ensuite vient la satisfaction. Au sujet du second trait la formule parle d’offrandes et de sacrifices, au sujet du cinquième elle parle de sacrifices ; l’idée fondamentale est qu’il convient d’employer la plus parfaite sincérité, et que c’est ainsi qu’on obtiendra le bonheur ; d’une façon générale les trois termes employés pour désigner les sacrifices peuvent être pris l’un pour l’autre ; si au contraire on veut distinguer (a) exprime le sacrifice à l’esprit du ciel ; (b) le sacrifice à l’esprit de la terre ; (c) le sacrifice aux mânes de l’homme. Le cinquième rang marquant la situation du prince, il est question de sacrifices à l’esprit du ciel ; le second trait marque le rang inférieur de sorte qu’il n’est question que des sacrifices que la loi religieuse permet à chacun.

TSHOU HI. — Ablation du nez et amputation du pied, blessures en haut et en bas ; le bas étant déjà blessé, il n’y a plus lieu d’employer le tablier rouge cramoisi et, au contraire, cela exprime la misère. Le cinquième trait nonaire est en présence d’un moment de misère ; en haut il est recouvert par la négativité, en dessous, il marche sur la dureté énergique, de sorte qu’il présente cette image symbolique. Toutefois, il est énergique et juste et de plus il fait partie de la substance du koua simple touei qui exprime la satisfaction, de sorte qu’il pourra attendre et arriver à être satisfait. Le sens divinatoire est complet dans l’image symbolique. De plus comme il y a avantage dans l’emploi des sacrifices, après un long espace de temps on obtiendra le bonheur.

843:

844.Trait supérieur hexaire ; misère du réseau de lianes et de l’équilibre sur une pointe élevée ; il dit : mouvement, regrets ; il y a des regrets ; en entreprenant, présage heureux.

TSHENG TSE. — Quand les êtres sont parvenus à leur développement extrême, ils doivent revenir en sens opposé ; quand les choses sont arrivées à leur extrême limite, il faut qu’elles se modifient ; donc, du moment où la misère est à son comble, la raison d’être naturelle exige qu’elle se modifie. Les deux caractères traduits par « réseau de liane » expriment des ligaments entrelacés. Les huitième et neuvième caractères expriment une circonstance dans laquelle le mouvement est périlleux. Ce trait hexaire est placé à l’extrême limite du koua khouen, il exprime ce qui est enlacé et lié par la misère et ce qui occupe le lieu le plus élevé et le plus périlleux : c’est la misère par le réseau de liane et l’équilibre instable. Mouvement, regrets : aussitôt qu’il y a mouvement, il y a les regrets ; rien qui ne soit misérable. Avoir des regrets, c’est à dire au sujet des erreurs déjà commises et avant toute action coupable. Le caractère yue signifie se dire à soi-même.

S’il peut ainsi se dire que tout mouvement entraîne des regrets, qu’il doit modifier préalablement les causes par lesquelles il y a des regrets, s’il peut le regretter et ensuite entreprendre, il obtiendra un présage heureux ; la misère étant à son maximum, en entreprenant quelque chose, il sortira de la misère, de sorte que le présage sera heureux. Le troisième trait, à cause de sa négativité et se mouvant au rang supérieur dans le koua simple inférieur, comporte un présage malheureux ; le trait supérieur occupe le rang le plus élevé dans un koua parfait et ne comporte pas de présage malheureux.

Comment cela peut il être ? Réponse : Le troisième trait occupe un rang qui comporte la dureté énergique et il se place dans le péril ; il est dans le koua qui exprime la misère et il emploie l’énergie en bravant le péril, de sorte que le présage est malheureux. Le trait supérieur emploie la douceur et il se trouve dans le koua simple qui exprime la satisfaction, de sorte qu’il est simplement considéré comme exprimant le comble de la misère. La misère étant parvenue à son comble, il y a nécessairement une voie rationnelle de modification de cette misère même. Le trait supérieur, dans le koua khouen comme dans le koua tshouen, occupent tous deux le dernier rang du koua et sont en correspondance sympathique ; dans le koua tshouen les « pleurs de sang » sont « comme ruisselants » ; dans le koua khouen il y a des regrets et, en entreprenant, présage heureux. Dans le koua tshouen il s’agit du comble du péril, dans le koua khouen il s’agit de la substance de la satisfaction ; là en est la raison. Avançant passivement avec satisfaction, il deviendra possible de sortir de la misère.

TSHOU HI. — C’est parce que, avec la douceur négative, il se trouve placé au comble de la misère qu’il a l’image symbolique d’être misérable par le réseau de lianes et l’équilibre périlleux et de dire qu’en se mouvant il aura des regrets. Toutefois, lorsque les êtres sont arrivés à l’extrême limite de leur développement ils doivent se modifier, aussi le sens divinatoire dit que, s’il peut avoir des regrets, il pourra avoir le moyen d’entreprendre et le présage sera heureux.

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