05. - Su, l’attente
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12042020
05. - Su, l’attente
5. Su : L'ATTENTE LA NUTRITION
Khan en haut
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Khien en bas
124. Su : attente ; avoir foi ; Liberté éclatante ; présage heureux de la perfection ; avantage à traverser un grand cours d’eau.
Su. « L’Ordre des koua » dit :
124. Su : attente ; avoir foi ; Liberté éclatante ; présage heureux de la perfection ; avantage à traverser un grand cours d’eau.
TSHENG TSE. — Su : nécessité d’attendre. En en parlant au point de vue des deux substances, l’activité et l’énergie du koua simple khien avance en montant et rencontre le danger ; il n’y a pas encore possibilité d’avancer, ce qui constitue donc le sens de « nécessité d’attendre ». En en parlant d’après les propriétés des koua simples, le cinquième trait occupe la situation du prince, c’est de lui que dépend la nécessité d’attendre. Il possède les vertus d’activité, d’énergie, de justice et de droiture et il est plein de véracité et de bonne foi en lui-même. Étant plein de véracité en lui-même, il est de bonne foi et confiant ; étant de bonne foi et confiant, son intelligence est éclatante et il peut comprendre et pénétrer librement ; il possède une droiture parfaite et le présage est heureux. Dans ces conditions et attendant, que ne pourrait il pas traverser ? Bien qu’il y ait danger, rien ne lui est impossible, et c’est pourquoi il a avantage à traverser un grand cours d’eau. L’expression « présage heureux de la perfection » signifie quelquefois que du moment où il y a perfection, il y a d’ailleurs présage heureux ; d’autres fois elle signifie que si on s’accorde à la droiture, il y aura un présage heureux ; il y a lieu de distinguer.
TSHOU HI. — Su : attendre. Le koua simple khan rencontré par la koua simple khien ; khien : activité ; khan : danger. La dureté énergique rencontre le danger et elle n’avance pas prématurément, ce qui la mènerait à tomber dans le danger, d’où le sens d’attente. La foi, c’est la confiance ou sincérité intérieure. Puisque le cinquième trait nonaire du koua fait partie de la substance du koua simple khan et qu’il est plein au milieu, puisqu’il possède l’énergie de la positivité, la justice et la droiture, et qu’enfin il occupe la situation prééminente, il constitue l’image symbolique d’avoir foi et de s’accorder à la droiture. Le koua simple khan, c’est à dire l’eau, se trouve devant ; le koua simple khien, c’est à dire la force active, la contemple et la surveille, ce qui donne l’image symbolique d’être sur le point de traverser l’eau et de ne pas avancer à la légère.
Aussi, si celui qui consulte le sort a quelque chose à attendre et peut avoir confiance, il en résultera pour lui une éclatante liberté d’action ; si, de plus, il se conforme à la droiture, ce sera un présage heureux et il aura avantage à traverser un grand cours d’eau. Par la fermeté inébranlable dans la droiture, il n’est rien qui soit sans avantage et c’est surtout dans le cas où il s’agit de traverser un grand cours d’eau qu’il est extrêmement précieux de savoir attendre, parce qu’alors le désir n’entraîne pas prématurément et ne fait pas braver témérairement le danger.
DÉFINITIONS DIVERSES. Heang Shi Ngan She dit : attendre, ce n’est pas rester indéfiniment sans avancer ; c’est se tenir à la réalité et, rencontrant un péril, attendre pour n’avancer qu’ensuite. L’attente a toujours lieu parce que, dans la circonstance en question, il y a une raison réelle qui oblige à attendre. Lorsque réellement nous avons à aller en avant, mais que nous attendons un peu, il faut absolument qu’il en existe une raison manifeste et clairement compréhensible ; si cette raison n’existait pas, pourquoi y aurait-il lieu d’attendre ? C’est pour cela que la formule dit que dans ce koua su il y a foi et liberté éclatante. Cette liberté éclatante de compréhension ne doit pas conduire à la satisfaction orgueilleuse de soi-même ; il faut du respect et de la circonspection pour arriver à bonne fin. C’est pour cela que la formule dit présage heureux de la perfection. Si on peut ainsi agir avec confiance, l’attente ne sera pas vaine et l’action d’avancer ne conduira pas à la submersion et c’est pour cela que la formule dit encore : avantage à traverser un grand cours d’eau. Avoir foi, posséder une liberté éclatante de compréhension et le présage heureux de la perfection, telle est la voie rationnelle de l’attente. L’avantage dans l’action de traverser un grand cours d’eau, c’est le symbole de l’attente.
125. Le commentaire de la formule déterminative dit : Su, nécessité, attente ; le danger est en avant ; avec l’énergie et l’activité, on n’y tombe pas ; le sens exprime que la situation misérable actuelle n’est pas définitive.
126. Su : attente ; avoir foi ; liberté éclatante ; présage heureux de la perfection. Être placé dans la situation du ciel employer la droiture et la justice. Avantage à traverser à gué un grand cours d’eau ; en entreprenant, il y a du mérite.
127. Le commentaire de la formule symbolique dit : Le nuage monte au ciel, attente ; l’homme doué en conclut l’opportunité de boire, de manger, de se livrer au repos et au plaisir.
hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 1)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
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Khien en bas
124. Su : attente ; avoir foi ; Liberté éclatante ; présage heureux de la perfection ; avantage à traverser un grand cours d’eau.
Su. « L’Ordre des koua » dit :
- :
- TSHENG TSE — Su. « L’Ordre des koua » dit : « Le koua mong exprime les ténèbres de l’ignorance, c’est le jeune âge des êtres. Pendant le jeune âge des êtres il est indispensable de les nourrir, c’est pourquoi le koua mong est suivi par le koua su. Le koua su exprime la voie naturelle de l’acte de boire et de manger. » Or, pendant le jeune âge des êtres, il faut nécessairement les soigner et les nourrir, pour qu’ils se développent complètement. Ce qui est nécessaire pour nourrir les êtres, c’est le boire et le manger, et c’est pour cela que ce commentaire dit que le koua su exprime la voie naturelle de l’action de boire et de manger. Le nuage monte en haut du ciel ; il y a image symbolique de la condensation de l’humidité dans l’air. L
e boire et le manger sont ce qui profite aux êtres et les fait croître, de sorte que le koua su représente la voie rationnelle de l’action de boire et de manger et c’est ce qui fait qu’il suit immédiatement le koua mong. L’idée fondamentale exprimée dans ce koua, c’est le sens de nécessité d’attendre ; l’Ordre des koua choisit comme exemple et cite la plus impérieuse de toutes les nécessités. La nature du koua simple Khien, qui est l’activité, l’oblige à avancer ; dans le cas actuel, ce koua simple est placé au-dessous du danger représenté par le koua simple khan ; le danger constitue pour lui un empêchement, de sorte qu’il est obligé d’attendre et qu’il n’avance qu’ensuite.
124. Su : attente ; avoir foi ; Liberté éclatante ; présage heureux de la perfection ; avantage à traverser un grand cours d’eau.
TSHENG TSE. — Su : nécessité d’attendre. En en parlant au point de vue des deux substances, l’activité et l’énergie du koua simple khien avance en montant et rencontre le danger ; il n’y a pas encore possibilité d’avancer, ce qui constitue donc le sens de « nécessité d’attendre ». En en parlant d’après les propriétés des koua simples, le cinquième trait occupe la situation du prince, c’est de lui que dépend la nécessité d’attendre. Il possède les vertus d’activité, d’énergie, de justice et de droiture et il est plein de véracité et de bonne foi en lui-même. Étant plein de véracité en lui-même, il est de bonne foi et confiant ; étant de bonne foi et confiant, son intelligence est éclatante et il peut comprendre et pénétrer librement ; il possède une droiture parfaite et le présage est heureux. Dans ces conditions et attendant, que ne pourrait il pas traverser ? Bien qu’il y ait danger, rien ne lui est impossible, et c’est pourquoi il a avantage à traverser un grand cours d’eau. L’expression « présage heureux de la perfection » signifie quelquefois que du moment où il y a perfection, il y a d’ailleurs présage heureux ; d’autres fois elle signifie que si on s’accorde à la droiture, il y aura un présage heureux ; il y a lieu de distinguer.
TSHOU HI. — Su : attendre. Le koua simple khan rencontré par la koua simple khien ; khien : activité ; khan : danger. La dureté énergique rencontre le danger et elle n’avance pas prématurément, ce qui la mènerait à tomber dans le danger, d’où le sens d’attente. La foi, c’est la confiance ou sincérité intérieure. Puisque le cinquième trait nonaire du koua fait partie de la substance du koua simple khan et qu’il est plein au milieu, puisqu’il possède l’énergie de la positivité, la justice et la droiture, et qu’enfin il occupe la situation prééminente, il constitue l’image symbolique d’avoir foi et de s’accorder à la droiture. Le koua simple khan, c’est à dire l’eau, se trouve devant ; le koua simple khien, c’est à dire la force active, la contemple et la surveille, ce qui donne l’image symbolique d’être sur le point de traverser l’eau et de ne pas avancer à la légère.
Aussi, si celui qui consulte le sort a quelque chose à attendre et peut avoir confiance, il en résultera pour lui une éclatante liberté d’action ; si, de plus, il se conforme à la droiture, ce sera un présage heureux et il aura avantage à traverser un grand cours d’eau. Par la fermeté inébranlable dans la droiture, il n’est rien qui soit sans avantage et c’est surtout dans le cas où il s’agit de traverser un grand cours d’eau qu’il est extrêmement précieux de savoir attendre, parce qu’alors le désir n’entraîne pas prématurément et ne fait pas braver témérairement le danger.
DÉFINITIONS DIVERSES. Heang Shi Ngan She dit : attendre, ce n’est pas rester indéfiniment sans avancer ; c’est se tenir à la réalité et, rencontrant un péril, attendre pour n’avancer qu’ensuite. L’attente a toujours lieu parce que, dans la circonstance en question, il y a une raison réelle qui oblige à attendre. Lorsque réellement nous avons à aller en avant, mais que nous attendons un peu, il faut absolument qu’il en existe une raison manifeste et clairement compréhensible ; si cette raison n’existait pas, pourquoi y aurait-il lieu d’attendre ? C’est pour cela que la formule dit que dans ce koua su il y a foi et liberté éclatante. Cette liberté éclatante de compréhension ne doit pas conduire à la satisfaction orgueilleuse de soi-même ; il faut du respect et de la circonspection pour arriver à bonne fin. C’est pour cela que la formule dit présage heureux de la perfection. Si on peut ainsi agir avec confiance, l’attente ne sera pas vaine et l’action d’avancer ne conduira pas à la submersion et c’est pour cela que la formule dit encore : avantage à traverser un grand cours d’eau. Avoir foi, posséder une liberté éclatante de compréhension et le présage heureux de la perfection, telle est la voie rationnelle de l’attente. L’avantage dans l’action de traverser un grand cours d’eau, c’est le symbole de l’attente.
125. Le commentaire de la formule déterminative dit : Su, nécessité, attente ; le danger est en avant ; avec l’énergie et l’activité, on n’y tombe pas ; le sens exprime que la situation misérable actuelle n’est pas définitive.
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- TSHENG TSE. — Le sens du mot su est « attendre » puisque le danger est en avant, on ne doit pas encore avancer hâtivement, c’est pourquoi il est nécessaire d’attendre, puis d’agir. Avec l’énergie active du koua simple khien, et pouvant attendre sans se mouvoir à la légère, il n’y aura donc pas chute dans le péril, le sens ne comporte pas jusqu’à l’idée d’une mesure indéfinie. S’il s’agit de l’homme doué d’énergie et d’activité, son mouvement comporte nécessairement la détermination et la rapidité ; c’est là savoir attendre et se mouvoir ensuite et c’est aussi se placer au point de l’extrême excellence. C’est pour cela que Fou Tse s’exclame en disant : le sens exprime que la situation misérable n’est pas définitive.
TSHOU HI. — Ceci explique le sens du nom du koua au moyen des vertus propres aux koua simples.
126. Su : attente ; avoir foi ; liberté éclatante ; présage heureux de la perfection. Être placé dans la situation du ciel employer la droiture et la justice. Avantage à traverser à gué un grand cours d’eau ; en entreprenant, il y a du mérite.
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- TSHENG TSE. — Le cinquième trait avec son énergie et sa sincérité se maintient dans la justice ; c’est l’image symbolique de la bonne foi. Et comme il arrive à obtenir ce qu’il attend, il donne aussi le sens d’avoir foi. À cause de l’énergie active du koua khien et de l’extrême sincérité, ses aptitudes sont l’intelligence éclatante et la possibilité de comprendre et de pénétrer librement ; il s’accorde à la parfaite droiture et le présage est heureux. Ce qui fait qu’il peut en être ainsi, c’est qu’il stationne dans la situation du ciel et qu’il s’accorde avec la droiture et la justice. Occuper la situation du ciel est une expression qui désigne le cinquième trait ; l’emploi de la droiture et de la justice est commun au deuxième trait et au cinquième, aussi le texte dit droiture et justice. Du moment où il y a foi et perfection dans la droiture, bien qu’il s’agisse de traverser des dangers et des embarras, en entreprenant il aura du mérite ; c’est l’extrême excellence dans la voie rationnelle de l’attente. Puisqu’il s’agit de l’énergie de l’activité et qu’elle sait attendre, qu’est ce qui pourrait ne pas être avantageux ?
TSHOU HI. — Explication de la formule du koua au moyen de la substance du koua parfait et des deux images symboliques des koua simples.
127. Le commentaire de la formule symbolique dit : Le nuage monte au ciel, attente ; l’homme doué en conclut l’opportunité de boire, de manger, de se livrer au repos et au plaisir.
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- TSHENG TSE. — La vapeur du nuage se condense et monte en s’élevant au ciel ; il faut attendre l’harmonie et l’union entre la négativité et la positivité, et ensuite la pluie se produira. Au moment où le nuage commence à monter au ciel, la pluie n’est pas encore formée, ce qui comporte le sens de nécessité d’attendre. Les éthers négatifs et positifs se joignent et se confondent, mais ils n’ont pas encore achevé de produire la pluie bienfaisante. Il en est de même de l’homme doué qui entretient ses vertus et ses capacités en les développant, mais qui n’en fait pas encore usage. L’homme doué considère l’image symbolique du nuage qui monte au ciel, attend et produit la pluie ; il s’attache à ses vertus morales, demeure dans le calme en attendant le moment opportun, boit et mange afin d’entretenir sa substance matérielle, se livre au repos et au plaisir pour maintenir l’harmonie dans son cœur et ses pensées, c’est ce qu’on appelle demeurer à l’aise en attendant la destinée.
TSHOU HI. — Le nuage monte au ciel ; il n’y a rien de plus à faire que d’attendre que l’harmonie soit établie entre la négativité et la positivité et que la pluie se produise spontanément. La nécessité d’attendre dans les choses ou affaires ordinaires ne comporte pas non plus la possibilité qu’il y ait quoi que ce soit à faire. Il n’y a qu’à boire, manger, se maintenir dans le calme et se distraire, en attendant que l’événement survienne de lui-même ; s’il y avait quoi que ce fût à faire, ce ne serait plus l’attente.
hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 1)
lien avec lignes mutés :
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1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
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5. Su : L'ATTENTE LA NUTRITION
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128.Premier trait nonaire : attendre dans la plaine ; avantage à employer la persévérance ; pas de culpabilité.
TSHENG TSE. — Attendre parce qu’il y a rencontre inattendue d’un danger, ce qui fait qu’il y a attente et ensuite mouvement en avant. Le premier trait est le plus éloigné du danger, c’est pour cela qu’il exprime l’attente dans la plaine. La plaine est un lieu désert et éloigné. Placé dans un endroit désert et éloigné, l’avantage consiste dans l’observation paisible des devoirs ordinaires, de sorte qu’il n’y a point de culpabilité, ou. fautes. Si on ne sait se contenter d’une situation ordinaire, il y aura précipitation dans le mouvement et on bravera les difficultés ; dans ce cas, comment serait on capable d’attendre au loin sans commettre de fautes !
TSHOU HI. — La plaine, c’est le lieu désert et éloigné, image symbolique du cas où on n’est pas encore près du péril. Mais comme le premier trait nonaire exprime la dureté énergique de la positivité, il donne encore l’image symbolique de pouvoir rester en permanence là où on se trouve placé. C’est pour cela que la formule avertit celui qui consulte le sort que, s’il peut remplir ces conditions, il sera sans culpabilité.
130.Second trait nonaire : attendre sur le sable ; il y a quelques légères observations verbales ; à la fin bonheur.
TSHENG TSE. — Le koua simple khan représente l’eau ; près de l’eau il y a nécessairement du sable. Le second trait est un peu plus rapproché du péril, aussi représente t il l’attente sur le sable. Étant un peu plus rapproché du danger, bien qu’il ne soit pas encore arrivé jusqu’au malheur, cependant il reçoit déjà quelques observations verbales. Dans toutes les formules relatives au danger et au malheur, il y a des nuances entre le plus ou le moins de gravité des cas. Lorsqu’il s’agit de quelque chose de peu d’importance, il en résulte des observations verbales ; les blessures causées par les paroles sont les moindres. Le second trait emploie les aptitudes de l’énergie et de la positivité et il demeure dans la douceur tout en conservant la justice ; il se place lui-même avec grandeur et magnanimité, c’est là le bien dans l’attente. Bien qu’un peu plus rapproché du danger, il n’y est cependant pas encore parvenu, c’est pourquoi il souffre la blessure de quelques légères observations verbales, sans toutefois en ressentir un mal grave, et à la fin il arrivera au bonheur.
TSHOU HI. — Sur le sable, donc c’est déjà près du danger. Les blessures causées par les paroles sont encore un bien petit malheur. Se rapprochant de plus en plus du koua khan, le trait comporte cette image symbolique. Énergique et juste, pouvant attendre, il arrive finalement au bonheur. La formule avertit celui qui consulte le sort qu’il doit être dans ces conditions.
132.Troisième trait nonaire : attendre dans la boue ; il en résulte que la culpabilité survient.
TSHENG TSE. — La boue, c’est à dire juste contre l’eau. Du moment où il avance tout auprès du danger, il doit en résulter que la culpabilité et le malheur surviennent. Le troisième trait est énergique mais sans justice ; de plus il occupe le rang supérieur dans la substance de l’activité et il représente l’image symbolique d’avancer et de se mouvoir, c’est pourquoi il en arrive jusqu’à la criminalité. S’il est dépourvu de circonspection et de respect, il en arrivera jusqu’à sa perte et à sa destruction.
TSHOU HI. — Dans la boue, c’est être sur le point de tomber dans le péril. Criminalité, donc c’est un grand malheur. Le troisième trait nonaire est de plus en plus proche du danger, son énergie est excessive, et il est sans justice ; c’est pour cela que telle est l’image symbolique.
5. Su
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134.Quatrième trait hexaire : attendre dans le sang ; sortir du gouffre.
TSHENG TSE. — Le quatrième trait avec son caractère de malléabilité négative est placé dans le péril et au dessous de lui il est en présence du mouvement en avant de trois positivités ; c’est celui qui est atteint et blessé par le danger, et c’est pourquoi le texte dit : « attendre dans le sang ». Étant blessé par le péril et le danger, il ne peut donc se contenter de sa position, il doit absolument quitter sa situation, et c’est pourquoi le texte dit qu’il sort de la caverne. La caverne est le lieu de repos des êtres. Il se soumet passivement aux nécessités du moment, sans lutter contre le péril et la difficulté, ce qui fait qu’il n’en arrive pas jusqu’au malheur. Puisqu’il est doux et malléable et qu’il occupe un rang négatif, c’est celui qui ne peut pas lutter ; si un trait positif occupait ce rang, ce serait nécessairement un présage de malheur. En effet, dépourvu des vertus de la justice et de la droiture, n’employant que l’énergie pour lutter contre le péril, c’est précisément suffisant pour en arriver jusqu’au malheur.
TSHOU HI. — Dans le sang, c’est à dire dans un lieu de meurtre et de carnage ; gouffre, lieu dangereux, précipice. Le quatrième trait se joint à la substance du koua simple khan et s’y incorpore ; il est entré dans le péril, de sorte qu’il est considéré comme image symbolique de l’attente dans le sang. Cependant il possède la douceur malléable et s’accorde avec la droiture ; il attend et n’avance pas, de sorte qu’il est encore considéré comme comportant l’image symbolique de sortir d’un gouffre. Si celui qui consulte le sort est dans ces conditions, il en résultera que, bien qu’étant dans un lieu de souffrance, à la fin il réussit à en sortir.
136.Cinquième trait nonaire : attendre au milieu des vins et de la nourriture ; présage heureux de la perfection.
TSHENG TSE. — Le cinquième trait, avec l’énergie de la positivité, demeure dans la justice et s’accorde avec la droiture ; il se tient dans la situation du ciel, et il est capable de suivre jusqu’au bout la voie rationnelle. Avec ces qualités et attendant, que pourrait il souhaiter sans arriver à y atteindre ? C’est pour cela qu’il reste calme et en repos au milieu des vins et de la bonne chair et qu’il attend ; il doit nécessairement arriver à posséder l’objet de ses désirs. Du moment où il possède la perfection de la droiture et où ce qu’il attend doit se réaliser suivant ses prévisions, c’est ce qu’on peut appeler un présage heureux.
TSHOU HI. — Le vin et la nourriture sont les éléments du repos et des plaisirs ; cela exprime qu’il est calme dans son attente. Le cinquième trait nonaire est positif, énergique, juste et droit ; il attend dans la situation prééminente et c’est pour cela qu’il a cette image symbolique, si celui qui consulte le sort est dans ces conditions, et s’il possède une fermeté parfaite, il atteindra au bonheur.
138.Trait supérieur hexaire : entrer dans une caverne ; il y a trais hommes, hôtes pas invités, qui viennent ; en les respectant, à la fin, bonheur.
TSHENG TSE. — L’attente a lieu parce que le péril est en avant ; attendre le moment et ensuite avancer. Le trait supérieur hexaire se trouve à la fin du péril ; la fin comporte nécessairement la modification. Placé à l’extrême limite de l’attente, cette attente a duré longtemps, et le moment est venu d’atteindre au résultat désiré. La négativité s’arrête au nombre six, donc ce trait se contente de sa position, et c’est pour cela qu’il est considéré comme entrant dans la caverne ; la caverne étant le lieu de repos. Étant en repos et déjà arrêté, ce qui suit derrière lui doit nécessairement parvenir, et l’atteindre. « Trois hommes hôtes pas invités », expression qui désigne les trois traits positifs du koua simple inférieur. Les trois traits du koua simple khien ne sauraient représenter des choses ou des êtres qui doivent rester en bas : ce sont ceux qui attendent le moment et avancent. L’attente étant arrivée à son extrême limite, il en résulte que tous avancent et montent.
Pas invités, pas appelés et qui viennent d’eux mêmes. Le trait supérieur hexaire ayant attendu, atteint une position de repos ; lorsque la troupe des duretés énergiques arrive, s’il ne se laisse point aller à ses sentiments de défiance et d’aversion, de colère et de résistance, s’il est parfaitement sincère et respectueux en les accueillant, bien qu’extrêmement énergiques et violentes, quelles raisons auraient elles de se montrer envahissantes et tyranniques ? C’est pour cela qu’à la fin il y a un présage heureux. On a émis des doutes sur la possibilité qu’il y a que la négativité placée au dessus de trois positivités soit considérée comme exprimant le repos ? À cela on peut répondre : Les trois positivités font partie de la substance du koua simple khien ; leurs tendances les portent à avancer en montant ; le trait étant hexaire et occupant une position négative, cela exprime qu’ils ne peuvent pas s’arrêter dans cette position et y demeurer avec droiture ; ils n’ont donc pas l’idée de contester et d’usurper cette position et, en les respectant, le présage sera heureux.
TSHOU HI. — La négativité est placée au comble du péril ; elle n’a plus rien à attendre, donc il y a image symbolique de tomber et d’entrer dans un précipice. En bas, ce trait correspond sympathiquement au troisième trait nonaire. Le troisième trait nonaire avec les deux traits positifs inférieurs, ont attendu jusqu’au dernier moment et avancent également, ce qui constitue l’image symbolique des trois hommes hôtes pas invités. La malléabilité ne peut pas leur commander, mais elle peut leur obéir, image symbolique de les respecter. Celui qui consulte le sort doit tomber dans le danger ; cependant, s’il traite respectueusement ceux qui arrivent inopinément, il atteindra finalement au bonheur.
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128.Premier trait nonaire : attendre dans la plaine ; avantage à employer la persévérance ; pas de culpabilité.
TSHENG TSE. — Attendre parce qu’il y a rencontre inattendue d’un danger, ce qui fait qu’il y a attente et ensuite mouvement en avant. Le premier trait est le plus éloigné du danger, c’est pour cela qu’il exprime l’attente dans la plaine. La plaine est un lieu désert et éloigné. Placé dans un endroit désert et éloigné, l’avantage consiste dans l’observation paisible des devoirs ordinaires, de sorte qu’il n’y a point de culpabilité, ou. fautes. Si on ne sait se contenter d’une situation ordinaire, il y aura précipitation dans le mouvement et on bravera les difficultés ; dans ce cas, comment serait on capable d’attendre au loin sans commettre de fautes !
TSHOU HI. — La plaine, c’est le lieu désert et éloigné, image symbolique du cas où on n’est pas encore près du péril. Mais comme le premier trait nonaire exprime la dureté énergique de la positivité, il donne encore l’image symbolique de pouvoir rester en permanence là où on se trouve placé. C’est pour cela que la formule avertit celui qui consulte le sort que, s’il peut remplir ces conditions, il sera sans culpabilité.
- 129:
- 129.Attendre dans la plaine, ne pas agir en bravant le danger. Avantage à employer la persévérance, pas de culpabilité : ne pas manquer aux règles ordinaires.
TSHENG TSE. — Celui qui est placé dans un lieu désert et éloigné ne s’expose pas en bravant le danger et les difficultés pour agir. La positivité considérée comme chose, c’est une activité énergique qui avance en montant. Le premier trait peut attendre dans un lieu désert et éloigné, sans braver le péril et le danger pour avancer. Il convient, de plus, qu’il se contente de sa position sans manquer aux règles ordinaires et alors il pourra être sans culpabilité. Bien qu’il n’avance pas, si cependant ses tendances le portent à se mouvoir, il ne pourra point se contenter de sa situation ordinaire. L’homme doué qui attend l’heure se maintient dans la paix et le repos en s’observant ; bien que son esprit attende et désire, c’est encore avec calme et comme s’il devait rester ainsi jusqu’à la fin de son existence : c’est là pouvoir employer la constance.
130.Second trait nonaire : attendre sur le sable ; il y a quelques légères observations verbales ; à la fin bonheur.
TSHENG TSE. — Le koua simple khan représente l’eau ; près de l’eau il y a nécessairement du sable. Le second trait est un peu plus rapproché du péril, aussi représente t il l’attente sur le sable. Étant un peu plus rapproché du danger, bien qu’il ne soit pas encore arrivé jusqu’au malheur, cependant il reçoit déjà quelques observations verbales. Dans toutes les formules relatives au danger et au malheur, il y a des nuances entre le plus ou le moins de gravité des cas. Lorsqu’il s’agit de quelque chose de peu d’importance, il en résulte des observations verbales ; les blessures causées par les paroles sont les moindres. Le second trait emploie les aptitudes de l’énergie et de la positivité et il demeure dans la douceur tout en conservant la justice ; il se place lui-même avec grandeur et magnanimité, c’est là le bien dans l’attente. Bien qu’un peu plus rapproché du danger, il n’y est cependant pas encore parvenu, c’est pourquoi il souffre la blessure de quelques légères observations verbales, sans toutefois en ressentir un mal grave, et à la fin il arrivera au bonheur.
TSHOU HI. — Sur le sable, donc c’est déjà près du danger. Les blessures causées par les paroles sont encore un bien petit malheur. Se rapprochant de plus en plus du koua khan, le trait comporte cette image symbolique. Énergique et juste, pouvant attendre, il arrive finalement au bonheur. La formule avertit celui qui consulte le sort qu’il doit être dans ces conditions.
- 131:
- 131.Attendre sur le sable ; grandeur dans la justice ; bien qu’il y ait quelques observations verbales, tout finit par le bonheur.
TSHENG TSE. — Grandeur, magnanimité et générosité. Bien que le second trait soit rapproché du péril, cependant il emploie la grandeur et la magnanimité et se maintient dans la justice. Aussi, bien que quelques légères observations verbales l’atteignent, à la fin, il arrive au bonheur ; c’est celui qui se place suivant le bien.
TSHOU HI. — Grandeur exprime l’idée de magnanimité ; se maintenant dans la justice au moyen de la magnanimité, il n’avance pas prématurément.
132.Troisième trait nonaire : attendre dans la boue ; il en résulte que la culpabilité survient.
TSHENG TSE. — La boue, c’est à dire juste contre l’eau. Du moment où il avance tout auprès du danger, il doit en résulter que la culpabilité et le malheur surviennent. Le troisième trait est énergique mais sans justice ; de plus il occupe le rang supérieur dans la substance de l’activité et il représente l’image symbolique d’avancer et de se mouvoir, c’est pourquoi il en arrive jusqu’à la criminalité. S’il est dépourvu de circonspection et de respect, il en arrivera jusqu’à sa perte et à sa destruction.
TSHOU HI. — Dans la boue, c’est être sur le point de tomber dans le péril. Criminalité, donc c’est un grand malheur. Le troisième trait nonaire est de plus en plus proche du danger, son énergie est excessive, et il est sans justice ; c’est pour cela que telle est l’image symbolique.
- 133:
- 133.Attendre dans la boue ; la calamité est au delà ; en arriver de soi-même à la criminalité ; avec le respect et la circonspection il évite la destruction.
TSHENG TSE. — Le troisième trait est tout à fait rapproché du danger et des difficultés représentées par la substance du koua simple supérieur, c’est pour cela que le texte dit : « la calamité est au delà ». Calamité est une appellation générale du malheur ; lorsqu’elle est employée avec un autre terme qui comporte plus spécialement le sens de faute commise par malheur ou par erreur et du malheur qui en résulte, alors il y a lieu de faire la distinction. Ce qui fait que le troisième trait en arrive à la criminalité, c’est que, de lui-même il avance et se rapproche du péril ; aussi le texte dit « en arriver de soi-même, à la criminalité », cette criminalité résulte de son propre fait. S’il peut être respectueux et circonspect », apprécier l’opportunité et avancer, alors il évitera la destruction et la ruine. Le moment de l’attente, c’est celui où on attend ce qu’on désire et où on avance ensuite. Le sens consiste donc dans l’idée de ne se mouvoir qu’en tenant compte de l’opportunité du moment ; ce n’est pas un avertissement comportant qu’on ne doit pas avancer ; il prescrit strictement le respect et la circonspection, pour ne pas perdre l’opportunité.
TSHOU HI. — Au delà, c’est à dire dans le koua extérieur. Avec le respect et la circonspection, pas de destruction ; c’est un éclaircissement qui met en lumière un sens divinatoire qui n’est pas directement exprimé dans la formule, preuve du soin méticuleux que l’homme saint apporte à l’idée d’avertir les hommes.
5. Su
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134.Quatrième trait hexaire : attendre dans le sang ; sortir du gouffre.
TSHENG TSE. — Le quatrième trait avec son caractère de malléabilité négative est placé dans le péril et au dessous de lui il est en présence du mouvement en avant de trois positivités ; c’est celui qui est atteint et blessé par le danger, et c’est pourquoi le texte dit : « attendre dans le sang ». Étant blessé par le péril et le danger, il ne peut donc se contenter de sa position, il doit absolument quitter sa situation, et c’est pourquoi le texte dit qu’il sort de la caverne. La caverne est le lieu de repos des êtres. Il se soumet passivement aux nécessités du moment, sans lutter contre le péril et la difficulté, ce qui fait qu’il n’en arrive pas jusqu’au malheur. Puisqu’il est doux et malléable et qu’il occupe un rang négatif, c’est celui qui ne peut pas lutter ; si un trait positif occupait ce rang, ce serait nécessairement un présage de malheur. En effet, dépourvu des vertus de la justice et de la droiture, n’employant que l’énergie pour lutter contre le péril, c’est précisément suffisant pour en arriver jusqu’au malheur.
TSHOU HI. — Dans le sang, c’est à dire dans un lieu de meurtre et de carnage ; gouffre, lieu dangereux, précipice. Le quatrième trait se joint à la substance du koua simple khan et s’y incorpore ; il est entré dans le péril, de sorte qu’il est considéré comme image symbolique de l’attente dans le sang. Cependant il possède la douceur malléable et s’accorde avec la droiture ; il attend et n’avance pas, de sorte qu’il est encore considéré comme comportant l’image symbolique de sortir d’un gouffre. Si celui qui consulte le sort est dans ces conditions, il en résultera que, bien qu’étant dans un lieu de souffrance, à la fin il réussit à en sortir.
- 135:
- 135.Attendre dans le sang ; obéir en écoutant.
TSHENG TSE. — Le quatrième trait, avec sa malléabilité négative demeure au milieu du péril et de la difficulté ; il ne peut y rester définitivement, de sorte qu’il s’en retire et sort de la caverne. En effet, la douceur malléable de la négativité ne peut lutter contre le moment ; ne pouvant rester en place elle se retire en amère, c’est là obéir passivement en se conformant aux nécessités et en écoutant les injonctions que comporte la nature du moment. C’est par là qu’il n’en arrive pas jusqu’au malheur.
136.Cinquième trait nonaire : attendre au milieu des vins et de la nourriture ; présage heureux de la perfection.
TSHENG TSE. — Le cinquième trait, avec l’énergie de la positivité, demeure dans la justice et s’accorde avec la droiture ; il se tient dans la situation du ciel, et il est capable de suivre jusqu’au bout la voie rationnelle. Avec ces qualités et attendant, que pourrait il souhaiter sans arriver à y atteindre ? C’est pour cela qu’il reste calme et en repos au milieu des vins et de la bonne chair et qu’il attend ; il doit nécessairement arriver à posséder l’objet de ses désirs. Du moment où il possède la perfection de la droiture et où ce qu’il attend doit se réaliser suivant ses prévisions, c’est ce qu’on peut appeler un présage heureux.
TSHOU HI. — Le vin et la nourriture sont les éléments du repos et des plaisirs ; cela exprime qu’il est calme dans son attente. Le cinquième trait nonaire est positif, énergique, juste et droit ; il attend dans la situation prééminente et c’est pour cela qu’il a cette image symbolique, si celui qui consulte le sort est dans ces conditions, et s’il possède une fermeté parfaite, il atteindra au bonheur.
- 137:
- 137.Vin et nourriture, présage heureux de la perfection ; employer la justice et la droiture.
TSHENG TSE. — C’est celui qui attend au milieu des vins et de la nourriture, qui possède la perfection, et c’est d’ailleurs un présage heureux. Il en est ainsi parce que le cinquième trait possède la justice et la droiture et qu’il suit jusqu’au bout la voie rationnelle.
138.Trait supérieur hexaire : entrer dans une caverne ; il y a trais hommes, hôtes pas invités, qui viennent ; en les respectant, à la fin, bonheur.
TSHENG TSE. — L’attente a lieu parce que le péril est en avant ; attendre le moment et ensuite avancer. Le trait supérieur hexaire se trouve à la fin du péril ; la fin comporte nécessairement la modification. Placé à l’extrême limite de l’attente, cette attente a duré longtemps, et le moment est venu d’atteindre au résultat désiré. La négativité s’arrête au nombre six, donc ce trait se contente de sa position, et c’est pour cela qu’il est considéré comme entrant dans la caverne ; la caverne étant le lieu de repos. Étant en repos et déjà arrêté, ce qui suit derrière lui doit nécessairement parvenir, et l’atteindre. « Trois hommes hôtes pas invités », expression qui désigne les trois traits positifs du koua simple inférieur. Les trois traits du koua simple khien ne sauraient représenter des choses ou des êtres qui doivent rester en bas : ce sont ceux qui attendent le moment et avancent. L’attente étant arrivée à son extrême limite, il en résulte que tous avancent et montent.
Pas invités, pas appelés et qui viennent d’eux mêmes. Le trait supérieur hexaire ayant attendu, atteint une position de repos ; lorsque la troupe des duretés énergiques arrive, s’il ne se laisse point aller à ses sentiments de défiance et d’aversion, de colère et de résistance, s’il est parfaitement sincère et respectueux en les accueillant, bien qu’extrêmement énergiques et violentes, quelles raisons auraient elles de se montrer envahissantes et tyranniques ? C’est pour cela qu’à la fin il y a un présage heureux. On a émis des doutes sur la possibilité qu’il y a que la négativité placée au dessus de trois positivités soit considérée comme exprimant le repos ? À cela on peut répondre : Les trois positivités font partie de la substance du koua simple khien ; leurs tendances les portent à avancer en montant ; le trait étant hexaire et occupant une position négative, cela exprime qu’ils ne peuvent pas s’arrêter dans cette position et y demeurer avec droiture ; ils n’ont donc pas l’idée de contester et d’usurper cette position et, en les respectant, le présage sera heureux.
TSHOU HI. — La négativité est placée au comble du péril ; elle n’a plus rien à attendre, donc il y a image symbolique de tomber et d’entrer dans un précipice. En bas, ce trait correspond sympathiquement au troisième trait nonaire. Le troisième trait nonaire avec les deux traits positifs inférieurs, ont attendu jusqu’au dernier moment et avancent également, ce qui constitue l’image symbolique des trois hommes hôtes pas invités. La malléabilité ne peut pas leur commander, mais elle peut leur obéir, image symbolique de les respecter. Celui qui consulte le sort doit tomber dans le danger ; cependant, s’il traite respectueusement ceux qui arrivent inopinément, il atteindra finalement au bonheur.
- 139:
- 139.Des hôtes pas invités arrivent ; en les respectant, la fin sera heureuse ; bien que la situation ne soit pas méritée, il n’y a pas encore un grand inconvénient.
TSHÉNG TSÉ. — Situation imméritée, C’est à dire parce qu’il est négatif et qu’il est placé au rang supérieur. Lorsque les traits sont hexaires et qu’ils occupent un rang négatif, ils sont considérés comme exprimant le repos et la satisfaction. Le commentaire de la formule symbolique revient de nouveau sur le sujet et épuise le sens qu’il comporte ; il éclaire cette idée que la négativité doit occuper un rang inférieur et que, pour elle, occuper un rang élevé constitue le fait de ne pas mériter sa situation. Cependant, si elle peut être respectueuse et attentive en se plaçant, les traits positifs ne peuvent la maltraiter, et à la fin elle obtiendra le bonheur. Bien qu’elle ne mérite pas sa situation, elle ne va pas jusqu’à commettre un manquement grave.
TSHOU HI. — Être négatif et occuper le rang supérieur, c’est précisément ce qui est considéré comme mériter sa situation, la formule dit : « situation imméritée » ; le sens n’est pas encore éclairci.
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