63. - Ki tsi, déjà établi
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12042020
63. - Ki tsi, déjà établi
63. Ki tsi : APRES L ACCOMPLISSEMENT
Khan en haut
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Li en bas
1098. Ki tsi ; liberté dans ce qui est petit ; avantage de la perfection ; au début présage heureux, à la fin désordre.
Ki tsi. « L’Ordre des koua » dit :
1098. Ki tsi ; liberté dans ce qui est petit ; avantage de la perfection ; I au début présage heureux, à la fin désordre.
TSHENG TSE. — Dans le moment exprimé par le koua ki tsi, ce qui est grand jouit déjà de liberté ; ce qui est petit est encore dénué de liberté. Bien que dans le moment exprimé par ce koua il n’est pas possible qu’il n’existe pas encore quelque manque de liberté au sujet de petites choses. Dans le texte le quatrième caractère siao, petit, est placé après le troisième caractère heng, liberté ; c’est l’ordre naturel dans le langage. Si le texte portait siao heng ; siao qualifierait le mot heng et on devrait lire « petite liberté ». Avantage de la perfection ; placé dans le moment de l’ordre déjà rétabli, l’avantage consiste dans l’emploi d’une parfaite fermeté pour le maintenir et le conserver. Au début, le présage est heureux ; c’est à dire au moment où l’ordre commence à être établi. Finalement désordre ; quand le rétablissement de l’ordre est arrivé à sa dernière limite, il y a renversement dans la voie opposée.
TSHOU HI. — Ki tsi, « déjà rétabli », c’est à dire quand une chose est terminée. Le koua est composé par l’eau et le feu se joignant ensemble, chacun pouvant produire son effet. La situation de chacun des six traits correspond dans chaque cas à la nature positive ou négative de ces traits, selon la droiture, aussi le koua exprime que l’ordre est établi. Au lieu de « heng siao » on doit dire « siao heng ». Dans la plupart des cas, la formule de ce koua ainsi que les formules divinatoires des six traits comportent presque toujours une idée d’avertissement et de prudence : c’est la conséquence naturelle du moment dont il s’agit.
1099. Le commentaire traditionnel de la formule déterminative dit : Ki tsi ; liberté ; ce qui est petit jouit de la liberté.
1100. Avantage de la perfection ; énergie et douceur placées suivant la droiture et situation méritées.
1101. Au début présage heureux ; la douceur possède la justice.
1102. Finalement il s’arrête, alors il y a désordre ; la voie rationnelle du koua est arrivée à sa limite finale.
1103. Le commentaire traditionnel de la formule symbolique dit : L’eau est au dessus du feu ; ki tsi, l’ordre est rétabli. L’homme doué en conclut qu’il doit songer aux malheurs et les prévenir à l’avance.
hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 3)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
Khan en haut
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Li en bas
1098. Ki tsi ; liberté dans ce qui est petit ; avantage de la perfection ; au début présage heureux, à la fin désordre.
Ki tsi. « L’Ordre des koua » dit :
- :
- TSHENG TSE. — Ki tsi. « L’Ordre des koua » dit : « Celui qui a plus qu’autrui doit prêter assistance, aussi le koua siao kuo est suivi du koua ki tsi. » Ses facultés dépassent celle des êtres, il doit les employer pour prêter son aide, et c’est pour cela que, à la suite du koua siao kuo se trouve placé le koua ki tsi. Il est constitué par l’eau placée au dessus du feu ; l’eau et le feu se joignant produisent leur effet. Chacun de ces deux éléments suffit à son usage, de sorte que le koua est considéré comme exprimant que chaque chose est déjà mise en ordre ; c’est le moment où toutes les choses de l’univers sont déjà régularisées.
1098. Ki tsi ; liberté dans ce qui est petit ; avantage de la perfection ; I au début présage heureux, à la fin désordre.
TSHENG TSE. — Dans le moment exprimé par le koua ki tsi, ce qui est grand jouit déjà de liberté ; ce qui est petit est encore dénué de liberté. Bien que dans le moment exprimé par ce koua il n’est pas possible qu’il n’existe pas encore quelque manque de liberté au sujet de petites choses. Dans le texte le quatrième caractère siao, petit, est placé après le troisième caractère heng, liberté ; c’est l’ordre naturel dans le langage. Si le texte portait siao heng ; siao qualifierait le mot heng et on devrait lire « petite liberté ». Avantage de la perfection ; placé dans le moment de l’ordre déjà rétabli, l’avantage consiste dans l’emploi d’une parfaite fermeté pour le maintenir et le conserver. Au début, le présage est heureux ; c’est à dire au moment où l’ordre commence à être établi. Finalement désordre ; quand le rétablissement de l’ordre est arrivé à sa dernière limite, il y a renversement dans la voie opposée.
TSHOU HI. — Ki tsi, « déjà rétabli », c’est à dire quand une chose est terminée. Le koua est composé par l’eau et le feu se joignant ensemble, chacun pouvant produire son effet. La situation de chacun des six traits correspond dans chaque cas à la nature positive ou négative de ces traits, selon la droiture, aussi le koua exprime que l’ordre est établi. Au lieu de « heng siao » on doit dire « siao heng ». Dans la plupart des cas, la formule de ce koua ainsi que les formules divinatoires des six traits comportent presque toujours une idée d’avertissement et de prudence : c’est la conséquence naturelle du moment dont il s’agit.
1099. Le commentaire traditionnel de la formule déterminative dit : Ki tsi ; liberté ; ce qui est petit jouit de la liberté.
- :
- TSHOU HI. — Au dessous du caractère tsi, il semble qu’il manque le caractère siao, petit.
1100. Avantage de la perfection ; énergie et douceur placées suivant la droiture et situation méritées.
- :
- TSHENG TSE. — Dans le moment où l’ordre est rétabli (ki tsi) ce qui est grand jouit certainement déjà de la liberté ; il n’y a que ce qui est petit qui n’en jouit pas encore. Du moment où le temps comporte déjà la régularité, il convient certainement de s’attacher avec fermeté à conserver l’ordre déjà obtenu. Les aptitudes du koua, énergie, ou malléabilité, correspondent dans chaque cas à la situation occupée. La règle constante est que chaque trait mérite la situation qu’il occupe et correspond aux nécessités de cette situation, ce qui donne le sens de droiture et de fermeté. L’avantage consiste dans une telle perfection ; la négativité et la positivité, possèdent chacune la situation qui leur revient selon les règles de la droiture, et c’est par là que le koua exprime l’ordre déjà établi.
TSHOU HI. — Cela est dit au sujet de la substance du koua.
1101. Au début présage heureux ; la douceur possède la justice.
- :
- TSHENG TSE. — Le second trait emploie la douceur et la soumission, l’élégance de la forme, et il possède la justice, aussi il peut accomplir l’œuvre du rétablissement de l’ordre en toutes choses. Le second trait fait partie de la substance du koua simple inférieur ; c’est lui qui marque le commencement du moment où l’ordre est nouvellement établi. De plus encore, il se place suivant la loi du bien, c’est ce qui rend le présage heureux.
TSHOU HI. — Cela désigne le second trait hexaire.
1102. Finalement il s’arrête, alors il y a désordre ; la voie rationnelle du koua est arrivée à sa limite finale.
- :
- TSHENG TSE. — Pour toutes les choses de l’univers, lorsqu’il n’y a plus progrès en avant il y a régression en arrière ; aucun ne comporte une raison d’être de permanence dans un niveau déterminé. À la fin du rétablissement de l’ordre, il n’y a plus progrès en avant et il y a arrêt ; mais l’arrêt ne peut avoir de permanence et le désordre et les troubles surviennent. C’est qu’en effet la voie rationnelle du koua, parvenue à sa limite extrême, est épuisée. Les aptitudes du cinquième trait nonaire sont loin de ne point êtres bonnes, mais le moment est passé, la voie rationnelle est épuisée, la raison d’être des choses exige nécessairement une modification. Que fera l’homme saint dans de telles circonstances ?
Réponse : L’homme saint seul est en état de comprendre la modification avant même que la voie rationnelle ne soit complètement épuisée ; il n’est pas dans la nécessité d’attendre jusqu’à cette dernière limite. Tels furent Yao et Shouen ; aussi, il peut arriver que la fin du moment considéré arrive sans qu’il se produise de désordre.
1103. Le commentaire traditionnel de la formule symbolique dit : L’eau est au dessus du feu ; ki tsi, l’ordre est rétabli. L’homme doué en conclut qu’il doit songer aux malheurs et les prévenir à l’avance.
- :
- TSHENG TSE. — Du moment où l’eau et le feu se joignent déjà, et où chacun de ces deux éléments produit son effet, cela constitue la régularité déjà rétablie. Le moment étant celui où la régularité vient d’être rétablie, il n’y a d’autres préoccupations que la prévision des maux ou des dangers qui peuvent surgir, aussi en y pensant on les prévient, et on les empêche d’arriver jusqu’au point où ils produiraient le mal. Depuis l’antiquité, quand l’ordre est rétabli dans l’univers, s’il survient des calamités, c’est que l’on a été incapable de les prévoir et d’y aviser à l’avance pour s’en garantir.
hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 3)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
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63. - Ki tsi, déjà établi :: Commentaires
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63. Ki tsi : APRES L ACCOMPLISSEMENT
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1104.Premier trait nonaire : tirer la roue en arrière ; mouiller la queue ; pas de culpabilité.
TSHENG TSE. — Le premier trait, avec sa positivité, occupe le rang inférieur ; en haut, il sympathise avec le quatrième. De plus, il fait partie de la substance du feu ; ses tendances à se porter en avant sont vives et décidées. Mais, du moment où l’instant dont il s’agit comporte la régularité déjà rétablie, le mouvement de progression en avant qui ne cesse point doit conduire à des regrets et à la culpabilité. Aussi, « tirer la roue en arrière », « mouiller la queue » expriment le moyen d’éviter la culpabilité. La roue, est ce qui fait avancer (le char ?), elle est tirée à l’envers pour arrêter le mouvement en avant. Lorsque les quadrupèdes traversent un cours d’eau à la nage, ils sont obligés de relever la queue hors de l’eau ; s’ils mouillent leur queue ils ne peuvent plus nager. Au début du rétablissement de l’ordre, pouvoir arrêter le mouvement en avant, c’est pouvoir éviter toute culpabilité ; ceux qui sont incapables de s’arrêter en viendront forcément à être coupables.
TSHOU HI. — La roue est au dessous (du char ?), la queue est par derrière : c’est l’image symbolique du premier trait. En tirant la roue en arrière, le char n’avance plus, en mouillant sa queue, le second ne peut plus traverser les cours d’eau. Au début du rétablissement de l’ordre, si l’on peut être ainsi circonspect et en éveil, ce sera une voie rationnelle d’absence de culpabilité. Si celui qui consulte le sort est dans ces mêmes conditions, il sera sans culpabilité.
1106.Deuxième trait hexaire : l’épouse oublie les stores ; ne pas poursuivre ; après sept jours réussir.
TSHENG TSE. — Le second trait emploie les vertus de l’élégance de la forme, de la justice et de la droiture ; en haut, il sympathise avec le prince doué de l’énergie positive, de la justice et de la droiture, représenté par le cinquième trait nonaire. Il est naturel qu’il parvienne à faire prévaloir ses tendances. Cependant, du moment où le cinquième trait occupe la situation prééminente, le moment comportant déjà la régularité établie, même sans continuer à avancer davantage, son action peut néanmoins se produire et s’exercer ; comment donc, alors, aurait il l’idée de s’adresser au sage capable placé dans l’infériorité, pour l’employer ? C’est pour cela que le second ne doit pas réussir à donner libre cours à ses propres actions. Depuis l’antiquité, les princes qui, l’ordre une fois rétabli, ont été capables d’employer les hommes, ont toujours été rares.
Si le premier fondateur de la dynastie des Theang fut capable d’écouter les avis, il fut toujours long à les suivre ; cela ne fit que s’aggraver avec le temps et les générations. Dans un tel moment, l’énergie et la justice se dénaturent et deviennent de la suffisance. Les koua simples khan et li sont considérés ici comme constituant ensemble une antithèse. L’homme capable de reconnaître le moment et de savoir la modification qui s’accomplit peut être considéré comme capable de parler des changements (Yi king). Le second trait est négatif, aussi il en est question comme représentant une femme. Le sixième caractère du texte traduit par « stores » désigne un écran que les femmes emportent, lorsqu’elles sortent, pour se dérober aux regards, « oublier l’écran », cela indique l’impossibilité où elle se trouve de sortir. Le second trait n’étant ni appelé, ni employé par le cinquième, ne peut agir ; il est comme une femme qui a oublié son écran.
Toutefois, la voie rationnelle de la justice et de la droiture ne peut jamais être oubliée et abandonnée : ce moment passé, il agira. Poursuivre, courir après quelque être. En poursuivant les êtres, il négligerait l’observation de soi-même, aussi la formule avertit de ne pas poursuivre, et de s’observer soi-même sans commettre aucune négligence, et alors, après sept jours, il pourra de nouveau réussir. Les koua comportent six situations, donc le nombre sept indique qu’il survient une modification et que le koua se transforme, « après sept jours, réussir » est une expression qui indique que le moment se modifie. Bien qu’il ne soit pas employé par le supérieur, la voie rationnelle de la justice et de la droiture ne peut jamais être définitivement abandonnée et oubliée ; il lui est impossible d’agir présentement, donc il agira dans un autre temps les exhortations de l’homme saint sont profondes ?
TSHOU HI. — Le second possède les vertus de l’élégance de la forme, de la justice et de la droiture ; en haut, il sympathise avec le prince doué d’énergie positive, de justice et de droiture, représenté par le cinquième trait nonaire ; il est naturel qu’il réussisse à agir et à faire prévaloir ses tendances. Mais, du moment où le cinquième trait nonaire se trouve dans un moment où l’ordre est déjà rétabli, il est incapable de s’incliner devant les sages pour pratiquer et suivre leur voie rationnelle. Aussi le second comporte l’image symbolique d’une femme qui oublie son écran. Le terme « écran » désigne les stores de la voiture d’une femme ; cela exprime qu’il perd ce qui lui permet de circuler et de sortir. Cependant la voie rationnelle de la justice et de la droiture, ne peut être définitivement abandonnée, le moment passé, elle prévaudra de nouveau. Aussi, la formule comporte encore l’avertissement de ne pas poursuivre et que le succès viendra naturellement.
1108.Troisième trait nonaire : Kao Tsong détruit le peuple des Kouei fang ; en trois ans il le dompte ; l’homme inférieur est sans effet.
TSHENG TSE. — Le troisième trait nonaire se trouve en face d’un moment où l’ordre est déjà rétabli ; il emploie la dureté énergique et il occupe un rang qui comporte la dureté énergique ; c’est l’extrême degré de l’emploi de la dureté énergique. L’ordre étant déjà établi, et employant une telle dureté énergique, cela rappelle le fait de Kao Tsong détruisant le peuple des Kouei fang. Kao Tsong, désigne certainement Kao Tsong de la dynastie des Sheang. Les affaires de l’empire étant déjà en ordre, il poursuivit au loin et détruisit les rebelles à son autorité. L’autorité et la puissance des armes, capables d’atteindre, et guidées par le désir d’assurer le bonheur du peuple, tel est le fait du prince ; il n’y a que les princes sages et saints qui en soient capables. Mais la violence irréfrénée dans la répression, l’emportement contre ceux qui ne sont pas encore soumis, l’ambition de dominer sur de vastes territoires conduisent à la destruction des peuples et à la satisfaction injuste des passions.
C’est à cause de cela que la formule contient l’avertissement de ne pas employer les hommes inférieurs ; si c’est un homme inférieur qui agit, il ne se laissera conduire que par ses ressentiments personnels et son intérêt privé ; s’il n’est pas poussé par son ambition et par sa colère il ne voudra rien faire. « En trois ans il le dompte » ; ceci indique l’extrême difficulté que présente la tâche à accomplir. L’homme saint montre que le troisième trait nonaire est en présence d’un moment où l’ordre est déjà rétabli et emploie néanmoins la dureté énergique ; il développe cette idée afin d’enseigner aux hommes ce qui constitue les règles et les avertissements ; comment pourrait il considérer avec légèreté l’extension possible d’une telle action et sa portée lointaine ?
TSHOU HI. — Dans un moment où l’ordre est déjà établi, employer la dureté énergique et occuper un rang qui comporte la dureté énergique ; cela exprime l’image symbolique de Kao Tsong détruisant le peuple des Kouei fang. « En trois ans il le dompte » ; cela exprime la durée de l’action et ensuite le succès. C’est un avertissement à celui qui consulte le sort qu’il ne doit pas songer à se mouvoir à la légère. « Ne pas employer l’homme inférieur » ; la règle de divination est la même que dans le cas du trait supérieur hexaire du koua shi.
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1110.Quatrième trait hexaire : de couleur sombre avoir un vêtement déchiré ; à la fin du jour, avertissement.
TSHENG TSE. — Le quatrième trait fait partie du koua tsi et du koua simple qui exprime l’eau, aussi c’est le sens de barque, ou bateau, qui est relevé et mis en lumière. Le quatrième trait est près de la situation du prince ; il représente celui qui est dépositaire de l’autorité. En présence du moment où l’ordre est déjà établi, ce qui est urgent, c’est de se mettre en garde contre les revers de la fortune et de prévoir les troubles et les révolutions, afin de les prévenir. Le troisième caractère du texte, « soie foncée », doit être remplacé par le caractère, « être mouillé » ; cela exprime une fuite ou voie d’eau qui entraîne la submersion. La barque est percée d’un trou par lequel elle fait de l’eau, alors on le bouche avec des habits déchirés. Il y a un habit déchiré pour boucher la voie d’eau. De plus, jusqu’à la fin du jour la circonspection craintive ne se relâche point : telle doit être la prévoyance contre les dangers et les maux.
Il n’est pas question de présage heureux ; c’est qu’il s’agit d’un moment où l’on est à peine soustrait au danger. Dans le moment où l’ordre vient d’être rétabli, c’est déjà assez d’être soustrait au danger ; que pourrait on encore ajouter de plus ?
TSHOU HI. — Dans le moment où l’ordre vient d’être rétabli, ce trait emploie la douceur malléable et occupe un rang qui comporte cette même douceur ; il représente celui qui peut se tenir sur ses gardes et prévenir les maux en les redoutant ; c’est pour cela que telle est l’image symbolique. Tsheng Tse dit : Le troisième caractère du texte doit être remplacé par un caractère analogue qui veut dire être mouillé ; l’habit déchiré, c’est ce qui sert à aveugler la voie d’eau pour empêcher la barque de couler.
1112.Cinquième trait nonaire : le hameau oriental tue un bœuf ; cela ne vaut pas le petit sacrifice du hameau occidental ; il reçoit certainement le bonheur.
TSHENG TSE. — L’intérieur du cinquième trait est plein : bonne foi ; le second est vide au milieu : sincérité. Aussi, tous deux prennent un sens se rapportant aux sacrifices des divers ordres. Hameau oriental, positivité ; cela désigne le cinquième trait. Hameau occidental, négativité ; cela désigne le second trait. Tuer un bœuf ; cela désigne un sacrifice complet et parfait ; au contraire, les mots traduits par petits sacrifices désignent plusieurs genres de sacrifices plus modestes. Ce qui est complet ne vaut pas ce qui est superficiel, cela tient à la différence qui existe entre les moments considérés. Le second et le cinquième traits ont, tous deux également, les vertus de la bonne foi, de la sincérité, de la justice et de la droiture.
Le second est en bas du koua tsi (traverser à la nage), il a encore à avancer, aussi il obtient le bonheur ; le cinquième est placé au faîte du même koua (ordre déjà établi), il n’a plus aucun motif d’avancer. C’est à cause de la plus extrême sincérité qu’il apporte à se maintenir dans la droiture et la justice, qu’il n’en arrive pas encore à un renversement de l’ordre établi ; la raison d’être des choses ne comporte pas l’extrême développement d’une action sans un renversement final dans l’ordre inverse ; étant déjà parvenu à l’extrême limite, et bien que placé pour le mieux, pourquoi échapperait il à cette règle ? Aussi la formule du trait et le commentaire symbolique ne parlent que du moment.
TSHOU HI. — Orient, positivité ; occident, négativité ; il s’agit du cinquième trait nonaire qui occupe le rang prééminent alors que le moment est déjà passé. Ces conditions ne valent pas celles où se trouve le second trait hexaire, placé dans l’infériorité, qui commence seulement à jouir des avantages du moment exprimé. De plus, ceci correspond aux événements relatifs à Wen Wang et à Tshieou, aussi le sens symbolique et le sens divinatoire sont tels. Dans la formule déterminative les mots « d’abord présage heureux, ensuite désordre et troubles » comportent la même idée.
1114.Trait supérieur hexaire : mouiller la tête ; péril.
TSHENG TSE. — Au dernier degré de la régularité établie, le calme est certainement loin de régner et le péril est proche. De plus la malléabilité négative occupe ce rang et elle est placée au rang supérieur de la substance (du koua simple) qui exprime le péril. Le koua simple khan représente l’eau ; le caractère tsi, du texte, comporte aussi un sens relatif à l’eau, aussi le trait exprime l’acuité extrême du péril qui ne va pas à moins qu’à submerger la tête. Le péril est évident ; c’est la fin de l’ordre établi, et un homme inférieur occupe la situation : la décadence et la ruine doivent être attendues instantanément.
TSHOU HI. — Dernier degré de l’ordre établi ; rang supérieur dans la substance du péril, et, de plus, le rang est occupé par la malléabilité négative. Cela est considéré comme exprimant l’image symbolique du renard traversant un cours d’eau à la nage et mouillant sa tête. Si celui qui consulte le sort manque de circonspection, c’est une voie rationnelle de péril.
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1104.Premier trait nonaire : tirer la roue en arrière ; mouiller la queue ; pas de culpabilité.
TSHENG TSE. — Le premier trait, avec sa positivité, occupe le rang inférieur ; en haut, il sympathise avec le quatrième. De plus, il fait partie de la substance du feu ; ses tendances à se porter en avant sont vives et décidées. Mais, du moment où l’instant dont il s’agit comporte la régularité déjà rétablie, le mouvement de progression en avant qui ne cesse point doit conduire à des regrets et à la culpabilité. Aussi, « tirer la roue en arrière », « mouiller la queue » expriment le moyen d’éviter la culpabilité. La roue, est ce qui fait avancer (le char ?), elle est tirée à l’envers pour arrêter le mouvement en avant. Lorsque les quadrupèdes traversent un cours d’eau à la nage, ils sont obligés de relever la queue hors de l’eau ; s’ils mouillent leur queue ils ne peuvent plus nager. Au début du rétablissement de l’ordre, pouvoir arrêter le mouvement en avant, c’est pouvoir éviter toute culpabilité ; ceux qui sont incapables de s’arrêter en viendront forcément à être coupables.
TSHOU HI. — La roue est au dessous (du char ?), la queue est par derrière : c’est l’image symbolique du premier trait. En tirant la roue en arrière, le char n’avance plus, en mouillant sa queue, le second ne peut plus traverser les cours d’eau. Au début du rétablissement de l’ordre, si l’on peut être ainsi circonspect et en éveil, ce sera une voie rationnelle d’absence de culpabilité. Si celui qui consulte le sort est dans ces mêmes conditions, il sera sans culpabilité.
- 1105:
- 1105.Tirer la roue en arrière ; le sens est l’absence de culpabilité.
TSHENG TSE. — Au début, du moment où la régularité est établie, et étant capable d’arrêter son propre mouvement en avant, il ne poussera pas les choses à l’extrême. Le sens comporte naturellement l’absence de culpabilité.
1106.Deuxième trait hexaire : l’épouse oublie les stores ; ne pas poursuivre ; après sept jours réussir.
TSHENG TSE. — Le second trait emploie les vertus de l’élégance de la forme, de la justice et de la droiture ; en haut, il sympathise avec le prince doué de l’énergie positive, de la justice et de la droiture, représenté par le cinquième trait nonaire. Il est naturel qu’il parvienne à faire prévaloir ses tendances. Cependant, du moment où le cinquième trait occupe la situation prééminente, le moment comportant déjà la régularité établie, même sans continuer à avancer davantage, son action peut néanmoins se produire et s’exercer ; comment donc, alors, aurait il l’idée de s’adresser au sage capable placé dans l’infériorité, pour l’employer ? C’est pour cela que le second ne doit pas réussir à donner libre cours à ses propres actions. Depuis l’antiquité, les princes qui, l’ordre une fois rétabli, ont été capables d’employer les hommes, ont toujours été rares.
Si le premier fondateur de la dynastie des Theang fut capable d’écouter les avis, il fut toujours long à les suivre ; cela ne fit que s’aggraver avec le temps et les générations. Dans un tel moment, l’énergie et la justice se dénaturent et deviennent de la suffisance. Les koua simples khan et li sont considérés ici comme constituant ensemble une antithèse. L’homme capable de reconnaître le moment et de savoir la modification qui s’accomplit peut être considéré comme capable de parler des changements (Yi king). Le second trait est négatif, aussi il en est question comme représentant une femme. Le sixième caractère du texte traduit par « stores » désigne un écran que les femmes emportent, lorsqu’elles sortent, pour se dérober aux regards, « oublier l’écran », cela indique l’impossibilité où elle se trouve de sortir. Le second trait n’étant ni appelé, ni employé par le cinquième, ne peut agir ; il est comme une femme qui a oublié son écran.
Toutefois, la voie rationnelle de la justice et de la droiture ne peut jamais être oubliée et abandonnée : ce moment passé, il agira. Poursuivre, courir après quelque être. En poursuivant les êtres, il négligerait l’observation de soi-même, aussi la formule avertit de ne pas poursuivre, et de s’observer soi-même sans commettre aucune négligence, et alors, après sept jours, il pourra de nouveau réussir. Les koua comportent six situations, donc le nombre sept indique qu’il survient une modification et que le koua se transforme, « après sept jours, réussir » est une expression qui indique que le moment se modifie. Bien qu’il ne soit pas employé par le supérieur, la voie rationnelle de la justice et de la droiture ne peut jamais être définitivement abandonnée et oubliée ; il lui est impossible d’agir présentement, donc il agira dans un autre temps les exhortations de l’homme saint sont profondes ?
TSHOU HI. — Le second possède les vertus de l’élégance de la forme, de la justice et de la droiture ; en haut, il sympathise avec le prince doué d’énergie positive, de justice et de droiture, représenté par le cinquième trait nonaire ; il est naturel qu’il réussisse à agir et à faire prévaloir ses tendances. Mais, du moment où le cinquième trait nonaire se trouve dans un moment où l’ordre est déjà rétabli, il est incapable de s’incliner devant les sages pour pratiquer et suivre leur voie rationnelle. Aussi le second comporte l’image symbolique d’une femme qui oublie son écran. Le terme « écran » désigne les stores de la voiture d’une femme ; cela exprime qu’il perd ce qui lui permet de circuler et de sortir. Cependant la voie rationnelle de la justice et de la droiture, ne peut être définitivement abandonnée, le moment passé, elle prévaudra de nouveau. Aussi, la formule comporte encore l’avertissement de ne pas poursuivre et que le succès viendra naturellement.
- 1107:
- 1107.Après sept jours réussir ; par la voie rationnelle de la justice.
TSHENG TSE. — Bien que la voie rationnelle de la justice et de la droiture ne soit pas utilisable dans le moment considéré, cependant, aucune raison ne peut faire qu’elle soit définitivement impraticable. Aussi après avoir oublié l’écran pendant sept jours, on doit le retrouver ; cela veut dire que, observant soi-même la justice, dans un autre temps elle prévaudra nécessairement ; ne pas perdre la justice constitue la droiture.
1108.Troisième trait nonaire : Kao Tsong détruit le peuple des Kouei fang ; en trois ans il le dompte ; l’homme inférieur est sans effet.
TSHENG TSE. — Le troisième trait nonaire se trouve en face d’un moment où l’ordre est déjà rétabli ; il emploie la dureté énergique et il occupe un rang qui comporte la dureté énergique ; c’est l’extrême degré de l’emploi de la dureté énergique. L’ordre étant déjà établi, et employant une telle dureté énergique, cela rappelle le fait de Kao Tsong détruisant le peuple des Kouei fang. Kao Tsong, désigne certainement Kao Tsong de la dynastie des Sheang. Les affaires de l’empire étant déjà en ordre, il poursuivit au loin et détruisit les rebelles à son autorité. L’autorité et la puissance des armes, capables d’atteindre, et guidées par le désir d’assurer le bonheur du peuple, tel est le fait du prince ; il n’y a que les princes sages et saints qui en soient capables. Mais la violence irréfrénée dans la répression, l’emportement contre ceux qui ne sont pas encore soumis, l’ambition de dominer sur de vastes territoires conduisent à la destruction des peuples et à la satisfaction injuste des passions.
C’est à cause de cela que la formule contient l’avertissement de ne pas employer les hommes inférieurs ; si c’est un homme inférieur qui agit, il ne se laissera conduire que par ses ressentiments personnels et son intérêt privé ; s’il n’est pas poussé par son ambition et par sa colère il ne voudra rien faire. « En trois ans il le dompte » ; ceci indique l’extrême difficulté que présente la tâche à accomplir. L’homme saint montre que le troisième trait nonaire est en présence d’un moment où l’ordre est déjà rétabli et emploie néanmoins la dureté énergique ; il développe cette idée afin d’enseigner aux hommes ce qui constitue les règles et les avertissements ; comment pourrait il considérer avec légèreté l’extension possible d’une telle action et sa portée lointaine ?
TSHOU HI. — Dans un moment où l’ordre est déjà établi, employer la dureté énergique et occuper un rang qui comporte la dureté énergique ; cela exprime l’image symbolique de Kao Tsong détruisant le peuple des Kouei fang. « En trois ans il le dompte » ; cela exprime la durée de l’action et ensuite le succès. C’est un avertissement à celui qui consulte le sort qu’il ne doit pas songer à se mouvoir à la légère. « Ne pas employer l’homme inférieur » ; la règle de divination est la même que dans le cas du trait supérieur hexaire du koua shi.
- 1109:
- 1109.En trois ans il vient à bout ; fatigue pénible.
TSHENG TSE. — La formule dit : « fatigue pénible », afin de montrer l’extrême difficulté du fait en question. Lorsque c’est Kao Tsong qui agit, le fait devient possible ; sans le génie et le cœur de Kao Tsong ce ne serait que passions et colères pour détruire le peuple.
63. Ki tsi
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1110.Quatrième trait hexaire : de couleur sombre avoir un vêtement déchiré ; à la fin du jour, avertissement.
TSHENG TSE. — Le quatrième trait fait partie du koua tsi et du koua simple qui exprime l’eau, aussi c’est le sens de barque, ou bateau, qui est relevé et mis en lumière. Le quatrième trait est près de la situation du prince ; il représente celui qui est dépositaire de l’autorité. En présence du moment où l’ordre est déjà établi, ce qui est urgent, c’est de se mettre en garde contre les revers de la fortune et de prévoir les troubles et les révolutions, afin de les prévenir. Le troisième caractère du texte, « soie foncée », doit être remplacé par le caractère, « être mouillé » ; cela exprime une fuite ou voie d’eau qui entraîne la submersion. La barque est percée d’un trou par lequel elle fait de l’eau, alors on le bouche avec des habits déchirés. Il y a un habit déchiré pour boucher la voie d’eau. De plus, jusqu’à la fin du jour la circonspection craintive ne se relâche point : telle doit être la prévoyance contre les dangers et les maux.
Il n’est pas question de présage heureux ; c’est qu’il s’agit d’un moment où l’on est à peine soustrait au danger. Dans le moment où l’ordre vient d’être rétabli, c’est déjà assez d’être soustrait au danger ; que pourrait on encore ajouter de plus ?
TSHOU HI. — Dans le moment où l’ordre vient d’être rétabli, ce trait emploie la douceur malléable et occupe un rang qui comporte cette même douceur ; il représente celui qui peut se tenir sur ses gardes et prévenir les maux en les redoutant ; c’est pour cela que telle est l’image symbolique. Tsheng Tse dit : Le troisième caractère du texte doit être remplacé par un caractère analogue qui veut dire être mouillé ; l’habit déchiré, c’est ce qui sert à aveugler la voie d’eau pour empêcher la barque de couler.
- 1111:
- 1111.Le jour fini avertir ; il y a lieu de craindre.
TSHENG TSE. — Jusqu’à la fin du jour être en éveil et craindre ; suspecter continuellement l’imminence du danger. Étant placé dans un moment où l’ordre est déjà rétabli, il faut être ainsi craintif et circonspect.
1112.Cinquième trait nonaire : le hameau oriental tue un bœuf ; cela ne vaut pas le petit sacrifice du hameau occidental ; il reçoit certainement le bonheur.
TSHENG TSE. — L’intérieur du cinquième trait est plein : bonne foi ; le second est vide au milieu : sincérité. Aussi, tous deux prennent un sens se rapportant aux sacrifices des divers ordres. Hameau oriental, positivité ; cela désigne le cinquième trait. Hameau occidental, négativité ; cela désigne le second trait. Tuer un bœuf ; cela désigne un sacrifice complet et parfait ; au contraire, les mots traduits par petits sacrifices désignent plusieurs genres de sacrifices plus modestes. Ce qui est complet ne vaut pas ce qui est superficiel, cela tient à la différence qui existe entre les moments considérés. Le second et le cinquième traits ont, tous deux également, les vertus de la bonne foi, de la sincérité, de la justice et de la droiture.
Le second est en bas du koua tsi (traverser à la nage), il a encore à avancer, aussi il obtient le bonheur ; le cinquième est placé au faîte du même koua (ordre déjà établi), il n’a plus aucun motif d’avancer. C’est à cause de la plus extrême sincérité qu’il apporte à se maintenir dans la droiture et la justice, qu’il n’en arrive pas encore à un renversement de l’ordre établi ; la raison d’être des choses ne comporte pas l’extrême développement d’une action sans un renversement final dans l’ordre inverse ; étant déjà parvenu à l’extrême limite, et bien que placé pour le mieux, pourquoi échapperait il à cette règle ? Aussi la formule du trait et le commentaire symbolique ne parlent que du moment.
TSHOU HI. — Orient, positivité ; occident, négativité ; il s’agit du cinquième trait nonaire qui occupe le rang prééminent alors que le moment est déjà passé. Ces conditions ne valent pas celles où se trouve le second trait hexaire, placé dans l’infériorité, qui commence seulement à jouir des avantages du moment exprimé. De plus, ceci correspond aux événements relatifs à Wen Wang et à Tshieou, aussi le sens symbolique et le sens divinatoire sont tels. Dans la formule déterminative les mots « d’abord présage heureux, ensuite désordre et troubles » comportent la même idée.
- 1113:
- 1113.Le hameau oriental tue le bœuf ; cela ne vaut pas le moment du hameau occidental ; il reçoit certainement le bonheur ; les présages heureux arrivent et grandissent.
TSHENG TSE. — Les aptitudes et les vertus du cinquième trait sont loin de ne pas être bonnes, mais le moment n’est pas comparable à celui qui est exprimé par le second trait. Le second trait est en bas et dans le moment où il lui faut avancer, aussi il est animé de bonne foi, de justice et de droiture, de sorte que le présage heureux vient et grandit ; c’est ce qui est exprimé par le mot « recevoir le bonheur ». Ce qui fait que le présage heureux vient et grandit, c’est que le moment de l’ordre déjà établi est considéré comme exprimant la grandeur qui vient et approche ; c’est par exemple la liberté dans les petites choses et le présage heureux du premier trait.
1114.Trait supérieur hexaire : mouiller la tête ; péril.
TSHENG TSE. — Au dernier degré de la régularité établie, le calme est certainement loin de régner et le péril est proche. De plus la malléabilité négative occupe ce rang et elle est placée au rang supérieur de la substance (du koua simple) qui exprime le péril. Le koua simple khan représente l’eau ; le caractère tsi, du texte, comporte aussi un sens relatif à l’eau, aussi le trait exprime l’acuité extrême du péril qui ne va pas à moins qu’à submerger la tête. Le péril est évident ; c’est la fin de l’ordre établi, et un homme inférieur occupe la situation : la décadence et la ruine doivent être attendues instantanément.
TSHOU HI. — Dernier degré de l’ordre établi ; rang supérieur dans la substance du péril, et, de plus, le rang est occupé par la malléabilité négative. Cela est considéré comme exprimant l’image symbolique du renard traversant un cours d’eau à la nage et mouillant sa tête. Si celui qui consulte le sort manque de circonspection, c’est une voie rationnelle de péril.
- 1115:
- 1115.Mouiller la tête, péril ; comment cet état pourrait il durer ?
TSHENG TSE. — À la fin de l’ordre établi, le péril atteint des proportions telles que le fait de mouiller (submerger) la tête ; est il donc possible que cet état puisse durer ?
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