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53. - Tsien, progression en avant

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12042020

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53. Tsien : LE DEVELOPPEMENT LE PROGRÈS GRADUEL

Souen en haut
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Ken en bas



928. Tsien : présage heureux du retour de la fille ; avantage de la pureté.

Tsien. « L’Ordre des koua » dit :
:
934. Premier trait hexaire : l’oiseau hong avance peu à peu sur le rivage ; péril du petit enfant ; il y a des observations, pas de culpabilité.

936. Deuxième trait hexaire : l’oiseau hong avance peu à peu sur le rocher ; il boit, il mange, il est à son aise ; présage heureux.

938. Troisième trait nonaire : l’oiseau hong avance peu à peu sur la hauteur ; l’homme marche sans revenir ; la femme conçoit sans enfanter ; présage malheureux ; avantage de la répression du brigandage.

940. Quatrième trait hexaire : l’oiseau hong avance peu à peu sur l’arbre ; parfois il rencontre la branche horizontale ; pas de culpabilité.

942. Cinquième trait nonaire : l’oiseau hong avance peu à peu sur la hauteur ; la femme reste trois ans sans concevoir ; à la fin rien ne le domine ; présage heureux.

944. Trait supérieur nonaire : l’oiseau hong avance peu à peu sur la hauteur ; ses plumes peuvent être employées comme ornements somptuaires ; présage heureux.


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53. Tsien : LE PROGRÈS GRADUEL

928. Tsien : présage heureux du retour de la fille ; avantage de la pureté.

TSHENG TSE. — Cela est dit au sujet des aptitudes indiquées par les koua simples et aussi à cause du sens du mot tsien. Les koua simples khien et khouen, en se modifiant par transformation, produisent les koua souen et ken ; la superposition des koua simples souen et hen constitue le koua tsien. En en parlant d’après la substance du koua tsien, les deux traits du milieu s’unissent et s’allient ; de l’alliance de ces deux traits résulte que le mâle et la femelle, le garçon et la fille se conforment chacun à la droiture et occupent aussi, chacun, la situation qui lui convient. Bien que le premier et le dernier traits ne soient, ni l’un ni l’autre, dignes de la situation qu’ils occupent, cependant la positivité est au dessus et la négativité au dessous, ce qui est conforme à la droiture, au point de vue de la préséance. Le garçon et la fille se conformant chacun à la droiture et occupant aussi la situation qui lui convient, ce koua et le koua kouei mei forment exactement contraste et opposition.

Si l’arrivée de la fille peut avoir lieu dans de telles conditions de droiture, le présage sera heureux. Parmi toutes les choses qui, dans l’univers, doivent absolument se produire avec ordre et mesure, il n’en existe pas qui exigent plus impérieusement cette condition que l’entrée d’une fille dans la famille d’un époux. Les mouvements du sujet qui s’avance à la cour, ceux de l’homme qui s’engage dans quelque affaire, doivent très certainement être réglés et méthodiques ; s’ils ont lieu en dépit des règles tracées, il en résulte un manque de décorum et des atteintes au devoir. Le malheur et les fautes doivent en être les suites inévitables. Cependant, au point de vue du plus ou moins de gravité des devoirs, d’après les lois de la décence et de la pudeur, le fait de la jeune fille qui suit un homme est ce qui est considéré comme ce qu’il y a de plus important, aussi le sens est développé d’après les devoirs à observer dans le mariage d’une jeune fille.

D’ailleurs, entre toutes les distinctions qui existent entre les choses de l’univers, aucune n’est aussi importante que celle des principes mâle et femelle. On rencontre très fréquemment dans d’autres koua l’expression « avantage de la pureté, ou perfection », mais elle peut être appliquée à des choses différentes. Quelquefois, elle est considérée comme un avertissement au sujet de la crainte qu’inspire la propension au manque de droiture ; quelquefois, le sujet de la discussion comportant nécessairement la pureté, il se conforme à cette pureté ; quelquefois, il s’agit de ce qui peut être avantageux et elle indique que l’avantage résulte de la pureté. On trouve un exemple du premier cas dans la formule du second trait nonaire du koua souen. Ce trait est placé à un rang négatif et il se trouve dans le koua simple qui exprime la satisfaction, de sorte que la formule avertit qu’il convient qu’il observe la pureté. Un exemple du second cas se trouve dans le koua tae tshou ; il y est dit que ce qui est réuni sera avantageux par la pureté.

Enfin, la troisième interprétation se trouve précisément ici dans le koua tsien, où cette expression indique que ce qui fait le présage heureux dans l’alliance de la jeune fille, c’est que ce qui la rend avantageuse est cette pureté et cette droiture. En effet, lorsqu’elle existe avec fermeté, l’expression ne constitue plus un avertissement. Le sens du koua tsien doit pouvoir comporter la liberté d’action, et cependant la formule ne mentionne pas cette liberté ; c’est que, en effet, le mot liberté a aussi le sens de liberté de pénétration et de circulation, ce qui ne répond plus au sens exprimé par le mot tsien qui signifie avancer progressivement et lentement.

TSHOU HI. — Tsien, avancer peu à peu. Ce koua est formé par le koua simple qui exprime l’arrêt ou immobilité en bas, et par le koua simple souen en haut ; cela constitue le sens d’avancer sans précipitation. Il représente l’image symbolique de la jeune fille qui s’allie (se marie) et entre dans une nouvelle famille. De plus, depuis le second jusqu’au cinquième, chaque trait occupe sa situation avec droiture, aussi le sens divinatoire est que le présage du mariage de la jeune fille est heureux, et d’ailleurs la formule avertit au sujet de l’avantage de la pureté.

929. Le commentaire traditionnel de la formule déterminative dit : Progression en avant du koua tsien ; présage heureux de l’entrée d’une jeune fille dans la famille.
:

930. En avançant il obtient une situation ; en entreprenant il a du mérite ; avançant d’après la droiture, il peut servir à redresser l’État.
:

931. La situation, c’est l’énergie possédant la justice.
:

932. Immobilité et humilité ; mouvement sans fin.
:

933. Le commentaire de la formule symbolique dit : Au dessus de la montagne il y a des arbres : Tsien, progression lente et mesurée. L’homme doué s’en inspire pour demeurer dans la sagesse et la vertu et pour améliorer les mœurs.
:

hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 6)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
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Message Dim 12 Avr - 20:35  blog

53. Tsien : LE DEVELOPPEMENT LE PROGRÈS GRADUEL
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934.Premier trait hexaire : l’oiseau hong avance peu à peu sur le rivage ; péril du petit enfant ; il y a des observations, pas de culpabilité.

TSHENG TSE. — Dans le koua tsien, tous les traits prennent l’image symbolique de l’oiseau hong. Cet animal est un être qui émigre, survient à des époques déterminées et observe un ordre invariable lorsqu’il est en troupe. Ne jamais manquer le moment opportun, ni intervertir l’ordre de succession, c’est précisément ce qui est exprimé par le caractère tsien. Le sixième caractère du texte représente le bord de l’eau ; l’oiseau aquatique s’arrête sur le bord des eaux, tout à fait à la limite du liquide ; son mouvement de progression en avant peut être caractérisé par le mot tsien, c’est à dire qu’il est progressif et lentement mesuré, sans jamais manquer à l’opportunité du moment. Ce trait, hexaire et occupant le premier rang, est dans la position la plus inférieure ; les aptitudes de la négativité sont de la plus extrême faiblesse ; de plus, en haut, il ne rencontre ni sympathie, ni accueil ; avançant dans de telles conditions, c’est une cause ordinaire de tristesse et de chagrin.

L’homme doué reconnaît de loin et il élucide la question avec pénétration ; il connaît sur quoi il faut s’appuyer avec calme d’après le devoir et la raison d’être des choses, et ce qu’il convient de faire selon le moment et la question qui se présente : il se place toujours sans éprouver ni doute, ni incertitude. L’homme inférieur, le jeune enfant, peuvent seulement considérer l’existence du fait, s’en rapporter au savoir du commun des hommes, sans être capables d’en éclaircir la raison d’être. Delà résultent la crainte du péril et, ensuite, les remontrances. En effet, ils ne savent pas que c’est par suite de l’infériorité de leur position qu’ils ont à avancer, que c’est parce qu’ils sont faibles et mous qu’ils ne doivent pas se hâter avec précipitation, que c’est parce qu’ils ne rencontrent aucun accueil sympathique qu’ils peuvent avancer petit à petit et progressivement, sans qu’au point de vue du devoir il en résulte aucune culpabilité. Si, dès le début de la progression graduelle (Khien), on employait la précipitation énergique pour avancer rapidement, ce serait méconnaître le sens du koua Khien, on se trouverait incapable d’avancer, et on se rendrait très certainement coupable.

TSHOU HI. — Les migrations de l’oiseau hong sont réglées et son mouvement de progression est régulier et mesuré. La grève, le bord de l’eau. Commençant à avancer par en bas, il n’y a pas encore lieu de jouir du calme et du repos et, de plus, au dessus, il ne se présente aucune correspondance sympathique, de sorte que telle est l’image symbolique, tandis que le sens divinatoire sera « le péril du jeune enfant » ; bien qu’il y ait des remontrances et des récriminations au point de vue du devoir, il n’y a aucune culpabilité.

935:

936.Deuxième trait hexaire : l’oiseau hong avance peu à peu sur le rocher ; il boit, il mange, il est à son aise ; présage heureux.

TSHENG TSE. — Le second trait se maintient dans la justice, il se conforme à la droiture ; en haut, il correspond sympathiquement au cinquième trait ; c’est celui qui avance dans le repos et la grandeur. Toutefois, il fait partie du koua tsien, de sorte qu’en avançant il ne se hâte pas. Le sixième caractère du texte désigne une pierre plate et lisse, comme il s’en trouve sur le bord des fleuves ; cela symbolise le calme dans la progression en avant. De la grève jusque sur le rocher, il y a encore une progression graduelle. Le second trait et le prince représenté par le cinquième trait nonaire se correspondent sympathiquement par la voie rationnelle de la justice et de la droiture. Le mouvement de progression en avant est calme, certain, facile, égal, sans efforts, aussi il boit, mange, est content, satisfait et à son aise ; le présage heureux est évident.

TSHOU HI. — Rocher, grosse pierre ; de plus en plus loin de l’eau ; il avance sur la grève et son bien être augmente. Bien être, satisfaction. Le second trait hexaire est malléable et négatif, juste et droit ; il avance, mais progressivement et par degrés, et en haut il jouit de la sympathie du cinquième trait nonaire, de sorte que telle est l’image symbolique et que le sens divinatoire indique un présage heureux.

937:

938.Troisième trait nonaire : l’oiseau hong avance peu à peu sur la hauteur ; l’homme marche sans revenir ; la femme conçoit sans enfanter ; présage malheureux ; avantage de la répression du brigandage.

TSHENG TSE. — Le sixième caractère du texte désigne une terre unie et élevée, plane et nivelée. Le troisième trait est au rang supérieur du koua simple inférieur ; il avance jusque sur la hauteur : c’est la positivité qui monte en avançant. Se trouvant dans le moment exprimé par le koua tsien, ses tendances le portent à avancer peu à peu, et cependant, au-dessus de lui, il ne rencontre ni sympathie, ni accueil. Il doit conserver sa droiture, pour attendre son heure, se placer en paix sur un terrain facile, et alors il sera en conformité avec la voie rationnelle exprimée par le koua tsien. S’il arrive qu’il ne puisse s’observer et se maintenir, si ses désirs l’entraînent, ses tendances sont dirigées vers un but particulier, alors il perd la voie rationnelle de la progression mesurée et lente indiquée par le koua.

Le quatrième trait est négatif, placé au dessus de lui, et ils sont intimement rapprochés ; c’est ce qui plaît à la positivité. Le troisième trait est positif, il est dans l’infériorité, et ils se rapprochent mutuellement ; c’est l’entraînement ordinaire à la négativité. Ces deux traits se rapprochent et s’associent et d’ailleurs ils n’ont aucune correspondance sympathique. Se rapprochant, ils éprouvent une affection réciproque et se réunissent facilement. Étant sans, correspondance sympathique, chacun se trouve isolé, aussi ils s’appellent mutuellement, et c’est l’objet d’un avertissement. Le septième caractère, l’homme, désigne la positivité ; c’est le troisième trait. Si le troisième trait n’observe pas la droiture et se joint au quatrième, ce cas répond à ce qu’on entend par l’expression savoir avancer et ne pas savoir revenir. Avancer a, ici, le sens de marcher, et revenir celui d’aller en sens opposé. Ne pas revenir, c’est à dire ne pas se retourner vers le devoir et la raison.

Le onzième caractère, la femme, désigne le quatrième trait ; si elle s’unit contrairement à la droiture, bien qu’elle puisse concevoir, cependant elle n’enfante pas, et c’est parce qu’elle agit contrairement à la voie rationnelle. S’il en est ainsi, le présage sera malheureux. Pour le troisième trait, ce qui est avantageux c’est de réprimer la perversité et le brigandage. Ce qui survient est contraire à la raison d’être des choses, c’est le brigandage ; maintenir le droit pour entraver le vice, c’est ce qu’on appelle réprimer le brigandage. S’il n’est pas capable de réprimer le brigandage, il se perdra lui-même, et le présage sera malheureux.

TSHOU HI. — Hong ; c’est un oiseau aquatique ; la hauteur, ce qui n’est pas uni. Le troisième trait nonaire est enclin à trop de dureté énergique, il est dépourvu de justice et sans correspondance sympathique ; aussi telle est l’image symbolique, et le sens divinatoire est que, si l’homme avance, il ne reviendra pas, si la femme conçoit, elle n’enfantera point. Le présage malheureux n’est pas absolu, mais toutefois, à cause de l’excès de dureté énergique, l’avantage consiste dans la destruction du brigandage.

939:

53. Tsien
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940.Quatrième trait hexaire : l’oiseau hong avance peu à peu sur l’arbre ; parfois il rencontre la branche horizontale ; pas de culpabilité.

TSHENG TSE. — Dans un moment de progression mesurée, le quatrième trait se sert de la douceur malléable de la négativité et avance pour se mettre au dessus de la dureté énergique positive. Or, l’énergie positive monte et avance ; comment pourrait elle se contenter d’être placée au dessous de la malléabilité négative ? Aussi, le quatrième trait se place sur un terrain qui ne saurait comporter le calme et le repos. Il en est de lui comme de l’oiseau hong qui avance sur un arbre ; peu à peu, l’arbre s’élève et il présente l’image symbolique d’absence de calme et de repos. L’oiseau hong ales pieds palmés ; il n’est pas capable d’étreindre les rameaux, aussi il ne perche pas sur les branches. Le dixième caractère désigne une branche unie et horizontale ; ce n’est que sur une branche unie et horizontale qu’il peut trouver le repos. Cela exprime que la position du quatrième trait est essentiellement périlleuse.

Parfois, il peut de lui-même se conformer à la voie rationnelle du calme et du repos, et alors il sera sans culpabilité. De même que l’oiseau hong placé sur un arbre ne peut essentiellement pas y jouir du repos, mais qu’il arrive qu’il rencontre une branche horizontale et qu’il s’y place de façon à y être en repos, de même, le quatrième trait se maintient dans la droiture et il est humble et soumis : c’est celui qui doit naturellement être sans culpabilité. Tout cela est certainement dit au sujet de ce qu’il peut se conformer aux règles ou qu’il y manque, et c’est par cette conformité ou par ces manquements que le devoir se trouve être mis en lumière.

TSHOU HI. — L’oiseau hong ne perche pas sur les arbres, le terme du texte désigne une branche unie et horizontale. Parfois il rencontre une branche horizontale, de sorte qu’il peut s’y reposer. Le quatrième trait hexaire foule aux pieds l’énergie et il est soumis et humble, de sorte que telle est l’image symbolique. Le sens divinatoire indique que, dans ces conditions, il n’y aura pas de culpabilité.

941:

942.Cinquième trait nonaire : l’oiseau hong avance peu à peu sur la hauteur ; la femme reste trois ans sans concevoir ; à la fin rien ne le domine ; présage heureux.

TSHENG TSE. — Colline, terrain élevé ; l’endroit où s’arrête l’oiseau hong est le lieu le plus élevé : c’est l’image symbolique de la situation du prince. Bien qu’il possède la situation prééminente dans le moment exprimé par le koua tsien, la voie rationnelle de la progression n’est certainement pas la précipitation. Lui et le second trait se correspondent sympathiquement avec droiture, et la vertu de justice et de droiture est identique chez chacun d’eux. Pourtant, ils sont séparés par le troisième et le quatrième traits ; le troisième se presse contre le second, le quatrième contre le cinquième ; tous deux également s’opposent à leur union. Ils ne peuvent pas se réunir immédiatement, de sorte que trois ans s’écoulent avant qu’il y ait conception. Cependant, la voie rationnelle de la justice et de la droiture comporte une raison d’être naturelle de liberté nécessaire ; comment l’absence de droiture pourrait elle entraver et détruire cette voie ? Aussi, finalement, rien ne peut l’emporter sur elle, mais, toutefois, la réunion n’arrive que graduellement et peu à peu (tsien), aussi le présage finit par être heureux. L’absence de droiture peut, pendant un moment, s’opposer à la droiture et à la justice et les entraver, mais il est impossible qu’elle l’emporte définitivement sur les vertus.

TSHOU HI. — Colline, terrain élevé, butte. Le cinquième trait nonaire occupe le rang prééminent ; le second trait hexaire lui correspond sympathiquement, au dessous de lui-même, avec droiture, mais ils sont séparés par le troisième et le quatrième traits qui, toutefois, ne peuvent l’emporter définitivement sur la droiture. Aussi telle est l’image symbolique, et si celui qui consulte le sort est dans ces mêmes conditions, le présage sera heureux.

943:

944.Trait supérieur nonaire : l’oiseau hong avance peu à peu sur la hauteur ; ses plumes peuvent être employées comme ornements somptuaires ; présage heureux.

TSHENG TSE. — Hou Kong, de Ngan ting, change le sixième caractère en remplaçant le radical [] par le radical [], ce qui lui fait exprimer un lieu auquel plusieurs routes aboutissent ; la « route des nuages », c’est à dire au milieu de l’espace sans limite. Le Yi ya dit : un carrefour à neuf directions, expression qui comporte le sens de liberté de pénétration sans aucune entrave. Le trait supérieur nonaire est dans la situation la plus élevée et, de plus, il continue encore à monter et à avancer, ce qui est considéré comme exprimant qu’il quitte toute situation établie. Dans d’autres koua, ce serait considéré comme indiquant un excès ; dans le moment exprimé par le koua tsien, comme il occupe le rang supérieur dans le koua simple souen (humilité), il doit nécessairement suivre un ordre déterminé, comme l’oiseau hong quittant son lieu de repos et volant au milieu des nuages.

Chez l’homme, ce sera celui qui s’élève au dessus du niveau des choses ordinaires ; s’avancer à ce point sans manquer à la régularité mesurée du mouvement est le résultat d’une sagesse et d’une intelligence notoires. Aussi, ces plumes peuvent elles être employées comme insignes d’un rang ou d’un pouvoir particulier. Les plumes sont l’instrument du mode de progression de l’oiseau hong et, à plus forte raison, elles indiquent la voie rationnelle du mouvement en avant du trait supérieur nonaire.

TSHOU HI. — Hou Shi, Tsheng Shi, disent également que le caractère traduit par « lieu élevé », « colline », doit être remplacé par un autre caractère signifiant « carrefour », « route des nuages », et qu’il exprime la route de l’air. On considère actuellement qu’il convient de lire d’après la consonance du mot elle même. Les plumes servent d’ornement pour les étendards. Le trait supérieur nonaire est extrêmement élevé et au delà de toutes les situations auxquelles l’homme peut atteindre, de sorte que les plumes peuvent servir de signe distinctif de son élévation, et, en effet, bien que ce trait soit parvenu à l’extrême limite de l’élévation, il n’est pas considéré comme ayant l’image symbolique de ne comporter aucun sens utile. Aussi, le sens divinatoire étant tel, ce sera un présage heureux.

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