56. - Lou, voyageur, étranger
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12042020
56. - Lou, voyageur, étranger
56. Lou : LE VOYAGEUR
Li en haut
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Ken en bas
980. Lou ; petite liberté ; pureté du voyageur, présage heureux.
Lou. « L’Ordre des koua » dit :
980. Lou ; petite liberté ; pureté du voyageur, présage heureux.
TSHENG TSE. — Cela est dit d’après les aptitudes exprimées par les koua simples. Avec les aptitudes de ces koua, il est possible de jouir d’une petite liberté, de posséder la droiture parfaite du voyageur, et de présenter un présage heureux.
TSHOU HI. — Lou, étranger voyageur. La montagne arrête en bas, le feu brûle et flambe en haut, ce qui constitue l’image symbolique de s’écarter de ce qui reste en place, sans jamais demeurer en un même lieu, de sorte que le koua est appelé lou. Comme le cinquième trait hexaire possède la justice à l’extérieur et qu’il s’incline avec soumission devant les deux positivités placées au dessus et au dessous de lui, comme le koua simple ken exprime l’arrêt, comme le koua simple li est inséparable de l’idée de lumière, le sens divinatoire est qu’il y a possibilité d’une petite liberté et que s’il peut observer la droiture convenable dans le voyageur, le présage sera heureux. Le voyageur ne demeure pas perpétuellement en un même lieu ; comme celui qui peut demeurer dans l’incertitude ; cependant, la voie rationnelle subsiste toujours et en tous lieux, de sorte qu’il a sa propre droiture dont il ne doit pas s’écarter, même pour un seul instant.
981. Le commentaire de la formule déterminative dit : Lou, petite liberté ; la douceur malléable se conforme à la justice du dehors et elle se soumet à la dureté énergique. Arrêt attaché à la clarté : c’est à cause de la petite liberté que la pureté énergique du voyageur présente un présage heureux.
982. Que le moment et le sens exprimés par le koua lou sont grands !
983. Le commentaire traditionnel de la formule symbolique dit : Sur la montagne il y a du feu ; lou, l’homme doué, en conclut la circonspection dans l’emploi des peines et il ne laisse pas prolonger la détention.
hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 4)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
Li en haut
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Ken en bas
980. Lou ; petite liberté ; pureté du voyageur, présage heureux.
Lou. « L’Ordre des koua » dit :
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- TSHENG TSE. — Lou. « L’Ordre des koua » dit : « Fong, grandeur ; en épuisant la grandeur il doit nécessairement y avoir perte de la position occupée, de sorte que le koua fong est suivi du koua lou. » La perfection absolue de la grandeur parvenue à son comble, elle doit perdre ce qui fait son repos, et c’est cette raison qui fait que le koua lou suit immédiatement le koua fong. Il est composé avec le koua simple li au dessus et le koua simple hen au dessous ; la montagne arrête et ne change pas ; le feu marche et ne reste pas en place c’est l’image symbolique de s’éloigner dans des directions opposées, sans rester en place, de sorte que le koua est appelé lou. De plus, le péril est au dehors, ce qui constitue encore l’image symbolique du voyageur.
980. Lou ; petite liberté ; pureté du voyageur, présage heureux.
TSHENG TSE. — Cela est dit d’après les aptitudes exprimées par les koua simples. Avec les aptitudes de ces koua, il est possible de jouir d’une petite liberté, de posséder la droiture parfaite du voyageur, et de présenter un présage heureux.
TSHOU HI. — Lou, étranger voyageur. La montagne arrête en bas, le feu brûle et flambe en haut, ce qui constitue l’image symbolique de s’écarter de ce qui reste en place, sans jamais demeurer en un même lieu, de sorte que le koua est appelé lou. Comme le cinquième trait hexaire possède la justice à l’extérieur et qu’il s’incline avec soumission devant les deux positivités placées au dessus et au dessous de lui, comme le koua simple ken exprime l’arrêt, comme le koua simple li est inséparable de l’idée de lumière, le sens divinatoire est qu’il y a possibilité d’une petite liberté et que s’il peut observer la droiture convenable dans le voyageur, le présage sera heureux. Le voyageur ne demeure pas perpétuellement en un même lieu ; comme celui qui peut demeurer dans l’incertitude ; cependant, la voie rationnelle subsiste toujours et en tous lieux, de sorte qu’il a sa propre droiture dont il ne doit pas s’écarter, même pour un seul instant.
981. Le commentaire de la formule déterminative dit : Lou, petite liberté ; la douceur malléable se conforme à la justice du dehors et elle se soumet à la dureté énergique. Arrêt attaché à la clarté : c’est à cause de la petite liberté que la pureté énergique du voyageur présente un présage heureux.
- :
- TSHENG TSE. — Un trait hexaire monte occuper le cinquième rang ; la douceur malléable possède la justice dans le koua simple extérieur ; elle est attachée aux deux traits énergiques placés au dessus et au dessous d’elle, ce qui exprime la soumission à la dureté énergique. En bas, le koua simple ken arrête ; en haut le koua simple li grossit et réunit arrêt et jonction avec la lumière. La douceur malléable comportant la soumission et réussissant à se conformer à la justice dans le koua simple extérieur, ce qui arrête peut joindre et réunir à la lumière, et c’est à cause de cela qu’il y a une petite liberté, conformité à la droiture parfaite du voyageur, et enfin, présage heureux.
Dans le moment de misère indiqué par le koua lou, si on ne possède l’aide de la positivité énergique, de la justice et de la droiture placées en bas, au dessous de soi, il est impossible d’atteindre à une grande liberté ; c’est ce qu’on appelle atteindre à la justice à l’extérieur. La justice n’affecte pas une seule et même forme ; dans le koua lou, il s’agit de la justice convenable au voyageur. Arrêt joint à la clarté, ce qui fait que l’opportunité du moment n’est pas perdue et que, ensuite, on peut atteindre à la voie rationnelle de l’action de se placer pendant un voyage.
TSHOU HI. — Explication de la formule du koua, d’après les vertus et la substance des deux koua simples.
982. Que le moment et le sens exprimés par le koua lou sont grands !
- :
- TSHENG TSE. — Dans les choses de l’univers, il convient de suivre, en chaque cas, la convenance et l’opportunité du moment. Cependant, le koua lou exprime la difficulté de se placer, de sorte que cette formule mentionne la grandeur du sens et du moment indiqué.
TSHOU HI. — Le temps ou moment exprimé par le koua lou exprime la difficulté de se placer.
983. Le commentaire traditionnel de la formule symbolique dit : Sur la montagne il y a du feu ; lou, l’homme doué, en conclut la circonspection dans l’emploi des peines et il ne laisse pas prolonger la détention.
- :
- TSHENG TSE. — Le feu étant placé très haut, il n’existe rien qui ne soit illuminé par sa clarté. L’homme doué contemple l’image symbolique de la clarté projetant sa lumière et illuminant, et il en conclut la circonspection dans l’emploi des peines. L’intelligence ne doit pas se fier à elle même, aussi la formule avertit de la nécessité de la circonspection. Clarté et arrêt : c’est encore une image symbolique de circonspection. Regardant l’image symbolique du feu qui agit sans rester en place, il ne laisse pas les procès criminels traîner en longueur. Les jugements criminels n’on été institués que pour les cas où il est absolument impossible de s’en passer ; mais si quelqu’un, dans la nation, a commis une faute et tombe sous le coup de l’application d’une peine, comment serait il licite de laisser la question traîner en longueur ?
TSHOU HI. — Circonspection dans l’application des peines, comme l’exprime le koua qui représente la montagne ; absence de retards et de lenteurs, comme dans l’action du feu.
hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 4)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
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56. Lou : LE VOYAGEUR
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984.Premier trait hexaire : voyageur infime ; s’attendre à le voir éprouver des calamités.
TSHENG TSE. — Ce trait est hexaire, il emploie les qualités de la malléabilité négative et se trouve dans un moment indiquant le voyage. Il se place dans un rang inférieur et humble ; c’est un homme faible et mou, placé au milieu des misères d’un voyage, qui se trouve dans un rang humble et vil et qui se maintient en cet état sordide et infime. Un homme dont les tendances sont humbles et qui, se trouvant placé dans les circonstances pénibles d’un voyage, est encore rustique, vil et sans valeur ; il est exposé à tout, et c’est à cause de cela qu’il éprouve de la honte, des calamités et qu’il est coupable. Être infime, c’est une des conditions qui s’attachent à la grossièreté rustique. Dans le moment des misères qui résultent de la situation d’être en voyage, ses aptitudes et ses caractères physiques étant tels, bien que au dessus de lui il rencontre accueil et assistance, il est incapable de rien faire. Le quatrième trait possède la nature de la positivité et fait partie de la substance du koua simple li ; de plus, ce n’est pas quelqu’un qui soit porté à descendre ; enfin, dans le koua lou, cela exprime une condition différente de celle du sujet de rang élevé dont il s’agit dans les autres koua.
TSHOU HI. — En présence d’un moment qui indique le voyage, il occupe la situation inférieure avec ses qualités de mollesse négative ; aussi, tels sont l’image symbolique et le sens divinatoire.
986.Deuxième trait hexaire : le voyageur approche du lieu de repos ; il veille sur son bien ; il jouit de la pureté du jeune serviteur.
TSHENG TSE. — Le second trait possède les vertus de la soumission et de la douceur, de la justice et de la droiture ; puisqu’il est soumis et doux, la foule s’allie à lui, puisqu’il est juste et droit, en se plaçant il ne manque pas aux convenances. Il résulte de là qu’il est capable de garantir ce qu’il possède ; le jeune serviteur, à son tour, épuise la fidélité et la bonne foi. Bien qu’il ne possède pas comme le cinquième trait les vertus qui résultent de l’élégance de la forme et l’assistance de ceux qui sont au dessus et au dessous de lui, cependant, il est encore placé dans des conditions avantageuses, étant donné qu’il s’agit du koua lou, qui exprime l’idée de voyages et de voyageurs. Lieux de repos, lieux ou les voyageurs se reposent ; richesses et marchandises ; les biens d’un voyageur ; jeune serviteur, qui accompagne le voyageur et l’assiste.
Il réussit à atteindre le lieu de repos ; il réunit ses biens et veille à leur conservation et enfin il jouit de la pureté du jeune serviteur honnête : c’est la meilleure condition pour un voyageur. Celui qui est doux et faible, et placé dans l’infériorité, c’est le jeune garçon ; celui qui est fort et vigoureux et qui est placé au dehors, c’est le serviteur. Le second trait, doux et soumis, doué de justice et de droiture, possède le concours et le cœur de l’extérieur et de l’intérieur ; étant en voyage, ceux avec lesquels il vit en intimité sont le jeune garçon et le serviteur. La formule ne parle pas de présage heureux : Dans les circonstances et les hasards d’un voyage, pouvoir éviter les maux et les calamités, constitue déjà un bien.
TSHOU HI. — Approchant d’un relais il se reposera ; veillant sur son bien, il sera prospère ; possédant la confiance et la pureté d’intentions du jeune garçon et du serviteur, il ne sera point déçu et saura sur qui compter : c’est ce qui constitue le plus grand présage heureux du voyageur. Le second trait possède les vertus de la justice et de la droiture de la malléabilité douce et passive, aussi tels sont le sens divinatoire et l’image symbolique.
988.Troisième trait nonaire : le voyageur brûle le lieu de repos ; il perd le jeune garçon et le serviteur ; pureté et péril.
TSHENG TSE. — La voie rationnelle pour se placer pendant un voyage, consiste d’abord dans la douceur modeste, la déférence et l’humilité ; le troisième trait est énergique et sans justice ; il occupe le rang supérieur dans la substance du koua simple inférieur, lui et le trait supérieur du koua simple hen ont l’image symbolique de s’exalter eux mêmes. Étant en voyage et doués de trop de dureté énergique, s’exaltant eux mêmes, c’est là une voie qui doit nécessairement conduire aux calamités. S’exaltant et s’élevant, il manque de soumission au supérieur, aussi, celui-ci ne s’allie pas avec lui et brûle son lieu de halte et de repos ; il perd ce qui assurait son repos. Le koua simple li, placé au dessus, exprime l’image symbolique de l’incendie et des calamités qui en résultent. Ayant trop de dureté énergique, il est cruel avec ses inférieurs, aussi, ceux là l’abandonnent et il perd la confiance et la pureté du jeune garçon et de l’esclave, c’est à dire qu’il perd leur cœur, dans ces conditions, c’est une voie rationnelle de périls et de dangers.
TSHOU HI. — Excès d’énergie sans justice occupant le rang inférieur dans le koua simple inférieur, aussi tels sont l’image symbolique et le sens divinatoire. Perdant le jeune garçon esclave, il ne perd pas seulement son cœur, aussi le caractère traduit par le mot pureté suit immédiatement dans la phrase suivante et indique le sens.
56. Lou
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990.Quatrième trait nonaire : le voyageur arrive à son but ; il jouit de ses biens et de ses instruments ; son cœur n’est pas satisfait.
TSHENG TSE. — Le quatrième trait, énergique et positif, bien que n’étant pas dans une position qui comporte la justice, se place cependant au rang inférieur dans le koua simple supérieur, ce qui comporte la douceur ; et présente l’image symbolique de l’emploi de la douceur et de la capacité de s’abaisser, ce qui est conforme aux conditions de l’état de voyageur. À cause de ses aptitudes d’énergie et de clarté (intelligence), c’est à lui que le cinquième trait s’allie, c’est à lui que le premier répond sympathiquement, et c’est lui qui constitue le bien dans le koua lou. Toutefois, le quatrième rang n’est pas la situation qui lui revient suivant la droiture, aussi, bien qu’il y trouve un lieu de repos, cette condition n’est pas comparable à celle du second trait se portant vers un lieu de repos et d’habitation.
Ayant les aptitudes de l’énergie et de l’intelligence, il représente celui avec qui le supérieur et l’inférieur s’allient, c’est donc un voyageur et il jouit de ses biens et du bénéfice de l’emploi de ses outils et de ses instruments. Bien que dans le koua lou cela constitue le bien, cependant au dessus de lui, il ne rencontre pas l’alliance et le concours de la dureté énergique positive et, au dessous, il ne rencontre que les sympathies de la malléabilité négative, de sorte qu’il ne peut étendre l’effet de ses aptitudes, faire prévaloir ses tendances, et que son cœur n’est pas joyeux. Dans le texte le dixième caractère, moi, je, est employé pour désigner le quatrième trait.
TSHOU HI. — Puisque positif, il occupe un rang négatif, puisqu’il se place au rang inférieur du koua simple supérieur, qu’il emploie la douceur et est capable de s’abaisser, tels sont donc l’image symbolique et le sens divinatoire. Mais ce rang n’est pas la situation qui lui revient conformément aux règles de la droiture ; de plus, au dessus de lui, il ne jouit pas du concours de la dureté énergique positive ; au dessous, il ne rencontre que la sympathie de la malléabilité négative, de sorte qu’il y a des motifs pour que son cœur ne soit pas joyeux.
992.Cinquième trait hexaire : lancer une flèche à la poule sauvage et la perdre ; à la fin recevoir des louanges et un ordre du prince.
TSHENG TSE. — Le cinquième trait hexaire possède les vertus de l’élégance de la forme et de la soumission passive ; il est placé dans la voie de la justice, et le supérieur comme l’inférieur s’allient avec lui ; c’est celui qui, dans le koua lou, se place dans les conditions d’extrême excellence. Lorsque l’homme se trouve en voyage et qu’il peut se conformer à la voie de l’élégance de la forme, cela peut certainement être qualifié du mot « bien ». Un voyageur étranger qui se met en mouvement, peut parfois éprouver des pertes, et alors la misère et la honte s’ensuivent pour lui ; s’il se met en mouvement et ne fait pas de pertes, cela constitue le bien. Le koua simple li représente la poule sauvage, c’est à dire un être élégant et brillant ; lancer une flèche veut dire choisir les règles de l’élégance de la forme et s’y conformer.
Si on lance une flèche à la poule sauvage et si on la perd, cela ne signifie pas que la flèche n’a pas été bien dirigée, de sorte que, finalement, il y a des louanges et une mission. Louanges, compliments flatteurs ; mission, appointements d’une fonction. Le cinquième trait occupe la situation qui comporte l’élégance de la forme et l’éclat brillant ; il possède les vertus qui en résultent, de sorte que s’il se meut, il atteindra à la voie rationnelle de cette élégance et de cette clarté. Le cinquième rang est la situation du prince, mais un prince n’est pas un voyageur ni un marchand ; s’il voyageait en pays étranger, comme un marchand, il perdrait sa situation, de sorte que la formule de ce trait ne relève pas le sens de prince.
TSHOU HI. — La poule sauvage est un animal élégant et brillant ; c’est l’image symbolique exprimée par le koua simple li. Le cinquième trait hexaire est soumis et doux, beau et brillant ; de plus, il possède la voie de la justice et c’est lui qui est le maître du koua simple li, c’est à cause de cela qu’il est accompagné de cette formule et qu’il est considéré comme exprimant l’image symbolique de l’action de lancer une flèche à la poule sauvage. Bien qu’il ne puisse éviter de subir une perte, ce qu’il perd n’est pas considérable et, finalement, il reçoit des louanges et une mission.
994.Trait supérieur nonaire : l’oiseau brûle son nid ; le voyageur commence par rire et se lamente ensuite ; il perd son bœuf par négligence ; présage malheureux.
TSHENG TSE. — L’oiseau, ce qui vole et se place haut. Le trait supérieur nonaire et énergique, est dépourvu de justice et se place extrêmement haut ; de plus, il fait partie de la substance du koua simple li, et l’excès est évident, ce qui fait qu’il prend l’image symbolique de l’oiseau. Se trouvant dans le moment exprimé par le koua lou, la modestie qui s’abaisse, la douceur qui porte à la concorde sont des garanties de la possibilité de se protéger soi-même ; or, ce trait comporte l’excès d’énergie et lui-même s’élève et s’exalte ; il perd ce qui fait son repos, c’est infaillible. Le nid, c’est le lieu de repos où l’oiseau s’arrête et se retire ; brûlant son nid, il perd ce qui assurait son repos et n’a plus de lieu où il puisse s’arrêter. Être au rang supérieur du koua simple li, est considéré comme présentant l’image de l’action de brûler (incendier).
Positif et énergique, se plaçant de lui-même au point le plus élevé, il commence par donner satisfaction à ses idées, de sorte que, d’abord il rit ; plus tard, quand il a perdu son repos et qu’il ne sait vers quoi se porter, il se lamente. La légèreté et la négligence font qu’il perd ses vertus de soumission, et de là résulte le présage malheureux. Le bœuf est un animal soumis et passif ; perdre le bœuf par négligence veut dire que sa précipitation et sa négligence lui font perdre sa soumission première. Le koua simple li désigne le feu dont la nature est de monter, et il donne l’image symbolique de l’emportement et de la légèreté. La première phrase se rapporte à l’oiseau qui brûle son nid, de sorte que, à la suite, le texte mentionne la qualité de « voyageur » ; s’il ne portait pas les mots « l’homme voyageur », ce serait l’oiseau qui rirait ou pleurerait.
TSHOU HI. — Le trait supérieur hexaire indique un excès d’énergie ; il se place au rang supérieur du koua lou qui représente le voyage. Le comble de l’éclat (la), l’orgueil sans soumission, sont également la voie rationnelle d’où résulte un présage malheureux, de sorte que tels sont l’image symbolique et le sens divinatoire.
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984.Premier trait hexaire : voyageur infime ; s’attendre à le voir éprouver des calamités.
TSHENG TSE. — Ce trait est hexaire, il emploie les qualités de la malléabilité négative et se trouve dans un moment indiquant le voyage. Il se place dans un rang inférieur et humble ; c’est un homme faible et mou, placé au milieu des misères d’un voyage, qui se trouve dans un rang humble et vil et qui se maintient en cet état sordide et infime. Un homme dont les tendances sont humbles et qui, se trouvant placé dans les circonstances pénibles d’un voyage, est encore rustique, vil et sans valeur ; il est exposé à tout, et c’est à cause de cela qu’il éprouve de la honte, des calamités et qu’il est coupable. Être infime, c’est une des conditions qui s’attachent à la grossièreté rustique. Dans le moment des misères qui résultent de la situation d’être en voyage, ses aptitudes et ses caractères physiques étant tels, bien que au dessus de lui il rencontre accueil et assistance, il est incapable de rien faire. Le quatrième trait possède la nature de la positivité et fait partie de la substance du koua simple li ; de plus, ce n’est pas quelqu’un qui soit porté à descendre ; enfin, dans le koua lou, cela exprime une condition différente de celle du sujet de rang élevé dont il s’agit dans les autres koua.
TSHOU HI. — En présence d’un moment qui indique le voyage, il occupe la situation inférieure avec ses qualités de mollesse négative ; aussi, tels sont l’image symbolique et le sens divinatoire.
- 985:
- 985.Voyageur infime ; ses tendances Le conduisent finalement à des calamités.
TSHENG TSE. — Ses tendances et ses idées le poussent aux excès, ce qui fait qu’il s’expose de plus en plus aux calamités. Lorsque les calamités éventuelles sont désignées par deux mots à peu près synonymes, cela indique qu’il y a une distinction à faire entre les genres de ces calamités. Lorsqu’un seul terme est employé, comme dans le cas actuel, il s’agit simplement de calamités et de malheurs.
986.Deuxième trait hexaire : le voyageur approche du lieu de repos ; il veille sur son bien ; il jouit de la pureté du jeune serviteur.
TSHENG TSE. — Le second trait possède les vertus de la soumission et de la douceur, de la justice et de la droiture ; puisqu’il est soumis et doux, la foule s’allie à lui, puisqu’il est juste et droit, en se plaçant il ne manque pas aux convenances. Il résulte de là qu’il est capable de garantir ce qu’il possède ; le jeune serviteur, à son tour, épuise la fidélité et la bonne foi. Bien qu’il ne possède pas comme le cinquième trait les vertus qui résultent de l’élégance de la forme et l’assistance de ceux qui sont au dessus et au dessous de lui, cependant, il est encore placé dans des conditions avantageuses, étant donné qu’il s’agit du koua lou, qui exprime l’idée de voyages et de voyageurs. Lieux de repos, lieux ou les voyageurs se reposent ; richesses et marchandises ; les biens d’un voyageur ; jeune serviteur, qui accompagne le voyageur et l’assiste.
Il réussit à atteindre le lieu de repos ; il réunit ses biens et veille à leur conservation et enfin il jouit de la pureté du jeune serviteur honnête : c’est la meilleure condition pour un voyageur. Celui qui est doux et faible, et placé dans l’infériorité, c’est le jeune garçon ; celui qui est fort et vigoureux et qui est placé au dehors, c’est le serviteur. Le second trait, doux et soumis, doué de justice et de droiture, possède le concours et le cœur de l’extérieur et de l’intérieur ; étant en voyage, ceux avec lesquels il vit en intimité sont le jeune garçon et le serviteur. La formule ne parle pas de présage heureux : Dans les circonstances et les hasards d’un voyage, pouvoir éviter les maux et les calamités, constitue déjà un bien.
TSHOU HI. — Approchant d’un relais il se reposera ; veillant sur son bien, il sera prospère ; possédant la confiance et la pureté d’intentions du jeune garçon et du serviteur, il ne sera point déçu et saura sur qui compter : c’est ce qui constitue le plus grand présage heureux du voyageur. Le second trait possède les vertus de la justice et de la droiture de la malléabilité douce et passive, aussi tels sont le sens divinatoire et l’image symbolique.
- 987:
- 987.Possédant la pureté du jeune serviteur, finalement pas de regrets.
TSHENG TSE. — L’homme qui voyage compte surtout sur ses serviteurs ; du moment où il jouit de la fidélité et de la pureté d’intention du jeune serviteur, finalement, il n’aura aucun regret.
988.Troisième trait nonaire : le voyageur brûle le lieu de repos ; il perd le jeune garçon et le serviteur ; pureté et péril.
TSHENG TSE. — La voie rationnelle pour se placer pendant un voyage, consiste d’abord dans la douceur modeste, la déférence et l’humilité ; le troisième trait est énergique et sans justice ; il occupe le rang supérieur dans la substance du koua simple inférieur, lui et le trait supérieur du koua simple hen ont l’image symbolique de s’exalter eux mêmes. Étant en voyage et doués de trop de dureté énergique, s’exaltant eux mêmes, c’est là une voie qui doit nécessairement conduire aux calamités. S’exaltant et s’élevant, il manque de soumission au supérieur, aussi, celui-ci ne s’allie pas avec lui et brûle son lieu de halte et de repos ; il perd ce qui assurait son repos. Le koua simple li, placé au dessus, exprime l’image symbolique de l’incendie et des calamités qui en résultent. Ayant trop de dureté énergique, il est cruel avec ses inférieurs, aussi, ceux là l’abandonnent et il perd la confiance et la pureté du jeune garçon et de l’esclave, c’est à dire qu’il perd leur cœur, dans ces conditions, c’est une voie rationnelle de périls et de dangers.
TSHOU HI. — Excès d’énergie sans justice occupant le rang inférieur dans le koua simple inférieur, aussi tels sont l’image symbolique et le sens divinatoire. Perdant le jeune garçon esclave, il ne perd pas seulement son cœur, aussi le caractère traduit par le mot pureté suit immédiatement dans la phrase suivante et indique le sens.
- 989:
- 989.Le voyageur brûle le lieu de repos ; c’est encore pour en souffrir ; puisqu’il voyage vers le bas, le sens est « perdre ».
TSHENG TSE. — Le voyageur brûle et perd sa station de repos, c’est encore un moyen de s’attirer de la souffrance. Avec le moment du voyage, et suivant la voie de l’alliance avec l’inférieur comme cela est exprimé dans le texte, le sens comporte une perte. Étant en voyage et se mettant très haut dans ses relations avec les inférieurs à cause de son excès d’énergie, il doit naturellement perdre la pureté de la fidélité, c’est à dire perdre le cœur de ses inférieurs. Être en voyage et perdre le cœur de ses serviteurs, constitue un motif de péril et de crainte.
TSHOU HI. — Puisqu’il s’agit du moment d’un voyage, et qu’il pratique ainsi la voie de l’alliance avec les inférieurs, le devoir doit être violé et oublié.
56. Lou
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990.Quatrième trait nonaire : le voyageur arrive à son but ; il jouit de ses biens et de ses instruments ; son cœur n’est pas satisfait.
TSHENG TSE. — Le quatrième trait, énergique et positif, bien que n’étant pas dans une position qui comporte la justice, se place cependant au rang inférieur dans le koua simple supérieur, ce qui comporte la douceur ; et présente l’image symbolique de l’emploi de la douceur et de la capacité de s’abaisser, ce qui est conforme aux conditions de l’état de voyageur. À cause de ses aptitudes d’énergie et de clarté (intelligence), c’est à lui que le cinquième trait s’allie, c’est à lui que le premier répond sympathiquement, et c’est lui qui constitue le bien dans le koua lou. Toutefois, le quatrième rang n’est pas la situation qui lui revient suivant la droiture, aussi, bien qu’il y trouve un lieu de repos, cette condition n’est pas comparable à celle du second trait se portant vers un lieu de repos et d’habitation.
Ayant les aptitudes de l’énergie et de l’intelligence, il représente celui avec qui le supérieur et l’inférieur s’allient, c’est donc un voyageur et il jouit de ses biens et du bénéfice de l’emploi de ses outils et de ses instruments. Bien que dans le koua lou cela constitue le bien, cependant au dessus de lui, il ne rencontre pas l’alliance et le concours de la dureté énergique positive et, au dessous, il ne rencontre que les sympathies de la malléabilité négative, de sorte qu’il ne peut étendre l’effet de ses aptitudes, faire prévaloir ses tendances, et que son cœur n’est pas joyeux. Dans le texte le dixième caractère, moi, je, est employé pour désigner le quatrième trait.
TSHOU HI. — Puisque positif, il occupe un rang négatif, puisqu’il se place au rang inférieur du koua simple supérieur, qu’il emploie la douceur et est capable de s’abaisser, tels sont donc l’image symbolique et le sens divinatoire. Mais ce rang n’est pas la situation qui lui revient conformément aux règles de la droiture ; de plus, au dessus de lui, il ne jouit pas du concours de la dureté énergique positive ; au dessous, il ne rencontre que la sympathie de la malléabilité négative, de sorte qu’il y a des motifs pour que son cœur ne soit pas joyeux.
- 991:
- 991.Le voyageur au repos ; il ne possède pas encore de situation ; il possède ses biens et ses armes ; son cœur n’est pas encore satisfait.
TSHENG TSE. — Le quatrième trait étant près du prince, est considéré comme digne de sa situation. Dans le koua lou, le cinquième trait ne comporte pas le sens de prince, aussi le quatrième est considéré comme ne possédant pas encore de situation. On a dit : Mais alors, puisque nonaire, il occupe le quatrième rang, l’absence de droiture doit être considérée compte un fait de culpabilité ? Réponse : Puisque énergique, il occupe un rang qui comporte la douceur, il possède les qualités nécessaires au voyageur. Nonaire, il emploie les aptitudes de l’énergie et de l’intelligence, il veut profiter du moment et faire prévaloir ses tendances ; aussi, bien qu’il possède ses biens et ses armes, ce qui, pour un voyageur, constitue le bien, son cœur n’est cependant pas encore satisfait.
992.Cinquième trait hexaire : lancer une flèche à la poule sauvage et la perdre ; à la fin recevoir des louanges et un ordre du prince.
TSHENG TSE. — Le cinquième trait hexaire possède les vertus de l’élégance de la forme et de la soumission passive ; il est placé dans la voie de la justice, et le supérieur comme l’inférieur s’allient avec lui ; c’est celui qui, dans le koua lou, se place dans les conditions d’extrême excellence. Lorsque l’homme se trouve en voyage et qu’il peut se conformer à la voie de l’élégance de la forme, cela peut certainement être qualifié du mot « bien ». Un voyageur étranger qui se met en mouvement, peut parfois éprouver des pertes, et alors la misère et la honte s’ensuivent pour lui ; s’il se met en mouvement et ne fait pas de pertes, cela constitue le bien. Le koua simple li représente la poule sauvage, c’est à dire un être élégant et brillant ; lancer une flèche veut dire choisir les règles de l’élégance de la forme et s’y conformer.
Si on lance une flèche à la poule sauvage et si on la perd, cela ne signifie pas que la flèche n’a pas été bien dirigée, de sorte que, finalement, il y a des louanges et une mission. Louanges, compliments flatteurs ; mission, appointements d’une fonction. Le cinquième trait occupe la situation qui comporte l’élégance de la forme et l’éclat brillant ; il possède les vertus qui en résultent, de sorte que s’il se meut, il atteindra à la voie rationnelle de cette élégance et de cette clarté. Le cinquième rang est la situation du prince, mais un prince n’est pas un voyageur ni un marchand ; s’il voyageait en pays étranger, comme un marchand, il perdrait sa situation, de sorte que la formule de ce trait ne relève pas le sens de prince.
TSHOU HI. — La poule sauvage est un animal élégant et brillant ; c’est l’image symbolique exprimée par le koua simple li. Le cinquième trait hexaire est soumis et doux, beau et brillant ; de plus, il possède la voie de la justice et c’est lui qui est le maître du koua simple li, c’est à cause de cela qu’il est accompagné de cette formule et qu’il est considéré comme exprimant l’image symbolique de l’action de lancer une flèche à la poule sauvage. Bien qu’il ne puisse éviter de subir une perte, ce qu’il perd n’est pas considérable et, finalement, il reçoit des louanges et une mission.
- 993:
- 993.À la fin, par des louanges et une mission royale, il atteint au rang supérieur.
TSHENG TSE. — Il a les vertus de l’élégance de la forme et de la soumission passive, de sorte que, en haut et en bas, on s’allie à lui. Le mot atteindre veut dire aussi « allier ».
Étant capable d’obéissance et de soumission envers le supérieur, et le supérieur s’alliant avec lui, il est donc atteint par le supérieur. Être au dessus et atteindre à ce qui est au dessous, c’est être soi-même l’objet auquel l’inférieur atteint en montant. Étant en voyage, et le supérieur comme l’inférieur s’alliant à lui, il en résulte nécessairement des louanges et une mission. Le koua lou exprime le moment de misère avant de pouvoir atteindre au repos ; « finalement, à cause des louanges et d’une mission royale », cette phrase du texte exprime qu’il mérite d’arriver à recevoir des louanges et une mission ; quand il sera arrivé à ce résultat, il ne sera plus un voyageur (lou). La misère et l’isolement constituent le sens du mot lou ; il n’est pas nécessaire qu’il y ait voyage à l’extérieur.
TSHOU HI. — « Le supérieur atteint » est une expression qui indique les louanges et la mission conférée par le supérieur.
994.Trait supérieur nonaire : l’oiseau brûle son nid ; le voyageur commence par rire et se lamente ensuite ; il perd son bœuf par négligence ; présage malheureux.
TSHENG TSE. — L’oiseau, ce qui vole et se place haut. Le trait supérieur nonaire et énergique, est dépourvu de justice et se place extrêmement haut ; de plus, il fait partie de la substance du koua simple li, et l’excès est évident, ce qui fait qu’il prend l’image symbolique de l’oiseau. Se trouvant dans le moment exprimé par le koua lou, la modestie qui s’abaisse, la douceur qui porte à la concorde sont des garanties de la possibilité de se protéger soi-même ; or, ce trait comporte l’excès d’énergie et lui-même s’élève et s’exalte ; il perd ce qui fait son repos, c’est infaillible. Le nid, c’est le lieu de repos où l’oiseau s’arrête et se retire ; brûlant son nid, il perd ce qui assurait son repos et n’a plus de lieu où il puisse s’arrêter. Être au rang supérieur du koua simple li, est considéré comme présentant l’image de l’action de brûler (incendier).
Positif et énergique, se plaçant de lui-même au point le plus élevé, il commence par donner satisfaction à ses idées, de sorte que, d’abord il rit ; plus tard, quand il a perdu son repos et qu’il ne sait vers quoi se porter, il se lamente. La légèreté et la négligence font qu’il perd ses vertus de soumission, et de là résulte le présage malheureux. Le bœuf est un animal soumis et passif ; perdre le bœuf par négligence veut dire que sa précipitation et sa négligence lui font perdre sa soumission première. Le koua simple li désigne le feu dont la nature est de monter, et il donne l’image symbolique de l’emportement et de la légèreté. La première phrase se rapporte à l’oiseau qui brûle son nid, de sorte que, à la suite, le texte mentionne la qualité de « voyageur » ; s’il ne portait pas les mots « l’homme voyageur », ce serait l’oiseau qui rirait ou pleurerait.
TSHOU HI. — Le trait supérieur hexaire indique un excès d’énergie ; il se place au rang supérieur du koua lou qui représente le voyage. Le comble de l’éclat (la), l’orgueil sans soumission, sont également la voie rationnelle d’où résulte un présage malheureux, de sorte que tels sont l’image symbolique et le sens divinatoire.
- 995:
- 995.Puisque le voyageur est au rang supérieur, le sens indique l’incendie ; perdre le bœuf par légèreté ; à la fin, rien ne peut être entendu.
TSHENG TSE. — Puisqu’il s’agit du koua lou et du trait supérieur, que, de plus, il se place lui-même avec hauteur dans un lieu très élevé, comment pourrait il y assurer son séjour ? Le sens indique qu’il doit y avoir quelque chose d’analogue à l’incendie du nid. Au moment où, par l’extrême limite de l’énergie, il s’exalte et s’élève, il est considéré comme réussissant à faire prévaloir ses tendances et comme riant de plaisir ; il ne sait pas que la perte de la vertu de soumission, résultant de sa légèreté et de sa précipitation, fera que finalement, il n’écoutera plus rien, ce qui signifie que, finalement, il n’aura plus aucun entendement, ni savoir. Pour lui rendre conscience de ses actions, avant qu’il ne soit parvenu au faite de l’élévation, il est réduit à se lamenter. Énergique et positif, dépourvu de justice et se plaçant au faîte de l’élévation, il présente certainement l’image symbolique de l’excès de précipitation dans les mouvements, et comme, de plus, le feu brûle et monte en flambant, cela indique encore quelque chose d’excessif.
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