12. - P’ i, décadence
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12042020
12. - P’ i, décadence
12. P’i : LA STAGNATION, L'IMMOBILITE
Khien
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Khouen
238. Absence d’homme de la décadence ; pas d’avantage pour la pureté de l’homme doué ; ce qui est grand s’en va, ce qui est petit vient.
Pi. « L’Ordre des koua » dit :
238. Absence d’homme de la décadence ; pas d’avantage pour la pureté de l’homme doué ; ce qui est grand s’en va, ce qui est petit vient.
TSHENG TSE. — Le ciel et la terre s’unissent et tous les êtres naissent entre eux ; immédiatement les trois causes actives existent. L’homme est la plus spirituelle, aussi il est le premier entre tous les êtres. Tout ce qui naît entre le ciel et la terre suit toujours la voie rationnelle de l’homme. Lorsque le ciel et la terre ne s’unissent pas, ils n’engendrent pas les êtres et les choses, la voie de l’homme n’existe donc pas, c’est pourquoi la formule porte les mots fi jen, absence de l’homme, ce qui veut dire que ce n’est pas la voie rationnelle de l’homme. L’extinction ou la croissance, la dilatation et la contraction sont réciproquement cause et effet et cette succession n’a point de fin ; la prospérité parvenue à son extrême limite, il doit y avoir réaction ; lorsque la décadence est à son comble, elle doit faire place à la prospérité ; la raison d’être des choses ne comporte pas la durée permanente sans altération ; comment la voie rationnelle de l’homme ferait elle exception ? du moment où il y a décadence, il doit y avoir prospérité.
Or, la libre union entre le supérieur et l’inférieur, la coïncidence de la dureté énergique, et de la douceur malléable, constituent la voie rationnelle de l’homme doué. La décadence sera le contraire ; donc il n’y a pas d’avantage pour la pureté de l’homme doué. La vraie voie rationnelle de l’homme doué est que, dans les cas de décadence et d’obstruction, il n’agit pas. « Ce qui est grand s’en va, ce qui est petit vient. » La positivité s’en va et la négativité vient ; c’est l’image symbolique de la voie de l’homme inférieur s’élargissant et de la voie de l’homme doué diminuant, et c’est pour cela que ce koua exprime la décadence.
TSHOU HI. — P’i, fermer et obstruer ; c’est le koua du septième mois. C’est l’antithèse exacte du koua thae, et c’est pourquoi le texte dit : « absence d’homme », c’est à dire voie rationnelle de l’absence de l’homme. Le sens divinatoire est qu’il n’y a pas avantage pour la vraie voie de l’homme doué ; en effet, le koua simple khien (activité) va occuper l’extérieur ; le koua simple khouen (passivité) vient occuper le dedans. De plus le koua parfait, lui-même, provient du koua parfait tsien dans lequel le trait nonaire va occuper le quatrième rang tandis que le trait hexaire vient occuper le troisième. On a douté si les deuxième, troisième et quatrième caractères du texte, tshi fi jen, « absence d’homme de », ne seraient pas une superfétation dans le texte, provenant, par erreur, de la formule du troisième trait hexaire du koua pi. Il est d’ailleurs remarquable que le commentaire traditionnel de Tsheng Tse n’en explique pas le sens.
239. Le commentaire traditionnel de la formule déterminative dit : Absence d’homme de la décadence, pas davantage pour la pureté de l’homme doué ; ce qui est grand s’en va, ce qui est petit vient : C est donc le ciel et la terre ne s’unissant pas et tous les êtres sans liberté, le supérieur et les inférieurs ne s’unissant pas et l’empire privé d’états feudataires. Au dedans négativité et au dehors positivité ; au dedans douceur malléable et au dehors dureté énergique ; au dedans l’homme inférieur et au-dehors l’homme doué ; la voie de l’homme inférieur grandissant et la voie de l’homme doué diminuant.
240. Le commentaire traditionnel de la formule symbolique dit : Le ciel et la terre ne s’unissent point : décadence, l’homme doué ménage ses vertus, évite les difficultés ; il ne doit pas les faire éclater pour obtenir un traitement public.
hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 3)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
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2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
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238. Absence d’homme de la décadence ; pas d’avantage pour la pureté de l’homme doué ; ce qui est grand s’en va, ce qui est petit vient.
Pi. « L’Ordre des koua » dit :
- :
- TSHENG TSE. — Pi. « L’Ordre des koua » dit : « Thae, prospérité : liberté ; les choses ne peuvent pas se développer indéfiniment en liberté, aussi le koua thae est immédiatement suivi du koua p’i, qui exprime la décadence. » Or, la raison d’être des choses est l’aller et le retour ; le libre essor de la prospérité parvenu à son apogée doit donc nécessairement être suivi de décadence, et c’est pourquoi le koua pi suit immédiatement le koua thae. Il est constitué par le koua simple du ciel, en haut, et par celui de la terre, en bas. Le ciel et la terre s’unissant, la négativité et la positivité se développant harmoniquement, constituent la prospérité ; le ciel placé au dessus, la terre placée au dessous, c’est le ciel et la terre séparés d’une façon absolue, ne s’unissant plus librement, ce qui constitue la décadence.
238. Absence d’homme de la décadence ; pas d’avantage pour la pureté de l’homme doué ; ce qui est grand s’en va, ce qui est petit vient.
TSHENG TSE. — Le ciel et la terre s’unissent et tous les êtres naissent entre eux ; immédiatement les trois causes actives existent. L’homme est la plus spirituelle, aussi il est le premier entre tous les êtres. Tout ce qui naît entre le ciel et la terre suit toujours la voie rationnelle de l’homme. Lorsque le ciel et la terre ne s’unissent pas, ils n’engendrent pas les êtres et les choses, la voie de l’homme n’existe donc pas, c’est pourquoi la formule porte les mots fi jen, absence de l’homme, ce qui veut dire que ce n’est pas la voie rationnelle de l’homme. L’extinction ou la croissance, la dilatation et la contraction sont réciproquement cause et effet et cette succession n’a point de fin ; la prospérité parvenue à son extrême limite, il doit y avoir réaction ; lorsque la décadence est à son comble, elle doit faire place à la prospérité ; la raison d’être des choses ne comporte pas la durée permanente sans altération ; comment la voie rationnelle de l’homme ferait elle exception ? du moment où il y a décadence, il doit y avoir prospérité.
Or, la libre union entre le supérieur et l’inférieur, la coïncidence de la dureté énergique, et de la douceur malléable, constituent la voie rationnelle de l’homme doué. La décadence sera le contraire ; donc il n’y a pas d’avantage pour la pureté de l’homme doué. La vraie voie rationnelle de l’homme doué est que, dans les cas de décadence et d’obstruction, il n’agit pas. « Ce qui est grand s’en va, ce qui est petit vient. » La positivité s’en va et la négativité vient ; c’est l’image symbolique de la voie de l’homme inférieur s’élargissant et de la voie de l’homme doué diminuant, et c’est pour cela que ce koua exprime la décadence.
TSHOU HI. — P’i, fermer et obstruer ; c’est le koua du septième mois. C’est l’antithèse exacte du koua thae, et c’est pourquoi le texte dit : « absence d’homme », c’est à dire voie rationnelle de l’absence de l’homme. Le sens divinatoire est qu’il n’y a pas avantage pour la vraie voie de l’homme doué ; en effet, le koua simple khien (activité) va occuper l’extérieur ; le koua simple khouen (passivité) vient occuper le dedans. De plus le koua parfait, lui-même, provient du koua parfait tsien dans lequel le trait nonaire va occuper le quatrième rang tandis que le trait hexaire vient occuper le troisième. On a douté si les deuxième, troisième et quatrième caractères du texte, tshi fi jen, « absence d’homme de », ne seraient pas une superfétation dans le texte, provenant, par erreur, de la formule du troisième trait hexaire du koua pi. Il est d’ailleurs remarquable que le commentaire traditionnel de Tsheng Tse n’en explique pas le sens.
239. Le commentaire traditionnel de la formule déterminative dit : Absence d’homme de la décadence, pas davantage pour la pureté de l’homme doué ; ce qui est grand s’en va, ce qui est petit vient : C est donc le ciel et la terre ne s’unissant pas et tous les êtres sans liberté, le supérieur et les inférieurs ne s’unissant pas et l’empire privé d’états feudataires. Au dedans négativité et au dehors positivité ; au dedans douceur malléable et au dehors dureté énergique ; au dedans l’homme inférieur et au-dehors l’homme doué ; la voie de l’homme inférieur grandissant et la voie de l’homme doué diminuant.
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- TSHENG TSE. — Or, les éthers du ciel et de la terre ne s’unissant pas, il en résulte qu’il n’y a aucune raison pour que les êtres et les choses puissent naître et s’achever ; de même, lorsque les devoirs du supérieur et des inférieurs ne s’allient point, il n’y a plus de voie rationnelle reliant, dans l’univers, les états et les royaumes. L’établissement de royaumes et d’états est ce qui assure l’ordre politique. Lorsque le prince promulgue des lois réglant les institutions politiques et sociales, et que les peuples portent le joug du prince et suivent ses instructions, le supérieur et les inférieurs sont reliés ensemble, et c’est là ce qui constitue l’ordre dans le gouvernement, et la paix. Dans le cas actuel, le supérieur et les inférieurs ne se lient point, c’est donc que dans l’univers la voie rationnelle des états et des royaumes n’existe pas. La douceur malléable de la négativité se trouve en dedans ; la dureté énergique de la positivité est au dehors ; l’homme doué s’en va résider au dehors ; l’homme inférieur vient se placer au dedans ; c’est le moment où la voie de l’homme inférieur grandit et où celle de l’homme doué s’efface.
240. Le commentaire traditionnel de la formule symbolique dit : Le ciel et la terre ne s’unissent point : décadence, l’homme doué ménage ses vertus, évite les difficultés ; il ne doit pas les faire éclater pour obtenir un traitement public.
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- TSHENG TSE. — Le ciel et la terre ne s’unissent pas librement, c’est pourquoi le koua exprime la décadence. Dans les moments de décadence, la voie de l’homme doué périclite ; il doit regarder cette image symbolique de décadence et d’empêchements et travailler à ménager ses vertus et à éviter le malheur et les difficultés. Il ne doit pas occuper avec éclat une situation officielle rétribuée. La décadence, c’est le temps où les tendances de l’homme inférieur suivent leur libre cours ; si l’homme doué occupe une position brillante et en évidence, les malheurs et les périls atteindront forcément sa personne, de sorte qu’il est opportun qu’il se place dans l’ombre et qu’il se confine en se contenant.
TSHOU HI. — Ménager ses vertus, en être économe ; ne pas les manifester au dehors, afin d’éviter le danger que l’homme inférieur cause. L’homme ne doit pas faire éclater ses capacités dans une situation officielle rétribuée.
hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 3)
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1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
blog- V.I.P.
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12. - P’ i, décadence :: Commentaires
Re: 12. - P’ i, décadence
12. P’i : LA STAGNATION, L'IMMOBILITE
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241 Premier trait hexaire : arracher des herbes à racines traçantes ; employer le genre ; pureté, présage heureux, liberté.
TSHENG TSE. — Le koua thae et le koua p’i emploient tous deux l’image symbolique des herbes dont les racines se relient et s’entrecroisent, parce que la foule des positivités ou la foule des négativités s’y trouvent placées en bas d’une façon identique. Cette expression est un symbole de l’idée de s’entraîner en s’attirant mutuellement. Dans le moment de la prospérité, c’est l’action de marcher ensemble qui constitue le présage heureux ; dans le moment de la décadence, ce sera la condition de posséder la même pureté qui procurera la liberté. D’abord, c’est cette circonstance que l’homme inférieur est au dedans et l’homme doué au dehors, qui est considérée comme exprimant l’idée de décadence ; ensuite, c’est le premier trait hexaire dans la décadence et placé dans l’infériorité qui est considéré comme exprimant la voie rationnelle de l’homme doué. Dans le Yi king, le sens est choisi selon le moment, il est variable et change sans règles constantes. Dans les moments de décadence, c’est celui qui est dans l’infériorité qui est l’homme doué.
Les trois négativités du koua pli ont chacune une correspondance sympathique au-dessus d’elles ; dans un moment de décadence et d’isolement, la séparation est définitive et sans libre communication, aussi le sens de correspondance sympathique n’est pas mentionné. Si le premier trait hexaire peut, avec ceux de son propre genre, se maintenir dans l’observation des principes avec une fermeté pure et inébranlable, il sera dans les meilleures conditions que comporte la décadence et ce sera la liberté possible de sa voie rationnelle. Celui qui se trouve en présence d’un moment de décadence et qui peut néanmoins avancer est un homme inférieur ; l’homme doué redressera sa voie morale et se contentera d’éviter le malheur. L’homme doué, dans ses mouvements en avant ou en arrière, n’agit jamais autrement que ceux de son propre genre.
TSHOU HI. — Les trois négativités sont en bas ; dans les temps de décadence, c’est l’image symbolique des hommes inférieurs s’entraînant mutuellement et avançant ensemble. Cependant, les vices du premier trait ne sont pas encore affichés et manifestés sous une forme visible, aussi la formule avertit qu’avec la pureté, il y aura présage heureux et liberté. En effet, pouvant être dans de telles conditions, il se modifiera et deviendra un homme doué.
243 Deuxième trait hexaire : tolérance et soumission ; présage heureux pour l’homme inférieur ; adversité et liberté pour le grand homme.
TSHENG TSE. — Le caractère distinctif essentiel du deuxième trait hexaire est la douceur malléable ; ce qui dérive de la position qu’il occupe, c’est la justice et la droiture. En en parlant au point de vue de la douceur malléable de l’homme inférieur, cela indiquera qu’au moment où l’adversité commence dans les rangs inférieurs, ce qui préoccupe son cœur, c’est la soumission et l’obéissance au supérieur, dans le but d’arriver à traverser l’adversité pour son propre bien être, ce qui constitue le bonheur pour l’homme inférieur. En présence de l’adversité et de la décadence l’homme doué se placera selon la voie morale ; comment consentirait il à se courber lui-même en faisant plier les règles morales ? Obéissant et soumis envers le supérieur, il se contente simplement de se préserver lui-même de cette décadence. L’adversité frappant sur sa propre personne, c’est précisément la liberté de la voie morale. On a dit : le supérieur et les inférieurs ne s’unissant point, à quoi se soumettrait il ? On doit répondre : Quand la droiture est en décadence, la disposition de l’inférieur à se soumettre au supérieur existe toujours quelque peu.
TSHOU HI. — Douceur malléable négative, justice et droiture ; image symbolique de l’homme inférieur capable de soumission et d’obéissance au supérieur. C’est une voie heureuse pour cet homme inférieur. Aussi, si celui qui consulte le sort est un homme inférieur, et s’il est dans ces conditions, le présage sera heureux ; si c’est un grand homme, il devra se contenter de rester dans l’adversité, et plus tard sa voie sera libre. En effet, ce n’est pas parce que tel autre serait porté à la soumission à son égard qu’il devrait lui-même manquer aux règles qu’il observe.
245 Troisième trait hexaire : supporter la honte.
TSHENG TSE. — Le troisième trait emploie la douceur malléable de la négativité ; il est sans justice ni droiture et se trouve dans l’adversité. De plus, il est le plus voisin des traits supérieurs ; il ne peut conserver la voie morale et se contenter de sa destinée ; finalement il aboutit à l’erreur : ce sont là, au plus haut point, les circonstances et les sentiments qui constituent l’homme inférieur. Ce qu’il couve en lui, ce qu’il médite, le résultat de ses calculs, ne peut jamais manquer d’arriver à constituer le faux, le mal et l’erreur. Il doit arriver à la honte.
TSHOU HI. — Emploi de la négativité dans une position qui comporte la positivité et absence de justice et de droiture ; c’est l’homme inférieur dont les tendances sont tournées au mal, mais qui ne peut encore le commettre, et c’est pour cela que ce trait est l’image symbolique de supporter (ou contenir) la honte. Cependant, comme le résultat n’est pas encore manifesté, il s’en suit que la formule ne contient pas d’avertissement de culpabilité et de présage malheureux.
12. P’i
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247 Quatrième trait nonaire : avoir mandat, pas de culpabilité ; la catégorie entraîne le bonheur.
TSHENG TSE. — Le quatrième trait, avec sa substance de dureté énergique positive d’activité, occupe la situation près de celle du prince : c’est donc celui qui a les aptitudes requises pour traverser l’adversité et qui possède une situation élevée. Ces conditions sont suffisantes pour aider le supérieur à remédier à l’adversité de la décadence, mais cependant, en présence d’un moment où la voie morale du prince commence à décliner, étant placé sur un terrain extrêmement voisin de lui, ce qui est à craindre, c’est uniquement de s’attribuer le mérite du bien et de provoquer de l’animosité. S’il peut diriger et imprimer le mouvement, ce doit être en conformité des ordres du prince ; si la poignée de l’arme du pouvoir est exclusivement dans la main du supérieur, alors il sera sans culpabilité et ses tendances prévaudront. Pouvant diriger toutes choses d’après les ordres souverains, alors il pourra remédier à l’adversité du moment.
La catégorie ou le genre, entraîne toujours le bonheur et la félicité. Le terme li, du texte, proche, a le sens d’un caractère li signifiant être annexé, lié à. Lorsque la voie de l’homme doué agit, il doit avancer de même que ceux de son genre, afin de remédier à l’adversité de l’empire ; « la catégorie entraîne le bonheur ». Dans le mouvement en avant de l’homme inférieur, ce dernier mouvement a également lieu avec ceux du même genre.
TSHOU HI. — L’adversité est traversée plus qu’à moitié ; c’est le moment où la décadence est sur le point d’être enrayée. Le quatrième trait nonaire, avec les qualités de la positivité, occupe un rang qui comporte la négativité ; il ne pousse pas la dureté jusqu’à ses dernières limites, aussi, le sens divinatoire est qu’il est prédestiné et qu’il ne commet point de fautes. Enfin, les trois positivités, réunies par le lien du genre, atteignent toutes le bonheur. Le terme ming du texte, exprime la prédestination ou « mandat céleste ».
249 Cinquième trait nonaire : mettre un terme à la décadence ; présage heureux du grand homme ; la perte ! la perte ! être attaché à un bosquet de mûriers.
TSHENG TSE. — Le cinquième trait, avec les vertus de l’énergie positive, de la justice et de la droiture, occupe la situation prééminente, aussi, il peut mettre un terme à la décadence de l’univers ; c’est le présage heureux du grand homme. Le grand homme digne de sa situation peut, au moyen de sa voie morale, arrêter la décadence de l’univers, pour ramener la prospérité ; mais, cependant, il n’est pas encore tiré de l’adversité, de sorte que la formule porte l’avertissement relatif à la perte. Quand la décadence est arrêtée et qu’elle tend peu à peu à laisser la place au retour de la prospérité, on ne doit pas se contenter de se livrer au calme et aux loisirs ; il convient de prévoir de loin, de se tenir en garde contre le retour de l’adversité. La formule dit : La perte ! la perte ! Cette expression : « Être attaché à un bosquet de mûriers », veut dire être dans la voie d’un repos fermement assuré, comme lié à une touffe de mûrier. Comme plante, le mûrier est une de celles qui ont des racines profondes et solides. Touffe ou bosquet, indique une réunion de pieds croissant ensemble.
La solidité d’un tel point d’attache est donc des plus grandes. Les avertissements de l’homme saint sont profonds ! Dans la dynastie des Han, le roi Yun, dans celle des Theang, Li Te Yu ne comprirent pas cet avertissement, ce qui les conduisit à leur perte et à la ruine de l’état. Le « grand commentaire des formules annexées » dit : « Le péril, c’est ce qui assure la sécurité de la situation ; la perte, c’est ce qui garantit la conservation ; le désordre, c’est ce qui contient le germe de l’ordre. Aussi l’homme doué est calme et il n’oublie pas le péril ; il se maintient et n’oublie pas la perte ; il fait régner l’ordre et n’oublie pas le désordre. C’est ainsi que l’état peut être protégé par sa sécurité personnelle. »
TSHOU HI. — Positivité, énergie, justice, droiture, employées pour se maintenir au rang prééminent ; capacité pour arrêter la décadence du moment : c’est le fait du grand homme. Aussi le sens divinatoire de ce trait, si c’est un grand homme qui le rencontre en consultant le sort, sera un présage heureux. Cependant, il convient encore qu’il se garde et se souvienne des avertissements donnés dans le grand commentaire.
251 Trait supérieur nonaire : déclin de l’adversité ; avant décadence, ensuite joie.
TSHENG TSE. — Le trait supérieur nonaire représente la fin de l’adversité. Lorsque la raison d’être d’une chose est arrivée à la limite extrême de ses conséquences, elle doit réagir en sens opposé ; c’est pour cela que, quand la prospérité est arrivée à son apogée, elle doit être suivie de décadence ou adversité, et que l’adversité, parvenue à sa limite extrême, doit faire place à la prospérité. Le trait nonaire supérieur exprime l’adversité quand elle est à son maximum d’intensité ; aussi, la voie de la décadence décline, se renverse et se modifie. D’abord extrême adversité, ensuite inclination vers la joie ; l’adversité déclinant, la prospérité doit apparaître, et ensuite la joie.
TSHOU HI. — Puisque la dureté énergique de la positivité occupe le point limite de l’adversité, elle exprime l’adversité au moment où elle décline ; le sens divinatoire est que d’abord il y a adversité et ensuite joie.
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241 Premier trait hexaire : arracher des herbes à racines traçantes ; employer le genre ; pureté, présage heureux, liberté.
TSHENG TSE. — Le koua thae et le koua p’i emploient tous deux l’image symbolique des herbes dont les racines se relient et s’entrecroisent, parce que la foule des positivités ou la foule des négativités s’y trouvent placées en bas d’une façon identique. Cette expression est un symbole de l’idée de s’entraîner en s’attirant mutuellement. Dans le moment de la prospérité, c’est l’action de marcher ensemble qui constitue le présage heureux ; dans le moment de la décadence, ce sera la condition de posséder la même pureté qui procurera la liberté. D’abord, c’est cette circonstance que l’homme inférieur est au dedans et l’homme doué au dehors, qui est considérée comme exprimant l’idée de décadence ; ensuite, c’est le premier trait hexaire dans la décadence et placé dans l’infériorité qui est considéré comme exprimant la voie rationnelle de l’homme doué. Dans le Yi king, le sens est choisi selon le moment, il est variable et change sans règles constantes. Dans les moments de décadence, c’est celui qui est dans l’infériorité qui est l’homme doué.
Les trois négativités du koua pli ont chacune une correspondance sympathique au-dessus d’elles ; dans un moment de décadence et d’isolement, la séparation est définitive et sans libre communication, aussi le sens de correspondance sympathique n’est pas mentionné. Si le premier trait hexaire peut, avec ceux de son propre genre, se maintenir dans l’observation des principes avec une fermeté pure et inébranlable, il sera dans les meilleures conditions que comporte la décadence et ce sera la liberté possible de sa voie rationnelle. Celui qui se trouve en présence d’un moment de décadence et qui peut néanmoins avancer est un homme inférieur ; l’homme doué redressera sa voie morale et se contentera d’éviter le malheur. L’homme doué, dans ses mouvements en avant ou en arrière, n’agit jamais autrement que ceux de son propre genre.
TSHOU HI. — Les trois négativités sont en bas ; dans les temps de décadence, c’est l’image symbolique des hommes inférieurs s’entraînant mutuellement et avançant ensemble. Cependant, les vices du premier trait ne sont pas encore affichés et manifestés sous une forme visible, aussi la formule avertit qu’avec la pureté, il y aura présage heureux et liberté. En effet, pouvant être dans de telles conditions, il se modifiera et deviendra un homme doué.
- 242:
- 242 Arracher du chiendent, présage heureux de la pureté ; tendances vers le prince.
TSHENG TSE. — Ce trait, avec sa qualité hexaire, s’observant et se contenant dans l’infériorité, exprime clairement la voie rationnelle de l’homme doué placé dans un rang inférieur. Le commentaire symbolique éclaire de nouveau le sens en prenant le symbole du cœur de l’homme doué. Si l’homme doué maintient rigidement l’observation des principes pour se placer dans l’infériorité, ce n’est pas qu’il se plaise à ne pas avancer et à être seul bon et vertueux ; c’est que sa voie commence à être en décadence et qu’il ne doit pas avancer, de sorte qu’il se contente de cette situation. Son cœur, certainement n’est jamais sans s’occuper de l’univers ; ses tendances le portent constamment à s’accorder avec le prince et à s’avancer vers lui afin de pacifier l’univers et d’y rétablir l’ordre, et c’est pourquoi la formule dit « tendances vers le prince ».
TSHOU HI. — C’est l’homme inférieur qui se modifie peu à peu pour devenir homme doué, de sorte qu’il peut méditer sur l’amour dû au prince, sans tenir compte de ses intérêts privés.
243 Deuxième trait hexaire : tolérance et soumission ; présage heureux pour l’homme inférieur ; adversité et liberté pour le grand homme.
TSHENG TSE. — Le caractère distinctif essentiel du deuxième trait hexaire est la douceur malléable ; ce qui dérive de la position qu’il occupe, c’est la justice et la droiture. En en parlant au point de vue de la douceur malléable de l’homme inférieur, cela indiquera qu’au moment où l’adversité commence dans les rangs inférieurs, ce qui préoccupe son cœur, c’est la soumission et l’obéissance au supérieur, dans le but d’arriver à traverser l’adversité pour son propre bien être, ce qui constitue le bonheur pour l’homme inférieur. En présence de l’adversité et de la décadence l’homme doué se placera selon la voie morale ; comment consentirait il à se courber lui-même en faisant plier les règles morales ? Obéissant et soumis envers le supérieur, il se contente simplement de se préserver lui-même de cette décadence. L’adversité frappant sur sa propre personne, c’est précisément la liberté de la voie morale. On a dit : le supérieur et les inférieurs ne s’unissant point, à quoi se soumettrait il ? On doit répondre : Quand la droiture est en décadence, la disposition de l’inférieur à se soumettre au supérieur existe toujours quelque peu.
TSHOU HI. — Douceur malléable négative, justice et droiture ; image symbolique de l’homme inférieur capable de soumission et d’obéissance au supérieur. C’est une voie heureuse pour cet homme inférieur. Aussi, si celui qui consulte le sort est un homme inférieur, et s’il est dans ces conditions, le présage sera heureux ; si c’est un grand homme, il devra se contenter de rester dans l’adversité, et plus tard sa voie sera libre. En effet, ce n’est pas parce que tel autre serait porté à la soumission à son égard qu’il devrait lui-même manquer aux règles qu’il observe.
- 244:
- 244 Liberté dans la décadence pour le grand homme : ne pas troubler la foule.
TSHENG TSE. — Dans les temps d’adversité, le grand homme observe et garde les préceptes de la droiture ; il ne se confond pas dans la foule des hommes inférieurs ; bien que sa personne soit dans l’adversité, sa voie morale est libre, et c’est pourquoi la formule dit : « adversité et liberté » ou « liberté dans l’adversité ». La liberté du corps, si elle ne provient pas par la voie rationnelle et morale, constitue la décadence de cette voie. La formule n’emploie plus le terme « homme doué », et elle emploie le terme « grand homme » : c’est que la voie de celui qui peut remplir ces conditions est grande.
TSHOU HI. — Cela veut dire ne pas se mêler et se confondre dans la foule des hommes inférieurs.
245 Troisième trait hexaire : supporter la honte.
TSHENG TSE. — Le troisième trait emploie la douceur malléable de la négativité ; il est sans justice ni droiture et se trouve dans l’adversité. De plus, il est le plus voisin des traits supérieurs ; il ne peut conserver la voie morale et se contenter de sa destinée ; finalement il aboutit à l’erreur : ce sont là, au plus haut point, les circonstances et les sentiments qui constituent l’homme inférieur. Ce qu’il couve en lui, ce qu’il médite, le résultat de ses calculs, ne peut jamais manquer d’arriver à constituer le faux, le mal et l’erreur. Il doit arriver à la honte.
TSHOU HI. — Emploi de la négativité dans une position qui comporte la positivité et absence de justice et de droiture ; c’est l’homme inférieur dont les tendances sont tournées au mal, mais qui ne peut encore le commettre, et c’est pour cela que ce trait est l’image symbolique de supporter (ou contenir) la honte. Cependant, comme le résultat n’est pas encore manifesté, il s’en suit que la formule ne contient pas d’avertissement de culpabilité et de présage malheureux.
- 246:
- 246. Supporter la honte ; situation imméritée.
TSHENG TSE. — Malléabilité négative se trouvant dans l’adversité et dépourvue de justice et de droiture. Ce qui fait qu’il est considéré comme devant éprouver la honte, c’est qu’il est placé dans une situation dont il n’est pas digne. Être placé dans une situation imméritée, c’est agir autrement que la voie morale.
12. P’i
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247 Quatrième trait nonaire : avoir mandat, pas de culpabilité ; la catégorie entraîne le bonheur.
TSHENG TSE. — Le quatrième trait, avec sa substance de dureté énergique positive d’activité, occupe la situation près de celle du prince : c’est donc celui qui a les aptitudes requises pour traverser l’adversité et qui possède une situation élevée. Ces conditions sont suffisantes pour aider le supérieur à remédier à l’adversité de la décadence, mais cependant, en présence d’un moment où la voie morale du prince commence à décliner, étant placé sur un terrain extrêmement voisin de lui, ce qui est à craindre, c’est uniquement de s’attribuer le mérite du bien et de provoquer de l’animosité. S’il peut diriger et imprimer le mouvement, ce doit être en conformité des ordres du prince ; si la poignée de l’arme du pouvoir est exclusivement dans la main du supérieur, alors il sera sans culpabilité et ses tendances prévaudront. Pouvant diriger toutes choses d’après les ordres souverains, alors il pourra remédier à l’adversité du moment.
La catégorie ou le genre, entraîne toujours le bonheur et la félicité. Le terme li, du texte, proche, a le sens d’un caractère li signifiant être annexé, lié à. Lorsque la voie de l’homme doué agit, il doit avancer de même que ceux de son genre, afin de remédier à l’adversité de l’empire ; « la catégorie entraîne le bonheur ». Dans le mouvement en avant de l’homme inférieur, ce dernier mouvement a également lieu avec ceux du même genre.
TSHOU HI. — L’adversité est traversée plus qu’à moitié ; c’est le moment où la décadence est sur le point d’être enrayée. Le quatrième trait nonaire, avec les qualités de la positivité, occupe un rang qui comporte la négativité ; il ne pousse pas la dureté jusqu’à ses dernières limites, aussi, le sens divinatoire est qu’il est prédestiné et qu’il ne commet point de fautes. Enfin, les trois positivités, réunies par le lien du genre, atteignent toutes le bonheur. Le terme ming du texte, exprime la prédestination ou « mandat céleste ».
- 248:
- 248.Avoir mandat, pas de culpabilité ; tendances prévalant.
TSHENG TSE. — Ayant reçu les ordres du prince, il peut être sans culpabilité ; c’est là ce qui lui permet de traverser l’adversité et d’y remédier ; ses tendances peuvent prévaloir.
249 Cinquième trait nonaire : mettre un terme à la décadence ; présage heureux du grand homme ; la perte ! la perte ! être attaché à un bosquet de mûriers.
TSHENG TSE. — Le cinquième trait, avec les vertus de l’énergie positive, de la justice et de la droiture, occupe la situation prééminente, aussi, il peut mettre un terme à la décadence de l’univers ; c’est le présage heureux du grand homme. Le grand homme digne de sa situation peut, au moyen de sa voie morale, arrêter la décadence de l’univers, pour ramener la prospérité ; mais, cependant, il n’est pas encore tiré de l’adversité, de sorte que la formule porte l’avertissement relatif à la perte. Quand la décadence est arrêtée et qu’elle tend peu à peu à laisser la place au retour de la prospérité, on ne doit pas se contenter de se livrer au calme et aux loisirs ; il convient de prévoir de loin, de se tenir en garde contre le retour de l’adversité. La formule dit : La perte ! la perte ! Cette expression : « Être attaché à un bosquet de mûriers », veut dire être dans la voie d’un repos fermement assuré, comme lié à une touffe de mûrier. Comme plante, le mûrier est une de celles qui ont des racines profondes et solides. Touffe ou bosquet, indique une réunion de pieds croissant ensemble.
La solidité d’un tel point d’attache est donc des plus grandes. Les avertissements de l’homme saint sont profonds ! Dans la dynastie des Han, le roi Yun, dans celle des Theang, Li Te Yu ne comprirent pas cet avertissement, ce qui les conduisit à leur perte et à la ruine de l’état. Le « grand commentaire des formules annexées » dit : « Le péril, c’est ce qui assure la sécurité de la situation ; la perte, c’est ce qui garantit la conservation ; le désordre, c’est ce qui contient le germe de l’ordre. Aussi l’homme doué est calme et il n’oublie pas le péril ; il se maintient et n’oublie pas la perte ; il fait régner l’ordre et n’oublie pas le désordre. C’est ainsi que l’état peut être protégé par sa sécurité personnelle. »
TSHOU HI. — Positivité, énergie, justice, droiture, employées pour se maintenir au rang prééminent ; capacité pour arrêter la décadence du moment : c’est le fait du grand homme. Aussi le sens divinatoire de ce trait, si c’est un grand homme qui le rencontre en consultant le sort, sera un présage heureux. Cependant, il convient encore qu’il se garde et se souvienne des avertissements donnés dans le grand commentaire.
- 249:
- 249 Présage heureux du grand homme ; situation exactement méritée.
TSHENG TSE. — Il possède les vertus du grand homme et il possède légitimement la situation de l’éminence suprême, aussi, il peut arrêter la décadence de l’univers, ce qui constitue le présage heureux. S’il n’avait pas cette situation, quand même il aurait la voie morale correspondante, comment atteindrait il au résultat ? C’est pour cela que la situation de l’homme saint est appelée « la grande chose précieuse ».
251 Trait supérieur nonaire : déclin de l’adversité ; avant décadence, ensuite joie.
TSHENG TSE. — Le trait supérieur nonaire représente la fin de l’adversité. Lorsque la raison d’être d’une chose est arrivée à la limite extrême de ses conséquences, elle doit réagir en sens opposé ; c’est pour cela que, quand la prospérité est arrivée à son apogée, elle doit être suivie de décadence ou adversité, et que l’adversité, parvenue à sa limite extrême, doit faire place à la prospérité. Le trait nonaire supérieur exprime l’adversité quand elle est à son maximum d’intensité ; aussi, la voie de la décadence décline, se renverse et se modifie. D’abord extrême adversité, ensuite inclination vers la joie ; l’adversité déclinant, la prospérité doit apparaître, et ensuite la joie.
TSHOU HI. — Puisque la dureté énergique de la positivité occupe le point limite de l’adversité, elle exprime l’adversité au moment où elle décline ; le sens divinatoire est que d’abord il y a adversité et ensuite joie.
- 252:
- 252 Arrivée à sa fin, l’adversité décline ; comment pourrait elle durer ?
TSHENG TSE. — Lorsque la décadence est à sa fin, elle doit nécessairement décliner ; comment la raison d’être des choses pourrait elle être que l’adversité dût durer éternellement ? L’apogée atteinte, il y a nécessairement réaction en sens inverse : c’est la loi constante de la raison d’être de toutes choses. Mais, pour ramener la paix après le péril, pour changer le trouble en ordre il est absolument indispensable d’avoir les aptitudes de la dureté énergique positive. C’est pour ces raisons, que le trait supérieur nonaire du koua pli peut détourner l’adversité et la faire plier, tandis que le trait supérieur hexaire du koua tshouen ne peut pas modifier l’état d’empêchement exprimé par ce koua.
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