61. - Tshong fou, confiance, certitude
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12042020
61. - Tshong fou, confiance, certitude
61. Tshong fou : LA VERITE INTERIEUR
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Touei en bas
1063. Tshong fou, présage heureux du fretin ; avantage à traverser un grand cours d’eau ; avantage de la perfection.
Tshong fou. « L’Ordre des koua » dit :
1063. Tshong fou, présage heureux du fretin ; avantage à traverser un grand cours d’eau ; avantage de la perfection.
TSHENG TSE. — Le troisième caractère du texte signifie ce qui est vif et sautillant ; le poisson est un être dénué d’intelligence et difficile à influencer. Si la bonne foi et la confiance peuvent influencer le poisson frétillant, il est clair que rien ne pourra rester en dehors de cette influence d’où résulte le présage heureux. La bonne foi et la confiance rendent possible le fait de marcher sur l’eau ou au travers du feu, à plus forte raison encore, elles permettent de traverser un grand cours d’eau. L’observation permanente et durable de la bonne foi consiste dans une ferme droiture, aussi il y a avantage dans la perfection.
TSHOU HI. — Le deuxième caractère du texte équivaut à [], confiance, sincérité, bonne foi. Dans le koua, les deux négativités sont à l’intérieur et les quatre positivités sont à l’extérieur. De plus les deux positivités qui occupent le second et le cinquième rangs occupent chacune le milieu d’un koua simple, c’est à dire possèdent la justice. En en parlant d’après le koua lui-même, il indique le vide intérieur ; en en parlant au point de vue des substances des deux koua simples, ils expriment la plénitude intérieure, c’est donc toujours une image symbolique de sincérité et de bonne foi. De plus, l’inférieur se plaît dans la correspondance sympathique avec le supérieur ; le supérieur est modeste et écoute les conseils de l’inférieur, ce qui constitue encore le sens de bonne foi. Le fretin c’est-à-dire des animaux sans intelligence ni entendement.
De plus, le bois se trouve au dessus du marais ; au dehors réalité solide et au dedans vacuité, ce qui constitue également l’image symbolique du gouvernail d’une embarcation. La plus extrême sincérité est capable d’influencer et d’émouvoir les petits poissons eux mêmes ; elle brave les périls et les difficultés et est incapable de perdre sa pureté, aussi, si celui qui consulte le sort peut atteindre jusqu’à la sympathie du fretin, le présage sera heureux et il y aura avantage à traverser un grand cours d’eau ; de plus, il y aura certainement avantage dans la pureté parfaite.
1064. Le commentaire traditionnel de la formule déterminative dit : Tshong fou, sincérité intérieure ; la malléabilité est au dedans et la dureté énergique possède la justice ; satisfaction et humilité ; la bonne foi alors transforme les États.
1065. Présage heureux du menu fretin ; la bonne foi atteint jusqu’au menu poisson. Avantage à traverser un grand cours d’eau ; monter dans le canot de bois évidé.
1066. La sincérité intérieure emploie l’avantage de la pureté ; c’est là correspondre au ciel.
1067. Le commentaire traditionnel de la formule symbolique dit : Au dessus du marais il y a du vent ; sincérité intérieure ; l’homme doué l’applique à la délibération dans les jugements criminels et il ajourne la peine de mort.
hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 1)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
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1063. Tshong fou, présage heureux du fretin ; avantage à traverser un grand cours d’eau ; avantage de la perfection.
Tshong fou. « L’Ordre des koua » dit :
- :
- TSHENG TSE. — Tshong fou. « L’Ordre des koua » dit : « De l’observation des préceptes résulte la confiance, aussi le koua tsie est suivi du koua tshong fou. » Le koua tsie est considéré comme exprimant l’action de formuler des préceptes, afin qu’on ne puisse les enfreindre ; il faut qu’ils inspirent la confiance et ensuite ils peuvent produire leur effet. Les supérieurs pouvant les maintenir avec confiance, les inférieurs s’y conforment avec une confiance égale ; ce sont des préceptes d’où résulte la confiance et c’est pour cela que le koua tshong fou (foi intérieure) suit immédiatement le koua tsie. Il est constitué par un marais sur lequel y a du vent ; le vent agissant sur le marais et son action étant ressentie jusqu’à l’intérieur de l’eau, donne l’image symbolique de la « foi intérieure ».
Le caractère traduit par « faire ressentir son action » signifie littéralement émouvoir, influencer et mettre en mouvement. Les traits intérieurs et extérieurs du koua sont également des traits pleins, tandis que les traits du milieu sont vides, ce qui constitue l’image symbolique de la foi intérieure. Enfin, le second et le cinquième traits sont également positifs et pleins au milieu, ce qui donne encore le sens de bonne foi. Dans les deux substances des koua simples le trait du milieu est plein ; dans la substance totale du koua parfait le milieu est évidé. L’intérieur vide est la base essentielle de la confiance ; l’intérieur plein est le caractère physique qui indique la confiance.
1063. Tshong fou, présage heureux du fretin ; avantage à traverser un grand cours d’eau ; avantage de la perfection.
TSHENG TSE. — Le troisième caractère du texte signifie ce qui est vif et sautillant ; le poisson est un être dénué d’intelligence et difficile à influencer. Si la bonne foi et la confiance peuvent influencer le poisson frétillant, il est clair que rien ne pourra rester en dehors de cette influence d’où résulte le présage heureux. La bonne foi et la confiance rendent possible le fait de marcher sur l’eau ou au travers du feu, à plus forte raison encore, elles permettent de traverser un grand cours d’eau. L’observation permanente et durable de la bonne foi consiste dans une ferme droiture, aussi il y a avantage dans la perfection.
TSHOU HI. — Le deuxième caractère du texte équivaut à [], confiance, sincérité, bonne foi. Dans le koua, les deux négativités sont à l’intérieur et les quatre positivités sont à l’extérieur. De plus les deux positivités qui occupent le second et le cinquième rangs occupent chacune le milieu d’un koua simple, c’est à dire possèdent la justice. En en parlant d’après le koua lui-même, il indique le vide intérieur ; en en parlant au point de vue des substances des deux koua simples, ils expriment la plénitude intérieure, c’est donc toujours une image symbolique de sincérité et de bonne foi. De plus, l’inférieur se plaît dans la correspondance sympathique avec le supérieur ; le supérieur est modeste et écoute les conseils de l’inférieur, ce qui constitue encore le sens de bonne foi. Le fretin c’est-à-dire des animaux sans intelligence ni entendement.
De plus, le bois se trouve au dessus du marais ; au dehors réalité solide et au dedans vacuité, ce qui constitue également l’image symbolique du gouvernail d’une embarcation. La plus extrême sincérité est capable d’influencer et d’émouvoir les petits poissons eux mêmes ; elle brave les périls et les difficultés et est incapable de perdre sa pureté, aussi, si celui qui consulte le sort peut atteindre jusqu’à la sympathie du fretin, le présage sera heureux et il y aura avantage à traverser un grand cours d’eau ; de plus, il y aura certainement avantage dans la pureté parfaite.
1064. Le commentaire traditionnel de la formule déterminative dit : Tshong fou, sincérité intérieure ; la malléabilité est au dedans et la dureté énergique possède la justice ; satisfaction et humilité ; la bonne foi alors transforme les États.
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- TSHENG TSE. — Les deux malléabilités sont à l’intérieur du koua : image symbolique du vide intérieur qui constitue la bonne foi et la parfaite sincérité. Deux duretés énergiques occupent le rang du milieu dans la substance de chacun des deux koua simples inférieur et supérieur. Le « milieu réel » constitue l’image symbolique de la bonne foi ; c’est à cause de cela que le koua est appelé tshong fou, sincérité intérieure. Satisfaction et humilité, cela exprime les effets du koua en en parlant d’après les substances des deux koua simples. En haut modestie et humilité, en bas satisfaction, ce qui constitue chez le supérieur la plus extrême sincérité en se soumettant humblement aux conseils de l’inférieur, tandis que l’inférieur est de bonne foi en obéissant avec satisfaction au supérieur.
Lorsqu’il en est ainsi la bonne foi et la sincérité sont capables de transformer les États et les royaumes. Si un homme ne se complaît pas dans l’obéissance, ou s’il viole et transgresse la raison d’être des choses, comment serait il capable de transformer l’univers ?
TSHOU HI. — Explication du sens du nom du koua au moyen de sa substance et des propriétés des koua simples qui le composent.
1065. Présage heureux du menu fretin ; la bonne foi atteint jusqu’au menu poisson. Avantage à traverser un grand cours d’eau ; monter dans le canot de bois évidé.
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- TSHENG TSE. — La sincérité peut atteindre jusqu’au menu poisson frétillant ; la voie de la sincérité est poussée à l’extrême et c’est par là que le présage est heureux. Employer la sincérité et la bonne foi pour braver les périls et les dangers est une voie aussi avantageuse que le moyen qui consiste à se servir du bois pour traverser un cours d’eau et à creuser un canot. Avec un canot évidé, il n’y a plus de danger de chavirer. Le koua est évidé au milieu ; c’est une image symbolique d’un canot creusé.
TSHOU HI. — Il est question de l’image symbolique du koua.
1066. La sincérité intérieure emploie l’avantage de la pureté ; c’est là correspondre au ciel.
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- TSHENG TSE. — Sincérité intérieure et pureté ; alors il y a correspondance sympathique avec le ciel ; la voie rationnelle du ciel n’est rien autre chose que la parfaite sincérité.
TSHOU HI. — Sincérité et droiture, alors il y a correspondance sympathique aux principes du ciel.
1067. Le commentaire traditionnel de la formule symbolique dit : Au dessus du marais il y a du vent ; sincérité intérieure ; l’homme doué l’applique à la délibération dans les jugements criminels et il ajourne la peine de mort.
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- TSHENG TSE. — Sur le marais il y a du vent, il influence l’intérieur de l’eau. La substance de l’eau est fluide (vide), aussi le vent peut la pénétrer ; le cœur de l’homme est vide, aussi les êtres peuvent l’émouvoir et l’influencer. Le mouvement communiqué au marais par le vent est comme l’influence pénétrante des êtres, ce qui constitue l’image symbolique de la bonne foi intérieure (tshong fou). L’homme doué contemple cette image symbolique et il applique sa sincérité à la discussion des jugements criminels et à l’ajournement de la peine de mort.
L’action de l’homme doué dans la délibération au sujet des affaires criminelles consiste uniquement dans le fait d’épuiser les limites de la sincérité ; dans l’application de la peine de mort, elle consiste uniquement à pousser la mansuétude à son extrême limite, aussi la sincérité de son sentiment de justice le porte continuellement à rechercher les motifs d’ajournement et de sursis, c’est à dire les motifs d’indulgence. Dans les affaires de l’univers, il ne manque jamais d’épuiser la sincérité et la justice, mais la délibération ou jugement des affaires criminelles et la clémence dans les sentences capitales sont certainement les plus graves entre toutes.
TSHOU HI. — Le vent influence et émeut, l’eau subit cette influence ; c’est l’image symbolique de la bonne foi intérieure. La délibération dans les jugements criminels, les sursis dans les cas de condamnation capitale sont toujours le résultat de l’idée de la bonne foi intérieure.
hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 1)
lien avec lignes mutés :
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1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
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1068.Premier trait nonaire : présage heureux de l’appréciation ; s’il y a autre chose, pas de calme.
TSHENG TSE. — Ce trait nonaire se trouve au début de la confiance intérieure, aussi la formule avertit au sujet du jugement relatif à ce qu’il croit. Le troisième caractère du texte signifie mesurer, apprécier, évaluer ; mesurer ce qu’il est possible de croire avec confiance, et ensuite s’y conformer. Bien qu’animé d’une confiance extrême, si cette confiance est appliquée à un fait qui n’en est pas digne, il en résultera des regrets et de la culpabilité, aussi c’est en mesurant et en appréciant d’abord et en ajoutant foi ensuite que le présage sera heureux. Du moment où l’objet de cette confiance est vérifié, la confiance doit être entière et parfaite, si elle est appliquée à d’autres objets, le calme et la sérénité de l’assurance deviennent impossibles. Calme, sérénité majestueuse. « S’il y a autre chose » indique que le jugement est indécis ; lorsque le jugement de l’homme manque de fixité et de certitude, il est troublé et manque de calme et d’assurance. Le premier et le quatrième traits sont en correspondance sympathique conforme à la droiture.
Le quatrième fait partie de la substance qui indique l’humilité et occupe son rang avec droiture, rien en lui n’est autrement que bien. Dans les sentences des traits, ce qui est important est surtout le sens du début ou commencement, aussi ce n’est pas le sens de correspondance sympathique mutuelle qui est relevé ; si on s’occupait de cette correspondance sympathique, il n’y aurait plus discernement et jugement.
TSHOU HI. — Au moment du début de la confiance intérieure, en haut, il correspond sympathiquement avec le quatrième trait hexaire ; s’il est capable d’apprécier ce qu’il doit croire, et ensuite de le croire, le présage sera heureux. S’il y a d’autres sujets de confiance, il perd la droiture qui résulte de son premier jugement, et il ne pourra pas jouir de la certitude qui assurerait son repos et sa tranquillité : c’est une expression qui indique l’avertissement donné à celui qui consulte le sort.
1070.Deuxième trait nonaire : l’oiseau ho qui chante est dans l’obscurité ; son petit l’accompagne ; j’ai un beau titre ; moi et toi nous le désirons.
TSHENG TSE. — Le second trait est celui qui est énergique et absolu dans l’extrême confiance intérieure. La bonne foi, étant poussée à un degré extrême, peut émouvoir et influencer librement. L’oiseau ho chante dans un lieu solitaire et sombre ; on ne l’entend pas, mais son petit et lui se répondent mutuellement et s’accordent ; les désirs intimes de leurs cœurs sont librement en communication par leurs accents. Le beau titre c’est moi qui le possède et l’autre aussi y est attaché par un désir ardent ; l’idée d’estimer et de désirer le beau titre est la même chez tous les deux.
Lorsqu’il y a bonne foi à l’intérieur, les êtres répondent tous sans exception avec sympathie, parce que la sincérité est la même. Pour l’extrême sincérité, il n’y a pas d’intervalle, ou de distinction, entre ce qui est près ou éloigné, profond ou superficiel, aussi les « formules annexées » disent que, lorsqu’il s’agit du bien, on y répond sympathiquement de mille lis à la ronde, tandis que lorsqu’il s’agit de ce qui n’est pas le bien, on s’en détourne à mille lis de distance ; cela exprime que la sincérité des sentiments se communique librement. L’extrême sincérité est la raison d’être de la libre communication des influences ; celui qui connaît la voie rationnelle est à même de le comprendre.
TSHOU HI. — Le second trait nonaire exprime la réalité de la confiance intérieure et le cinquième trait nonaire lui correspond sympathiquement, aussi par la réalité de la confiance intérieure, de sorte qu’il présente l’image symbolique de l’oiseau ho qui chante et de son petit qui s’accorde à ses accents et de l’idée exprimée par les mots : « mon titre et ton désir ». L’oiseau ho est dans la négativité, c’est à dire que, nonaire, il occupe le second rang. Un « beau titre », c’est à dire se conformer à la justice. L’avant dernier caractère du texte signifie désirer, avoir envie de ; cela exprime que les grandes vertus sont ce que l’homme estime et apprécie. Aussi, bien que je sois moi-même seul à posséder ce beau titre, cependant, chacun y est aussi fortement attaché et le désire.
1072.Troisième trait hexaire : il possède un équivalent ; parfois battre la mesure, parfois cesser ; parfois pleurer, parfois chanter.
TSHENG TSE. — Le quatrième caractère du texte signifie équivaloir ; contracter, former parallèle ou opposition avec... ; cela veut dire que ce qui forme le lien de la confiance, c’est uniquement la correspondance sympathique avec le trait supérieur nonaire. Le troisième et le quatrième trait sont tous les deux, à cause de leur évidement intérieur ceux de qui dépend l’achèvement de la bonne foi. Toutefois leur manière de se placer est différente. Le quatrième possède une situation définie à laquelle il s’accorde et il se maintient dans la droiture, aussi il oublie celui qui fait paire avec lui, afin de suivre le trait supérieur. Le troisième trait est dépourvu de justice et perd la droiture, aussi il s’accorde avec (possède) quelque chose d’équivalent à lui-même, qui influe sur ses propres tendances.
À cause de ses caractères physiques de malléabilité portée au plaisir, du moment où il y a quelque chose qui le retient et l’attire, il ne suit que ce qui lui inspire de la confiance. Parfois il se met en évidence, parfois il cesse et abandonne ; parfois il est triste et pleure, parfois il chante et fait de la musique. Agité ou en repos, triste ou gai, c’est toujours parce qu’il est retenu et attiré par ce qui lui inspire confiance, de sorte qu’on ne sait encore si le présage est heureux ou malheureux. Toutefois, ce n’est pas la manière d’agir de l’homme doué, intelligent.
TSHOU HI. — « Équivalent », désigne la confiance indéfinie dans le trait supérieur nonaire. Le troisième trait hexaire, malléable et négatif, sans justice ni droiture, se laisse aller à se maintenir définitivement dans le plaisir et s’allie avec le trait supérieur qu’il considère comme lui correspondant sympathiquement. Il en résulte qu’il n’est pas maître de lui-même et que l’image symbolique est telle.
61. Tshong fou
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1074.Quatrième trait hexaire : la lune est sur le point d’être pleine ; chevaux dépareillés ; pas de culpabilité.
TSHENG TSE. — Le quatrième trait est celui de qui dépend l’achèvement de la bonne foi ; il occupe une situation voisine de celle du prince ; sa position est conforme à la droiture et le trait supérieur a confiance en lui au plus haut point : c’est celui qu’il convient d’investir de l’autorité avec une entière confiance. C’est comme lorsque la lune est tout à fait sur le point d’être pleine. Quand elle est pleine elle est en opposition. Si un sujet est en opposition avec le prince, les malheurs et la décadence doivent bientôt survenir, aussi le moment où il s’agit d’être sur le point d’être entièrement éclatant (pleine lune) constitue l’extrême limite de la perfection. Chevaux dépareillés : le quatrième et le premier traits sont ceux qui se correspondent sympathiquement suivant la droiture ; ce sont ceux qui sont appareillés. Dans l’antiquité, on employait quatre chevaux pour traîner un char ; lorsqu’on ne pouvait les réunir tous de la même couleur, alors les deux de dehors et les deux de dedans ( ?) étaient accouplés par couleur.
De plus, il fallait encore qu’ils fussent appareillés comme taille, de sorte que deux chevaux constituaient une paire et étaient appelés « équivalents » (couple). Les chevaux sont des êtres qui marchent et circulent, le premier trait monte et sympathise avec le quatrième, tandis que celui-ci avance également et suit le cinquième ; ils agissent tous deux en montant, aussi l’image symbolique est empruntée aux chevaux. La voie de la bonne foi consiste dans l’unité absolue des tendances ; du moment où le quatrième trait suit le cinquième, s’il était encore retenu en bas par le premier, l’unité n’existerait plus et cela nuirait à la bonne foi et constituerait l’existence de la culpabilité. Aussi, si les chevaux appareillés s’oublient mutuellement, il n’y aura point de culpabilité. Le trait supérieur suit le cinquième et n’est pas retenu par le trait inférieur, c’est donc que les chevaux appareillés s’oublient et se quittent. S’il était retenu par le premier, il n’avancerait pas, et il ne pourrait achever l’œuvre de la bonne foi.
TSHOU HI. — Le quatrième trait hexaire occupe un rang négatif et se conforme à la droiture ; sa situation est voisine de celle du prince, ce qui constitue l’image symbolique de la lune sur le point d’être pleine. Chevaux appareillés, ou couple de chevaux, c’est-à-dire que le premier et le quatrième forment une paire. Mais le quatrième rompt avec le premier et monte à cause de la confiance qu’il place dans le cinquième, de sorte que cela constitue l’image symbolique de chevaux dépareillés, ou qui s’abandonnent mutuellement. Si celui qui consulte le sort est dans ces conditions, il n’y aura pas de culpabilité.
1076.Cinquième trait nonaire : avoir bonne foi et comme attaché ; pas de culpabilité.
TSHENG TSE. — Le cinquième trait occupe la situation du prince. La voie rationnelle du prince doit être basée sur la plus extrême sincérité et pénétrer tout l’univers en l’influençant librement, afin d’inspirer la confiance et de toucher le cœur de l’univers entier en l’attachant par des liens indissolubles ; alors le prince sera sans culpabilité. Si la bonne foi du prince est incapable de produire cet attachement inébranlable, alors, parmi des millions et des millions de cœurs, comment garantir qu’il ne se produira pas des cas d’abandon et d’éloignement ?
TSHOU HI. — Le cinquième trait nonaire est énergique et actif, juste et droit ; il exprime la réalité dans la bonne foi, et il occupe la situation prééminente : c’est celui de qui dépendent la confiance et la bonne foi. En bas, il correspond sympathiquement au second trait nonaire ; ils possèdent les mêmes vertus, aussi, tels sont l’image symbolique et le sens divinatoire.
1078.Trait supérieur nonaire : le bruit des ailes monte au ciel ; pureté, présage malheureux.
TSHENG TSE. — Le bruit des ailes, le bruit vole, mais la réalité ne suit point. Ce trait est placé à la fin du koua qui symbolise la confiance ; lorsque la confiance cesse, tout se corrompt ; la fidélité intérieure se perd, la beauté et l’élégance extérieures s’évanouissent, aussi la formule parle du bruit des ailes montant au ciel. La droiture à son tour est détruite : la nature de la positivité est d’avancer en montant ; le caractère physique du vent est de voler en tourbillonnant. Ce trait nonaire se trouve dans le moment exprimé par le koua tshong fou ; il est placé au rang le plus élevé : c’est celui qui a confiance dans son mouvement ascensionnel et qui ne sait point s’arrêter. L’extrême degré dans l’action du bruit du battement d’ailes dans le vol des oiseaux, c’est de monter jusqu’au ciel d’où il peut être entendu ; en poussant à tel point la fermeté absolue d’une action, sans être capable de la modifier, le présage malheureux est évident.
Fou Tse dit : « aimer à croire et ne pas aimer à étudier : c’est l’aveuglement et il est destructif » ; c’est une expression pour désigner l’opiniâtreté sans intelligence.
TSHOU HI. — Il occupe le rang extrême dans le koua qui exprime la confiance ; il exprime l’extrême crédulité et l’incapacité de se corriger ; bien qu’il possède la pureté, c’est cependant une voie rationnelle de présage malheureux, et c’est pour cela que tels sont l’image symbolique et le sens divinatoire. La poule est désignée par l’expression « bruissement des ailes » ; elle est l’image symbolique de l’humilité. Être placé au rang extrême du koua simple qui exprime l’humilité, c’est ce qui est considéré comme le fait de parvenir jusqu’au ciel. La poule n’est pas un animal capable de s’élever jusqu’aux cieux et cependant elle voudrait y atteindre ; elle croit ce qu’elle ne devrait pas croire et est incapable de modifier ses aspirations. C’est encore le même sens.
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1068.Premier trait nonaire : présage heureux de l’appréciation ; s’il y a autre chose, pas de calme.
TSHENG TSE. — Ce trait nonaire se trouve au début de la confiance intérieure, aussi la formule avertit au sujet du jugement relatif à ce qu’il croit. Le troisième caractère du texte signifie mesurer, apprécier, évaluer ; mesurer ce qu’il est possible de croire avec confiance, et ensuite s’y conformer. Bien qu’animé d’une confiance extrême, si cette confiance est appliquée à un fait qui n’en est pas digne, il en résultera des regrets et de la culpabilité, aussi c’est en mesurant et en appréciant d’abord et en ajoutant foi ensuite que le présage sera heureux. Du moment où l’objet de cette confiance est vérifié, la confiance doit être entière et parfaite, si elle est appliquée à d’autres objets, le calme et la sérénité de l’assurance deviennent impossibles. Calme, sérénité majestueuse. « S’il y a autre chose » indique que le jugement est indécis ; lorsque le jugement de l’homme manque de fixité et de certitude, il est troublé et manque de calme et d’assurance. Le premier et le quatrième traits sont en correspondance sympathique conforme à la droiture.
Le quatrième fait partie de la substance qui indique l’humilité et occupe son rang avec droiture, rien en lui n’est autrement que bien. Dans les sentences des traits, ce qui est important est surtout le sens du début ou commencement, aussi ce n’est pas le sens de correspondance sympathique mutuelle qui est relevé ; si on s’occupait de cette correspondance sympathique, il n’y aurait plus discernement et jugement.
TSHOU HI. — Au moment du début de la confiance intérieure, en haut, il correspond sympathiquement avec le quatrième trait hexaire ; s’il est capable d’apprécier ce qu’il doit croire, et ensuite de le croire, le présage sera heureux. S’il y a d’autres sujets de confiance, il perd la droiture qui résulte de son premier jugement, et il ne pourra pas jouir de la certitude qui assurerait son repos et sa tranquillité : c’est une expression qui indique l’avertissement donné à celui qui consulte le sort.
- 1069:
- 1069.Premier trait nonaire, présage heureux de l’appréciation ; le jugement (les tendances) pas encore modifié.
TSHENG TSE. — Au moment où la confiance commence à naître, les tendances n’ont encore aucun objet par lequel elles peuvent être fixées et maintenues ; aussi, si l’on mesure et si l’on apprécie ce qu’il convient de croire, on atteindra à la droiture dans le jugement porté ; c’est par là que le présage est heureux. En effet, les tendances n’ont pas encore été modifiées et mises en éveil ; lorsque le jugement est formé et qu’il y a une croyance à observer, alors les tendances sont, au contraire, altérées et modifiées, et si l’on veut juger, on ne juge plus avec la droiture primordiale. Dès le début du koua, cette sentence exprime qu’il faut chercher la voie rationnelle dans laquelle il faut avoir confiance.
1070.Deuxième trait nonaire : l’oiseau ho qui chante est dans l’obscurité ; son petit l’accompagne ; j’ai un beau titre ; moi et toi nous le désirons.
TSHENG TSE. — Le second trait est celui qui est énergique et absolu dans l’extrême confiance intérieure. La bonne foi, étant poussée à un degré extrême, peut émouvoir et influencer librement. L’oiseau ho chante dans un lieu solitaire et sombre ; on ne l’entend pas, mais son petit et lui se répondent mutuellement et s’accordent ; les désirs intimes de leurs cœurs sont librement en communication par leurs accents. Le beau titre c’est moi qui le possède et l’autre aussi y est attaché par un désir ardent ; l’idée d’estimer et de désirer le beau titre est la même chez tous les deux.
Lorsqu’il y a bonne foi à l’intérieur, les êtres répondent tous sans exception avec sympathie, parce que la sincérité est la même. Pour l’extrême sincérité, il n’y a pas d’intervalle, ou de distinction, entre ce qui est près ou éloigné, profond ou superficiel, aussi les « formules annexées » disent que, lorsqu’il s’agit du bien, on y répond sympathiquement de mille lis à la ronde, tandis que lorsqu’il s’agit de ce qui n’est pas le bien, on s’en détourne à mille lis de distance ; cela exprime que la sincérité des sentiments se communique librement. L’extrême sincérité est la raison d’être de la libre communication des influences ; celui qui connaît la voie rationnelle est à même de le comprendre.
TSHOU HI. — Le second trait nonaire exprime la réalité de la confiance intérieure et le cinquième trait nonaire lui correspond sympathiquement, aussi par la réalité de la confiance intérieure, de sorte qu’il présente l’image symbolique de l’oiseau ho qui chante et de son petit qui s’accorde à ses accents et de l’idée exprimée par les mots : « mon titre et ton désir ». L’oiseau ho est dans la négativité, c’est à dire que, nonaire, il occupe le second rang. Un « beau titre », c’est à dire se conformer à la justice. L’avant dernier caractère du texte signifie désirer, avoir envie de ; cela exprime que les grandes vertus sont ce que l’homme estime et apprécie. Aussi, bien que je sois moi-même seul à posséder ce beau titre, cependant, chacun y est aussi fortement attaché et le désire.
- 1071:
- 1071.Son petit s’accorde avec lui ; désir intérieur du cour.
TSHENG TSE. — Désirer dans le cœur ; cela veut dire « ce que désire la sincérité de l’idée » ; c’est pour cela qu’ils se comprennent librement et se répondent mutuellement avec sympathie.
1072.Troisième trait hexaire : il possède un équivalent ; parfois battre la mesure, parfois cesser ; parfois pleurer, parfois chanter.
TSHENG TSE. — Le quatrième caractère du texte signifie équivaloir ; contracter, former parallèle ou opposition avec... ; cela veut dire que ce qui forme le lien de la confiance, c’est uniquement la correspondance sympathique avec le trait supérieur nonaire. Le troisième et le quatrième trait sont tous les deux, à cause de leur évidement intérieur ceux de qui dépend l’achèvement de la bonne foi. Toutefois leur manière de se placer est différente. Le quatrième possède une situation définie à laquelle il s’accorde et il se maintient dans la droiture, aussi il oublie celui qui fait paire avec lui, afin de suivre le trait supérieur. Le troisième trait est dépourvu de justice et perd la droiture, aussi il s’accorde avec (possède) quelque chose d’équivalent à lui-même, qui influe sur ses propres tendances.
À cause de ses caractères physiques de malléabilité portée au plaisir, du moment où il y a quelque chose qui le retient et l’attire, il ne suit que ce qui lui inspire de la confiance. Parfois il se met en évidence, parfois il cesse et abandonne ; parfois il est triste et pleure, parfois il chante et fait de la musique. Agité ou en repos, triste ou gai, c’est toujours parce qu’il est retenu et attiré par ce qui lui inspire confiance, de sorte qu’on ne sait encore si le présage est heureux ou malheureux. Toutefois, ce n’est pas la manière d’agir de l’homme doué, intelligent.
TSHOU HI. — « Équivalent », désigne la confiance indéfinie dans le trait supérieur nonaire. Le troisième trait hexaire, malléable et négatif, sans justice ni droiture, se laisse aller à se maintenir définitivement dans le plaisir et s’allie avec le trait supérieur qu’il considère comme lui correspondant sympathiquement. Il en résulte qu’il n’est pas maître de lui-même et que l’image symbolique est telle.
- 1073:
- 1073.Parfois il bat la mesure, parfois il cesse ; situation imméritée.
TSHENG TSE. — Il occupe une situation imméritée ; parfois rien ne le domine et il ne suit que ce qui lui inspire confiance. La position qu’il occupe est conforme à la droiture de sorte que ce qui lui inspire confiance sera correct.
61. Tshong fou
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1074.Quatrième trait hexaire : la lune est sur le point d’être pleine ; chevaux dépareillés ; pas de culpabilité.
TSHENG TSE. — Le quatrième trait est celui de qui dépend l’achèvement de la bonne foi ; il occupe une situation voisine de celle du prince ; sa position est conforme à la droiture et le trait supérieur a confiance en lui au plus haut point : c’est celui qu’il convient d’investir de l’autorité avec une entière confiance. C’est comme lorsque la lune est tout à fait sur le point d’être pleine. Quand elle est pleine elle est en opposition. Si un sujet est en opposition avec le prince, les malheurs et la décadence doivent bientôt survenir, aussi le moment où il s’agit d’être sur le point d’être entièrement éclatant (pleine lune) constitue l’extrême limite de la perfection. Chevaux dépareillés : le quatrième et le premier traits sont ceux qui se correspondent sympathiquement suivant la droiture ; ce sont ceux qui sont appareillés. Dans l’antiquité, on employait quatre chevaux pour traîner un char ; lorsqu’on ne pouvait les réunir tous de la même couleur, alors les deux de dehors et les deux de dedans ( ?) étaient accouplés par couleur.
De plus, il fallait encore qu’ils fussent appareillés comme taille, de sorte que deux chevaux constituaient une paire et étaient appelés « équivalents » (couple). Les chevaux sont des êtres qui marchent et circulent, le premier trait monte et sympathise avec le quatrième, tandis que celui-ci avance également et suit le cinquième ; ils agissent tous deux en montant, aussi l’image symbolique est empruntée aux chevaux. La voie de la bonne foi consiste dans l’unité absolue des tendances ; du moment où le quatrième trait suit le cinquième, s’il était encore retenu en bas par le premier, l’unité n’existerait plus et cela nuirait à la bonne foi et constituerait l’existence de la culpabilité. Aussi, si les chevaux appareillés s’oublient mutuellement, il n’y aura point de culpabilité. Le trait supérieur suit le cinquième et n’est pas retenu par le trait inférieur, c’est donc que les chevaux appareillés s’oublient et se quittent. S’il était retenu par le premier, il n’avancerait pas, et il ne pourrait achever l’œuvre de la bonne foi.
TSHOU HI. — Le quatrième trait hexaire occupe un rang négatif et se conforme à la droiture ; sa situation est voisine de celle du prince, ce qui constitue l’image symbolique de la lune sur le point d’être pleine. Chevaux appareillés, ou couple de chevaux, c’est-à-dire que le premier et le quatrième forment une paire. Mais le quatrième rompt avec le premier et monte à cause de la confiance qu’il place dans le cinquième, de sorte que cela constitue l’image symbolique de chevaux dépareillés, ou qui s’abandonnent mutuellement. Si celui qui consulte le sort est dans ces conditions, il n’y aura pas de culpabilité.
- 1075:
- 1075.Chevaux dépareillés ; rompre avec ceux de son genre et monter.
TSHENG TSE. — Il abandonne ceux de son genre et monte suivre le cinquième. « Genre » est employé pour « correspondance sympathique ».
1076.Cinquième trait nonaire : avoir bonne foi et comme attaché ; pas de culpabilité.
TSHENG TSE. — Le cinquième trait occupe la situation du prince. La voie rationnelle du prince doit être basée sur la plus extrême sincérité et pénétrer tout l’univers en l’influençant librement, afin d’inspirer la confiance et de toucher le cœur de l’univers entier en l’attachant par des liens indissolubles ; alors le prince sera sans culpabilité. Si la bonne foi du prince est incapable de produire cet attachement inébranlable, alors, parmi des millions et des millions de cœurs, comment garantir qu’il ne se produira pas des cas d’abandon et d’éloignement ?
TSHOU HI. — Le cinquième trait nonaire est énergique et actif, juste et droit ; il exprime la réalité dans la bonne foi, et il occupe la situation prééminente : c’est celui de qui dépendent la confiance et la bonne foi. En bas, il correspond sympathiquement au second trait nonaire ; ils possèdent les mêmes vertus, aussi, tels sont l’image symbolique et le sens divinatoire.
- 1077:
- 1077.Avoir confiance et comme attaché ; situation directement méritée.
TSHENG TSE. — Le cinquième trait occupe la situation prééminente du prince ; par la voie rationnelle de droiture et de justice il peut inspirer confiance à l’univers entier, comme en se l’attachant d’une manière inébranlable. C’est là être digne de la situation qu’il occupe ; la voie rationnelle du prince doit être ainsi.
1078.Trait supérieur nonaire : le bruit des ailes monte au ciel ; pureté, présage malheureux.
TSHENG TSE. — Le bruit des ailes, le bruit vole, mais la réalité ne suit point. Ce trait est placé à la fin du koua qui symbolise la confiance ; lorsque la confiance cesse, tout se corrompt ; la fidélité intérieure se perd, la beauté et l’élégance extérieures s’évanouissent, aussi la formule parle du bruit des ailes montant au ciel. La droiture à son tour est détruite : la nature de la positivité est d’avancer en montant ; le caractère physique du vent est de voler en tourbillonnant. Ce trait nonaire se trouve dans le moment exprimé par le koua tshong fou ; il est placé au rang le plus élevé : c’est celui qui a confiance dans son mouvement ascensionnel et qui ne sait point s’arrêter. L’extrême degré dans l’action du bruit du battement d’ailes dans le vol des oiseaux, c’est de monter jusqu’au ciel d’où il peut être entendu ; en poussant à tel point la fermeté absolue d’une action, sans être capable de la modifier, le présage malheureux est évident.
Fou Tse dit : « aimer à croire et ne pas aimer à étudier : c’est l’aveuglement et il est destructif » ; c’est une expression pour désigner l’opiniâtreté sans intelligence.
TSHOU HI. — Il occupe le rang extrême dans le koua qui exprime la confiance ; il exprime l’extrême crédulité et l’incapacité de se corriger ; bien qu’il possède la pureté, c’est cependant une voie rationnelle de présage malheureux, et c’est pour cela que tels sont l’image symbolique et le sens divinatoire. La poule est désignée par l’expression « bruissement des ailes » ; elle est l’image symbolique de l’humilité. Être placé au rang extrême du koua simple qui exprime l’humilité, c’est ce qui est considéré comme le fait de parvenir jusqu’au ciel. La poule n’est pas un animal capable de s’élever jusqu’aux cieux et cependant elle voudrait y atteindre ; elle croit ce qu’elle ne devrait pas croire et est incapable de modifier ses aspirations. C’est encore le même sens.
- 1078:
- 1078 bis. Le bruit des ailes monte jusqu’au ciel : comment cela pourrait il durer ?
TSHENG TSE. — Conserver la confiance jusqu’à sa plus extrême limite et ne pas savoir changer : comment un tel état pourrait il durer longtemps ? Opiniâtreté sans intelligence ; dans de telles conditions, le présage est malheureux.
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