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23. - Po, user peu à peu, déclin

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12042020

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23. Po : L'ECLATEMENT

Ken en haut
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Khouen en bas



422. Po, usure ; sans avantage dans ce qu’il y a à entreprendre.

Po. « L’Ordre des koua » dit :
:
426. Premier trait hexaire : user le lit par les pieds ; présage malheureux de la destruction de la pureté.

428. Deuxième trait hexaire : usure du lit par les traverses ; présage malheureux de la destruction de la pureté.

430. Troisième trait hexaire : l’user ; pas de culpabilité.

432. Quatrième trait hexaire : user le lit par la peau ; présage heureux.

434. Cinquième trait hexaire : enfiler des poissons par les ouïes ; profiter de la faveur des gens du palais ; rien sans avantage.

436. Trait supérieur nonaire : le gros fruit n’est pas mangé ; l’homme doué jouit d’un char ; l’homme inférieur use la maison.




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23. Po : L'ECLATEMENT

422. Po, usure ; sans avantage dans ce qu’il y a à entreprendre.

TSHENG TSE. — L’usure, c’est la foule des négativités grandissant et se développant, le moment où elles dissolvent et usent la positivité ; la multitude des hommes inférieurs annihilant l’homme doué ; c’est pour cela que l’homme doué est sans avantage dans ce qu’il entreprend. Il lui convient seulement d’être humble dans ses paroles et de cacher ses propres traces, s’effaçant selon le moment, afin d’éviter les injures des hommes inférieurs.

TSHOU HI. — Po, tomber. Les cinq négativités sont en bas et nouvellement nées ; l’unique positivité est au dessus et sur le point de s’évanouir. La négativité se complète et grandit tandis que la positivité s’évanouit et tombe, c’est le koua du neuvième mois. La négativité fleurit ; la positivité décline ; l’homme inférieur est bien portant et l’homme doué est malade. Ou bien encore, au dedans le koua simple khouen et au dehors le koua simple ken ; image symbolique d’arrêt suivant le moment. Aussi, celui qui, en consultant le sort, obtient ce koua ne doit rien en conclure pour ce qu’il a à entreprendre.

423. Le commentaire traditionnel de la formule déterminative dit : Le koua po exprime le sens du mot po, usure ; la douceur malléable modifiant la dureté énergique.
:

424. Pas davantage dans ce qu’il y a à entreprendre ; l’homme inférieur grandit ; suivre avec soumission et s’arrêter ; regarder limage symbolique ; l’homme doué estime l’anéantissement et le repos, la plénitude et le vide ; mouvement du ciel.
:

425. Le commentaire traditionnel de la formule symbolique dit : La montagne jointe à la terre ; usure ; le supérieur travaille à assurer l’inférieur dans la jouissance paisible de son habitation.
:

hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 3)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
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Message Dim 12 Avr - 19:47  blog

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426.Premier trait hexaire : user le lit par les pieds ; présage malheureux de la destruction de la pureté.

TSHENG TSE. — L’usure de la positivité par la négativité commence par le bas et agit en montant ; le lit est pris comme image symbolique, en le considérant comme l’objet sur lequel le corps est placé. L’usure commence par le bas et petit à petit elle atteint jusqu’au corps. « User le lit par les pieds », user les pieds du lit ; l’usure commence par le bas, c’est pour cela qu’on considère l’usure des pieds. La négativité avance en partant d’en bas ; peu à peu elle détruit la pureté et la droiture : c’est une voie rationnelle de malheur. Le terme mie, septième caractère du texte, a la valeur du caractère wou, absence de ; cela veut dire dissolution et oubli de la voie de la droiture. La négativité use la positivité ; la douceur malléable altère progressivement la dureté énergique. C’est le mal et l’erreur envahissant et empiétant sur la droiture ; l’homme inférieur supplantant l’homme doué ; le présage malheureux est évident.

TSHOU HI. — L’usure s’élève en partant d’en bas ; elle détruit la droiture, de sorte que le présage est malheureux. C’est pour cela que tel est le sens divinatoire. Le terme mie signifie détruire.

427:

428.Deuxième trait hexaire : usure du lit par les traverses ; présage malheureux de la destruction de la pureté.

TSHENG TSE. — Le terme pien, sixième caractère du texte, désigne ce qui sépare le dessus du dessous, c’est le corps principal du lit. La négativité avance peu à peu et monte ; l’usure atteint les traverses ; accroissement de la destruction de la droiture ; le présage malheureux augmente d’intensité.

TSHOU HI. — Men, le corps du lit ; l’usure avance et monte.

429:

430.Troisième trait hexaire : l’user ; pas de culpabilité.

TSHENG TSE. — C’est le moment où toutes les négativités usent la positivité et le troisième trait, seul, occupe un rang qui comporte la dureté énergique et correspond sympathiquement à un trait dur et énergique ; il diffère en cela des traits négatifs au dessus et au-dessous de lui. Ses tendances le portent à suivre la droiture, ce qui, dans un moment de déclin constitue l’absence de culpabilité et ce qui fait que le troisième trait exprime ce qu’on peut appeler le bien. Pourquoi la formule ne parle t elle pas de présage heureux ? Au moment où la négativité commence à user la positivité, la foule des hommes inférieurs nuit à l’homme doué ; bien que le troisième trait suive la droiture, la force inhérente à sa nature le rend faible et isolé ; ce qui lui est sympathique est placé sur un terrain qui ne comporte aucune situation déterminée ; dans un tel moment, il lui est difficile d’éviter les conséquences de ces conditions. Comment donc le présage serait il heureux ? Le sens est qu’il n’y a pas de culpabilité. La formule parle de cette absence de culpabilité comme encouragement.

TSHOU HI. — La foule des négativités commence à user la positivité et lui, seul, lui est sympathique ; il s’éloigne de la troupe dont il fait partie et suit la droiture ; c’est une voie rationnelle d’absence de culpabilité. Si celui qui consulte le sort est dans ces conditions, il sera sans culpabilité.

431:

23. Po
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432.Quatrième trait hexaire : user le lit par la peau ; présage heureux.

TSHENG TSE. — L’usure commence par les pieds du lit ; peu à peu elle atteint la peau. La peau, c’est à dire l’extérieur du corps ; le corps est donc sur le point d’être détruit, et le présage de malheur est évident. La croissance de la négativité est complète ; le déclin de la positivité est extrême ; la voie de la pureté est évanouie. Aussi, la formule ne parle pas davantage « de destruction de la pureté » ; elle parle directement du présage malheureux.

TSHOU HI. — Le mal causé par la négativité atteint le corps ; aussi il n’est pas davantage question de la « destruction de la pureté » et il est formellement parlé du présage malheureux.

433:

434.Cinquième trait hexaire : enfiler des poissons par les ouïes ; profiter de la faveur des gens du palais ; rien sans avantage.

TSHENG TSE. — La détérioration atteint la situation du prince, c’est la limite extrême de l’usure, et le présage néfaste est évident. Aussi il n’est pas davantage question d’usure, et un nouveau sens est adopté pour ouvrir la porte au retour de l’homme inférieur vers le bien. Le cinquième trait est celui qui dirige la troupe des négativités, le poisson est un être négatif ; c’est pour cela qu’il est pris comme image symbolique. Le cinquième trait peut diriger la foule des négativités de façon à la soumettre à un ordre déterminé ; c’est absolument comme lorsqu’on enfile des poissons par les ouïes. D’un autre côté, il peut arriver à être favorisé de l’amour de la positivité placée au dessus de lui, comparée à une personne de l’intérieur du palais, de sorte que rien ne lui est sans avantage. « Gens du palais », personnes employées dans l’intérieur du palais : épouses, concubines, serviteurs et assistants. Il est question de la négativité, et d’ailleurs c’est le sens de captiver l’affection et la protection qui est adopté. Puisqu’il n’y a qu’une seule positivité qui se trouve au rang supérieur, toutes les négativités ont une voie naturelle à suivre avec soumission, et c’est pour cela que la formule met ce sens spécial en évidence.

TSHOU HI. — Le poisson est un être négatif ; les « gens du palais » sont ce qui représente l’élégance et la beauté dans la négativité et ce qui est soumis à la direction de la positivité. Le cinquième trait représente la négativité devenue grande et ayant acquis toute sa croissance ; il est présentement à la tête de ceux de son propre genre et il subit l’ascendant de la positivité, c’est pourquoi il présente cette image symbolique. Aussi, si celui qui consulte le sort est dans ces conditions, il en résultera que rien ne sera sans avantage.

435:

436.Trait supérieur nonaire : le gros fruit n’est pas mangé ; l’homme doué jouit d’un char ; l’homme inférieur use la maison.

TSHENG TSE. — L’élimination et l’usure des divers traits positifs est absolue ; il ne reste que le trait supérieur nonaire, seul, qui subsiste encore ; il est comme un fruit gros et énorme qu’on ne doit point manger, et qu’on garde dans le but de reproduction. Si le trait supérieur se modifiait aussi, ce serait la pureté absolue de la négativité. Mais la raison d’être des choses ne souffre point que la positivité disparaisse totalement ; se modifiant vers le haut, elle doit renaître vers le bas ; aucun accident ne peut faire qu’elle puisse cesser d’exister. L’homme saint met cette loi en lumière, afin de faire voir que la voie de la positivité et de l’homme doué ne peut jamais périr. On a dit : si l’usure est complète, il en résultera l’unité de substance du koua khouen ; comment la positivité subsistera t elle encore ? Parce que en établissant la concordance entre les koua et les mois, le koua khouen correspond au dixième mois ; en en parlant au point de vue de l’extinction et de la renaissance des éthers, l’usure de la positivité produit le koua khouen, puis la positivité reparaît et produit le koua fou ; elle n’est jamais complètement épuisée ; quand l’usure est complète par en haut, elle reparaît par en bas.

C’est pour cela que le deuxième mois est appelé le mois de la positivité ; de peur qu’on ne doute de la continuité de sa présence. Il en serait de même au sujet de la négativité, et l’homme saint n’en parle pas. Dans le moment du complet développement de la voie de la négativité, le désordre est évident ; le désordre parvenu à son comble, on est naturellement porté à penser à l’ordre, de sorte que tous les cœurs aspirent à se soumettre à l’autorité de l’homme doué ; « l’homme doué jouit d’un char ». Dans le livre des vers on lit : « La source inférieure sans vent » : ce qui sert à maintenir la fin de la modification du vent ( ?). Du moment où telle est la raison d’être des choses, dans les koua également, toute négativité a la positivité pour origine, ce qui donne l’image symbolique de l’un des deux éthers supportant l’autre. « L’homme inférieur use la maison » ; si l’homme inférieur se trouve en présence de l’extrême déclin, il use la maison, et n’a plus rien pour s’abriter. Il n’est pas davantage question de la négativité et de la positivité ; la formule ne parle plus que de l’homme inférieur placé au comble du déclin, de sorte que l’usure atteint jusqu’à sa maison.

Comme il s’agit du trait supérieur, c’est l’image de la maison ou hutte en paille qui est choisie. On a dit : lors de la dissolution de la négativité ou de la positivité, il faut absolument que l’une soit totalement usée par en haut pour que l’autre renaisse par en bas ; ici, au sujet du trait supérieur, il devrait y avoir le sens de renaissance ? Au sujet du trait supérieur du koua kouae, pourquoi la formule dit elle que finalement il a un présage malheureux ? Voici la réponse : Le trait supérieur nonaire occupe le rang extrême dans le koua qui marque le déclin et l’usure ; il ne subsiste qu’une seule positivité : or, aucune raison ne peut faire que la positivité soit totalement anéantie et c’est pour cela que la formule développe le sens de renaissance, pour qu’on voie que la voie de l’homme doué ne peut jamais périr. Dans le koua kouae, c’est la positivité qui use la négativité, or la négativité est la voie de l’homme inférieur ; aussi il n’est question que de disparition et d’anéantissement, à quoi servirait il de dire que, d’ailleurs, la raison d’être veut qu’il y ait également renaissance ?

TSHOU HI. — L’unique positivité est au rang supérieur ; le déclin n’est pas encore absolument complet et il peut encore y avoir renaissance. L’homme doué étant au rang supérieur est celui que toutes les négativités reconnaissent pour maître. Si un homme inférieur occupait cette position, l’usure serait arrivée à son point extrême vers le haut, et lui-même serait cause de la perte de ce qui l’abrite encore ; il n’y aurait d’ailleurs plus les images symboliques du gros fruit et de posséder un char. Dans le choix de l’image symbolique, après que celle ci est déjà précisée et illustrée par un exemple clair, la formule cite encore l’homme doué et l’homme inférieur. Il n’en est pas de même dans le sens divinatoire ; l’intention de l’homme saint est on ne peut plus évidente.

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