57. - Souen, entrer
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12042020
57. - Souen, entrer
57. Souen : LE DOUX LE PENETRANT LE VENT
Souen en haut
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996. Souen, petite liberté ; avantage dans ce qu’il y a à entreprendre ; avantage à voir un grand homme.
Souen. « L’Ordre des koua » dit :
996. Souen, petite liberté ; avantage dans ce qu’il y a à entreprendre ; avantage à voir un grand homme.
TSHENG TSE. — Étant données les aptitudes que comporte ce koua, il est possible, avec une petite liberté, d’avoir avantage dans ce qu’il y a à entreprendre et avantage à voir un grand homme. Les koua souen et touei comportent également l’énergie, la justice et la droiture, et enfin, le sens des mots souen et touei sont analogues. Mais dans le koua touei il y a « liberté », tandis que dans le koua souen, il ne s’agit que d’une « petite liberté ». Touei exprime ce qui est produit par la positivité, tandis que souen exprime ce qui est produit par la négativité. Dans le koua touei, la malléabilité est à l’extérieur ; c’est l’effet de la malléabilité ; dans le koua souen, la malléabilité se trouve à l’intérieur, c’est la nature de la malléabilité, et c’est ce qui fait le peu de liberté du koua souen.
TSHOU HI. — Souen, entrer. Une négativité courbée au dessous de deux positivités : sa nature lui permet d’être humble pour entrer. L’image symbolique est considérée comme exprimant le vent, ce qui provient encore du sens du mot « entrer ». La négativité est maîtresse de la situation, aussi le sens divinatoire est considéré comme exprimant une petite liberté. Puisque la négativité suit la positivité, il y a aussi avantage dans ce qu’il y a à entreprendre. Toutefois, il faut être certain que ce qui est suivi est conforme à la droiture, aussi, la formule ajoute : avantage à voir un grand homme.
997. Le commentaire de la formule déterminative dit : Répétition d’humilité pour redresser le sort.
998. Énergie et soumission à la justice et à la droiture, action des tendances ; la malléabilité est toujours soumise à la dureté énergique, c’est par là qu’il y a une petite liberté. Le bien a un moyen de se produire ; avantage à voir un grand homme.
999. Le commentaire traditionnel de la formule symbolique dit : Suivre le vent, humilité ; l’homme doué s’applique à répéter les ordres et à pratiquer les affaires.
hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 4)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
Souen en haut
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Souen en bas
996. Souen, petite liberté ; avantage dans ce qu’il y a à entreprendre ; avantage à voir un grand homme.
Souen. « L’Ordre des koua » dit :
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- TSHENG TSE. — Souen. « L’Ordre des koua » dit : « Les voyages conduisent à l’absence d’abri, de sorte que le koua lou est suivi du koua souen ; souen signifie : entrer. » Si l’étranger, voyageur, isolé, est dépourvu de soumission et d’humilité, qui le supportera ? S’il est capable de soumission et d’humilité, bien que placé au milieu des misères qui résultent des voyages, que pourrait il entreprendre sans réussir ? C’est là ce qui fait que le koua souen suit le koua lou. Comme koua simple, il est constitué par une négativité placée au-dessous de deux positivités : humilité et soumission envers la positivité, et c’est ce qui fait que ce koua est appelé souen.
996. Souen, petite liberté ; avantage dans ce qu’il y a à entreprendre ; avantage à voir un grand homme.
TSHENG TSE. — Étant données les aptitudes que comporte ce koua, il est possible, avec une petite liberté, d’avoir avantage dans ce qu’il y a à entreprendre et avantage à voir un grand homme. Les koua souen et touei comportent également l’énergie, la justice et la droiture, et enfin, le sens des mots souen et touei sont analogues. Mais dans le koua touei il y a « liberté », tandis que dans le koua souen, il ne s’agit que d’une « petite liberté ». Touei exprime ce qui est produit par la positivité, tandis que souen exprime ce qui est produit par la négativité. Dans le koua touei, la malléabilité est à l’extérieur ; c’est l’effet de la malléabilité ; dans le koua souen, la malléabilité se trouve à l’intérieur, c’est la nature de la malléabilité, et c’est ce qui fait le peu de liberté du koua souen.
TSHOU HI. — Souen, entrer. Une négativité courbée au dessous de deux positivités : sa nature lui permet d’être humble pour entrer. L’image symbolique est considérée comme exprimant le vent, ce qui provient encore du sens du mot « entrer ». La négativité est maîtresse de la situation, aussi le sens divinatoire est considéré comme exprimant une petite liberté. Puisque la négativité suit la positivité, il y a aussi avantage dans ce qu’il y a à entreprendre. Toutefois, il faut être certain que ce qui est suivi est conforme à la droiture, aussi, la formule ajoute : avantage à voir un grand homme.
997. Le commentaire de la formule déterminative dit : Répétition d’humilité pour redresser le sort.
- :
- TSHENG TSE. — Répétition du koua simple souen, répétition de l’humilité. Le supérieur se conforme à la voie rationnelle en donnant ses ordres ; l’inférieur reçoit les ordres et s’y conforme avec soumission : le supérieur et l’inférieur font tous deux preuve de soumission, ce qui donne l’image symbolique de la répétition de la soumission. D’ailleurs, le caractère traduit par le mot répétition comporte le sens de redoublement. L’expression homme doué comporte également le sens de répétition d’humilité, afin de redresser et de répéter les ordres du destin. Ici, le mot redresser prend le sens de renouvellement ; c’est une expression qui indique la paix et le repos.
998. Énergie et soumission à la justice et à la droiture, action des tendances ; la malléabilité est toujours soumise à la dureté énergique, c’est par là qu’il y a une petite liberté. Le bien a un moyen de se produire ; avantage à voir un grand homme.
- :
- TSHENG TSE. — Cela est dit au sujet des aptitudes du koua. L’énergie active de la positivité fait partie de la substance du koua souen et elle possède la justice et la droiture ; c’est la voie rationnelle de la soumission et de l’humilité dans la justice et la droiture. La nature de la positivité est de monter ; ses tendances la portent à agir en s’élevant dans la voie de la justice et de la droiture. De plus, la malléabilité, qu’elle soit placée au dessus ou au-dessous, est toujours soumise à la dureté énergique ; les aptitudes indiquées étant telles, bien que la qualité intérieure soit la malléabilité, il est cependant possible qu’il existe une petite liberté. Dans la voie de la soumission et de l’humilité, il n’est aucune entreprise qui ne puisse réussir, aussi il y a avantage dans ce qu’il y a à entreprendre.
Bien que la soumission et l’humilité constituent une voie de bien, cependant il faut encore savoir à qui on obéit ; pouvoir être humble et soumis à la dureté énergique du grand homme doué de justice et de droiture sera considéré comme constituant un avantage, aussi il y a avantage à voir un grand homme. Par exemple, la justice et la droiture de la dureté énergique du cinquième ou du second trait indiquent un grand homme. L’humilité et la soumission envers tout autre que le grand homme ne doivent pas, nécessairement, ne pas être considérées comme constituant un excès.
TSHOU HI. — Explication de la formule du koua au moyen de la substance du koua lui-même. L’énergie soumise à la justice et à la droiture et dont les tendances peuvent prévaloir, cela désigne le cinquième trait nonaire ; la malléabilité désigne le premier et le quatrième.
999. Le commentaire traditionnel de la formule symbolique dit : Suivre le vent, humilité ; l’homme doué s’applique à répéter les ordres et à pratiquer les affaires.
- :
- TSHENG TSE. — Deux vents répétés l’un sur l’autre : les vents se suivent ; le mot « suivre » du texte comporte le sens de soumission. L’homme doué considère l’image symbolique de la répétition du koua simple souen se succédant à lui-même avec humilité, et il s’applique à renouveler ses ordres et ses instructions ; il agit pour redresser et réformer les affaires. Le mot suivre comporte le sens de répétition, ce qui indique que, au dessus et au dessous, il y a toujours soumission. Le supérieur se soumet à l’inférieur et se met en avant ; l’inférieur se soumet au supérieur et le suit : le supérieur et l’inférieur font tous deux preuve de soumission, ce qui comporte le sens de répétition de l’humilité. Dans les questions relatives aux décrets, aux ordonnances et aux affaires du gouvernement, si le prince se conforme à la raison d’être des choses, il est d’accord avec le cœur du peuple et le peuple se soumet et obéit.
TSHOU HI. — Suivre ; c’est le sens de suivre mutuellement.
hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 4)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
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1000.Premier trait hexaire : avancer et reculer ; avantage de la pureté de l’homme hardi.
TSHENG TSE. — Ce trait est hexaire ; avec sa malléabilité négative, il occupe une position humble et inférieure, mais il est sans justice. Il est placé au rang le plus bas et il est soumis à l’énergie : il exprime l’excès d’humilité. Un homme malléable et négatif qui pousse l’abaissement et l’humilité jusqu’à l’excès, de sorte que ses tendances et ses idées sont toujours sous l’impression de la crainte et qu’il ne peut jouir du repos et de la tranquillité. Tantôt il avance, tantôt il recule ; il ne sait quel parti prendre, et ce qui peut lui être avantageux, c’est la perfection ou pureté de l’homme hardi. S’il peut employer les tendances de la pureté et de l’énergie de l’homme hardi, c’est ce qui conviendra. En s’efforçant d’être énergique, il ne tombera point dans la faute qui consiste dans l’excès de l’humilité et de la crainte.
TSHOU HI. — Le premier trait, négatif, occupe le rang inférieur ; il est le maître du koua simple souen ; il représente l’excès dans l’abaissement et l’humilité, aussi il est considéré comme exprimant l’image symbolique de l’action d’avancer et de se retirer, sans décision. Si l’on se place dans cette position avec la perfection de l’homme hardi, il y aura moyen de remédier à ce qui fait défaut et d’atteindre au degré convenable.
1002.Deuxième trait nonaire : l’humilité est au dessous du lit ; employer les devins et les charmeurs nombreux ; présage heureux, sans culpabilité.
TSHENG TSE. — Le second trait se trouve dans le moment exprimé par le koua souen, qui indique l’humilité et l’abaissement ; nonaire, il est placé à un rang qui comporte la négativité et il est au rang inférieur ; il exprime l’excès dans l’humilité. Le lit est ce qui sert à l’homme pour se reposer : « humble et placé plus bas que le lit » est un excès d’humilité et c’est dépasser le niveau qui assure le repos. Si l’excès d’humilité et d’abaissement chez l’homme ne résulte pas de la crainte et de la pusillanimité, il sera causé par l’esprit de flatterie et d’adulation ; c’est toujours l’effet du manque de droiture. Le second trait est plein, énergique et juste ; bien qu’il fasse partie de la substance du koua souen (humilité) et qu’il occupe un rang négatif, il est considéré comme exprimant un excès dans l’humilité, sans avoir un cœur vicieux et méchant. L’excès dans l’humilité respectueuse, bien que ne constituant pas la droiture dans la bienséance, peut cependant prévenir et éviter la honte et les affronts et supprimer les causes de reproches et toute culpabilité, c’est donc encore une voie rationnelle dont le présage est heureux.
Les devins et les charmeurs, ce sont tous ceux qui sont en communication d’idées avec l’intelligence des génies. Les dixième et onzième caractères du texte ont le sens de « grande multiplicité ». S’il y a extrême sincérité et calme dans la modestie et l’humilité, ceux qui pourront comprendre cette sincérité d’idée seront nombreux ; le présage sera heureux, et il n’y aura aucune culpabilité, ce qui veut dire que la sincérité sera suffisante pour émouvoir les hommes. Si l’homme n’examine et ne recherche pas la sincérité de l’idée, alors il considérera l’excès d’humilité comme de l’adulation.
TSHOU HI. — Le second trait emploie les qualités de la positivité et il se place à un rang négatif dans une position inférieure ; cela comporte l’idée d’absence de tranquillité. Toutefois, en présence d’un moment d’abaissement (souen), il n’opprime pas les humbles et, de plus, il possède la justice ; il ne pousse pas les choses à l’extrême, de sorte que le sens divinatoire est considéré comme exprimant la possibilité de l’excès dans l’humilité et comme comportant la répétition continuelle et fastidieuse des mêmes paroles pour faire prévaloir sa propre doctrine. Delà résulte la possibilité du présage heureux et de l’absence de culpabilité et aussi le sens divinatoire indiquant le présage heureux du fait d’épuiser la sincérité de l’idée dans l’accomplissement des sacrifices.
1004.Troisième trait nonaire : précipitation dans l’humilité ; appréhension.
TSHENG TSE. — Le troisième trait avec sa positivité se place dans un rang qui comporte l’énergie ; il ne possède point la justice et de plus il est au rang supérieur dans le koua simple inférieur. Les caractères physiques indiquent l’excès dans l’énergie, et se trouvant dans le moment de la soumission et de l’humilité, c’est celui qui est incapable de s’humilier. Il s’efforce pour être humble et il échoue continuellement dans ses tentatives. Il se trouve dans un moment d’humiliation, il se place dans l’infériorité, et le supérieur le regarde avec humilité. Enfin le quatrième trait se sert de la douceur et de la soumission et ils se serrent l’un contre l’autre en se rapprochant ; ce qu’il foule aux pieds est énergique et au dessus de lui se trouvent encore deux positivités répétées. Quand même il voudrait ne pas être humble, le pourrait il ? Aussi, il échoue continuellement dans ses tentatives et il essaye de nouveau d’être humble, et c’est bien là un motif d’appréhension.
TSHOU HI. — Excès de dureté énergique sans justice, occupant le rang supérieur dans le koua simple inférieur : c’est celui qui est incapable d’humilité. Il s’efforce et il échoue perpétuellement dans ses tentatives : c’est une voie rationnelle d’appréhension, et aussi, tels sont le sens divinatoire et l’image symbolique.
57. Souen
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1006.Quatrième trait hexaire : dissipation des regrets. Chasser et capturer les trois catégories ; il y a du mérite.
TSHENG TSE. — Malléabilité négative qui ne reçoit aucun accueil, pliée sous l’énergie et rencontrant l’énergie sous ses pieds ; il doit naturellement y avoir des regrets. Mais le quatrième trait avec sa qualité de trait négatif occupe encore un rang négatif ; il se conforme à la droiture dans l’humilité. Placé au rang inférieur de la substance du koua simple supérieur, il occupe un rang élevé et il est capable de s’abaisser ; demeurant au rang inférieur du koua simple supérieur, il est humble envers les supérieurs ; surveillant les inférieurs avec humilité, il est humble envers ses inférieurs. Étant bien placé comme il vient d’être dit, il est possible que ses regrets se dissipent. Ce qui fait que ses regrets peuvent se dissiper, c’est qu’il est comme celui qui chasse et qui obtient trois parts. Chasser et capturer trois parts ; c’est atteindre en haut et en bas ; le gibier capturé à la chasse est partagé en trois catégories, l’une pour sécher, une autre pour offrir aux hôtes et invités et pour les besoins de la cuisine, une autre pour les rabatteurs et les aides de la chasse.
Le quatrième trait est capable d’humilité envers les traits positifs placés au dessus et au dessous de lui ; il est comme celui qui obtient les trois parts à la chasse, c’est à dire qu’il atteint partout, en haut et en bas. Le terrain, ou rang, occupé par le quatrième trait comporte essentiellement l’existence de regrets ; comme il s’y place pour le mieux, ses regrets se dissipent, et en outre, il a du mérite. Dans les affaires de ce monde, si on se place bien il est parfois possible que les regrets se dissipent et qu’il en résulte du mérite.
TSHOU HI. — Malléabilité négative sans correspondance sympathique ; ce qui est au-dessus et au dessous est toujours énergique, de sorte qu’elle doit naturellement éprouver des regrets. De plus, négatif, ce trait occupe un rang négatif (pair) ; il se place au rang inférieur du koua simple supérieur, de sorte qu’il réussit à oublier ses regrets, et qu’en outre il a un sens divinatoire heureux lorsqu’on consulte le sort au sujet du résultat futur d’une chasse à entreprendre. Les trois catégories sont les pièces à faire sécher, la part des hôtes et des invités, la part destinée aux cuisines.
1008.Cinquième trait hexaire : pureté, présage heureux, dissipation des regrets ; rien sans avantage ; pas de commencement et fin ; trois jours avant le jour kang ; trois jours après le jour hang ; présage heureux.
TSHENG TSE. — Le cinquième trait occupe la situation prééminente ; c’est de lui que dépend la formation du koua souen, c’est de lui que proviennent les décrets, les ordonnances et les instructions. En se plaçant il se conforme à la justice et à la droiture, et il épuise le bien dans la voie de l’humilité. Toutefois, l’humilité est une voie de douceur et de soumission ; ce qui la rend avantageuse, c’est sa pureté ; ce n’est pas que le cinquième trait ne le possède suffisamment, mais dans le cas du koua souen, il convient d’en faire l’objet d’un avertissement. Du moment que la pureté est atteinte, le présage est heureux et les regrets se dissipent. Il n’est rien qui n’en retire un avantage ; la pureté, c’est la droiture et la justice. Pour quiconque se place avec humilité en donnant des instructions, c’est toujours à cause de la justice et de la droiture que le présage est heureux. La douceur et l’humilité sans la pureté doivent donner lieu à des regrets ; comment pourrait il se faire que rien restât sans en retirer un avantage ? Dans l’action de lancer des décrets ou des ordonnances, il y a lieu de procéder à des changements et à des renouvellements.
Ne pas avoir de commencement ; c’est à dire que les débuts sont mauvais. Il y a une fin, commencement du bien aussi par les changements et les renouvellements. Si le bien était déjà réalisé, à quoi servirait l’emploi des ordonnances ? pourquoi ferait on des changements et renouvellerait on les lois ? Trois jours avant le jour hang, trois jours après le jour kang, présage heureux ; la voie rationnelle quand on promulgue des lois ou qu’on prescrit des réformes doit être ainsi, le caractère [] indique le début d’une chose ; le caractère kang, désigne le commencement du changement. Dans les dix caractères du cycle décimal, les signes [] et [] sont au milieu : le milieu dépassé il y a transformation, aussi ce signe est appelé kang (changement). Dans le changement et le renouvellement des choses, tout doit dépendre du commencement et tendre vers la fin ; c’est le sens de l’expression : « avant le jour kia, après le jour hia » et, comme cela, le présage est heureux, l’explication de cette expression se trouve dans les commentaires du koua kou (n° 18).
TSHOU HI. — Le cinquième trait nonaire est énergique, actif, juste et droit, et il fait partie de la substance du koua souen, aussi, il y a des regrets ; c’est parce qu’il possède la pureté que le présage est heureux. Aussi, il peut oublier ses regrets et rien n’est sans avantage. Avoir des regrets, c’est ne pas avoir de commencement ; les oublier, c’est avoir une fin. Kang, exprime le changement ; la transformation des choses. Trois jours avant le jour kang, c’est le jour ting ; trois jours après le jour kang, c’est le jour kouei. Le mot ting exprime ce qui cause le trouble avant la transformation ; le mot kouei exprime l’appréciation et la mesure après la transformation. Celui qui a quelque changement à effectuer, et qui obtient ce sens divinatoire en consultant le sort, saura qu’il comporte un présage heureux.
1010.Trait supérieur nonaire : entrer sous le lit ; perdre lesbiens et les armes ; présage malheureux de la pureté.
TSHENG TSE. — Le lit, c’est le lieu de repos de l’homme ; être dessous le lit, comporte un sens qui indique l’excès dans le repos. Un trait nonaire occupant le rang extrême dans le koua souen, exprime l’excès dans l’humilité. Le neuvième caractère du texte signifie les biens, ce qu’on possède ; le dixième, hache, instrument pour couper. L’énergie positive comporte essentiellement la décision (couper) ; puisque le trait indique un excès d’humilité et qu’il perd l’énergie de sa décision, il perd ce qu’il avait, donc « perte des biens et de la hache ». Il occupe le rang supérieur et son humilité est excessive, à ce point qu’elle cause sa propre perte ; dans la voie rationnelle de la droiture, cela est considéré comme constituant un présage malheureux.
TSHOU HI. — L’humilité est sous le lit ; c’est l’excès dans l’humilité. Il perd ses biens et sa hache ; il perd ce qui lui servait à trancher et à décider. Dans ces conditions, bien qu’avec la pureté, le présage est encore malheureux. Il occupe l’extrême limite du koua souen, il perd ses vertus d’énergie et de décision, et c’est pourquoi tels sont le sens divinatoire et l’image symbolique.
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1000.Premier trait hexaire : avancer et reculer ; avantage de la pureté de l’homme hardi.
TSHENG TSE. — Ce trait est hexaire ; avec sa malléabilité négative, il occupe une position humble et inférieure, mais il est sans justice. Il est placé au rang le plus bas et il est soumis à l’énergie : il exprime l’excès d’humilité. Un homme malléable et négatif qui pousse l’abaissement et l’humilité jusqu’à l’excès, de sorte que ses tendances et ses idées sont toujours sous l’impression de la crainte et qu’il ne peut jouir du repos et de la tranquillité. Tantôt il avance, tantôt il recule ; il ne sait quel parti prendre, et ce qui peut lui être avantageux, c’est la perfection ou pureté de l’homme hardi. S’il peut employer les tendances de la pureté et de l’énergie de l’homme hardi, c’est ce qui conviendra. En s’efforçant d’être énergique, il ne tombera point dans la faute qui consiste dans l’excès de l’humilité et de la crainte.
TSHOU HI. — Le premier trait, négatif, occupe le rang inférieur ; il est le maître du koua simple souen ; il représente l’excès dans l’abaissement et l’humilité, aussi il est considéré comme exprimant l’image symbolique de l’action d’avancer et de se retirer, sans décision. Si l’on se place dans cette position avec la perfection de l’homme hardi, il y aura moyen de remédier à ce qui fait défaut et d’atteindre au degré convenable.
- 1001:
- 1001.Avancer et reculer ; tendances hésitantes ; perfection de l’homme hardi, jugement raffermi.
TSHENG TSE. — C’est celui qui avance, puis recule, sans savoir où trouver le repos ; son jugement est indécis et craintif. L’avantage consistera dans l’emploi de la pureté et de l’énergie de l’homme hardi, afin de déterminer son jugement, de sorte qu’il soit calmé et affermi. Le caractère employé a le sens de réparer et consolider.
1002.Deuxième trait nonaire : l’humilité est au dessous du lit ; employer les devins et les charmeurs nombreux ; présage heureux, sans culpabilité.
TSHENG TSE. — Le second trait se trouve dans le moment exprimé par le koua souen, qui indique l’humilité et l’abaissement ; nonaire, il est placé à un rang qui comporte la négativité et il est au rang inférieur ; il exprime l’excès dans l’humilité. Le lit est ce qui sert à l’homme pour se reposer : « humble et placé plus bas que le lit » est un excès d’humilité et c’est dépasser le niveau qui assure le repos. Si l’excès d’humilité et d’abaissement chez l’homme ne résulte pas de la crainte et de la pusillanimité, il sera causé par l’esprit de flatterie et d’adulation ; c’est toujours l’effet du manque de droiture. Le second trait est plein, énergique et juste ; bien qu’il fasse partie de la substance du koua souen (humilité) et qu’il occupe un rang négatif, il est considéré comme exprimant un excès dans l’humilité, sans avoir un cœur vicieux et méchant. L’excès dans l’humilité respectueuse, bien que ne constituant pas la droiture dans la bienséance, peut cependant prévenir et éviter la honte et les affronts et supprimer les causes de reproches et toute culpabilité, c’est donc encore une voie rationnelle dont le présage est heureux.
Les devins et les charmeurs, ce sont tous ceux qui sont en communication d’idées avec l’intelligence des génies. Les dixième et onzième caractères du texte ont le sens de « grande multiplicité ». S’il y a extrême sincérité et calme dans la modestie et l’humilité, ceux qui pourront comprendre cette sincérité d’idée seront nombreux ; le présage sera heureux, et il n’y aura aucune culpabilité, ce qui veut dire que la sincérité sera suffisante pour émouvoir les hommes. Si l’homme n’examine et ne recherche pas la sincérité de l’idée, alors il considérera l’excès d’humilité comme de l’adulation.
TSHOU HI. — Le second trait emploie les qualités de la positivité et il se place à un rang négatif dans une position inférieure ; cela comporte l’idée d’absence de tranquillité. Toutefois, en présence d’un moment d’abaissement (souen), il n’opprime pas les humbles et, de plus, il possède la justice ; il ne pousse pas les choses à l’extrême, de sorte que le sens divinatoire est considéré comme exprimant la possibilité de l’excès dans l’humilité et comme comportant la répétition continuelle et fastidieuse des mêmes paroles pour faire prévaloir sa propre doctrine. Delà résulte la possibilité du présage heureux et de l’absence de culpabilité et aussi le sens divinatoire indiquant le présage heureux du fait d’épuiser la sincérité de l’idée dans l’accomplissement des sacrifices.
- 1003:
- 1003.Présage heureux de la multiplicité ; possession de la justice.
TSHENG TSE. — Puisque le second trait occupe un rang qui indique la douceur et qu’il est dans une situation inférieure, il constitue l’image symbolique de l’excès dans l’humilité et c’est celui qui peut faire apprécier et connaître la sincérité de son idée. La foule nombreuse s’agite et réussit ainsi à se conformer à la justice. Lorsqu’un trait positif occupe le rang du milieu (possède la justice), il constitue l’image symbolique de la plénitude intérieure ; du moment où la justice est complète, les hommes doivent naturellement avoir confiance et, à cause de la sincérité de l’idée, il ne s’agit ni du résultat de la crainte, ni de flatterie et d’adulation ; c’est par là que le présage est heureux et qu’il n’y a pas de culpabilité.
1004.Troisième trait nonaire : précipitation dans l’humilité ; appréhension.
TSHENG TSE. — Le troisième trait avec sa positivité se place dans un rang qui comporte l’énergie ; il ne possède point la justice et de plus il est au rang supérieur dans le koua simple inférieur. Les caractères physiques indiquent l’excès dans l’énergie, et se trouvant dans le moment de la soumission et de l’humilité, c’est celui qui est incapable de s’humilier. Il s’efforce pour être humble et il échoue continuellement dans ses tentatives. Il se trouve dans un moment d’humiliation, il se place dans l’infériorité, et le supérieur le regarde avec humilité. Enfin le quatrième trait se sert de la douceur et de la soumission et ils se serrent l’un contre l’autre en se rapprochant ; ce qu’il foule aux pieds est énergique et au dessus de lui se trouvent encore deux positivités répétées. Quand même il voudrait ne pas être humble, le pourrait il ? Aussi, il échoue continuellement dans ses tentatives et il essaye de nouveau d’être humble, et c’est bien là un motif d’appréhension.
TSHOU HI. — Excès de dureté énergique sans justice, occupant le rang supérieur dans le koua simple inférieur : c’est celui qui est incapable d’humilité. Il s’efforce et il échoue perpétuellement dans ses tentatives : c’est une voie rationnelle d’appréhension, et aussi, tels sont le sens divinatoire et l’image symbolique.
- 1005:
- 1005.Appréhension de l’humilité continuelle ; tendances épuisées.
TSHENG TSE. — Les caractères physiques et les aptitudes du troisième trait le rendent essentiellement incapable d’humilité ; d’ailleurs le supérieur le surveille avec humilité ; il est soumis à une répétition d’énergie et il foule des énergies aux pieds. La force inhérente aux choses montre qu’il ne peut pas faire prévaloir ses tendances, aussi il échoue continuellement, et continuellement il recommence et essaye d’être humble. Donc, ses tendances sont contrariées et il en souffre, ce qui est, au plus haut point, un motif d’appréhension.
57. Souen
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1006.Quatrième trait hexaire : dissipation des regrets. Chasser et capturer les trois catégories ; il y a du mérite.
TSHENG TSE. — Malléabilité négative qui ne reçoit aucun accueil, pliée sous l’énergie et rencontrant l’énergie sous ses pieds ; il doit naturellement y avoir des regrets. Mais le quatrième trait avec sa qualité de trait négatif occupe encore un rang négatif ; il se conforme à la droiture dans l’humilité. Placé au rang inférieur de la substance du koua simple supérieur, il occupe un rang élevé et il est capable de s’abaisser ; demeurant au rang inférieur du koua simple supérieur, il est humble envers les supérieurs ; surveillant les inférieurs avec humilité, il est humble envers ses inférieurs. Étant bien placé comme il vient d’être dit, il est possible que ses regrets se dissipent. Ce qui fait que ses regrets peuvent se dissiper, c’est qu’il est comme celui qui chasse et qui obtient trois parts. Chasser et capturer trois parts ; c’est atteindre en haut et en bas ; le gibier capturé à la chasse est partagé en trois catégories, l’une pour sécher, une autre pour offrir aux hôtes et invités et pour les besoins de la cuisine, une autre pour les rabatteurs et les aides de la chasse.
Le quatrième trait est capable d’humilité envers les traits positifs placés au dessus et au dessous de lui ; il est comme celui qui obtient les trois parts à la chasse, c’est à dire qu’il atteint partout, en haut et en bas. Le terrain, ou rang, occupé par le quatrième trait comporte essentiellement l’existence de regrets ; comme il s’y place pour le mieux, ses regrets se dissipent, et en outre, il a du mérite. Dans les affaires de ce monde, si on se place bien il est parfois possible que les regrets se dissipent et qu’il en résulte du mérite.
TSHOU HI. — Malléabilité négative sans correspondance sympathique ; ce qui est au-dessus et au dessous est toujours énergique, de sorte qu’elle doit naturellement éprouver des regrets. De plus, négatif, ce trait occupe un rang négatif (pair) ; il se place au rang inférieur du koua simple supérieur, de sorte qu’il réussit à oublier ses regrets, et qu’en outre il a un sens divinatoire heureux lorsqu’on consulte le sort au sujet du résultat futur d’une chasse à entreprendre. Les trois catégories sont les pièces à faire sécher, la part des hôtes et des invités, la part destinée aux cuisines.
- 1007:
- 1007.Chasser et capturer les trois catégories ; il y a du mérite.
TSHENG TSE. — Humble envers les supérieurs et les inférieurs, comme celui qui, à la chasse, capture les trois catégories et atteint en haut et en bas. Achèvement du mérite de l’humilité.
1008.Cinquième trait hexaire : pureté, présage heureux, dissipation des regrets ; rien sans avantage ; pas de commencement et fin ; trois jours avant le jour kang ; trois jours après le jour hang ; présage heureux.
TSHENG TSE. — Le cinquième trait occupe la situation prééminente ; c’est de lui que dépend la formation du koua souen, c’est de lui que proviennent les décrets, les ordonnances et les instructions. En se plaçant il se conforme à la justice et à la droiture, et il épuise le bien dans la voie de l’humilité. Toutefois, l’humilité est une voie de douceur et de soumission ; ce qui la rend avantageuse, c’est sa pureté ; ce n’est pas que le cinquième trait ne le possède suffisamment, mais dans le cas du koua souen, il convient d’en faire l’objet d’un avertissement. Du moment que la pureté est atteinte, le présage est heureux et les regrets se dissipent. Il n’est rien qui n’en retire un avantage ; la pureté, c’est la droiture et la justice. Pour quiconque se place avec humilité en donnant des instructions, c’est toujours à cause de la justice et de la droiture que le présage est heureux. La douceur et l’humilité sans la pureté doivent donner lieu à des regrets ; comment pourrait il se faire que rien restât sans en retirer un avantage ? Dans l’action de lancer des décrets ou des ordonnances, il y a lieu de procéder à des changements et à des renouvellements.
Ne pas avoir de commencement ; c’est à dire que les débuts sont mauvais. Il y a une fin, commencement du bien aussi par les changements et les renouvellements. Si le bien était déjà réalisé, à quoi servirait l’emploi des ordonnances ? pourquoi ferait on des changements et renouvellerait on les lois ? Trois jours avant le jour hang, trois jours après le jour kang, présage heureux ; la voie rationnelle quand on promulgue des lois ou qu’on prescrit des réformes doit être ainsi, le caractère [] indique le début d’une chose ; le caractère kang, désigne le commencement du changement. Dans les dix caractères du cycle décimal, les signes [] et [] sont au milieu : le milieu dépassé il y a transformation, aussi ce signe est appelé kang (changement). Dans le changement et le renouvellement des choses, tout doit dépendre du commencement et tendre vers la fin ; c’est le sens de l’expression : « avant le jour kia, après le jour hia » et, comme cela, le présage est heureux, l’explication de cette expression se trouve dans les commentaires du koua kou (n° 18).
TSHOU HI. — Le cinquième trait nonaire est énergique, actif, juste et droit, et il fait partie de la substance du koua souen, aussi, il y a des regrets ; c’est parce qu’il possède la pureté que le présage est heureux. Aussi, il peut oublier ses regrets et rien n’est sans avantage. Avoir des regrets, c’est ne pas avoir de commencement ; les oublier, c’est avoir une fin. Kang, exprime le changement ; la transformation des choses. Trois jours avant le jour kang, c’est le jour ting ; trois jours après le jour kang, c’est le jour kouei. Le mot ting exprime ce qui cause le trouble avant la transformation ; le mot kouei exprime l’appréciation et la mesure après la transformation. Celui qui a quelque changement à effectuer, et qui obtient ce sens divinatoire en consultant le sort, saura qu’il comporte un présage heureux.
- 1009:
- 1009.Présage heureux du cinquième trait nonaire ; situation juste et droite.
TSHENG TSE. — Le présage heureux du cinquième trait nonaire provient de ce qu’il se place avec justice et droiture ; posséder la voie rationnelle de droiture et de la justice, c’est un présage heureux, aussi ses regrets se dissipent. Justice et droiture signifient qu’il n’y a ni excès, ni défaut et que le juste milieu est exactement atteint. Quand il s’agit de se placer avec humilité, et en même temps de promulguer des règlements, c’est uniquement la possession de la juste mesure qui constitue le bien ; si l’on manque à la justice, on en éprouve des regrets.
1010.Trait supérieur nonaire : entrer sous le lit ; perdre lesbiens et les armes ; présage malheureux de la pureté.
TSHENG TSE. — Le lit, c’est le lieu de repos de l’homme ; être dessous le lit, comporte un sens qui indique l’excès dans le repos. Un trait nonaire occupant le rang extrême dans le koua souen, exprime l’excès dans l’humilité. Le neuvième caractère du texte signifie les biens, ce qu’on possède ; le dixième, hache, instrument pour couper. L’énergie positive comporte essentiellement la décision (couper) ; puisque le trait indique un excès d’humilité et qu’il perd l’énergie de sa décision, il perd ce qu’il avait, donc « perte des biens et de la hache ». Il occupe le rang supérieur et son humilité est excessive, à ce point qu’elle cause sa propre perte ; dans la voie rationnelle de la droiture, cela est considéré comme constituant un présage malheureux.
TSHOU HI. — L’humilité est sous le lit ; c’est l’excès dans l’humilité. Il perd ses biens et sa hache ; il perd ce qui lui servait à trancher et à décider. Dans ces conditions, bien qu’avec la pureté, le présage est encore malheureux. Il occupe l’extrême limite du koua souen, il perd ses vertus d’énergie et de décision, et c’est pourquoi tels sont le sens divinatoire et l’image symbolique.
- 1011:
- 1011.Entrer sous le lit ; l’élévation est épuisée ; perdre les biens et la hache ; la droiture dans le présage malheureux.
TSHENG TSE. — Entrer sous le lit : excès d’humilité ; il est placé au rang supérieur du koua : l’humilité atteint à l’extrême limite. Il occupe le rang supérieur et son humilité atteint la limite de l’excès possible, à ce point qu’il se perd lui-même : Cela peut il être considéré comme constituant la possession de la droiture ? C’est évidemment une loi logique d’un présage malheureux. L’humilité est essentiellement bonne à pratiquer ; aussi on peut douter si ce trait peut être considéré comme se conformant à la droiture, aussi la formule prononce de nouveau et affirme le présage malheureux.
TSHOU HI. — Précisément un présage malheureux ; cela est une affirmation précise de l’existence du présage malheureux.
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