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52. - Ken, l’arrêt

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12042020

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52. Ken : L'IMMOBILISATION LA MONTAGNE

Ken en haut
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912. Arrêter le dos ; ne pas attraper le corps ; parcourir le parois, ne pas voir l’homme ; pas de culpabilité.

Ken. « L’Ordre des koua » dit :
:
916. Premier trait hexaire : arrêter les orteils, pas de culpabilité ; avantage de la pureté persistante.

918. Deuxième trait hexaire :fixer le talon ; pour qu’il n’aide pas à suivre le mouvement ; le cœur n’est pas gai.

920. Troisième trait nonaire : fixer l’articulation de la hanche ; briser les vertèbres ; péril, ardeur du cœur.

922. Quatrième trait hexaire : immobiliser le corps ; pas de culpabilité.

924. Cinquième trait hexaire : immobiliser les angles de la bouche ; parler avec ordre ; dissipation des regrets.

926. Trait supérieur nonaire : grandeur dans l’immobilité ; présage heureux.




52. - Ken, l’arrêt Y4mPCP9NQxFRlGjNEYtEnQ5fHPukq6BT1sRAJloTTtexGEW6C1D6yOhYJARI3XiAuaPCf-z7vHhyXQimq4XZTvAvJMDFp-nLE-1QwiqMowbAt5XxS_ph1OiHZs8t7-ltJoDbNot-U5jlRUZ0-AmlEB_cJ1hxxMzqIWARZiCk77CjzPKU-pnuF7lShzEjF2f15yYrtQlEbfZMcXqTNOijdfAEg?encodeFailures=1&width=336&height=600
52. Ken : L'IMMOBILISATION

912. Arrêter le dos ; ne pas attraper le corps ; parcourir le parois, ne pas voir l’homme ; pas de culpabilité.

TSHENG TSE. — Ce qui empêche l’homme de jouir du repos là où il s’arrête, c’est l’agitation qui résulte de ses désirs ; les désirs l’entraînent en avant, et il cherche un lieu pour s’arrêter, sans pouvoir le trouver. Aussi, dans la voie rationnelle de l’arrêt, il convient d’immobiliser le dos. Ce qu’on regarde est en avant et le dos en arrière, c’est ce qu’on ne voit pas. Étant arrêté par ce qu’on ne voit pas, aucun désir ne viendra troubler le cœur, et l’arrêt constituera le repos. Ne pas attraper le corps, c’est à dire ne pas voir le corps ; c’est s’oublier, faire abstraction de soi-même. Sans égoïsme, on s’arrête ; si l’on est capable d’être sans égoïsme, il n’y a aucune voie rationnelle qui puisse conduire à l’arrêt. Parcourir le parvis sans voir l’homme ; l’espace compris dans l’enceinte qui porte le parvis de la cour est ce qu’il y a de plus proche ; si quelque chose se trouve du côté du dos, bien qu’extrêmement rapprochée, on ne peut la voir ; cela veut dire qu’il n’y a aucune relation avec les êtres ; les êtres extérieurs n’attirant point l’attention, les désirs intérieurs ne naissent point ; s’arrêter dans de telles conditions, c’est posséder la voie rationnelle de l’arrêt et s’y accorder ; dans l’arrêt, cela constitue l’absence de culpabilité.

TSHOU HI. — Ken, arrêt, station. Une positivité est arrêtée au dessus de deux négativités. La positivité monte d’en bas ; parvenue à l’extrême limite de l’ascension, elle s’arrête. L’image symbolique est la montagne. En saisissant cette condition que le trait supérieur du koua khouen, symbole de la terre, se transforme sous une influence florissante, on voit encore l’idée de l’arrêt à l’extrême limite, sans mouvement possible de progression en avant. Celui qui consulte le sort devra être capable de s’arrêter à ce qui est situé derrière son dos sans s’occuper de sa propre personne, parcourir le parvis de la cour sans considérer les hommes, et ainsi, il sera sans culpabilité. En effet, le corps, la personne, est un sujet d’agitation ; le dos seul est fixe et immobile.

Fixer le dos, c’est fixer ce qui doit être fixe. Étant arrêté à ce qui doit être arrêté, on ne se laissera pas guider par le corps et on ne sera pas agité ; c’est là ne pas s’occuper du corps, c’est à dire de soi-même. Dans ces conditions, bien qu’on s’agite dans un espace resserré comme un parvis et encombré d’hommes, on ne fera cependant point attention à ceux ci. C’est là, en effet, fixer le dos sans s’occuper du corps, s’arrêter et être fixe. Parcourir le parvis et ne point y voir les hommes, c’est marcher et être fixe ; le mouvement et le repos sont chacun en leur lieu, et c’est toujours de cette attention que résulte le calme, ce qui rend possible l’absence de toute culpabilité.

913. Le commentaire traditionnel de la formule déterminative dit : Ken, arrêt ; lorsque le moment est venu de s’arrêter, il s’arrête ; lorsque le moment est venu d’agir, il agit ; qu’il s’agisse de se mouvoir ou de s’arrêter, il ne manque jamais le moment opportun. Sa voix est éclatante et claire.
:

914. Immobiliser lorsqu’il y a lieu d’arrêter. Arrêter dans le lieu convenable ; en haut et en bas équivalence et correspondance, sans alliance entre eux. C’est ainsi que sans posséder le corps, il parcourt le parois sans voir l’homme ; pas de culpabilité.
:

915. Le commentaire de la formule symbolique dit : accumulation des montagnes du koua ken ; l’homme doué en conclut la pensée de ne pas sortir de sa situation.
:

hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 2)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
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52. Ken : L'IMMOBILISATION LA MONTAGNE
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916.Premier trait hexaire : arrêter les orteils, pas de culpabilité ; avantage de la pureté persistante.

TSHENG TSE. — Ce trait hexaire occupe le rang le plus inférieur ; il présente l’image symbolique des orteils. Le mouvement des orteils précède tous les autres ; immobiliser les orteils, c’est arrêter le mouvement à son début. Lorsqu’une chose est arrêtée à son début, elle n’en arrive pas à causer la perte de la droiture, de sorte qu’il n’en résulte aucune culpabilité. Puisque la douceur malléable est placée dans un rang inférieur, comme c’est dans un moment qui indique les orteils, en agissant elle perdra la droiture, de sorte que l’arrêt exprime l’absence de culpabilité. L’inconvénient de la malléabilité négative réside dans le manque de persistance et de continuité ; elle est incapable de fermeté ; aussi, dès le début de ce qui concerne l’arrêt, la formule avertit que l’avantage consiste dans une pureté persistante et ferme, ce qui préviendra la perte de la voie rationnelle de l’arrêt.

TSHOU HI. — Occuper le premier rang du. koua simple hen, qui exprime l’arrêt, avec la malléabilité négative, est considéré comme l’expression de l’image symbolique de l’arrêt des orteils. Si celui qui consulte le sort est dans ces mêmes conditions, il sera sans culpabilité. De plus, à cause de la malléabilité négative, la formule avertit encore au sujet de la persistance de la perfection.

917:

918.Deuxième trait hexaire :fixer le talon ; pour qu’il n’aide pas à suivre le mouvement ; le cœur n’est pas gai.

TSHENG TSE. — Le second trait hexaire se maintient dans la justice et possède la droiture ; c’est celui qui possède la voie rationnelle de l’arrêt. En haut, il ne rencontre aucun accueil sympathique ; il ne séduit pas le prince. Le troisième trait occupe le rang supérieur ; c’est de lui que dépend l’achèvement parfait de l’arrêt et c’est lui qui en est le maître. Mais il possède la dureté énergique et perd la justice ; il ne sait saisir l’opportunité de l’arrêt. L’énergie s’arrêtant en haut, elle ne peut descendre et s’abaisser pour réclamer assistance ; bien que le second trait possède les vertus de la justice et de la droiture, il ne peut la suivre. Le mouvement ou l’arrêt du second trait dépendent de celui qui est le maître de sa volonté ; il ne peut pas décider de lui-même, de sorte qu’il présente l’image symbolique du talon. Lorsque la cuisse se meut, le talon suit le mouvement ; l’initiative du mouvement ou de la station résident dans la cuisse et non dans le talon.

Du moment où le second trait ne peut agir d’après la voie de la justice et de la droiture pour aider et suppléer au manque de justice du troisième, il doit nécessairement s’efforcer de le suivre ; il est incapable de l’aider, mais il le suit. Outre que la faute ne lui en incombe pas, comment cela serait il d’ailleurs sont désir ? Ses paroles ne sont point écoutées, sa voie morale n’est point suivie, aussi, son cœur n’est pas gai ; il n’est pas à même de suivre l’impulsion de ses propres tendances. Le docteur qui est placé dans une situation élevée doit aider, assister, et non pas suivre ; mais dans une situation inférieure, il y a des cas où il doit consulter et aider, d’autres cas où il doit obéir et suivre ; il y a des cas où il ne peut aider et où, plus tard, il est obligé de suivre.

TSHOU HI. — Le second trait hexaire se maintient dans la justice, il possède la droiture ; il a déjà immobilisé le talon. Le troisième trait représente l’articulation du bassin, c’est là l’origine du mouvement qui suit le talon. De plus, il présente un excès de dureté énergique et manque de justice, puisqu’il est arrêté et maintenu par ce qui lui est supérieur. Bien que le second trait possède la justice et la droiture, et que sa substance soit la faiblesse malléable et négative, il ne peut entreprendre de remédier aux défauts et aux incapacités du troisième, c’est ce qui fait que son cœur n’est pas gai. Le sens divinatoire de la formule de ce trait se trouve dans son image symbolique, et il en est encore de même dans le cas du trait suivant.

919:

920.Troisième trait nonaire : fixer l’articulation de la hanche ; briser les vertèbres ; péril, ardeur du cœur.

TSHENG TSE. — Le cinquième caractère du texte, limite, traduit par articulation de la hanche, indique la séparation ; il exprime la jonction du haut et du bas. Le troisième trait emploie la dureté énergique et occupe un rang qui comporte l’énergie, mais sans la justice ; il est considéré comme celui de qui dépend l’achèvement du koua ken ; il indique le comble de l’énergie dans l’arrêt. Étant déjà au rang supérieur de la substance du koua simple inférieur, et formant la limite séparative entre le haut et le bas, toutes ces circonstances contribuent à donner le sens d’arrêt, de sorte qu’il est considéré comme exprimant l’arrêt de la hanche, ce qui constitue la fermeté de l’arrêt et l’impossibilité de pouvoir encore avancer ou reculer. Comme si, dans le corps de l’homme, on désarticulait les vertèbres lombaires qui unissent la partie supérieure à la partie inférieure du corps. Si on désarticule la colonne vertébrale, le haut et le bas du corps ne s’entraînent plus mutuellement, et cela exprime la fermeté inébranlable de l’arrêt de ce qui est inférieur.

Ce qui rend la voie rationnelle de l’arrêt précieuse, c’est la conformité à l’opportunité des circonstances. La marche et l’arrêt ne peuvent résulter d’une détermination unique, prise à l’avance pour toujours. Si l’on y apporte une telle fermeté inébranlable, ce sera une cause de périls extrêmes et de séparation entre tous les êtres. Si un homme reste isolé, à part, se maintenant avec une fermeté absolue dans son arrêt, sans relations avec les autres hommes, il sera plongé dans les peines et les difficultés, agité par la colère et la crainte, à l’intérieur il se consumera par sa propre tristesse : comment pourrait il être calme et en repos ? « Péril, ardeur du cœur », expriment la force naturelle de l’inquiétude qui l’agite et qui brûle en lui.

TSHOU HI. — L’articulation du bassin ; la liaison de la partie supérieure avec la partie inférieure du corps ; précisément ce qu’on appelle le bassin et les cuisses. Vertèbres, la colonne vertébrale. Lorsque le talon est immobilisé, tout mouvement de progression en avant est arrêté. Le troisième trait nonaire, avec son excès de dureté énergique et son manque de justice, se trouve dans une position limite, et il immobilise le bassin, de sorte qu’il ne peut plus se plier, ni se redresser, et que le haut et le bas sont séparés comme si on avait désarticulé la colonne vertébrale. Péril et danger, ardeur du cœur, c’est à dire manque absolu de calme et de repos.

921:

52. Ken
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922.Quatrième trait hexaire : immobiliser le corps ; pas de culpabilité.

TSHENG TSE. — Le quatrième rang, c’est la situation du sujet revêtu de dignités élevées. Le quatrième trait représente celui qui arrête ce qui doit être arrêté dans l’univers. Comme il est malléable et négatif et qu’il ne rencontre pas un prince doué de la dureté énergique positive, il n’est pas capable d’arrêter les êtres et il ne peut qu’immobiliser son propre corps, de sorte qu’il peut être exempt de toute culpabilité. Ce qui fait qu’il peut être exempt de culpabilité, c’est qu’il s’arrête à la droiture. La formule exprime que, arrêtant son propre corps et étant exempt de culpabilité, il est visible qu’il ne peut arrêter les autres êtres et que s’il étendait son action sur les lois et les institutions publiques, il deviendrait coupable. Etre dans une situation élevée et être à peine capable de s’amender soi-même, n’est pas un bien grand motif de louange.

TSHOU HI. — Puisque négatif, il occupe un rang négatif ; puisque le moment comporte l’arrêt et qu’il s’arrête, il a donc l’image symbolique d’immobiliser sa propre personne, et le sens divinatoire comporte l’absence de culpabilité.

923:

924.Cinquième trait hexaire : immobiliser les angles de la bouche ; parler avec ordre ; dissipation des regrets.

TSHENG TSE. — Le cinquième rang indique la situation du prince ; c’est de lui que dépend l’arrêt et c’est lui qui est le maître d’arrêter (de contenir) l’univers. Cependant, le cinquième trait possède les aptitudes de la malléabilité négative et cela n’est pas suffisant pour faire face aux devoirs qui lui incombent, aussi c’est seulement par rapport à l’élévation de son rang que la formule indique le sens d’arrêter ou immobiliser les angles de la bouche. Ce à quoi l’homme doit apporter la plus grande circonspection, lorsqu’il s’agit d’arrêt, c’est surtout à ses paroles et à ses actions. Le cinquième trait est dans un rang élevé, aussi le trait parle des commissures des lèvres. Les lèvres servent à articuler les paroles ; en immobilisant les lèvres, la parole ne s’échappera pas mal à propos et ne viendra jamais qu’avec ordre et opportunité. Si les paroles s’échappent inconsidérément, mal à propos, il en résultera des regrets ; mais en les arrêtant sur les lèvres, les regrets se dissiperont.

L’expression « avec ordre » signifie méthodiquement, en suivant un ordre déterminé. Les commissures, les lèvres et la langue sont également les agents de la parole ; les commissures sont dans la partie médiane, de sorte que l’expression « immobiliser les commissures » veut dire immobilité dans ce qui est moyen, entre les extrêmes, ou dans la justice.

TSHOU HI. — Le cinquième trait hexaire représente, par sa position, les commissures des lèvres, aussi telle est son image symbolique, tandis que le sens divinatoire indique que les regrets se dissipent. Le mot « regrets » rappelle la négativité occupant un rang positif.

925:

926.Trait supérieur nonaire : grandeur dans l’immobilité ; présage heureux.

TSHENG TSE. — Nonaire, employant la dureté énergique et la réalité pour occuper le rang supérieur ; et, de plus encore, étant celui de qui dépend l’achèvement du koua et placé à la fin de l’arrêt, c’est celui qui commande l’arrêt avec la fermeté la plus parfaite. « Grandeur », réalité absolue. Il occupe le rang extrême à la limite de l’arrêt, aussi il n’indique pas un excès et est considéré comme indiquant la grandeur. L’arrêt de l’homme est rarement durable et définitif, aussi les règles changent quelquefois avant la fin du jour qui les a vu promulguer et leur observation tombe souvent dans l’oubli avec le temps. Cette versatilité est également à déplorer chez tous les hommes. Le trait supérieur nonaire peut être grand et magnanime jusqu’à la fin ; c’est là l’extrême excellence dans la voie de l’arrêt, et ce qui rend le présage heureux. Entre les vertus des six traits, celle ci seule est considérée comme constituant un présage heureux.

TSHOU HI. — Avec la dureté énergique de la positivité, il occupe le dernier rang dans l’arrêt ; c’est celui qui porte la grandeur dans l’immobilité.

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