52. - Ken, l’arrêt
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12042020
52. - Ken, l’arrêt
52. Ken : L'IMMOBILISATION LA MONTAGNE
Ken en haut
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Ken en bas
912. Arrêter le dos ; ne pas attraper le corps ; parcourir le parois, ne pas voir l’homme ; pas de culpabilité.
Ken. « L’Ordre des koua » dit :
912. Arrêter le dos ; ne pas attraper le corps ; parcourir le parois, ne pas voir l’homme ; pas de culpabilité.
TSHENG TSE. — Ce qui empêche l’homme de jouir du repos là où il s’arrête, c’est l’agitation qui résulte de ses désirs ; les désirs l’entraînent en avant, et il cherche un lieu pour s’arrêter, sans pouvoir le trouver. Aussi, dans la voie rationnelle de l’arrêt, il convient d’immobiliser le dos. Ce qu’on regarde est en avant et le dos en arrière, c’est ce qu’on ne voit pas. Étant arrêté par ce qu’on ne voit pas, aucun désir ne viendra troubler le cœur, et l’arrêt constituera le repos. Ne pas attraper le corps, c’est à dire ne pas voir le corps ; c’est s’oublier, faire abstraction de soi-même. Sans égoïsme, on s’arrête ; si l’on est capable d’être sans égoïsme, il n’y a aucune voie rationnelle qui puisse conduire à l’arrêt. Parcourir le parvis sans voir l’homme ; l’espace compris dans l’enceinte qui porte le parvis de la cour est ce qu’il y a de plus proche ; si quelque chose se trouve du côté du dos, bien qu’extrêmement rapprochée, on ne peut la voir ; cela veut dire qu’il n’y a aucune relation avec les êtres ; les êtres extérieurs n’attirant point l’attention, les désirs intérieurs ne naissent point ; s’arrêter dans de telles conditions, c’est posséder la voie rationnelle de l’arrêt et s’y accorder ; dans l’arrêt, cela constitue l’absence de culpabilité.
TSHOU HI. — Ken, arrêt, station. Une positivité est arrêtée au dessus de deux négativités. La positivité monte d’en bas ; parvenue à l’extrême limite de l’ascension, elle s’arrête. L’image symbolique est la montagne. En saisissant cette condition que le trait supérieur du koua khouen, symbole de la terre, se transforme sous une influence florissante, on voit encore l’idée de l’arrêt à l’extrême limite, sans mouvement possible de progression en avant. Celui qui consulte le sort devra être capable de s’arrêter à ce qui est situé derrière son dos sans s’occuper de sa propre personne, parcourir le parvis de la cour sans considérer les hommes, et ainsi, il sera sans culpabilité. En effet, le corps, la personne, est un sujet d’agitation ; le dos seul est fixe et immobile.
Fixer le dos, c’est fixer ce qui doit être fixe. Étant arrêté à ce qui doit être arrêté, on ne se laissera pas guider par le corps et on ne sera pas agité ; c’est là ne pas s’occuper du corps, c’est à dire de soi-même. Dans ces conditions, bien qu’on s’agite dans un espace resserré comme un parvis et encombré d’hommes, on ne fera cependant point attention à ceux ci. C’est là, en effet, fixer le dos sans s’occuper du corps, s’arrêter et être fixe. Parcourir le parvis et ne point y voir les hommes, c’est marcher et être fixe ; le mouvement et le repos sont chacun en leur lieu, et c’est toujours de cette attention que résulte le calme, ce qui rend possible l’absence de toute culpabilité.
913. Le commentaire traditionnel de la formule déterminative dit : Ken, arrêt ; lorsque le moment est venu de s’arrêter, il s’arrête ; lorsque le moment est venu d’agir, il agit ; qu’il s’agisse de se mouvoir ou de s’arrêter, il ne manque jamais le moment opportun. Sa voix est éclatante et claire.
914. Immobiliser lorsqu’il y a lieu d’arrêter. Arrêter dans le lieu convenable ; en haut et en bas équivalence et correspondance, sans alliance entre eux. C’est ainsi que sans posséder le corps, il parcourt le parois sans voir l’homme ; pas de culpabilité.
915. Le commentaire de la formule symbolique dit : accumulation des montagnes du koua ken ; l’homme doué en conclut la pensée de ne pas sortir de sa situation.
hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 2)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
Ken en haut
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Ken en bas
912. Arrêter le dos ; ne pas attraper le corps ; parcourir le parois, ne pas voir l’homme ; pas de culpabilité.
Ken. « L’Ordre des koua » dit :
- :
- TSHENG TSE. — Ken. « L’Ordre des koua » dit : « Le koua tshen symbolise le mouvement ; les êtres ne peuvent pas se mouvoir indéfiniment ; ils s’arrêtent, aussi le koua tshen est suivi du koua ken : le koua ken symbolise l’arrêt. » Le mouvement et le repos sont la conséquence l’un de l’autre ; s’il y a mouvement, il doit nécessairement y avoir repos, et s’il y a repos, il faut qu’il y ait mouvement. La raison d’être des choses ne comporte pas le mouvement perpétuel des êtres, et c’est à cause de cela que le koua ken suit immédiatement le koua tshen. Ken exprime l’arrêt. Le koua n’est pas appelé tshi, arrêt ; le mot ken est l’expression symbolique de la montagne et comporte l’idée d’immobilité, de fixité et de poids, l’idée que le caractère tshi ne rend pas absolument. Dans l’union de l’activité énergique (khien) et de la passivité (khouen), le troisième trait est échangé et c’est lui qui constitue le koua ken ; une positivité se place au dessus de deux négativités.
La positivité est quelque chose qui tend à se mouvoir et à avancer en montant, quand elle est parvenue au troisième rang d’un koua simple, elle doit s’arrêter. La négativité, au contraire, symbolise le repos ; le trait supérieur s’arrête et les traits inférieurs sont en repos, cela constitue donc l’idée d’arrêt exprimée par ce koua ken. Toutefois, quelle différence Y a t il avec l’arrêt exprimé par le caractère tshou ? Réponse : l’arrêt exprimé par le mot tshou comporte le sens d’arrêter en contenant le mouvement par force ou par autorité ; c’est arrêter par la force. L’arrêt exprimé par le koua ken comporte le sens d’arrêt pour se reposer, arrêter dans le lieu convenable.
912. Arrêter le dos ; ne pas attraper le corps ; parcourir le parois, ne pas voir l’homme ; pas de culpabilité.
TSHENG TSE. — Ce qui empêche l’homme de jouir du repos là où il s’arrête, c’est l’agitation qui résulte de ses désirs ; les désirs l’entraînent en avant, et il cherche un lieu pour s’arrêter, sans pouvoir le trouver. Aussi, dans la voie rationnelle de l’arrêt, il convient d’immobiliser le dos. Ce qu’on regarde est en avant et le dos en arrière, c’est ce qu’on ne voit pas. Étant arrêté par ce qu’on ne voit pas, aucun désir ne viendra troubler le cœur, et l’arrêt constituera le repos. Ne pas attraper le corps, c’est à dire ne pas voir le corps ; c’est s’oublier, faire abstraction de soi-même. Sans égoïsme, on s’arrête ; si l’on est capable d’être sans égoïsme, il n’y a aucune voie rationnelle qui puisse conduire à l’arrêt. Parcourir le parvis sans voir l’homme ; l’espace compris dans l’enceinte qui porte le parvis de la cour est ce qu’il y a de plus proche ; si quelque chose se trouve du côté du dos, bien qu’extrêmement rapprochée, on ne peut la voir ; cela veut dire qu’il n’y a aucune relation avec les êtres ; les êtres extérieurs n’attirant point l’attention, les désirs intérieurs ne naissent point ; s’arrêter dans de telles conditions, c’est posséder la voie rationnelle de l’arrêt et s’y accorder ; dans l’arrêt, cela constitue l’absence de culpabilité.
TSHOU HI. — Ken, arrêt, station. Une positivité est arrêtée au dessus de deux négativités. La positivité monte d’en bas ; parvenue à l’extrême limite de l’ascension, elle s’arrête. L’image symbolique est la montagne. En saisissant cette condition que le trait supérieur du koua khouen, symbole de la terre, se transforme sous une influence florissante, on voit encore l’idée de l’arrêt à l’extrême limite, sans mouvement possible de progression en avant. Celui qui consulte le sort devra être capable de s’arrêter à ce qui est situé derrière son dos sans s’occuper de sa propre personne, parcourir le parvis de la cour sans considérer les hommes, et ainsi, il sera sans culpabilité. En effet, le corps, la personne, est un sujet d’agitation ; le dos seul est fixe et immobile.
Fixer le dos, c’est fixer ce qui doit être fixe. Étant arrêté à ce qui doit être arrêté, on ne se laissera pas guider par le corps et on ne sera pas agité ; c’est là ne pas s’occuper du corps, c’est à dire de soi-même. Dans ces conditions, bien qu’on s’agite dans un espace resserré comme un parvis et encombré d’hommes, on ne fera cependant point attention à ceux ci. C’est là, en effet, fixer le dos sans s’occuper du corps, s’arrêter et être fixe. Parcourir le parvis et ne point y voir les hommes, c’est marcher et être fixe ; le mouvement et le repos sont chacun en leur lieu, et c’est toujours de cette attention que résulte le calme, ce qui rend possible l’absence de toute culpabilité.
913. Le commentaire traditionnel de la formule déterminative dit : Ken, arrêt ; lorsque le moment est venu de s’arrêter, il s’arrête ; lorsque le moment est venu d’agir, il agit ; qu’il s’agisse de se mouvoir ou de s’arrêter, il ne manque jamais le moment opportun. Sa voix est éclatante et claire.
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- TSHENG TSE. — Ken exprime l’immobilité, l’arrêt ; la voie rationnelle de l’arrêt dépend exclusivement du moment. Qu’on agisse ou qu’on s’arrête, qu’on se meuve ou qu’on reste en repos, si ce n’est pas dans le moment convenable, ce sera toujours mal à propos. Ne pas manquer l’opportunité sera se conformer à la raison d’être des choses et s’accorder au devoir. Chez les êtres, cela constitue le raisonnement ; dans le classement entre les êtres, cela constitue le devoir. Si le mouvement et le repos sont conformes à la raison d’être et au devoir, le moment opportun n’est jamais négligé, et c’est là ce qui constitue l’éclat et la clarté de la voie rationnelle. C’est là ce que l’homme doué apprécie dans le temps ; c’est là ce qui décidait de la lenteur ou de la précipitation du mouvement ou de l’arrêt chez Tshong Ni. La substance du koua ken est massive et solide, ce qui comporte le sens de clarté et d’éclat.
TSHOU HI. — Ceci explique le nom du koua. Le sens du mot ken exprime l’idée d’arrêt ; toutefois, la progression et l’arrêt ont chacun leur temps, aussi si le temps est venu de s’arrêter, il s’arrête ; si le temps est venu de marcher, il marche de même. La substance du koua ken est massive et solide, de sorte que, de ce côté, on trouve encore le sens de clarté et d’éclat. Dans le koua tae tshou, au sujet du koua simple ken il est aussi question de la splendeur de l’éclat.
914. Immobiliser lorsqu’il y a lieu d’arrêter. Arrêter dans le lieu convenable ; en haut et en bas équivalence et correspondance, sans alliance entre eux. C’est ainsi que sans posséder le corps, il parcourt le parois sans voir l’homme ; pas de culpabilité.
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- TSHENG TSE. — Immobiliser lorsqu’il y a lieu d’arrêter : cela exprime l’idée de celui qui s’arrête lorsqu’on s’oppose à son mouvement de progression. Celui qui s’arrête lorsqu’on l’arrête, s’arrête parce qu’il a atteint le lieu où il convient de s’arrêter ; s’il s’arrêtait dans un lieu qui ne convienne pas, aucune raison ne pourrait faire qu’il lui fût possible de s’arrêter. Fou Tse dit : dans l’arrêt, savoir où il convient de s’arrêter, c’est à dire le lieu où on doit s’arrêter. Or, lorsqu’il existe des êtres, il doit nécessairement y avoir des lois : le père est arrêté par la tendresse ; le fils est arrêté par la piété ; le prince est arrêté par l’humanité ; et le sujet par le respect. Tous les êtres, toutes choses, ont chacun leur place ; chacune dans son lieu jouit du repos ; placée hors du lieu qui lui convient, elle devient un élément de trouble. Ce que peut l’homme saint, c’est diriger l’univers pour qu’il se soumette à son gouvernement ; il ne peut ni créer les États, ni faire leurs lois ; il ne peut que les contenir (arrêter) chacun dans la place qu’il doit occuper, et rien de plus.
En haut, en bas, équivalence et correspondance ; cela est dit par rapport aux aptitudes exprimées par les koua simples. Les deux substances des koua simples inférieur et supérieur se correspondent mutuellement sans comporter le sens d’alliance ; lorsque la négativité et la positivité se correspondent mutuellement, leurs sentiments sont libres et s’accordent ensemble ; ici c’est le résultat de leur équivalence, aussi il ne s’allient point. S’ils ne s’allient point, ils se tournent mutuellement le dos, ce qui constitue l’idée d’immobiliser le dos, et le sens d’arrêter. Ils se tournent mutuellement le dos, donc aucun d’eux ne s’empare de la personne et ne voit l’homme. Il en est ainsi à cause de la capacité de s’arrêter : pouvant s’arrêter, il n’y a aucune culpabilité.
TSHOU HI. — Ceci explique la formule du koua. Tourner le dos, c’est arrêter ; puisqu’il éclaire le dos, donc il s’arrête. Le lieu est la partie qui est dans l’immobilité. En en parlant d’après la substance des koua simples, dans le koua simple extérieur et dans le koua simple intérieur, la négativité et la positivité se correspondent avec équivalence, mais sans s’allier ensemble. Puisqu’elles ne s’allient point ensemble, celle qui est à l’intérieur ne se voit point elle même, celle qui est à l’extérieur ne voit point l’homme, et il n’y a aucune culpabilité. Tshieu Shi dit : Dans les mots « immobiliser lorsqu’il y a lieu d’arrêter », on doit, selon la formule du koua, lire « immobiliser le dos ».
915. Le commentaire de la formule symbolique dit : accumulation des montagnes du koua ken ; l’homme doué en conclut la pensée de ne pas sortir de sa situation.
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- TSHENG TSE. — En haut et en bas, montagnes sur montagnes, de sorte que ce koua est considéré comme une accumulation de montagnes, ou « montagnes ensemble ». Ceci réuni à cela produisent deux choses « ensemble » ; c’est à dire répétition ; c’est l’image symbolique de la répétition du koua simple ken. L’homme doué contemple l’image symbolique de l’arrêt exprimé par le koua ken, et songe à jouir en repos du lieu où il est arrêté, sans quitter sa situation. Le mot situation exprime la condition dans laquelle il se trouve placé. Chaque chose a un lieu particulier qui lui convient ; lorsqu’une chose est dans le lieu où il convient qu’elle soit, elle s’y arrête et reste en repos. S’il convient de marcher et que l’on s’arrête, s’il convient de se hâter et qu’on s’attarde, que l’on dépasse ce qui doit être ou que l’on reste en deçà, c’est toujours sortir de sa « situation » ; à plus forte raison encore, outrepasser les prérogatives de sa condition, n’est ce pas de la présomption ?
hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 2)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
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52. - Ken, l’arrêt :: Commentaires
Re: 52. - Ken, l’arrêt
52. Ken : L'IMMOBILISATION LA MONTAGNE
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916.Premier trait hexaire : arrêter les orteils, pas de culpabilité ; avantage de la pureté persistante.
TSHENG TSE. — Ce trait hexaire occupe le rang le plus inférieur ; il présente l’image symbolique des orteils. Le mouvement des orteils précède tous les autres ; immobiliser les orteils, c’est arrêter le mouvement à son début. Lorsqu’une chose est arrêtée à son début, elle n’en arrive pas à causer la perte de la droiture, de sorte qu’il n’en résulte aucune culpabilité. Puisque la douceur malléable est placée dans un rang inférieur, comme c’est dans un moment qui indique les orteils, en agissant elle perdra la droiture, de sorte que l’arrêt exprime l’absence de culpabilité. L’inconvénient de la malléabilité négative réside dans le manque de persistance et de continuité ; elle est incapable de fermeté ; aussi, dès le début de ce qui concerne l’arrêt, la formule avertit que l’avantage consiste dans une pureté persistante et ferme, ce qui préviendra la perte de la voie rationnelle de l’arrêt.
TSHOU HI. — Occuper le premier rang du. koua simple hen, qui exprime l’arrêt, avec la malléabilité négative, est considéré comme l’expression de l’image symbolique de l’arrêt des orteils. Si celui qui consulte le sort est dans ces mêmes conditions, il sera sans culpabilité. De plus, à cause de la malléabilité négative, la formule avertit encore au sujet de la persistance de la perfection.
918.Deuxième trait hexaire :fixer le talon ; pour qu’il n’aide pas à suivre le mouvement ; le cœur n’est pas gai.
TSHENG TSE. — Le second trait hexaire se maintient dans la justice et possède la droiture ; c’est celui qui possède la voie rationnelle de l’arrêt. En haut, il ne rencontre aucun accueil sympathique ; il ne séduit pas le prince. Le troisième trait occupe le rang supérieur ; c’est de lui que dépend l’achèvement parfait de l’arrêt et c’est lui qui en est le maître. Mais il possède la dureté énergique et perd la justice ; il ne sait saisir l’opportunité de l’arrêt. L’énergie s’arrêtant en haut, elle ne peut descendre et s’abaisser pour réclamer assistance ; bien que le second trait possède les vertus de la justice et de la droiture, il ne peut la suivre. Le mouvement ou l’arrêt du second trait dépendent de celui qui est le maître de sa volonté ; il ne peut pas décider de lui-même, de sorte qu’il présente l’image symbolique du talon. Lorsque la cuisse se meut, le talon suit le mouvement ; l’initiative du mouvement ou de la station résident dans la cuisse et non dans le talon.
Du moment où le second trait ne peut agir d’après la voie de la justice et de la droiture pour aider et suppléer au manque de justice du troisième, il doit nécessairement s’efforcer de le suivre ; il est incapable de l’aider, mais il le suit. Outre que la faute ne lui en incombe pas, comment cela serait il d’ailleurs sont désir ? Ses paroles ne sont point écoutées, sa voie morale n’est point suivie, aussi, son cœur n’est pas gai ; il n’est pas à même de suivre l’impulsion de ses propres tendances. Le docteur qui est placé dans une situation élevée doit aider, assister, et non pas suivre ; mais dans une situation inférieure, il y a des cas où il doit consulter et aider, d’autres cas où il doit obéir et suivre ; il y a des cas où il ne peut aider et où, plus tard, il est obligé de suivre.
TSHOU HI. — Le second trait hexaire se maintient dans la justice, il possède la droiture ; il a déjà immobilisé le talon. Le troisième trait représente l’articulation du bassin, c’est là l’origine du mouvement qui suit le talon. De plus, il présente un excès de dureté énergique et manque de justice, puisqu’il est arrêté et maintenu par ce qui lui est supérieur. Bien que le second trait possède la justice et la droiture, et que sa substance soit la faiblesse malléable et négative, il ne peut entreprendre de remédier aux défauts et aux incapacités du troisième, c’est ce qui fait que son cœur n’est pas gai. Le sens divinatoire de la formule de ce trait se trouve dans son image symbolique, et il en est encore de même dans le cas du trait suivant.
920.Troisième trait nonaire : fixer l’articulation de la hanche ; briser les vertèbres ; péril, ardeur du cœur.
TSHENG TSE. — Le cinquième caractère du texte, limite, traduit par articulation de la hanche, indique la séparation ; il exprime la jonction du haut et du bas. Le troisième trait emploie la dureté énergique et occupe un rang qui comporte l’énergie, mais sans la justice ; il est considéré comme celui de qui dépend l’achèvement du koua ken ; il indique le comble de l’énergie dans l’arrêt. Étant déjà au rang supérieur de la substance du koua simple inférieur, et formant la limite séparative entre le haut et le bas, toutes ces circonstances contribuent à donner le sens d’arrêt, de sorte qu’il est considéré comme exprimant l’arrêt de la hanche, ce qui constitue la fermeté de l’arrêt et l’impossibilité de pouvoir encore avancer ou reculer. Comme si, dans le corps de l’homme, on désarticulait les vertèbres lombaires qui unissent la partie supérieure à la partie inférieure du corps. Si on désarticule la colonne vertébrale, le haut et le bas du corps ne s’entraînent plus mutuellement, et cela exprime la fermeté inébranlable de l’arrêt de ce qui est inférieur.
Ce qui rend la voie rationnelle de l’arrêt précieuse, c’est la conformité à l’opportunité des circonstances. La marche et l’arrêt ne peuvent résulter d’une détermination unique, prise à l’avance pour toujours. Si l’on y apporte une telle fermeté inébranlable, ce sera une cause de périls extrêmes et de séparation entre tous les êtres. Si un homme reste isolé, à part, se maintenant avec une fermeté absolue dans son arrêt, sans relations avec les autres hommes, il sera plongé dans les peines et les difficultés, agité par la colère et la crainte, à l’intérieur il se consumera par sa propre tristesse : comment pourrait il être calme et en repos ? « Péril, ardeur du cœur », expriment la force naturelle de l’inquiétude qui l’agite et qui brûle en lui.
TSHOU HI. — L’articulation du bassin ; la liaison de la partie supérieure avec la partie inférieure du corps ; précisément ce qu’on appelle le bassin et les cuisses. Vertèbres, la colonne vertébrale. Lorsque le talon est immobilisé, tout mouvement de progression en avant est arrêté. Le troisième trait nonaire, avec son excès de dureté énergique et son manque de justice, se trouve dans une position limite, et il immobilise le bassin, de sorte qu’il ne peut plus se plier, ni se redresser, et que le haut et le bas sont séparés comme si on avait désarticulé la colonne vertébrale. Péril et danger, ardeur du cœur, c’est à dire manque absolu de calme et de repos.
52. Ken
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922.Quatrième trait hexaire : immobiliser le corps ; pas de culpabilité.
TSHENG TSE. — Le quatrième rang, c’est la situation du sujet revêtu de dignités élevées. Le quatrième trait représente celui qui arrête ce qui doit être arrêté dans l’univers. Comme il est malléable et négatif et qu’il ne rencontre pas un prince doué de la dureté énergique positive, il n’est pas capable d’arrêter les êtres et il ne peut qu’immobiliser son propre corps, de sorte qu’il peut être exempt de toute culpabilité. Ce qui fait qu’il peut être exempt de culpabilité, c’est qu’il s’arrête à la droiture. La formule exprime que, arrêtant son propre corps et étant exempt de culpabilité, il est visible qu’il ne peut arrêter les autres êtres et que s’il étendait son action sur les lois et les institutions publiques, il deviendrait coupable. Etre dans une situation élevée et être à peine capable de s’amender soi-même, n’est pas un bien grand motif de louange.
TSHOU HI. — Puisque négatif, il occupe un rang négatif ; puisque le moment comporte l’arrêt et qu’il s’arrête, il a donc l’image symbolique d’immobiliser sa propre personne, et le sens divinatoire comporte l’absence de culpabilité.
924.Cinquième trait hexaire : immobiliser les angles de la bouche ; parler avec ordre ; dissipation des regrets.
TSHENG TSE. — Le cinquième rang indique la situation du prince ; c’est de lui que dépend l’arrêt et c’est lui qui est le maître d’arrêter (de contenir) l’univers. Cependant, le cinquième trait possède les aptitudes de la malléabilité négative et cela n’est pas suffisant pour faire face aux devoirs qui lui incombent, aussi c’est seulement par rapport à l’élévation de son rang que la formule indique le sens d’arrêter ou immobiliser les angles de la bouche. Ce à quoi l’homme doit apporter la plus grande circonspection, lorsqu’il s’agit d’arrêt, c’est surtout à ses paroles et à ses actions. Le cinquième trait est dans un rang élevé, aussi le trait parle des commissures des lèvres. Les lèvres servent à articuler les paroles ; en immobilisant les lèvres, la parole ne s’échappera pas mal à propos et ne viendra jamais qu’avec ordre et opportunité. Si les paroles s’échappent inconsidérément, mal à propos, il en résultera des regrets ; mais en les arrêtant sur les lèvres, les regrets se dissiperont.
L’expression « avec ordre » signifie méthodiquement, en suivant un ordre déterminé. Les commissures, les lèvres et la langue sont également les agents de la parole ; les commissures sont dans la partie médiane, de sorte que l’expression « immobiliser les commissures » veut dire immobilité dans ce qui est moyen, entre les extrêmes, ou dans la justice.
TSHOU HI. — Le cinquième trait hexaire représente, par sa position, les commissures des lèvres, aussi telle est son image symbolique, tandis que le sens divinatoire indique que les regrets se dissipent. Le mot « regrets » rappelle la négativité occupant un rang positif.
926.Trait supérieur nonaire : grandeur dans l’immobilité ; présage heureux.
TSHENG TSE. — Nonaire, employant la dureté énergique et la réalité pour occuper le rang supérieur ; et, de plus encore, étant celui de qui dépend l’achèvement du koua et placé à la fin de l’arrêt, c’est celui qui commande l’arrêt avec la fermeté la plus parfaite. « Grandeur », réalité absolue. Il occupe le rang extrême à la limite de l’arrêt, aussi il n’indique pas un excès et est considéré comme indiquant la grandeur. L’arrêt de l’homme est rarement durable et définitif, aussi les règles changent quelquefois avant la fin du jour qui les a vu promulguer et leur observation tombe souvent dans l’oubli avec le temps. Cette versatilité est également à déplorer chez tous les hommes. Le trait supérieur nonaire peut être grand et magnanime jusqu’à la fin ; c’est là l’extrême excellence dans la voie de l’arrêt, et ce qui rend le présage heureux. Entre les vertus des six traits, celle ci seule est considérée comme constituant un présage heureux.
TSHOU HI. — Avec la dureté énergique de la positivité, il occupe le dernier rang dans l’arrêt ; c’est celui qui porte la grandeur dans l’immobilité.
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916.Premier trait hexaire : arrêter les orteils, pas de culpabilité ; avantage de la pureté persistante.
TSHENG TSE. — Ce trait hexaire occupe le rang le plus inférieur ; il présente l’image symbolique des orteils. Le mouvement des orteils précède tous les autres ; immobiliser les orteils, c’est arrêter le mouvement à son début. Lorsqu’une chose est arrêtée à son début, elle n’en arrive pas à causer la perte de la droiture, de sorte qu’il n’en résulte aucune culpabilité. Puisque la douceur malléable est placée dans un rang inférieur, comme c’est dans un moment qui indique les orteils, en agissant elle perdra la droiture, de sorte que l’arrêt exprime l’absence de culpabilité. L’inconvénient de la malléabilité négative réside dans le manque de persistance et de continuité ; elle est incapable de fermeté ; aussi, dès le début de ce qui concerne l’arrêt, la formule avertit que l’avantage consiste dans une pureté persistante et ferme, ce qui préviendra la perte de la voie rationnelle de l’arrêt.
TSHOU HI. — Occuper le premier rang du. koua simple hen, qui exprime l’arrêt, avec la malléabilité négative, est considéré comme l’expression de l’image symbolique de l’arrêt des orteils. Si celui qui consulte le sort est dans ces mêmes conditions, il sera sans culpabilité. De plus, à cause de la malléabilité négative, la formule avertit encore au sujet de la persistance de la perfection.
- 917:
- 917.Fixer les orteils ; ne pas encore perdre la droiture.
TSHENG TSE. — Lorsqu’il convient de s’arrêter et que l’on marche, ce n’est plus l’observation correcte de la droiture ; en s’arrêtant dès le début, on n’en vient pas jusqu’à manquer à la droiture. Il est aisé d’arrêter quelque chose lorsqu’elle n’est encore qu’à son début, et qu’elle n’est pas encore arrivée à constituer un vice.
918.Deuxième trait hexaire :fixer le talon ; pour qu’il n’aide pas à suivre le mouvement ; le cœur n’est pas gai.
TSHENG TSE. — Le second trait hexaire se maintient dans la justice et possède la droiture ; c’est celui qui possède la voie rationnelle de l’arrêt. En haut, il ne rencontre aucun accueil sympathique ; il ne séduit pas le prince. Le troisième trait occupe le rang supérieur ; c’est de lui que dépend l’achèvement parfait de l’arrêt et c’est lui qui en est le maître. Mais il possède la dureté énergique et perd la justice ; il ne sait saisir l’opportunité de l’arrêt. L’énergie s’arrêtant en haut, elle ne peut descendre et s’abaisser pour réclamer assistance ; bien que le second trait possède les vertus de la justice et de la droiture, il ne peut la suivre. Le mouvement ou l’arrêt du second trait dépendent de celui qui est le maître de sa volonté ; il ne peut pas décider de lui-même, de sorte qu’il présente l’image symbolique du talon. Lorsque la cuisse se meut, le talon suit le mouvement ; l’initiative du mouvement ou de la station résident dans la cuisse et non dans le talon.
Du moment où le second trait ne peut agir d’après la voie de la justice et de la droiture pour aider et suppléer au manque de justice du troisième, il doit nécessairement s’efforcer de le suivre ; il est incapable de l’aider, mais il le suit. Outre que la faute ne lui en incombe pas, comment cela serait il d’ailleurs sont désir ? Ses paroles ne sont point écoutées, sa voie morale n’est point suivie, aussi, son cœur n’est pas gai ; il n’est pas à même de suivre l’impulsion de ses propres tendances. Le docteur qui est placé dans une situation élevée doit aider, assister, et non pas suivre ; mais dans une situation inférieure, il y a des cas où il doit consulter et aider, d’autres cas où il doit obéir et suivre ; il y a des cas où il ne peut aider et où, plus tard, il est obligé de suivre.
TSHOU HI. — Le second trait hexaire se maintient dans la justice, il possède la droiture ; il a déjà immobilisé le talon. Le troisième trait représente l’articulation du bassin, c’est là l’origine du mouvement qui suit le talon. De plus, il présente un excès de dureté énergique et manque de justice, puisqu’il est arrêté et maintenu par ce qui lui est supérieur. Bien que le second trait possède la justice et la droiture, et que sa substance soit la faiblesse malléable et négative, il ne peut entreprendre de remédier aux défauts et aux incapacités du troisième, c’est ce qui fait que son cœur n’est pas gai. Le sens divinatoire de la formule de ce trait se trouve dans son image symbolique, et il en est encore de même dans le cas du trait suivant.
- 919:
- 919.Il ne secourt pas ce qu’il suit ; il ne cesse pas encore d’écouter et d’obéir.
TSHENG TSE. — Ce qui fait qu’il ne porte pas aide et remède, c’est uniquement parce qu’il cède à l’impulsion et la suit. Celui qui est au dessus de lui n’est pas encore capable de s’abaisser à écouter ses avis, il refuse de les écouter et l’inférieur lui obéit.
TSHOU HI. — Le troisième trait est arrêté au dessus ; il ne veut pas céder et écouter le second.
920.Troisième trait nonaire : fixer l’articulation de la hanche ; briser les vertèbres ; péril, ardeur du cœur.
TSHENG TSE. — Le cinquième caractère du texte, limite, traduit par articulation de la hanche, indique la séparation ; il exprime la jonction du haut et du bas. Le troisième trait emploie la dureté énergique et occupe un rang qui comporte l’énergie, mais sans la justice ; il est considéré comme celui de qui dépend l’achèvement du koua ken ; il indique le comble de l’énergie dans l’arrêt. Étant déjà au rang supérieur de la substance du koua simple inférieur, et formant la limite séparative entre le haut et le bas, toutes ces circonstances contribuent à donner le sens d’arrêt, de sorte qu’il est considéré comme exprimant l’arrêt de la hanche, ce qui constitue la fermeté de l’arrêt et l’impossibilité de pouvoir encore avancer ou reculer. Comme si, dans le corps de l’homme, on désarticulait les vertèbres lombaires qui unissent la partie supérieure à la partie inférieure du corps. Si on désarticule la colonne vertébrale, le haut et le bas du corps ne s’entraînent plus mutuellement, et cela exprime la fermeté inébranlable de l’arrêt de ce qui est inférieur.
Ce qui rend la voie rationnelle de l’arrêt précieuse, c’est la conformité à l’opportunité des circonstances. La marche et l’arrêt ne peuvent résulter d’une détermination unique, prise à l’avance pour toujours. Si l’on y apporte une telle fermeté inébranlable, ce sera une cause de périls extrêmes et de séparation entre tous les êtres. Si un homme reste isolé, à part, se maintenant avec une fermeté absolue dans son arrêt, sans relations avec les autres hommes, il sera plongé dans les peines et les difficultés, agité par la colère et la crainte, à l’intérieur il se consumera par sa propre tristesse : comment pourrait il être calme et en repos ? « Péril, ardeur du cœur », expriment la force naturelle de l’inquiétude qui l’agite et qui brûle en lui.
TSHOU HI. — L’articulation du bassin ; la liaison de la partie supérieure avec la partie inférieure du corps ; précisément ce qu’on appelle le bassin et les cuisses. Vertèbres, la colonne vertébrale. Lorsque le talon est immobilisé, tout mouvement de progression en avant est arrêté. Le troisième trait nonaire, avec son excès de dureté énergique et son manque de justice, se trouve dans une position limite, et il immobilise le bassin, de sorte qu’il ne peut plus se plier, ni se redresser, et que le haut et le bas sont séparés comme si on avait désarticulé la colonne vertébrale. Péril et danger, ardeur du cœur, c’est à dire manque absolu de calme et de repos.
- 921:
- 921.Fixer la limite ; péril, ardeur du cœur.
TSHENG TSE. — Cela exprime l’immobilité ferme et absolue sans possibilité d’avancer et de reculer. Préoccupation causée par le péril et la crainte ; entretenir dans le cœur une ardeur brûlante.
52. Ken
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922.Quatrième trait hexaire : immobiliser le corps ; pas de culpabilité.
TSHENG TSE. — Le quatrième rang, c’est la situation du sujet revêtu de dignités élevées. Le quatrième trait représente celui qui arrête ce qui doit être arrêté dans l’univers. Comme il est malléable et négatif et qu’il ne rencontre pas un prince doué de la dureté énergique positive, il n’est pas capable d’arrêter les êtres et il ne peut qu’immobiliser son propre corps, de sorte qu’il peut être exempt de toute culpabilité. Ce qui fait qu’il peut être exempt de culpabilité, c’est qu’il s’arrête à la droiture. La formule exprime que, arrêtant son propre corps et étant exempt de culpabilité, il est visible qu’il ne peut arrêter les autres êtres et que s’il étendait son action sur les lois et les institutions publiques, il deviendrait coupable. Etre dans une situation élevée et être à peine capable de s’amender soi-même, n’est pas un bien grand motif de louange.
TSHOU HI. — Puisque négatif, il occupe un rang négatif ; puisque le moment comporte l’arrêt et qu’il s’arrête, il a donc l’image symbolique d’immobiliser sa propre personne, et le sens divinatoire comporte l’absence de culpabilité.
- 923:
- 923.Immobiliser le corps, arrêter toute sa personne.
TSHENG TSE. — Il n’est pas capable de contribuer à contenir (arrêter) l’univers ; tout ce qu’il peut faire est d’arrêter et de contenir sa propre personne : comment cela serait il suffisant pour mériter le titre de sujet d’un rang élevé ?
924.Cinquième trait hexaire : immobiliser les angles de la bouche ; parler avec ordre ; dissipation des regrets.
TSHENG TSE. — Le cinquième rang indique la situation du prince ; c’est de lui que dépend l’arrêt et c’est lui qui est le maître d’arrêter (de contenir) l’univers. Cependant, le cinquième trait possède les aptitudes de la malléabilité négative et cela n’est pas suffisant pour faire face aux devoirs qui lui incombent, aussi c’est seulement par rapport à l’élévation de son rang que la formule indique le sens d’arrêter ou immobiliser les angles de la bouche. Ce à quoi l’homme doit apporter la plus grande circonspection, lorsqu’il s’agit d’arrêt, c’est surtout à ses paroles et à ses actions. Le cinquième trait est dans un rang élevé, aussi le trait parle des commissures des lèvres. Les lèvres servent à articuler les paroles ; en immobilisant les lèvres, la parole ne s’échappera pas mal à propos et ne viendra jamais qu’avec ordre et opportunité. Si les paroles s’échappent inconsidérément, mal à propos, il en résultera des regrets ; mais en les arrêtant sur les lèvres, les regrets se dissiperont.
L’expression « avec ordre » signifie méthodiquement, en suivant un ordre déterminé. Les commissures, les lèvres et la langue sont également les agents de la parole ; les commissures sont dans la partie médiane, de sorte que l’expression « immobiliser les commissures » veut dire immobilité dans ce qui est moyen, entre les extrêmes, ou dans la justice.
TSHOU HI. — Le cinquième trait hexaire représente, par sa position, les commissures des lèvres, aussi telle est son image symbolique, tandis que le sens divinatoire indique que les regrets se dissipent. Le mot « regrets » rappelle la négativité occupant un rang positif.
- 925:
- 925.Immobiliser les coins de la bouche ; par la justice et la droiture.
TSHENG TSE. — Le bien, dans le cinquième trait, consiste dans la justice. Immobiliser les coins de la bouche veut dire s’arrêter dans la justice ; cela exprime que la possession de la justice est considérée comme constituant la droiture. Immobiliser les coins de la bouche, afin de ne pas manquer à la justice ; c’est là posséder la droiture et s’y conformer.
TSHOU HI. — Le caractère qui exprime la droiture est une superfétation dans le texte. Cela peut se voir par la consonance de la rime.
926.Trait supérieur nonaire : grandeur dans l’immobilité ; présage heureux.
TSHENG TSE. — Nonaire, employant la dureté énergique et la réalité pour occuper le rang supérieur ; et, de plus encore, étant celui de qui dépend l’achèvement du koua et placé à la fin de l’arrêt, c’est celui qui commande l’arrêt avec la fermeté la plus parfaite. « Grandeur », réalité absolue. Il occupe le rang extrême à la limite de l’arrêt, aussi il n’indique pas un excès et est considéré comme indiquant la grandeur. L’arrêt de l’homme est rarement durable et définitif, aussi les règles changent quelquefois avant la fin du jour qui les a vu promulguer et leur observation tombe souvent dans l’oubli avec le temps. Cette versatilité est également à déplorer chez tous les hommes. Le trait supérieur nonaire peut être grand et magnanime jusqu’à la fin ; c’est là l’extrême excellence dans la voie de l’arrêt, et ce qui rend le présage heureux. Entre les vertus des six traits, celle ci seule est considérée comme constituant un présage heureux.
TSHOU HI. — Avec la dureté énergique de la positivité, il occupe le dernier rang dans l’arrêt ; c’est celui qui porte la grandeur dans l’immobilité.
- 927:
- 927.Présage heureux de la grandeur dans l’arrêt, à cause de la grandeur finale.
TSHENG TSE. — Dans les choses relatives à l’univers, c’est la conservation indéfinie qui est la plus difficile ; celui-ci est capable de grandeur dans l’arrêt et peut conserver indéfiniment cette qualité. Le présage heureux du trait supérieur tient à ce qu’il est capable d’une grandeur qui n’a pas de fin.
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