64. - Vi tsi, pas encore établi
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12042020
64. - Vi tsi, pas encore établi
64. Vi tsi : AVANT L ACCOMPLISSEMENT
Li en haut
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Khan en bas
1116. Vi tsi ; liberté ; le petit renard est sur le point de traverser le cours d’eau, il mouille sa queue ; aucun moyen davantage.
Vi tsi. « L’Ordre des koua » dit :
1116. Vi tsi ; liberté ; le petit renard est sur le point de traverser le cours d’eau, il mouille sa queue ; aucun moyen davantage.
TSHENG TSE. — Dans le moment où la régularité n’est pas encore établie, il existe une raison d’être naturelle de liberté et, en outre, les aptitudes indiquées par le koua comportent une voie rationnelle d’où résulte la liberté, qui réside uniquement dans la circonspection ou dans l’action de se placer. Le renard peut traverser l’eau à la nage, mais s’il mouille sa queue, il ne sera plus capable de nager. Quand le renard est déjà vieux, il est très méfiant et craintif, c’est pour cela qu’en marchant sur la glace il écoute, craignant qu’elle ne vienne à s’effondrer. Mais lorsqu’il est jeune, il est encore incapable de crainte et de circonspection, aussi il est assez hardi pour s’aventurer à traverser l’eau à la nage. Le sixième caractère du texte dont le sens est « sur le point de », doit être lu [] expression qui indique la vigueur et le courage violent et hardi.
Le Shou king dit : « Hardi ! hardi ! l’homme courageux. » Le petit renard montre sa décision pour traverser l’eau à la nage ; il mouillera sa queue et ne pourra nager. Dans le moment où la régularité n’est pas encore établie, et en cherchant la voie rationnelle pour traverser (tsi) cette période, il convient d’avoir la plus grande circonspection, et alors il pourra y avoir liberté. Mais en agissant avec la décision imprudente du jeune renard, on sera incapable de remédier (tsi) aux dangers du moment. Puisque l’on est incapable d’y remédier, rien ne peut être avantageux.
TSHOU HI. — Vi tsi : c’est le moment où les choses ne sont pas complètement achevées. L’eau et le feu ne s’allient point, et ne produisent aucun effet ensemble. Les six traits de ce koua manquent tous à leur situation, aussi il est considéré comme exprimant que la régularité n’est pas encore rétablie ; sur le point de, au moment du début de l’action ; au moment où il commence à nager, il mouille sa queue ; cela exprime encore le sens des mots vi tsi, « pas encore traversé ». Si celui qui consulte le sort est dans ces conditions, qu’est ce qui pourrait être avantageux ?
1117. Le commentaire traditionnel de la formule déterminative dit : Vi tsi ; liberté ; la douceur malléable possède la justice.
1118. Le petit renard est sur le point de traverser l’eau à la nage ; il n’est pas encore sorti dedans ; il mouille sa queue, rien ne peut être avantageux ; il ne peut arriver à la fin ; bien que la situation ne soit pas méritée, la dureté et la douceur sympathisent.
1119. Le commentaire traditionnel de la formule symbolique : Le feu est au dessus de l’eau ; l’ordre n’est pas encore rétabli ; l’homme doué, par son attention circonspecte, distingue les êtres et pose les règles.
hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 3)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
Li en haut
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Khan en bas
1116. Vi tsi ; liberté ; le petit renard est sur le point de traverser le cours d’eau, il mouille sa queue ; aucun moyen davantage.
Vi tsi. « L’Ordre des koua » dit :
- :
- TSHENG TSE. — Vi tsi. « L’Ordre des koua » dit : « Les êtres ne peuvent pas être éternels, aussi le koua hi tsi est suivi du koua vi tsi, qui est le dernier. » La régularité établie, c’est la fin des êtres ; si les êtres, parvenus à leur fin ne se modifiaient pas, il n’y aurait aucune raison qui puisse les faire cesser d’exister. Le mot yi de Yi king exprime la modification et le changement sans fin ; aussi, après l’ordre établi vient immédiatement le koua vi tsi, qui est le dernier du livre. Vi tsi signifie pas encore traversé, pas encore fini, pas encore régularisé ; ce koua doit donc comporter le sens de continuité infinie dans la succession des êtres et dans la transmission de la vie. Le koua est constitué par le koua simple li en haut, et le koua simple khan en bas : le feu est au dessus de l’eau ; ils ne peuvent produire aucun effet utile l’un par l’autre, aussi le koua est considéré comme exprimant l’ordre non encore établi.
1116. Vi tsi ; liberté ; le petit renard est sur le point de traverser le cours d’eau, il mouille sa queue ; aucun moyen davantage.
TSHENG TSE. — Dans le moment où la régularité n’est pas encore établie, il existe une raison d’être naturelle de liberté et, en outre, les aptitudes indiquées par le koua comportent une voie rationnelle d’où résulte la liberté, qui réside uniquement dans la circonspection ou dans l’action de se placer. Le renard peut traverser l’eau à la nage, mais s’il mouille sa queue, il ne sera plus capable de nager. Quand le renard est déjà vieux, il est très méfiant et craintif, c’est pour cela qu’en marchant sur la glace il écoute, craignant qu’elle ne vienne à s’effondrer. Mais lorsqu’il est jeune, il est encore incapable de crainte et de circonspection, aussi il est assez hardi pour s’aventurer à traverser l’eau à la nage. Le sixième caractère du texte dont le sens est « sur le point de », doit être lu [] expression qui indique la vigueur et le courage violent et hardi.
Le Shou king dit : « Hardi ! hardi ! l’homme courageux. » Le petit renard montre sa décision pour traverser l’eau à la nage ; il mouillera sa queue et ne pourra nager. Dans le moment où la régularité n’est pas encore établie, et en cherchant la voie rationnelle pour traverser (tsi) cette période, il convient d’avoir la plus grande circonspection, et alors il pourra y avoir liberté. Mais en agissant avec la décision imprudente du jeune renard, on sera incapable de remédier (tsi) aux dangers du moment. Puisque l’on est incapable d’y remédier, rien ne peut être avantageux.
TSHOU HI. — Vi tsi : c’est le moment où les choses ne sont pas complètement achevées. L’eau et le feu ne s’allient point, et ne produisent aucun effet ensemble. Les six traits de ce koua manquent tous à leur situation, aussi il est considéré comme exprimant que la régularité n’est pas encore rétablie ; sur le point de, au moment du début de l’action ; au moment où il commence à nager, il mouille sa queue ; cela exprime encore le sens des mots vi tsi, « pas encore traversé ». Si celui qui consulte le sort est dans ces conditions, qu’est ce qui pourrait être avantageux ?
1117. Le commentaire traditionnel de la formule déterminative dit : Vi tsi ; liberté ; la douceur malléable possède la justice.
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- TSHENG TSE. — Il s’agit des aptitudes qui résultent de la structure du koua. Ce qui fait qu’il y a possibilité de liberté, c’est que la douceur malléable possède la justice. Le cinquième trait occupe le rang prééminent avec sa douceur malléable ; il occupe un rang qui comporte la dureté énergique et il sympathise avec la dureté énergique ; il possède ce qui constitue la justice dans la douceur malléable. L’énergie et la douceur sont dans de justes proportions, aussi placé dans un moment où l’ordre n’est pas encore établi, il est possible de jouir de la liberté.
TSHOU HI. — Ceci désigne le cinquième trait hexaire.
1118. Le petit renard est sur le point de traverser l’eau à la nage ; il n’est pas encore sorti dedans ; il mouille sa queue, rien ne peut être avantageux ; il ne peut arriver à la fin ; bien que la situation ne soit pas méritée, la dureté et la douceur sympathisent.
- :
- TSHENG TSE. — Cela est dit au sujet du second trait. Le second trait emploie la dureté énergique positive et demeure au milieu du péril, c’est celui qui est sur le point de se mettre à la nage. De plus, en haut, il sympathise avec le cinquième. Un lieu périlleux ne peut être un lieu de calme et de repos ; le cinquième comporte une raison d’être qui oblige à le suivre, aussi, le second est aussi décidé à traverser qu’un jeune renard peut être entêté à se mettre à la nage. Du moment où il est absolument décidé à traverser à la nage, il doit lui arriver le malheur qui consiste à mouiller sa queue, de sorte qu’il ne peut pas encore sortir du milieu du péril.
Comme son mouvement en avant est très vif, son mouvement de recul est très précipité. Bien qu’au commencement il soit assez courageux et hardi pour se mettre à nager, il est incapable de continuer jusqu’au bout et d’achever la tâche qu’il a entreprise, aussi il n’y a rien à entreprendre et qui puisse lui être avantageux. Bien que la négativité et la positivité ne méritent également pas la situation qu’elles occupent, cependant, partout, la douceur et la dureté sympathisent ensemble. En présence d’un moment où l’ordre n’est pas encore établi, il y a cependant alliance, relation entre elles deux, aussi, si le second trait est capable de redoubler de circonspection, il y aura nécessairement une raison d’être naturelle qui lui donnera la possibilité de traverser les dangers du moment et d’y remédier (tsi).
Le second trait est sur le point de traverser et il emploie la hardiesse pour traverser, aussi il mouille sa queue. Tous les traits du koua sont également sans rapport avec la situation qu’ils occupent, aussi le trait est considéré comme exprimant que l’ordre n’est pas encore rétabli. Le commentaire intitulé « Mélanges sur les koua » dit que le koua vi tsi marque la fin du principe mâle, cela veut dire que les trois traits positifs sont également sans relation avec la situation qu’ils occupent ; c’est bien là le sens, et si on l’entend, on pénètre tout ce qui y est caché.
1119. Le commentaire traditionnel de la formule symbolique : Le feu est au dessus de l’eau ; l’ordre n’est pas encore rétabli ; l’homme doué, par son attention circonspecte, distingue les êtres et pose les règles.
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- TSHENG TSE. — L’eau et le feu ne s’unissent point, ils ne se complètent pas mutuellement pour produire un effet utile, aussi, le koua est considéré comme exprimant que l’ordre n’est pas encore établi. Le feu est au dessus de l’eau ; ce n’est pas la position qui lui convient. L’homme doué regarde l’image symbolique de la situation imméritée (qui ne convient pas), et il l’applique avec circonspection en plaçant les choses et les êtres ; il discerne ce qui convient à chacun d’eux, il les place chacun dans le lieu qui lui convient, c’est à dire qu’il les fixe chacun en sa place.
TSHOU HI. — L’eau et le feu sont des choses absolument dissemblables et chacune occupe sa propre place, aussi l’homme doué considère les symboles et il discerne et distingue.
hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 3)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
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64. Vi tsi : AVANT L ACCOMPLISSEMENT
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1120.Premier trait hexaire : mouiller la queue ; appréhension.
TSHENG TSE. — Ce trait hexaire emploie la douceur négative et se trouve au rang inférieur ; il est placé dans le péril et il sympathise avec le quatrième. Étant placé dans le péril, il en résulte qu’il n’est pas satisfait de la position qu’il occupe ; ayant une correspondance sympathique, ses tendances le portent à s’élever. Mais outre qu’il est lui-même négatif et malléable, le quatrième trait étant dépourvu des qualités de justice et de droiture est incapable de l’accueillir et de l’aider à traverser le péril. Lorsque les quadrupèdes traversent l’eau en nageant, il faut qu’ils relèvent leur queue ; si leur queue est mouillée, ils ne peuvent plus nager. « Mouiller la queue » veut dire « ne pouvoir traverser à la nage ». Il ne mesure ni ses capacités ni ses forces et il avance ; à la fin il ne peut traverser le péril (tsa) ; c’est un motif plausible de honte et d’appréhension.
TSHOU HI. — Employant la négativité et occupant le rang inférieur, en présence du début de l’ordre non rétabli, il ne peut pas avancer de lui-même, aussi tels sont l’image symbolique et le sens divinatoire.
1122.Deuxième trait nonaire : tirer la roue en arrière ; pureté, présage heureux.
TSHENG TSE. — Dans les autres koua, lorsqu’un trait nonaire occupe le second rang, il est considéré comme se maintenant dans la douceur et précédant la justice ; cela exprime le sens qu’il n’y a pas abus de dureté énergique. Dans le koua vi tsi, l’homme saint relève attentivement le sens symbolique du koua pour en faire l’objet d’un avertissement et montre clairement la voie rationnelle pour servir le supérieur avec respect et obéissance. Le koua vi tsi exprime le moment où la voie rationnelle de l’homme doué est pleine de difficultés. Le cinquième trait, avec sa malléabilité, est placé dans la situation du prince, tandis que le second, avec ses capacités d’énergie entière positive, et occupant un lieu qui indique leur mutuelle sympathie, est celui qu’il convient d’employer. Le mot dureté énergique comporte encore le sens d’opprimer la négativité ; l’eau comporte encore l’image symbolique de l’aptitude à éteindre le feu. Au moment où commence la difficulté, celui sur qui il compte et s’appuie, c’est le sujet capable ; celui-ci doit absolument pousser l’accomplissement de la voie rationnelle du respect et de l’obéissance, aussi la formule contient l’avertissement de tirer la roue en arrière, alors la droiture sera respectée et le présage sera heureux.
Tirer la roue à l’envers, c’est atténuer la force naturelle de l’action et ralentir le mouvement de progression en avant. C’est un avertissement au sujet de l’excès dans l’emploi de la dureté énergique. Lorsqu’il y a excès de dureté énergique, on en arrive facilement à braver et mépriser les supérieurs et l’obéissance est incomplète. Tels furent les cas relatifs à plusieurs personnages historiques de la dynastie des Theang. Au moment où le péril n’est pas encore conjuré, pouvoir. pousser le respect et l’obéissance à leur plus extrême limite, c’est le moyen qui assure la conformité à la droiture et à la possibilité de garantir et d’assurer la fin heureuse des événements qui s’accomplissent. Au sujet du cinquième trait hexaire, il sera question du pureté, de présage heureux et d’éclat illustre pour épuiser le bien dans la voie rationnelle du prince ; mais dans le cas du second trait nonaire, il s’agit seulement d’un avertissement relatif au respect et à l’obéissance, pour épuiser la droiture dans la voie rationnelle du sujet ; ensemble, ces deux formules épuisent la voie rationnelle du supérieur et de l’inférieur.
TSHOU HI. — Comme le second trait nonaire correspond sympathiquement avec le cinquième trait hexaire, et comme il occupe un rang qui comporte la douceur malléable et possède la justice, il est considéré comme exprimant la capacité de se contenir soi-même sans avancer ; il possède ce qui constitue la droiture dans l’infériorité et, c’est pour cela, que tels sont l’image symbolique et le sens divinatoire.
1124.Troisième trait hexaire : pas encore régularisé ; en avançant présage malheureux ; avantage à traverser un grand cours d’eau.
TSHENG TSE. — La régularité n’étant pas encore rétablie, en avançant le présage est malheureux ; cela veut dire qu’il demeure dans le péril et qu’il ne produit aucun résultat propre à l’en tirer, de sorte que s’il agit et entreprend quelque chose, le présage est malheureux. Il faut d’abord qu’il sorte du péril, et ensuite, il lui sera possible d’avancer et d’entreprendre. À cause de ses aptitudes de malléabilité négative sans justice ni droiture, et parce qu’il est placé dans le péril, le troisième trait n’est pas capable de suffire aux nécessités du moment pour rétablir l’ordre. Il n’a encore aucune voie rationnelle de possibilité de remédier à l’état actuel des choses et il ne produit aucun effet capable de le faire sortir du péril, de sorte que, s’il avance et entreprend quelque chose, c’est ce qui conduit à un présage malheureux.
Cependant, lorsque l’ordre n’est pas encore rétabli, il y a naturellement une voie rationnelle qui permet d’y remédier ; lorsque le péril est à sa fin, il y a une raison d’être qui conduit à sortir du péril. En haut, il jouit de la sympathie de la dureté énergique positive ; s’il peut s’aventurer à traverser le péril pour aller suivre le trait supérieur, tout sera réparé et mis en ordre. C’est pour cela qu’il y a « avantage à traverser un grand cours d’eau ». Toutefois, comment la régularité malléable du troisième trait serait elle capable de sortir du péril et d’avancer ensuite ? Tant que le moment n’en sera pas venu, elle en sera incapable ; ses aptitudes ne le lui permettent pas.
TSHOU HI. — Malléabilité négative sans justice et sans droiture, placée dans le moment où l’ordre n’est pas encore rétabli ; c’est en entreprenant quelque chose qu’elle entraînera le présage malheureux. Cependant, foulant la dureté énergique aux pieds par sa douceur malléable, ce trait est sur le point de sortir du péril exprimé par le koua simple khan ; il comporte l’image symbolique de traverser un cours d’eau à la nage, de sorte que tel est le sens divinatoire. En effet, s’il agit il peut être entraîné par le courant des eaux, tandis que d’un autre côté, il ne lui est pas possible de suivre la voie de la terre ferme. On doute si au dessus du septième caractère du texte il ne devrait pas y avoir la négation.
64. Vi tsi
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1126.Quatrième trait nonaire : présage heureux de la perfection ; regrets dissipés ; l’ébranlement de la foudre a pour effet la destruction du peuple des Kouei fang ; après trois ans il y a récompense d’un grand royaume.
TSHENG TSE. — Le quatrième trait, doué de la dureté énergique positive, occupe la situation du sujet de rang élevé ; au dessus de lui se trouve un maître juste et sans préventions, intelligent et docile aux conseils. De plus, lui-même sort du péril ; l’ordre non régularisé a déjà dépassé la moitié de sa période de durée, et il y a une voie rationnelle de possibilité d’y remédier. Sans les aptitudes de l’activité et de la dureté énergique positive, il n’est pas possible de remédier aux périls et aux difficultés de l’univers. Ce trait nonaire, bien que positif, occupe cependant le quatrième rang, aussi la formule avertit au sujet du présage heureux de la perfection et de la dissipation des regrets. Sans perfection on ne pourra rétablir l’ordre, et cela constituera l’existence de regrets. L’ébranlement dû à la foudre, c’est le maximum de l’ébranlement.
Ce qui exigea le maximum de l’emploi des forces, chez les hommes de l’antiquité, ce fut la destruction des peuples appelés Kouei fang, aussi cette expression est employée comme comportant un sens allégorique. Les forces mises en activité détruisent au loin ; cela dure jusqu’à trois ans, et ensuite l’œuvre est accomplie et il y a jouissance d’un grand royaume en récompense ; c’est ainsi qu’il faut absolument être pour pouvoir rétablir l’ordre et remédier aux périls. La voie rationnelle pour régulariser l’univers est qu’il convient d’employer une parfait fermeté, comme il vient d’être expliqué ; c’est parce que le quatrième trait occupe un rang qui comporte la douceur malléable que cet avertissement est mentionné.
TSHOU HI. — Étant nonaire, il occupe le quatrième rang ; c’est un manque de droiture et il en éprouve des regrets ; il peut exercer ses forces et ses capacités, et le faire avec perfection, ses regrets se dissipent. Toutefois, comme il n’est pas doué de la perfection, il a la volonté d’exercer ses efforts, de chercher à atteindre à la perfection dans ce genre ; s’il ne pousse pas à l’extrême son énergie positive, s’il n’y consacre pas ses efforts pendant une longue durée, il n’y parviendra pas. C’est pour cela qu’il est considéré comme comportant l’image symbolique de détruire les Kouei fang et d’avoir une récompense au bout de trois ans.
1128.Cinquième trait hexaire : présage heureux de la perfection ; pas de regrets ; éclat de l’homme doué ; avoir foi ; présage heureux.
TSHENG TSE. — Le cinquième trait est le maître de l’élégance de la forme ; il occupe un rang qui comporte la dureté énergique et il correspond sympathiquement à la dureté énergique. La place qu’il occupe est conforme à la justice ; il dégage son cœur de toute prévention et la positivité lui vient en aide. Bien qu’il emploie la douceur malléable en occupant la situation prééminente, il s’y place cependant avec l’extrême droiture et l’extrême excellence et il n’est insuffisant sous aucun rapport, du moment où il se conforme déjà à la parfaite droiture, il en résulte que le présage est heureux et qu’il est sans regrets. Il possède certainement cette perfection ; il ne s’agit pas ici d’un avertissement à ce sujet. Employant ces qualités pour remédier au désordre, il n’est rien qui ne soit régularisé par son action.
Le cinquième trait est celui de qui dépend l’intelligence de la forme, aussi il est question de son éclat. C’est la perfection de la splendeur des vertus de l’homme doué et son œuvre y répond et en est digne. Il y a foi. Au commencement de la formule, le texte parle de présage heureux, au sujet de la perfection ; être malléable et doux, et en même temps capable de la perfection dans une autre, c’est ce qui constitue le présage heureux de cette vertu ; à la fin de la formule, le texte parle encore de présage heureux, au sujet de l’œuvre accomplie, du moment où il est éclatant et où il y a bonne foi, c’est que le moment comporte la régularisation.
TSHOU HI. — Puisque c’est un trait hexaire qui occupe le cinquième rang, il y a encore manque de droiture ; mais, cependant, c’est de lui que dépend l’intelligence (clarté) de la forme ; il conserve la justice et sympathise avec la dureté énergique, il maintient son cœur vide de préventions pour réclamer l’aide de ceux qui sont au dessous de lui, aussi il possède la perfection, son présage est heureux ; et d’ailleurs il est sans regret. De plus encore, il a la perfection de l’éclat et de la splendeur, il est sincère et sans fausseté : tout cela comporte une suite de présages heureux.
1130.Trait supérieur nonaire : avoir foi pour boire le vin ; pas de culpabilité ; mouiller la tête ; avoir foi, perdre ce qui est.
TSHENG TSE. — Ce trait nonaire emploie la dureté énergique et il est au rang supérieur : c’est l’extrême degré de la dureté énergique. Il occupe le rang supérieur du koua simple qui représente la clarté : c’est l’extrême degré de la clarté. La dureté énergique atteignant l’extrême degré mais étant capable d’intelligence, cela n’est plus considéré comme exprimant la précipitation, mais comme exprimant la netteté de la décision. L’intelligence peut éclairer la raison d’être, la dureté énergique peut déterminer le devoir. Il occupe le rang extrême dans le koua vi tsi (pas encore régularisé) ce n’est pas une situation qui lui permette de régulariser ; il ne comporte aucune raison d’être de possibilité de régularisation, de sorte qu’il doit se contenter de jouir des bienfaits du ciel, et de suivre sa destinée. Si l’époque de décadence est à sa fin il devra y avoir réaction, ce sera la modification du moment. La régularité n’étant pas encore rétablie, il n’y a aucune raison pour que les choses soient déjà arrivées à leur limite extrême et qu’elles se régularisent d’elles mêmes, aussi este seulement considéré comme exprimant l’extrême degré de l’ordre non établi.
Avec une parfaite sincérité, en se contentant de la destinée et de l’accomplissement des devoirs et en en faisant sa joie, il sera possible d’être sans culpabilité. « Boire le vin », c’est se réjouir, « faire sa joie ». Si l’on ne se contente pas de sa situation, on sera livré à la colère et à l’emportement et on tombera dans les embarras, c’est-à-dire qu’on sera plongé dans la culpabilité et que les présages seront funestes. Si au contraire, on s’adonne exclusivement au bien être et aux plaisirs et si l’on se livre à la volupté avec excès et en dépassant toutes les lois morales, jusqu’à s’y « plonger (mouiller) la tête », il sera encore impossible de vivre en paix en se contentant de sa situation. « Avoir foi », c’est à dire avoir la confiance dans le cœur. « Perdre ce qui est », perdre la notion des convenances ; dans ces conditions, ce sera considéré comme constituant l’inconvénient du fait « d’avoir foi ». L’homme étant placé dans le malheur, lorsqu’il reconnaît qu’il n’a rien à faire où à tenter et qu’il se laisse aller sans réagir, comment pourrait on dire qu’il se contente de sa destinée et de l’accomplissement de ses devoirs.
TSHOU HI. — Avec son énergie et son intelligence (clarté) il occupe le rang extrême dans le koua vi tsi ; le moment où il y aura quelque chose à faire est sur le point d’arriver, et il a confiance en lui-même, il se fortifie en attendant le destin : c’est une voie rationnelle qui exclut la culpabilité. Si au contraire il se laissait aller sans réagir, comme le renard qui traverse l’eau à la nage et qui laisse submerger (mouiller) sa tête, cela serait un excès de confiance en soi-même et cela constituerait un manquement au devoir.
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1120.Premier trait hexaire : mouiller la queue ; appréhension.
TSHENG TSE. — Ce trait hexaire emploie la douceur négative et se trouve au rang inférieur ; il est placé dans le péril et il sympathise avec le quatrième. Étant placé dans le péril, il en résulte qu’il n’est pas satisfait de la position qu’il occupe ; ayant une correspondance sympathique, ses tendances le portent à s’élever. Mais outre qu’il est lui-même négatif et malléable, le quatrième trait étant dépourvu des qualités de justice et de droiture est incapable de l’accueillir et de l’aider à traverser le péril. Lorsque les quadrupèdes traversent l’eau en nageant, il faut qu’ils relèvent leur queue ; si leur queue est mouillée, ils ne peuvent plus nager. « Mouiller la queue » veut dire « ne pouvoir traverser à la nage ». Il ne mesure ni ses capacités ni ses forces et il avance ; à la fin il ne peut traverser le péril (tsa) ; c’est un motif plausible de honte et d’appréhension.
TSHOU HI. — Employant la négativité et occupant le rang inférieur, en présence du début de l’ordre non rétabli, il ne peut pas avancer de lui-même, aussi tels sont l’image symbolique et le sens divinatoire.
- 1121:
- 1121.Mouiller la queue, c’est encore ne point connaître l’extrême limite.
TSHENG TSE. — Il ne mesure ni ses aptitudes, ni ses forces, et il se porte en avant ; cela est poussé au point que la queue est mouillée : c’est le comble de l’ignorance.
TSHOU HI. — Le mot traduit par limite extrême, n’est pas encore clairement interprété ; si on se reporte aux rimes précédentes, il ne s’accorde pas non plus. Il est peut être possible de soupçonner qu’il est mis là pour le caractère qui signifie respect. Actuellement, d’ailleurs, on en fait abstraction dans la lecture.
1122.Deuxième trait nonaire : tirer la roue en arrière ; pureté, présage heureux.
TSHENG TSE. — Dans les autres koua, lorsqu’un trait nonaire occupe le second rang, il est considéré comme se maintenant dans la douceur et précédant la justice ; cela exprime le sens qu’il n’y a pas abus de dureté énergique. Dans le koua vi tsi, l’homme saint relève attentivement le sens symbolique du koua pour en faire l’objet d’un avertissement et montre clairement la voie rationnelle pour servir le supérieur avec respect et obéissance. Le koua vi tsi exprime le moment où la voie rationnelle de l’homme doué est pleine de difficultés. Le cinquième trait, avec sa malléabilité, est placé dans la situation du prince, tandis que le second, avec ses capacités d’énergie entière positive, et occupant un lieu qui indique leur mutuelle sympathie, est celui qu’il convient d’employer. Le mot dureté énergique comporte encore le sens d’opprimer la négativité ; l’eau comporte encore l’image symbolique de l’aptitude à éteindre le feu. Au moment où commence la difficulté, celui sur qui il compte et s’appuie, c’est le sujet capable ; celui-ci doit absolument pousser l’accomplissement de la voie rationnelle du respect et de l’obéissance, aussi la formule contient l’avertissement de tirer la roue en arrière, alors la droiture sera respectée et le présage sera heureux.
Tirer la roue à l’envers, c’est atténuer la force naturelle de l’action et ralentir le mouvement de progression en avant. C’est un avertissement au sujet de l’excès dans l’emploi de la dureté énergique. Lorsqu’il y a excès de dureté énergique, on en arrive facilement à braver et mépriser les supérieurs et l’obéissance est incomplète. Tels furent les cas relatifs à plusieurs personnages historiques de la dynastie des Theang. Au moment où le péril n’est pas encore conjuré, pouvoir. pousser le respect et l’obéissance à leur plus extrême limite, c’est le moyen qui assure la conformité à la droiture et à la possibilité de garantir et d’assurer la fin heureuse des événements qui s’accomplissent. Au sujet du cinquième trait hexaire, il sera question du pureté, de présage heureux et d’éclat illustre pour épuiser le bien dans la voie rationnelle du prince ; mais dans le cas du second trait nonaire, il s’agit seulement d’un avertissement relatif au respect et à l’obéissance, pour épuiser la droiture dans la voie rationnelle du sujet ; ensemble, ces deux formules épuisent la voie rationnelle du supérieur et de l’inférieur.
TSHOU HI. — Comme le second trait nonaire correspond sympathiquement avec le cinquième trait hexaire, et comme il occupe un rang qui comporte la douceur malléable et possède la justice, il est considéré comme exprimant la capacité de se contenir soi-même sans avancer ; il possède ce qui constitue la droiture dans l’infériorité et, c’est pour cela, que tels sont l’image symbolique et le sens divinatoire.
- 1123:
- 1123.Deuxième trait nonaire ; pureté, présage heureux ; justice pour pratiquer la droiture.
TSHENG TSE. — Le second trait nonaire représente celui qui possède la droiture et dont le présage est heureux ; c’est en tirant la roue en arrière et en se conformant à la voie rationnelle de la justice que l’on atteint à la droiture.
TSHOU HI. — Un trait nonaire occupe le second rang ; essentiellement cela ne constitue pas la droiture ; c’est à cause de la justice qu’il est conforme à la droiture.
1124.Troisième trait hexaire : pas encore régularisé ; en avançant présage malheureux ; avantage à traverser un grand cours d’eau.
TSHENG TSE. — La régularité n’étant pas encore rétablie, en avançant le présage est malheureux ; cela veut dire qu’il demeure dans le péril et qu’il ne produit aucun résultat propre à l’en tirer, de sorte que s’il agit et entreprend quelque chose, le présage est malheureux. Il faut d’abord qu’il sorte du péril, et ensuite, il lui sera possible d’avancer et d’entreprendre. À cause de ses aptitudes de malléabilité négative sans justice ni droiture, et parce qu’il est placé dans le péril, le troisième trait n’est pas capable de suffire aux nécessités du moment pour rétablir l’ordre. Il n’a encore aucune voie rationnelle de possibilité de remédier à l’état actuel des choses et il ne produit aucun effet capable de le faire sortir du péril, de sorte que, s’il avance et entreprend quelque chose, c’est ce qui conduit à un présage malheureux.
Cependant, lorsque l’ordre n’est pas encore rétabli, il y a naturellement une voie rationnelle qui permet d’y remédier ; lorsque le péril est à sa fin, il y a une raison d’être qui conduit à sortir du péril. En haut, il jouit de la sympathie de la dureté énergique positive ; s’il peut s’aventurer à traverser le péril pour aller suivre le trait supérieur, tout sera réparé et mis en ordre. C’est pour cela qu’il y a « avantage à traverser un grand cours d’eau ». Toutefois, comment la régularité malléable du troisième trait serait elle capable de sortir du péril et d’avancer ensuite ? Tant que le moment n’en sera pas venu, elle en sera incapable ; ses aptitudes ne le lui permettent pas.
TSHOU HI. — Malléabilité négative sans justice et sans droiture, placée dans le moment où l’ordre n’est pas encore rétabli ; c’est en entreprenant quelque chose qu’elle entraînera le présage malheureux. Cependant, foulant la dureté énergique aux pieds par sa douceur malléable, ce trait est sur le point de sortir du péril exprimé par le koua simple khan ; il comporte l’image symbolique de traverser un cours d’eau à la nage, de sorte que tel est le sens divinatoire. En effet, s’il agit il peut être entraîné par le courant des eaux, tandis que d’un autre côté, il ne lui est pas possible de suivre la voie de la terre ferme. On doute si au dessus du septième caractère du texte il ne devrait pas y avoir la négation.
- 1125:
- 1125.Régularité pas encore établie, en avançant, présage malheureux ; situation imméritée.
TSHENG TSE. — Le mouvement en avant du troisième trait conduit au présage malheureux ; c’est parce que sa situation est imméritée. Cela veut dire qu’il est malléable et négatif, sans justice ni droiture, et dépourvu des aptitudes qui le rendraient capable de remédier aux périls. S’il peut traverser le péril et s’y exposer pour suivre celui avec qui il correspond sympathiquement, ce sera un avantage.
64. Vi tsi
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1126.Quatrième trait nonaire : présage heureux de la perfection ; regrets dissipés ; l’ébranlement de la foudre a pour effet la destruction du peuple des Kouei fang ; après trois ans il y a récompense d’un grand royaume.
TSHENG TSE. — Le quatrième trait, doué de la dureté énergique positive, occupe la situation du sujet de rang élevé ; au dessus de lui se trouve un maître juste et sans préventions, intelligent et docile aux conseils. De plus, lui-même sort du péril ; l’ordre non régularisé a déjà dépassé la moitié de sa période de durée, et il y a une voie rationnelle de possibilité d’y remédier. Sans les aptitudes de l’activité et de la dureté énergique positive, il n’est pas possible de remédier aux périls et aux difficultés de l’univers. Ce trait nonaire, bien que positif, occupe cependant le quatrième rang, aussi la formule avertit au sujet du présage heureux de la perfection et de la dissipation des regrets. Sans perfection on ne pourra rétablir l’ordre, et cela constituera l’existence de regrets. L’ébranlement dû à la foudre, c’est le maximum de l’ébranlement.
Ce qui exigea le maximum de l’emploi des forces, chez les hommes de l’antiquité, ce fut la destruction des peuples appelés Kouei fang, aussi cette expression est employée comme comportant un sens allégorique. Les forces mises en activité détruisent au loin ; cela dure jusqu’à trois ans, et ensuite l’œuvre est accomplie et il y a jouissance d’un grand royaume en récompense ; c’est ainsi qu’il faut absolument être pour pouvoir rétablir l’ordre et remédier aux périls. La voie rationnelle pour régulariser l’univers est qu’il convient d’employer une parfait fermeté, comme il vient d’être expliqué ; c’est parce que le quatrième trait occupe un rang qui comporte la douceur malléable que cet avertissement est mentionné.
TSHOU HI. — Étant nonaire, il occupe le quatrième rang ; c’est un manque de droiture et il en éprouve des regrets ; il peut exercer ses forces et ses capacités, et le faire avec perfection, ses regrets se dissipent. Toutefois, comme il n’est pas doué de la perfection, il a la volonté d’exercer ses efforts, de chercher à atteindre à la perfection dans ce genre ; s’il ne pousse pas à l’extrême son énergie positive, s’il n’y consacre pas ses efforts pendant une longue durée, il n’y parviendra pas. C’est pour cela qu’il est considéré comme comportant l’image symbolique de détruire les Kouei fang et d’avoir une récompense au bout de trois ans.
- 1127:
- 1127.Présage heureux de la perfection et dissipation des regrets ; tendances qui prévalent.
TSHENG TSE. — Avec les capacités du quatrième trait et le moment étant opportun, ajoutant à cela la perfection dans la fermeté, il peut donc faire prévaloir ses tendances. Le présage est heureux et les regrets se dissipent. La destruction des Kouei fang, c’est l’excellence dans la perfection.
1128.Cinquième trait hexaire : présage heureux de la perfection ; pas de regrets ; éclat de l’homme doué ; avoir foi ; présage heureux.
TSHENG TSE. — Le cinquième trait est le maître de l’élégance de la forme ; il occupe un rang qui comporte la dureté énergique et il correspond sympathiquement à la dureté énergique. La place qu’il occupe est conforme à la justice ; il dégage son cœur de toute prévention et la positivité lui vient en aide. Bien qu’il emploie la douceur malléable en occupant la situation prééminente, il s’y place cependant avec l’extrême droiture et l’extrême excellence et il n’est insuffisant sous aucun rapport, du moment où il se conforme déjà à la parfaite droiture, il en résulte que le présage est heureux et qu’il est sans regrets. Il possède certainement cette perfection ; il ne s’agit pas ici d’un avertissement à ce sujet. Employant ces qualités pour remédier au désordre, il n’est rien qui ne soit régularisé par son action.
Le cinquième trait est celui de qui dépend l’intelligence de la forme, aussi il est question de son éclat. C’est la perfection de la splendeur des vertus de l’homme doué et son œuvre y répond et en est digne. Il y a foi. Au commencement de la formule, le texte parle de présage heureux, au sujet de la perfection ; être malléable et doux, et en même temps capable de la perfection dans une autre, c’est ce qui constitue le présage heureux de cette vertu ; à la fin de la formule, le texte parle encore de présage heureux, au sujet de l’œuvre accomplie, du moment où il est éclatant et où il y a bonne foi, c’est que le moment comporte la régularisation.
TSHOU HI. — Puisque c’est un trait hexaire qui occupe le cinquième rang, il y a encore manque de droiture ; mais, cependant, c’est de lui que dépend l’intelligence (clarté) de la forme ; il conserve la justice et sympathise avec la dureté énergique, il maintient son cœur vide de préventions pour réclamer l’aide de ceux qui sont au dessous de lui, aussi il possède la perfection, son présage est heureux ; et d’ailleurs il est sans regret. De plus encore, il a la perfection de l’éclat et de la splendeur, il est sincère et sans fausseté : tout cela comporte une suite de présages heureux.
- 1129:
- 1129.Éclat de l’homme doué ; son reflet est un présage heureux.
TSHENG TSE. — Lorsque l’éclat est parfait il a des reflets : le reflet est la dispersion de l’éclat. L’homme doué croit jusqu’à un état complet et son éclat est parfait, jusqu’à ce point qu’il a des reflets ; c’est l’extrême excellence, aussi la formule répète les mots présage heureux.
TSHOU HI. — Le reflet, c’est la dispersion de l’éclat.
1130.Trait supérieur nonaire : avoir foi pour boire le vin ; pas de culpabilité ; mouiller la tête ; avoir foi, perdre ce qui est.
TSHENG TSE. — Ce trait nonaire emploie la dureté énergique et il est au rang supérieur : c’est l’extrême degré de la dureté énergique. Il occupe le rang supérieur du koua simple qui représente la clarté : c’est l’extrême degré de la clarté. La dureté énergique atteignant l’extrême degré mais étant capable d’intelligence, cela n’est plus considéré comme exprimant la précipitation, mais comme exprimant la netteté de la décision. L’intelligence peut éclairer la raison d’être, la dureté énergique peut déterminer le devoir. Il occupe le rang extrême dans le koua vi tsi (pas encore régularisé) ce n’est pas une situation qui lui permette de régulariser ; il ne comporte aucune raison d’être de possibilité de régularisation, de sorte qu’il doit se contenter de jouir des bienfaits du ciel, et de suivre sa destinée. Si l’époque de décadence est à sa fin il devra y avoir réaction, ce sera la modification du moment. La régularité n’étant pas encore rétablie, il n’y a aucune raison pour que les choses soient déjà arrivées à leur limite extrême et qu’elles se régularisent d’elles mêmes, aussi este seulement considéré comme exprimant l’extrême degré de l’ordre non établi.
Avec une parfaite sincérité, en se contentant de la destinée et de l’accomplissement des devoirs et en en faisant sa joie, il sera possible d’être sans culpabilité. « Boire le vin », c’est se réjouir, « faire sa joie ». Si l’on ne se contente pas de sa situation, on sera livré à la colère et à l’emportement et on tombera dans les embarras, c’est-à-dire qu’on sera plongé dans la culpabilité et que les présages seront funestes. Si au contraire, on s’adonne exclusivement au bien être et aux plaisirs et si l’on se livre à la volupté avec excès et en dépassant toutes les lois morales, jusqu’à s’y « plonger (mouiller) la tête », il sera encore impossible de vivre en paix en se contentant de sa situation. « Avoir foi », c’est à dire avoir la confiance dans le cœur. « Perdre ce qui est », perdre la notion des convenances ; dans ces conditions, ce sera considéré comme constituant l’inconvénient du fait « d’avoir foi ». L’homme étant placé dans le malheur, lorsqu’il reconnaît qu’il n’a rien à faire où à tenter et qu’il se laisse aller sans réagir, comment pourrait on dire qu’il se contente de sa destinée et de l’accomplissement de ses devoirs.
TSHOU HI. — Avec son énergie et son intelligence (clarté) il occupe le rang extrême dans le koua vi tsi ; le moment où il y aura quelque chose à faire est sur le point d’arriver, et il a confiance en lui-même, il se fortifie en attendant le destin : c’est une voie rationnelle qui exclut la culpabilité. Si au contraire il se laissait aller sans réagir, comme le renard qui traverse l’eau à la nage et qui laisse submerger (mouiller) sa tête, cela serait un excès de confiance en soi-même et cela constituerait un manquement au devoir.
- 1131:
- 1131.Boire du vin et s’en mouiller la tête ; c’est encore ne pas connaître les préceptes.
TSHENG TSE. — Boire du vin jusqu’à s’en mouiller la tête, c’est la dernière limite de l’ignorance des préceptes de la morale. Ce qui conduit à un tel état, c’est l’incapacité de savoir se contenter du devoir et de la destinée ; si l’on pouvait s’en contenter, on ne manquerait pas aux lois immuables et éternelles.
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