34. - Ta tshang, parfait épanouissement

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12042020

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34. Ta tshang : LA PUISSANCE DU GRAND

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612. Grande force ; avantage de la perfection.

Ta tshang. « L’Ordre des koua » dit :
:
616. Premier trait nonaire : épanouissement de la vigueur dans le gros orteil ; en agissant, présage malheureux ; il y a bonne foi.

618. Deuxième trait nonaire : présage heureux de la perfection.

620. Troisième trait nonaire : l’homme inférieur emploie la force ; l’homme doué la méprise ; danger de la perfection ; le jeune bélier heurte la cloison avec sa tête ; il use ses cornes.

622. Quatrième trait nonaire : présage heureux de la perfection, les regrets se dissipent ; la palissade se fend sans user les cornes ; épanouissement de la vigueur dans le moyeu de la roue du grand char.

624. Cinquième trait hexaire :faire disparaître le bélier dans le changement ; pas de regrets.

626. Trait supérieur hexaire : le jeune bélier frappe de la tête contre la palissade ; il est incapable de se retirer en arrière ; il ne peut réussir dans son dessein ; aucun moyen d’avantage ; la difficulté sera un présage heureux.




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34. LA PUISSANCE DU GRAND
612. Grande force ; avantage de la perfection.

TSHENG TSE. — La voie de la grandeur de l’éclat est avantageuse par la perfection de la droiture ; une grande force sans la droiture n’est que de la violence, ce n’est pas la voie florissante et éclatante de l’homme doué.

TSHOU HI. — Le caractère ta, grand, grandeur, désigne la positivité ; les quatre traits positifs achèvent l’épanouissement de leur croissance, aussi le koua est appelé ta tshang, grande force, grand éclat. C’est le koua du second mois. La positivité étant dans l’éclat de sa force, il est inutile de mentionner que cette condition comporte un présage heureux et la liberté d’action ; l’avantage n’existe rien que par la droiture et la fermeté.

613. Le commentaire traditionnel de la formule déterminative dit : Ta tshang ; ce qui est grand est épanoui ; énergie dans l’impulsion, donc force et épanouissement.
:

614. La force de la grandeur est avantageuse par la perfection ; ce qui est grand est droit. En conformant la grandeur à la droiture, les sentiments du ciel et de la terre sont visibles.
:

615. Le commentaire traditionnel de la formule symbolique dit : La foudre est au dessus du ciel : grande force. L’homme doué s’applique à ne faire aucune démarche contraire aux rites.
:

hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 5)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
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Message Dim 12 Avr - 20:06  blog

34. Ta tshang : LA PUISSANCE DU GRAND
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616.Premier trait nonaire : épanouissement de la vigueur dans le gros orteil ; en agissant, présage malheureux ; il y a bonne foi.

TSHENG TSE. — Le premier trait possède l’énergie active de la positivité, il fait partie de la substance du koua simple khien et est placé dans l’infériorité ; c’est celui qui applique sa force à se porter en avant. Étant dans l’infériorité et employant la force, il représente la force se développant dans le gros orteil. L’orteil est une partie inférieure du corps et un instrument de la marche en avant et du mouvement. Ce trait est nonaire, il est dans l’infériorité, il emploie la force et il ne possède pas la justice ; or employer la dureté énergique et se placer sur le terrain de la force est une voie qui ne doit pas être suivie, alors même qu’on occupe une position supérieure : combien à plus forte raison lorsqu’on est dans l’infériorité ! Aussi, s’il avance, le présage est malheureux. « Il y a bonne foi » ; bonne foi, confiance : cela veut dire qu’il est certain qu’en employant la force et en avançant le présage sera malheureux.

TSHOU HI. — Le gros orteil est une extrémité inférieure du corps et un des instruments de la marche et du mouvement. Dureté énergique placée dans l’infériorité et en présence d’un moment d’épanouissement de la force ; cela exprime la violence dans l’action de se porter en avant, et c’est pourquoi le trait présente cette image symbolique. Étant dans l’infériorité et employant la violence pour se porter en avant, le présage malheureux est certain, de sorte que tel est aussi le sens divinatoire.

617:

618.Deuxième trait nonaire : présage heureux de la perfection.

TSHENG TSE. — Bien que le deuxième trait emploie la dureté énergique dans un moment d’épanouissement et de grandeur, cependant, il reste dans une situation qui comporte la douceur malléable et se place suivant la justice : la dureté énergique et la douceur s’accordent donc dans une juste mesure, il n’y a pas excès dans la force, il possède la parfaite droiture, et le présage est heureux. On a dit : N’est ce pas parce qu’un trait nonaire occupe le second rang que la perfection est prise pour sujet d’avertissement ? Dans le Yi king, c’est le sens le plus important qui est choisi ; puisque ce trait, par sa substance, possède la dureté énergique positive et l’activité, qu’il se trouve en face d’un moment d’épanouissement de la force, et qu’il se conforme à la justice en se plaçant, la voie rationnelle qu’il indique n’est dans aucun cas contraire à la droiture.

Dans le cas du quatrième trait, il y aurait avertissement au sujet du manque de droiture. L’homme qui est capable de discerner l’importance relative du sens à relever est seul capable d’étudier le Yi king.

TSHOU HI. — Ce trait emploie la positivité et occupe un rang négatif ; par lui-même, il ne s’attache pas à la droiture. Cependant la position dans laquelle il se place est conforme à la justice, de sorte qu’il peut encore en résulter qu’il ne manque pas à cette droiture. Aussi la formule avertit celui qui consulte le sort, afin qu’il s’appuie sur la justice pour rechercher la droiture ; ce n’est qu’après cette condition remplie que le présage pourra être heureux.

619:

620.Troisième trait nonaire : l’homme inférieur emploie la force ; l’homme doué la méprise ; danger de la perfection ; le jeune bélier heurte la cloison avec sa tête ; il use ses cornes.

TSHENG TSE. — Le troisième trait emploie la dureté énergique, il occupe un rang positif et se place dans l’épanouissement de la grandeur ; de plus, il est à la fin de la substance de l’activité, il exprime l’extrême limite de la parfaite vigueur. Pousser ainsi l’épanouissement de la vigueur à sa plus extrême limite exprimera, chez l’homme inférieur, l’emploi de la force physique, et chez l’homme doué, le mépris et l’annihilation de cette même force. L’homme inférieur estime et prise la force, aussi il fait usage de sa vigueur et de son courage guerrier ; mais les tendances de l’homme doué sont énergiques et puissantes, de sorte qu’il ne fait nul cas de cette force physique ; il l’annihile, ou la méprise, il la brise par sa force morale. C’est parce qu’il est extrêmement énergique, qu’il regarde tout d’un point de vue élevé sans éprouver aucune crainte ni appréhension.

L’homme inférieur et l’homme doué sont des expressions qui se rapportent à la terre. Par exemple, l’homme doué, animé du courage guerrier, sans la notion du devoir, commettrait des désordres ; mais l’énergie et la douceur se contrebalançant dans de justes proportions, il sait se maintenir sans arrogance comme sans bassesse ; il traite l’univers entier d’après le même principe et jamais autrement que selon l’exacte convenance, dans chaque cas. S’il poussait trop loin la dureté énergique, il ne posséderait point les vertus de la concorde et de la mansuétude et rien ne serait propre à causer plus de blessures ; se maintenir avec une parfaite fermeté dans une telle voie, serait suivre une voie périlleuse. Aucun être n’existe sans employer sa vigueur ; les dents servent à mordre, les cornes à frapper avec la tête, les pieds armés de corne servent à ruer. La vigueur du bélier réside dans sa tête ; le jeune bélier se plaît à heurter avec son front, et c’est pour cela qu’il est choisi comme image symbolique.

Le bélier aime à frapper la cloison avec ses cornes, uniquement parce que les cloisons se trouvent devant lui ; en effet, il faut qu’il heurte tout ce qui se présente devant lui. Se plaisant ainsi à déployer sa vigueur, il doit nécessairement arriver qu’il use et détériore ses cornes. Il en est encore de même pour l’homme qui se plaît à montrer son énergie et sa vigueur ; il emploie ces dons dans toutes les circonstances qui se présentent, et il doit nécessairement en résulter pour lui des maux et des soucis. La vigueur du troisième trait étant telle, comment n’en résulte t il aucun présage malheureux ? Dans les conditions où se trouve le troisième trait, toute entreprise suffit à entraîner un présage malheureux, mais la formule commence précisément à annoncer le péril, de sorte que le présage malheureux n’est pas encore manifesté ; toutes les fois qu’une circonstance quelconque est susceptible d’entraîner un présage malheureux, mais que ce présage n’est pas encore manifesté, les formules ne parlent que d’appréhension du péril, li.

TSHOU HI. — Excès d’énergie sans justice, dans un moment d’épanouissement de la vigueur ; c’est le cas où l’homme inférieur emploie la vigueur et où l’homme doué agit pour la dominer et l’annihiler. Le dixième caractère du texte est une négation et signifie « regarder comme n’existant pas » ; cela constitue l’excès de courage chez l’homme doué, et, de cette façon, même avec la droiture, il y a encore péril. Le jeune bélier est un animal vigoureux qui se plaît à heurter avec le front. Le terme cloison désigne les cloisons en branches, ou lattes, entrelacées. User, détériorer, abîmer les cornes, sens divinatoire exprimant l’appréhension d’un péril résultant de la perfection ; telle est l’image symbolique.

621:

34. Ta tshang
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622.Quatrième trait nonaire : présage heureux de la perfection, les regrets se dissipent ; la palissade se fend sans user les cornes ; épanouissement de la vigueur dans le moyeu de la roue du grand char.

TSHENG TSE. — Dans le quatrième trait, la dureté énergique positive grandit et se développe florissante ; la vigueur dépasse déjà la juste proportion ; c’est l’extrême développement de la vigueur. Cependant, l’occupation du quatrième rang exprime le manque de droiture ; au moment où la voie morale de l’homme doué se développe et grandit, comment l’absence de droiture serait elle possible ? Aussi, la formule avertit que l’emploi de la perfection sera un présage heureux et que les regrets seront dissipés. En effet, au moment où cette voie grandit et se développe, la plus légère imperfection nuira à la force naturelle de son libre essor ; donc il y aura des regrets. Dans un autre koua la condition de l’énergie active occupant un rang qui comporte la douceur malléable serait la plus importante, il ne serait pas absolument forcé que cette condition exprimât autre chose que le bien ; c’est le cas dans le koua tae kuo.

La palissade de piquets s’entrouvre et se fend sans abîmer d’avantage les cornes et sans causer d’autres inconvénients à la vigueur. Dans un char grand et élevé, si l’essieu et les moyeux sont forts et puissants, il en résulte évidemment un avantage pour le mouvement de la marche ; c’est pour cela que la formule dit : « Épanouissement de la vigueur dans le moyeu de la roue du grand char. » Le moyeu est la partie la plus essentielle de la roue ; la destruction d’un char provient ordinairement de la rupture du moyeu ; si le moyeu est solide, le char est fort. Le texte, en disant « épanouissement de la vigueur dans le moyeu », exprime l’épanouissement de la vigueur dans le mouvement de progression en avant.

TSHOU HI. — Présage heureux de la perfection, les regrets se dissipent ; le sens divinatoire est le même que pour le quatrième trait nonaire du koua hien. La « palissade se fend sans dommage pour les cornes » ; cette phrase se rapporte au texte qui précède. Le terme kuie signifie ouvrir, entrouvrir. En avant du troisième trait se trouve le quatrième. c’est comme s’il existait une palissade, ou cloison ; en avant du quatrième se trouvent deux négativités, qui, elles, représentent une palissade entrouverte. « Épanouissement de la vigueur dans le moyeu de la roue du grand char » ; c’est de même une image symbolique de la possibilité du mouvement de progression en avant. Puisque la dureté énergique occupe un rang négatif, c’est qu’elle n’est pas poussée à sa dernière et plus extrême limite, et c’est pour cela que tels sont le sens divinatoire et l’image symbolique.

623:

624.Cinquième trait hexaire :faire disparaître le bélier dans le changement ; pas de regrets.

TSHENG TSE. — Les béliers marchent en troupeaux et se plaisent à se heurter avec leurs cornes ; cette image est employée comme symbole de toutes les positivités qui avancent également ensemble. Les quatre positivités sont nouvellement développées et elles avancent toutes également ; le cinquième trait emploie la douceur et se maintient au dessus ; s’il les contenait par la force, il lui serait impossible de les dominer et il en aurait des regrets. Ce n’est qu’en la traitant par la tolérance et la concorde qu’il amène cette troupe de positivités à n’avoir pas à employer la force énergique, et c’est là « noyer la vigueur dans l’harmonie et la concorde », de cette façon il devient possible qu’il n’ait point de regrets. Le cinquième trait, considéré au point de vue de sa situation, exprime la droiture ; au point de vue de ses propriétés, ou vertus, il exprime la justice ; c’est pour ces raisons qu’il est apte à employer la voie de l’harmonie et de la douceur, de façon que la troupe des négativités, bien que pleine de vigueur, n’ait point l’occasion de la déployer et de s’en servir.

TSHOU HI. — La substance du koua semble se prêter au symbolisme du bélier ; au-dehors douceur malléable et, au dedans, dureté énergique. Le cinquième trait hexaire, seul, emploie la douceur et se maintient dans la justice ; il ne peut pas frapper avec les cornes. Bien qu’il manque de vigueur, cependant il n’en résulte pour lui aucun motif de regrets, aussi tels sont l’image symbolique et le sens divinatoire. Le sixième caractère du texte doit être pris dans l’acception de « tolérance facile », et exprime une action subite sans qu’on aperçoive la disparition. On a aussi lu ce caractère avec le sens de, vigueur énergique ; le sens est encore intelligible.

625:

626.Trait supérieur hexaire : le jeune bélier frappe de la tête contre la palissade ; il est incapable de se retirer en arrière ; il ne peut réussir dans son dessein ; aucun moyen d’avantage ; la difficulté sera un présage heureux.

TSHENG TSE. — Le jeune bélier est choisi simplement à cause de l’emploi d’exubérance de vigueur, de sorte que cette figure est applicable même à un trait négatif. Ce trait hexaire emploie la négativité et se place au dernier rang du koua simple tshen, qui exprime l’impulsion, ou ébranlement, et il se trouve en présence de l’extrême développement de la vigueur ; l’excès est évident. C’est comme un jeune bélier qui, en frappant du front contre les palissades, en se lançant en avant, doit nécessairement se blesser lui-même, tandis qu’en se retirant en arrière il blesse ses cornes ; il ne peut donc ni avancer ni reculer. Ses qualités essentielles sont la douceur malléable négative, de sorte qu’il est incapable de se dominer lui-même pour obéir au devoir ; c’est là ne pas être capable de se retirer en arrière.

L’homme mou et négatif, bien qu’absolument décidé à employer sa vigueur, ne peut néanmoins pas l’employer jusqu’à la fin ; s’il rencontre la résistance, il recule ; c’est là ne point pouvoir réussir dans ses desseins. Agissant de cette manière, il ne peut rien entreprendre qui puisse être avantageux. La malléabilité négative, placée dans une position qui comporte l’exubérance de la vigueur, n’est pas capable d’une fermeté assurée ; si elle rencontre des difficultés pénibles, elle perdra sa vigueur ; perdant sa vigueur, elle retombera dans son état de faiblesse ; c’est en cela que la difficulté sera pour elle un présage heureux. En employant la vigueur, elle n’a aucun avantage, de sorte qu’en reconnaissant la difficulté de sa tâche et en s’en tenant à la douceur dans les moyens qu’elle emploie, le présage sera heureux. Occupant le dernier rang dans le koua qui exprime l’épanouissement de la vigueur, ce trait comporte le sens de modification et de changement.

TSHOU HI. — L’épanouissement de la vigueur tire à sa fin ; le mouvement arrive à son extrême limite, aussi il heurte contre la cloison et est incapable de s’en retirer. Toutefois son caractère physique est essentiellement la mollesse, de sorte que, de plus, il ne peut pas non plus réussir à se porter en avant. L’image symbolique étant telle, le sens divinatoire est évident. Cependant son manque d’énergie est encore une chance heureuse, de sorte que s’il peut rencontrer de la difficulté à se placer, il peut encore résulter pour lui un présage heureux.

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