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06. - Song, le doute

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12042020

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6. Song : LE CONFLIT

Khien en haut
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Khan en bas



141. Song : être de bonne foi et entravé; inquiétude, justice, présage heureux ; en continuant indéfiniment malheur ; avantage à voir un grand homme ; pas davantage à traverser à gué un grand cours d’eau.

Song. « L’Ordre des koua » dit :
:
144. Premier trait hexaire : ne pas éterniser la chose en question ; il y a quelques légères observations verbales ; à la fin, bonheur.

146. Deuxième trait nonaire : ne pas être capable de l’emporter dans la contestation ; revenir et se mettre à l’abri ; la population du district est de trois cents familles ; pas de calamités.

148. Troisième trait hexaire : nourrir sa vertu et sa perfection anciennes ; à la fin du péril, bonheur. Parfois s’occuper des affaires du roi ; ne pas s’attribuer la direction.

150. Quatrième trait nonaire : ne pas être à même de l’emporter dans la contestation ; revenir à la destinée ; se modifier progressivement dans le calme et la perfection ; bonheur.

152. Cinquième trait nonaire : grand présage heureux de la contestation.

154. Trait supérieur nonaire : parfois il reçoit le don d’une grande ceinture ; à la fin du jour le troisième la lui arrache.




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6. Song : LE CONFLIT

140. Song : être de bonne foi et entravé ; inquiétude, justice, présage heureux ; en continuant indéfiniment malheur ; avantage à voir un grand homme ; pas davantage à traverser à gué un grand cours d’eau.

TSHENG TSE. — La voie rationnelle dans les contestations est qu’il faut absolument y apporter la bonne foi et la sincérité ; si dans la contestation il ne s’agit pas de la réalité, alors ce n’est plus que calomnie et fausseté, voie logique de malheur. Le trait du milieu dans chaque koua simple étant plein constitue l’image symbolique d’être de bonne foi. La contestation, c’est avoir une contestation litigieuse avec quelqu’un et en attendre la solution d’un tiers. Bien que de bonne foi, il est cependant nécessaire qu’il y ait un motif de gêne et d’entraves pas encore aplani ; sans entraves, il est clair qu’il n’y aurait pas de contestation. Tant que le fait n’est pas encore élucidé, le bonheur ou le malheur qui en peuvent résulter ne peuvent pas encore être précisés avec certitude ; c’est pour cela qu’il y a crainte et inquiétude. « Présage heureux de la justice » : en possédant la justice, le présage sera heureux.

« Finalement, malheur », en poussant indéfiniment l’affaire jusqu’à son extrême limite, ce sera un présage de malheur. Celui qui a une contestation demande qu’on détermine et qu’on élucide les torts et les droits, aussi il a avantage à voir un grand homme ; avec son énergie, son intelligence, sa justice et sa droiture, un grand homme pourra prononcer sur l’objet de la contestation. Une contestation n’est pas une chose d’harmonie et de paix, il convient de choisir un terrain sûr et de s’y placer, pour n’être pas exposé à tomber dans le péril et le danger ; c’est pour cela qu’il n’y a pas avantage à traverser à gué un grand torrent.

TSHOU HI. — Song, contestation et élucidation ; en haut, le koua simple khien, en bas le koua simple khan. Khien, dureté énergique ; khan, danger. En haut la dureté énergique pour régir et contenir les inférieurs ; en bas, péril à cause duquel l’inférieur a recours au supérieur. Ou bien encore le koua parfait exprime le péril au dedans et la dureté énergique au dehors ; ou enfin il exprime qu’étant soi-même en péril, la partie opposée déploie son énergie active ; c’est toujours une voie rationnelle de contestation et de procès. Le second trait nonaire (étant plein au milieu) exprime la justice et la réalité, en haut personne ne lui correspond sympathiquement, ce qui est encore considéré comme ajoutant une cause de tristesse et de préoccupations. D’ailleurs, au point de vue de la transformation des koua, celui-ci provient du koua thouen, dans lequel la dureté énergique vient occuper le second rang et se trouve ainsi au milieu du koua simple inférieur ; il y a l’image symbolique d’être de bonne foi et de voir un sujet de gêne, de savoir craindre et de s’accorder avec la justice.

Le trait supérieur nonaire, c’est l’excès de la dureté énergique s’en tenant au point aigu de la contestation ; il donne l’image symbolique de pousser la contestation indéfiniment et jusqu’à ses dernières limites. Le cinquième trait nonaire possède l’énergie, l’activité, la justice et la droiture et il emploie ces qualités pour se maintenir dans la situation prééminente ; c’est l’image symbolique d’un grand homme. Puisque l’énergie est appuyée sur le péril, puisque la réalité est basée sur un abîme, le koua a l’image symbolique d’absence d’avantages à traverser un grand cours d’eau. Aussi la formule avertit celui qui consulte le sort qu’il aura certainement une question litigieuse à faire vider et que, selon la façon dont il se placera, le présage sera heureux ou malheureux.

141. Le commentaire traditionnel de la formule déterminative dit : Song ; en haut, dureté énergique ; en bas, péril ; péril et activité : contestation.
:

142. Song : être de bonne foi et entravé ; inquiétude, justice, présage heureux. La dureté énergique vient et possède la justice ; en continuant indéfiniment, malheur. La contestation ne doit pas s’achever. Avantage à voir un grand homme, estimer la justice et la droiture. Pas d’avantage à traverser un grand cours d’eau ; entrer dans une eau profonde.
:

143. Le commentaire traditionnel de la formule symbolique dit : le ciel et l’eau agissent suivant des tendances opposées : contestation ; l’homme doué, en faisant quelque chose, médite sur Le début.
:

hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 1)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
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Message Dim 12 Avr - 19:18  blog

6. Song : LE CONFLIT
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144.Premier trait hexaire : ne pas éterniser la chose en question ; il y a quelques légères observations verbales ; à la fin, bonheur.

TSHENG TSE. — Ce trait hexaire, avec sa douceur malléable et sa faiblesse, occupe le rang inférieur ; c’est celui qui ne peut pas pousser indéfiniment la contestation jusqu’à ses extrêmes limites. C’est pour cela qu’au début du koua song, relatif à la contestation, les aptitudes des traits hexaires sont prises comme thème d’un avertissement qui exprime que si le sujet de la contestation n’est pas indéfiniment prolongé et éternisé, alors, bien qu’il y ait quelques légères observations verbales, à la fin on arrivera à un résultat heureux. En effet, la contestation n’est pas une chose qui doive durer et se prolonger éternellement ; employant les aptitudes de la malléabilité négative et, étant placé dans une position inférieure, soutenant une contestation, il est impossible qu’il en résulte quelque chose d’heureux. C’est parce que, au dessus de lui, il rencontre une assistance sympathique et parce qu’il peut ne pas éterniser le sujet de la contestation que, bien qu’il reçoive quelques légères observations verbales, il atteint à la fin au bonheur. Recevoir des observations verbales, c’est une des plus petites calamités ; ne pas éterniser le motif et ne pas arriver jusqu’au malheur, c’est là le bonheur lorsqu’il s’agit de contestations.

TSHOU HI. — Malléable, négatif et occupant une position inférieure, il n’est pas à même de prolonger indéfiniment la contestation. C’est pour cela que telles sont l’image symbolique et la formule divinatoire.

145:

146.Deuxième trait nonaire : ne pas être capable de l’emporter dans la contestation ; revenir et se mettre à l’abri ; la population du district est de trois cents familles ; pas de calamités.

TSHENG TSE. — Le second et le cinquième rang sont des positions qui se correspondent mutuellement, mais les deux traits étant tout deux énergiques ne s’entendent point ensemble ; ce sont ceux qui sont en contestation l’un contre l’autre. Le second trait nonaire vient de l’extérieur ; puisque avec sa dureté énergique, il se place dans le danger, c’est de lui que dépend la contestation et c’est donc lui qui est l’adversaire du cinquième. Le cinquième trait emploie la justice et la droiture et il est placé dans la situation du prince : est il possible et licite de se poser comme son adversaire ? C’est là entreprendre une contestation que le devoir ne tolère point. S’il peut reconnaître que le devoir ne la tolère point, se retirer et revenir en arrière, se mettre à l’abri et se garer en se plaçant de façon à se contraindre et à se restreindre, alors il réussira à ne pas souffrir des calamités. Devoir se mettre à l’abri, c’est savoir quitter le rôle d’adversaire.

« Trois cents familles », c’est à dire ce qu’il y a de plus petit en fait de district ; s’il se plaçait dans une situation considérable, ce serait encore résister et lutter ; pourrait il dans ce cas éviter les calamités ? Le terme traduit par calamité indique qu’il y a faute ou erreur de la part de celui qui en souffre, comme se placer autrement qu’il ne convient. Il y a cependant une distinction à faire entre ce cas et celui où le mal est commis avec connaissance de cause.

TSHOU HI. — Le second trait nonaire, énergique et positif, est considéré comme représentant celui de qui dépend le péril ; c’est celui qui primitivement veut contester. Cependant, puisque, dur et énergique, il occupe un rang qui comporte la douceur et la malléabilité, puisqu’il possède la justice des gens de nature inférieure et qu’il s’élève pour correspondre sympathiquement au cinquième trait nonaire, puisque la dureté énergique occupe la situation prééminente et que la force des choses s’oppose à ce qu’il se pose en adversaire, pour toutes ces raisons, tels sont et l’image symbolique et le sens divinatoire. Un district dont la population est de trois cents familles, est ce qu’il y a de plus petit en fait de district ; ceci exprime le fait de se placer soi-même en se restreignant et en s’humiliant pour éviter les calamités et les malheurs. Si celui qui consulte le sort est dans ces conditions, il n’éprouvera aucune calamité.

147:

148.Troisième trait hexaire : nourrir sa vertu et sa perfection anciennes ; à la fin du péril, bonheur. Parfois s’occuper des affaires du roi ; ne pas s’attribuer la direction.

TSHENG TSE. — Bien que le troisième trait occupe une position qui comporte la dureté énergique et qu’il corresponde sympathiquement au trait supérieur, cependant le caractère de sa substance est essentiellement la malléabilité négative. Il est placé dans le péril et il sert de démarcation entre deux duretés énergiques ; c’est celui qui est en danger, qui craint, et qui n’entreprend pas de contestations. Le traitement affecté à une fonction publique est proportionné au mérite de celui qui en est pourvu ; se nourrir de son ancienne vertu veut dire se maintenir dans une condition modeste et simple ; perfection veut dire s’observer et se contenir avec une fermeté durable. L’expression « à la fin du péril, bonheur » veut dire que, quoique placé sur un terrain dangereux, en étant capable de reconnaître le péril et de le craindre, on arrivera certainement à la fin à posséder le bonheur. Conservant une position simple sans rien chercher à obtenir, il n’y aura aucun sujet de contestation.

On dit qu’il est placé dans le péril parce qu’il est dans le koua simple qui représente le danger et que le trait qu’il supporte, comme celui sur lequel il s’appuie, sont tous deux énergiques ; parce que, enfin, il se trouve, en outre, dans un moment de contestation. Ce qui est doux et malléable suit ce qui est énergique ; l’inférieur suit le supérieur et lui obéit ; le troisième trait ne fait pas de contestation, mais il suit le trait supérieur dans ce que fait celui-là. C’est pour cela que la formule dit : Parfois s’occuper des affaires du prince. Ne pas s’attribuer la direction veut dire qu’il suit le supérieur en lui obéissant et que la direction ne lui appartient point. La contestation est une chose qui demande de l’énergie et de l’activité ; aussi le premier trait ne doit il pas l’éterniser ; le troisième trait suit le trait supérieur, tous deux sont ceux qui ne sont pas à même de soutenir la contestation. Les deux traits, à cause de leur douceur négative, ne poussent pas les choses indéfiniment et ils atteignent au bonheur. Le quatrième trait, n’étant pas à même de l’emporter et se corrigeant, obtient aussi le bonheur. Dans les contestations, savoir s’arrêter constitue le bien.

TSHOU HI. — Le mot she a la valeur du même mot dans l’expression « manger le district » ; il exprime ce dont on jouit. Le troisième trait hexaire possède la malléabilité négative ; c’est celui qui n’est pas capable de soutenir une contestation. C’est pour cela qu’il conserve son ancienne position et qu’il se maintient dans la droiture, de sorte que bien qu’il y ait péril, cependant, à la fin, arrive le bonheur. Mais parfois il sort de sa retraite et s’occupe des affaires du supérieur ; alors, même dans ce cas, il ne doit pas se prévaloir de son mérite et s’attribuer la direction. Si celui qui consulte le sort conserve sa situation ordinaire et n’en sort pas, ce sera le bien.

149:


6. Song
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150.Quatrième trait nonaire : ne pas être à même de l’emporter dans la contestation ; revenir à la destinée ; se modifier progressivement dans le calme et la perfection ; bonheur.

TSHENG TSE. — Le quatrième trait emploie la dureté énergique de la positivité et fait partie de la substance de l’activité, sans posséder ni justice, ni droiture ; c’est essentiellement ce qui fait la contestation. Il supporte le cinquième, foule le troisième aux pieds, et correspond sympathiquement au premier. Le cinquième trait, c’est le prince ; le devoir ne tolère point de contestation contre lui. Le troisième trait demeure dans un rang inférieur et il est doux et malléable ; il n’y a pas de contestation de sa part. Le premier correspondant sympathiquement avec droiture et suivant avec obéissance, il n’y a pas de contestation avec lui. Le quatrième trait, bien qu’énergique, actif et entreprenant, désireux de contestations, ne rencontre aucun adversaire qui lui résiste ; la contestation n’a pas lieu de s’élever, c’est pourquoi il ne peut pas faire de contestation. De plus, ce trait occupe un rang qui comporte la malléabilité et il correspond à un trait qui possède cette même qualité ; cela constitue encore le sens de pouvoir s’arrêter. Du moment où le devoir ne permet pas la contestation, s’il peut dominer ses sentiments de dureté et de colère, ainsi que son désir de contester, revenir à sa destinée, purifier son cœur, calmer ses sens, se modifier et devenir calme et parfait, ce sera un présage de bonheur.

Le mot destinée désigne la véritable raison d’être des choses ; manquer à l’exacte raison d’être des choses constitue ce qu’on appelle « contrarier la destinée », aussi la soumission à la destinée est considérée comme constituant un retour. Contrarier, c’est ne pas se conformer avec soumission. Le Shou king dit : « Contrarier la destinée et ruiner les relations de la famille » ; Mang Tse dit : « Contrarier la destinée et tyranniser le peuple. » Or, la dureté énergique sans la justice et la droiture entraîne la précipitation intempestive dans les actions, de sorte qu’il ne peut y avoir satisfaction de la position occupée. Étant sans justice ni droiture, il ne peut posséder la perfection ; n’étant point satisfait et manquant de pureté, il est conduit à aimer les contestations. Si le devoir ne permet point la contestation et s’il ne conteste pas, s’il revient au contraire à la vraie raison d’être de toutes choses, s’il modifie son manque de calme et de perfection pour devenir satisfait de son sort et pur, alors le présage sera heureux.

TSHOU HI. — « À », dans l’expression revenir à, c’est se porter vers. La destinée, ou mandat céleste, c’est la vraie et droite raison d’être de chaque chose. Se modifier, c’est se modifier progressivement et peu à peu. Le quatrième trait nonaire est énergique, mais sans justice, aussi il est l’image symbolique de la contestation. C’est parce qu’il occupe un rang qui comporte la douceur et la malléabilité, qu’il constitue encore l’image symbolique de ne point pouvoir et de revenir à la vraie raison d’être des choses en modifiant peu à peu son cœur, en se contentant de se placer suivant la droiture. Si celui qui consulte le sort est dans ces conditions, ce sera un présage de bonheur.

DÉFINITIONS DIVERSES. — Kung Shi Yuan dit : Le second est en contestation avec le cinquième ; le quatrième est en contestation avec le premier ; ceux qui sont adversaires différent entre eux par leur force ou leur faiblesse et, dans les deux cas, la formule dit : incapacité de soutenir la contestation. En effet, puisque le second est dans une position inférieure et en contestation avec un supérieur, il ne peut l’emporter, et cela à cause de la force naturelle des choses. Puisque le quatrième occupe un rang supérieur et qu’il est en contestation avec un inférieur, ce qui l’empêche de pouvoir l’emporter, c’est seulement la raison. Le second trait considère la force naturelle des choses qui fait qu’il ne peut pas l’emporter, il revient donc et se met à l’abri en se réfugiant. Le quatrième reconnaît que la raison ne lui permet pas, c’est pourquoi il revient et se reporte vers la destinée. Le second et le quatrième traits étant tous deux durs et énergiques, et occupant d’ailleurs des situations qui comportent la douceur, c’est ce qui fait qu’ils sont capables d’agir ainsi.

151:

152.Cinquième trait nonaire : grand présage heureux de la contestation.

TSHENG TSE. — Puisque, avec justice et droiture, il occupe la situation prééminente, c’est celui qui règle les contestations. Chargé du règlement des contestations, posséder la justice et la droiture est ce qui produit la grandeur du présage heureux. Grand présage heureux, c’est à dire parfaitement grand et atteignant les limites extrêmes du bien. Il peut y avoir un grand bonheur sans que les limites du bien soient atteintes.

TSHOU HI. — Positivité, énergie, justice et droiture dans l’occupation de la situation prééminente, c’est celui qui écoute le procès et sait atteindre à l’équité. Celui qui rencontre ce trait en consultant le sort, s’il soutient une contestation et a la raison de son côté, obtiendra certainement le redressement de ces griefs.

153:

154.Trait supérieur nonaire : parfois il reçoit le don d’une grande ceinture ; à la fin du jour le troisième la lui arrache.

TSHENG TSE. — Ce trait étant nonaire et employant la positivité pour demeurer au rang supérieur, marque le comble de la dureté énergique et de l’activité dans l’action. De plus, il est placé à la fin de la contestation (dernier rang du koua song), donc c’est celui qui pousse la contestation à ses dernières limites. L’homme, en donnant un libre cours à son énergie et à sa violence, en allant jusqu’aux dernières limites de la contestation, attire le malheur et se perd ; la raison d’être des choses est certainement ainsi. Si on suppose que dans une juste contestation il puisse parfois réussir à l’emporter, qu’il pousse les choses à leur dernière limite sans s’arrêter, et qu’il arrive ainsi jusqu’à recevoir en récompense un vêtement de cour et une mission officielle, c’est encore par une lutte contre quelqu’un qu’il obtient ces faveurs ; est il donc possible qu’il soit assuré d’en jouir en paix ? Aussi, à la fin de la même journée le troisième le voit et la lui arrache par force.

TSHOU HI. — La grande ceinture est un ornement du costume de cour. Arracher, enlever par force. Il emploie la dureté énergique et se trouve au point extrême de la contestation, il prolonge indéfiniment cette contestation et peut arriver à l’emporter sur son adversaire, c’est pourquoi ce trait a l’image symbolique de celui à qui le souverain confie une mission et qu’il revêt des insignes d’une fonction publique. Toutefois c’est par la voie des contestations qu’il obtient ces avantages, aussi, comment pourrait il en jouir longtemps en repos ? Il y a donc encore l’image symbolique qu’à la fin du jour le troisième trait la lui arrache. Le sens divinatoire est qu’en poussant indéfiniment une contestation, sans avoir la raison de son côté, il peut parfois arriver qu’on réussisse à l’emporter, mais que ce qu’on obtient ainsi doit finalement être reperdu. L’idée de l’avertissement donné par l’homme saint est profonde.

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