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01. Khien, activité

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12042020

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1. Khien : LE CREATEUR

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1. Khien : Cause initiale, liberté, bien, perfection.
8. Premier trait nonaire : dragon caché ; ne pas agir.

10. Deuxième trait nonaire : dragon visible dans la rizière ; avantage à voir un grand homme.

12.Troisième trait nonaire : l’activité de l’homme doué dure tout le jour ; le soir, il est encore comme préoccupé. Danger ; pas de culpabilité.

14. Quatrième trait nonaire : parfois il saute dans les abîmes ; pas de culpabilité.

16. Cinquième trait nonaire : dragon volant dans le ciel ; avantage à voir un grand homme.

18. Trait supérieur nonaire : dragon élevé ; il y a regret.

20. Emploi des traits nonaires : dans la troupe des dragons visibles, aucun ne précède les autres ; bonheur.





01. Khien, activité Y4mo7PNzMJAVL1qo96WQeLm7vMkrRs6I8lgAqCjgAuGmGGOZaq6zOwLuLAnNicfaPrlqlPtaOC8-ZS7ebz9E7cFzczxo0ZBI2XkGG8EgaabxUGDn4QSIxdPHHOkyEhCl64QNssw0vAmSyb2YgR_PnPg-2pCzFTrdxAyt0MvNg6fFF2Xf84xhxhfNtwU--ikBvxgwcD_mQRBYd8-S6efm6-tHg?encodeFailures=1&width=321&height=600
1. Khien : LE CREATEUR

1. Khien : Cause initiale, liberté, bien, perfection.
TSHENG TSE. — Dans la plus haute antiquité, l’homme saint commença par tracer les huit koua : la voie rationnelle (tao) des trois causes actives était dès lors complète. Il se servit ensuite de cette base en combinant ces huit koua simples deux à deux par superposition, pour embrasser la totalité des modifications dans l’univers, et c’est ainsi qu’il obtint les koua parfaits de six traits. Le koua simple khien, répété sur lui-même constitue le koua parfait khien. Khien exprime le ciel, Ti-thien. Thien, le ciel, c’est la substance et la forme du ciel ; khien, c’est la nature et le sentiment du ciel. Khien équivaut à « force d’action » ou « activité » kien ; l’activité sans repos est appelée khien. Or, lorsqu’il s’agit du ciel (thien), si on en parle d’une façon absolue, c’est la voie rationnelle ou morale (tao) ; c’est précisément : « le ciel qui, d’ailleurs, ne s’oppose point ». Si on en parle en distinguant, alors, au point de vue de la forme et de la substance, on dit « le ciel » (thien) ; au point de vue de la puissance qui régit, on dit « le pouvoir suprême » ti ; au point de vue de l’action et des effets, on dit « esprits et génies » ; au point de vue des effets transcendantaux, on dit « l’esprit » ; au point de vue de la nature et du sentiment, on dit khien, ou « activité ».

Cette activité, exprimée par le mot khien, est l’origine et le commencement de tous les êtres et de toutes choses ; c’est pour cela que le koua représente le ciel, la positivité, le père, le prince. Cause initiale, liberté, bien, perfection, sont ce qu’on appelle les quatre vertus. La première exprimée par le mot yuan, c’est le commencement de tous les êtres et de toutes choses. La seconde, exprimée par le caractère heng, c’est la croissance de toutes choses ; la troisième, exprimée par le caractère [], c’est la faculté de satisfaction des besoins, tels qu’ils résultent de la condition de chaque être ; la quatrième, exprimée par le caractère tsheng, c’est le développement normal et parfait de toutes choses. Les koua khien et khouen, seuls ont ces quatre vertus ; dans les autres koua, elles se modifient selon le sujet, de sorte que la première exprime spécialement et exclusivement le bien et la grandeur ; la troisième consiste surtout dans la droiture et la fermeté, et les substances de la seconde et de la quatrième correspondent dans chaque cas à la nature spéciale du sujet. Le sens de ces quatre vertus est large et étendu.
TSHOU HI. — Ces six traits sont le koua tracé par Fou Hi.
Le trait plein ——— est appelé ki, ou unité ; c’est le nombre de la positivité. Khien, c’est la force d’action, ou activité, exprimée par le mot kien ; c’est la nature de la positivité. Dans les annotations, le caractère khien est le nom du koua de trois traits ; celui d’en bas est le koua intérieur ; celui d’en haut est le koua extérieur. Dans le texte, le caractère khien est le nom du koua de six traits. Fou Hi leva les yeux et regarda ; il les baissa et examina. Il vit que la négativité et la positivité ont la dualité et l’unité pour nombres. Il traça donc un trait simple pour symboliser la positivité et un trait double pour symboliser la négativité. Il vit qu’une négativité et une positivité ont chacune l’apparence d’engendrer une négativité ou une positivité ; aussi, à partir d’en haut et en montant, il traça encore un second, puis un troisième trait, pour achever les huit koua simples primitifs.

Il vit que la nature de la positivité est l’activité et que la plus grande de ses formes réalisées est le ciel ; c’est pour cela que le koua composé de trois traits simples fut nommé khien et qu’il l’attribua à la représentation du ciel. Les trois traits complétés, les huit koua achevés, il augmenta encore trois fois d’un trait, pour en porter le nombre à six, c’est à dire qu’au dessus de chacun des huit koua simples, il ajouta successivement chacun de ces mêmes signes, pour former les soixante quatre koua parfaits. Dans ce koua, les six traits sont tous des traits simples ; le koua simple inférieur et le koua simple supérieur sont tous les deux le koua simple khien de sorte qu’il exprime la pureté de substance de la positivité et l’extrême activité, et c’est pour cela que le nom, khien, et la représentation symbolique, le ciel, ne changent ni l’un ni l’autre.

Les mots yuan, heng, li, tsheng, sont la formule attachée à ce diagramme par Wen Wang, pour définir les présages fastes ou néfastes du koua entier ; c’est ce qu’on appelle thouan, ou formule déterminative d’un koua. Le mot yuan exprime la grandeur ; le mot heng, l’intelligence ; le mot li, l’utilité ; le mot tsheng, la droiture et la fermeté. Wen Wang considéra la voie rationnelle de l’activité comme exprimant la grandeur de l’intelligence et l’extrême droiture. Aussi lorsqu’en consultant le sort, on obtient ce koua, et qu’aucun des six traits ne se modifie, le sens divinatoire exprimé est qu’il faut posséder une grande intelligence et qu’alors il y aura certainement avantage parla droiture et la fermeté ; ces conditions remplies, il est possible de garantir le succès final de l’entreprise. C’est ainsi que les hommes saints, en faisant le livre des changements, ont appris aux hommes à consulter le sort par le moyen de l’écaille de la tortue ou par celui des brins de paille et qu’il est possible, par ces moyens, d’atteindre l’idée pure et exacte au sujet de l’entreprise et de l’accomplissement d’une chose ou d’une affaire. Ceci est applicable à tous les autres koua.
1. Khien.
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DÉFINITIONS DIVERSES. — Khong Shi Ying Ta dit : Koua signifie mettre à part ; cela veut dire suspendre à part, en le mettant en évidence, le symbole d’une chose, pour servir d’avis aux hommes ; c’est pour cela que ces signes sont appelés koua. Ce koua khien symbolise essentiellement le ciel. Le ciel est formé par l’accumulation de tout l’éther positif, c’est pourquoi les six traits de ce koua sont tous positifs. Une fois qu’il est tracé, on ne le nomme pas thien, ciel, mais khien. Le mot ciel est le nom de la substance déterminée ; khien est l’expression qui désigne l’effet de cette même substance. Aussi, les « Définitions des koua » disent : « khien, activité » ; cela exprime que la substance du ciel a l’activité pour effet. Les hommes saints qui firent le livre des changements eurent essentiellement en vue l’instruction des hommes : ils voulurent que ceux ci prissent les effets du ciel pour modèle et non pas qu’ils se réglassent sur sa substance, aussi appelèrent ils ce koua khien et non pas thien, ciel. Tshou Tse dit encore :

Les quatre caractères yuan, heng, li, tsheng, n’étaient essentiellement, dans l’idée de Wen Wang, rien autre chose dans le cas des deux koua khien et khouen que lorsqu’il s’agit de tout autre koua. Ce ne fut qu’à l’époque où Khong Tse fit le Commentaire des Formules déterminatives et l’Expression des représentations que, lui, le premier, les considéra comme désignant les quatre vertus des deux premiers diagrammes, tandis que, dans les autres koua, il leur laissait leur ancienne valeur. Ce n’est pas que l’idée de chacun de ces deux hommes saints soit différente, mais chacun met en lumière un point de vue distinct. Aujourd’hui ceux qui étudient ce livre doivent d’ailleurs se pénétrer de son esprit, sans se laisser influencer par les préventions et s’en assimiler la substance, dans chaque cas, selon l’idée contenue dans les textes primitifs. Les passages dissemblables ne sont d’ailleurs pas mutuellement en désaccord et personne ne doit s’en rapporter à son propre jugement et se permettre mal à propos de nouvelles interprétations. Hou Shi Ping Wen dit : Tous les commentateurs expliquent ces quatre caractères comme exprimant quatre vertus ; le « Sens primitif » seul, les considère comme une simple formule divinatoire.

2. LE COMMENTAIRE TRADITIONNEL DE LA FORMULE DÉTERMINATIVE dit : Qu’elle est grande la cause initiale de l’activité (khien) ! Toutes choses lui doivent leur commencement ; c’est le ciel tout entier !
:

3. Les nuages marchent, la pluie étend son effet ; les genres des êtres se perpétuent dans la forme.
:

4. La fin et le commencement sont éclairés d’une grande lumière ; les six situations se présentent avec le temps. Suivant le temps aussi, monter les six dragons pour parcourir le ciel.
:

5. La voie de l’activité, c’est la modification et la transformation. Chaque chose se conformant exactement à sa nature et à sa destinée, maintenant, en s’y accordant, l’extrême harmonie ; c’est là le bien et la perfection.
:

6. Elle précède tous les êtres ; tous les états sont également en paix.
:

7. LE COMMENTAIRE TRADITIONNEL DE LA FORMULE SYMBOLIQUE dit : L’action du ciel, c’est l’activité ; l’homme doué l'imite, en s’efforçant sans cesse.
:

hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 2)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
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01. Khien, activité :: Commentaires

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Message Dim 12 Avr - 17:40  blog

1. Khien : LE CREATEUR
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8. Premier trait nonaire : dragon caché ; ne pas agir.

TSHENG TSE. — Le trait inférieur est considéré comme le premier ; le chiffre neuf est la perfection dans les nombres positifs, aussi on l’emploie pour désigner les traits positifs.
La raison d’être n’a pas de forme visible, aussi on emploie une image symbolique pour éclairer le sens. Dans le koua khien, c’est le dragon qui est pris comme image symbolique. Le dragon, considéré comme être, c’est une intelligence dont les modifications sont illimitées, aussi on le choisit comme symbole des modifications et transformations de la voie rationnelle de l’activité exprimée par le mot khien. L’éther de la positivité diminue ou croît, l’homme saint avance ou recule ; le premier trait nonaire est en bas du koua, il est considéré comme constituant le point de départ du commencement des êtres. Au moment où l’éther positif vient à germer, l’homme saint est encore au berceau ; il est comme le dragon encore caché, et il ne peut pas encore agir de lui-même ; il convient qu’il se développe dans l’ombre en attendant le moment opportun.

TSHOU HI. — Premier trait nonaire, c’est la désignation du trait positif, placé as du koua. Toutes les fois qu’on trace un koua, c’est en commençant à partir d’en bas et en montant, aussi c’est le trait inférieur qui est considéré comme le premier. Dans les nombres positifs, le chiffre neuf exprime la vieillesse et le chiffre sept, la jeunesse ; ce qui est vieux se modifie, ce qui est jeune ne se modifie pas, et c’est pour cela que les traits positifs sont appelés traits nonaires.
Dragon caché ; ne pas agir : c’est la formule attachée par Tsheou Kong pour déterminer la valeur faste ou néfaste d’un trait, et ce qu’on appelle aussi formule d’un trait. Caché, invisible ; dragon, être positif. Le premier trait positif est en bas du koua, il ne peut pas encore étendre son effet et le développer, aussi l’image symbolique est celle du dragon caché et le sens divinatoire dit : Ne pas agir. Toutes les fois qu’on rencontre le koua khien et que ce trait se transforme, il convient de considérer cette image symbolique et d’en méditer le sens divinatoire. Ceci est applicable au sujet de tous les autres traits.

DÉFINITIONS DIVERSES. — Tshen Shi Lin Shi dit : Employer l’appellation dragon, c’est emprunter une image symbolique ; les éthers du ciel et de la terre montent et descendent ; la voie logique (tao) de l’homme doué comporte l’action et la retraite. Le dragon, considéré comme être, peut voler comme il peut plonger dans les eaux ; c’est pour cela qu’on emprunte son image pour servir de terme de comparaison avec les facultés de l’homme doué. Le premier trait nonaire se rapportant à l’état du dragon encore caché et invisible, la formule dit : Ne pas agir.

9:

10. Deuxième trait nonaire : dragon visible dans la rizière ; avantage à voir un grand homme.

TSHENG TSE. — La rizière, c’est la surface de la terre. Il est sorti et visible sur la terre ; sa vertu est déjà manifestée. Si on en parle au point de vue de l’homme saint, c’est le temps où Shouen cultivait la terre et se livrait à la pêche. Avantage à voir un prince doué d’une grande vertu poursuivre et pratiquer sa morale ; de même, le prince a avantage à voir le sujet doué d’une grande vertu pour s’en faire aider dans l’achèvement de son œuvre. L’univers a avantage à voir l’homme doué d’une grande vertu, afin d’être imprégné de son influence bienfaisante. Le prince doué d’une grande vertu, c’est le cinquième trait nonaire. La substance de chacun des deux koua khien et khouen est immélangée ; elle ne se partage pas en dureté énergique et malléabilité ; aussi, dans ces deux koua, c’est l’identité de qualités qui est considérée comme constituant la correspondance sympathique.

TSHOU HI. — Deuxième, c’est-à-dire le second en montant à partir du trait inférieur ; dans la suite, observer cette manière de compter. Le second trait nonaire possède la dureté énergique, l’activité, la justice et la droiture ; il émerge et cesse d’être caché ; son influence bienfaisante atteint les êtres : c’est ce que ceux ci ont avantage à voir, aussi son image symbolique est un dragon visible dans la rizière, et le sens divinatoire est : avantage à voir un grand homme.

Bien que le second trait nonaire n’occupe pas encore une situation définie, cependant sa vertu, qui est celle d’un grand homme, est déjà évidente ; un homme ordinaire serait incapable de répondre à ces indications, aussi lorsqu’on rencontre ce trait se modifiant, il exprime uniquement qu’il y a avantage à voir cet homme et non pas un autre. En effet, ce terme désigne encore le grand homme placé dans une situation inférieure et représenté par le second trait ; de cette façon, ce trait et la personne qui consulte le sort sont considérés respectivement comme un hôte et son hôte et la règle à laquelle chacun est soumis est la même ; si celui-ci possède les vertus du dragon visible, il aura avantage à voir le grand homme qui occupe un rang supérieur et qui est représenté par le cinquième trait nonaire.

11:

12. Troisième trait nonaire : l’activité de l’homme doué dure tout le jour ; le soir, il est encore comme préoccupé. Danger ; pas de culpabilité.

TSHENG TSE. — Bien que le troisième rang représente la situation de l’homme, ce trait est en même temps le trait supérieur dans la substance du koua simple inférieur ; il représente celui qui n’a pas encore quitté les rangs inférieurs et qui est déjà distingué par son illustration ; c’est le moment où la renommée de la vertu transcendante de Shouen se répandait. Jour et nuit, sans se laisser aller à la négligence, il est essentiellement préoccupé par la crainte, de sorte que, bien que placé sur un terrain périlleux, il ne commet cependant point d’erreurs. Lorsqu’il s’agit d’un homme placé dans une condition inférieure et chez qui les vertus du prince sont déjà manifestées, l’univers tend à venir à lui ; le péril et les motifs de crainte sont évidents. Bien qu’il soit question de ce qui est relatif à l’homme saint, si la formule ne comportait pas un avertissement, comment pourrait elle être considérée comme constituant un enseignement pour les hommes ? C’est là l’esprit dans lequel le Yi king a été rédigé.

TSHOU HI. — Nonaire, trait positif ; troisième rang, situation positive : répétition de dureté énergique sans justice. Il occupe le rang supérieur du koua simple inférieur, c’est là un terrain périlleux. Mais sa nature et sa substance sont la dureté énergique et l’activité, c’est donc l’image symbolique de l’activité incessante, de la crainte et du danger, ce qui fait que tel est le sens divinatoire. L’expres​sion(l’homme doué) désigne celui qui consulte le sort ; la formule exprime que s’il peut avoir cette sollicitude tranquille et cette circonspection, bien que placé sur un terrain périlleux, il ne commet point de fautes.
 
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1. Khien.
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14. Quatrième trait nonaire : parfois il saute dans les abîmes ; pas de culpabilité.

TSHENG TSE. — L’abîme est le lieu de repos du dragon ; parfois, expression qui marque l’incertitude, elle marque que ce n’est point absolu. Il saute ou ne saute pas ; s’il saute, c’est seulement au moment opportun et pour chercher le repos. Le mouvement chez l’homme saint n’est jamais sans rapport avec le moment où il a lieu. C’est le temps où Shouen faisait ses expériences pour établir le calendrier.

TSHOU HI. - Parfois, expression de doute et d’indétermination. Sauter, parvenir brusquement dans un milieu sans avoir aucun accès pour y atteindre, spécialement sans voler. Abîme, le vide des espaces supérieurs où les profondeurs des gouffres marins, lieux profondément obscurs et insondables, séjour des dragons. Comme lorsque, étant descendu dans la rizière, il arrive qu’il saute et s’élève, par conséquent en se dirigeant vers le ciel. Il est nonaire, c’est à dire positif ; le quatrième rang est une position négative ; il occupe le rang inférieur du koua simple supérieur : donc c’est une circonstance qui implique le changement et la réforme, un moment où il y a indétermination sur l’opportunité d’avancer ou de reculer, et c’est pourquoi telle est l’image symbolique. Le sens divinatoire est que, si on peut avancer ou reculer suivant l’opportunité et la convenance du moment, il n’y aura point d’erreur ni de culpabilité.

15:

16. Cinquième trait nonaire : dragon volant dans le ciel ; avantage à voir un grand homme.

TSHENG TSE. — Il avance siéger dans la situation du ciel. Du moment où l’homme saint possède la situation du ciel, l’avantage, pour lui, consiste à voir l’homme de grande vertu qui est en bas, au dessous de lui, pour achever ensemble de régler les affaires de l’univers. D’un autre côté, l’univers a évidemment avantage à voir le prince doué de grandes vertus.

TSHOU HI. — Dureté énergique, activité, justice et droiture ; avec cela il occupe la situation prééminente, comme celui qui avec la vertu de l’homme saint occupe la situation qui revient à un homme saint. C’est pour cela que telle qu’elle est l’image symbolique et la règle d’interprétation divinatoire est la même que dans le cas du second trait nonaire. Seulement, celui qui a avantage à voir, c’est le grand homme placé dans la situation supérieure. Si celui qui consulte le sort possède cette situation, cela exprime qu’il aura avantage à voir le grand homme placé dans un rang inférieur et représenté par le second trait nonaire.

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18. Trait supérieur nonaire : dragon élevé ; il y a regret.

TSHENG TSE. — Le cinquième trait nonaire, la plus haute de toutes les situations ; justice et droiture, indication de la limite extrême du moment opportun ; ce niveau dépassé, c’est l’excès d’élévation.
Aussi il y a des regrets. Lorsqu’il y a excès, il y a regret. L’homme saint, seul, sait avancer et reculer, demeurer ou disparaître, sans jamais commettre d’excès dans son action, de sorte qu’il n’en arrive point aux regrets.

TSHOU HI. — Supérieur est la désignation particulière du trait le plus élevé dans un koua. Le caractère kang exprime l’idée que la hauteur convenable est dépassée et qu’il n’y a plus possibilité de descendre. La positivité étant parvenue à l’extrême limite de l’élévation, si elle se meut, elle doit nécessairement avoir des regrets, c’est pourquoi tels sont l’image symbolique et le sens divinatoire.

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Message Ven 17 Avr - 19:16  blog

1. Khien.
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20. Emploi des traits nonaires : dans la troupe des dragons visibles, aucun ne précède les autres ; bonheur.

TSHENG TSE. — Employer les traits nonaires, c’est se placer dans la voie de la dureté énergique et de l’activité. Puisque la positivité considérée fait partie de la substance du koua khien, c’est donc la pureté immélangée dans la dureté énergique. La dureté et la malléabilité se corrigeant mutuellement constituent la justice, tandis qu’ici, à cause de l’unité de substance de la dureté énergique, il y a excès dans cette énergie. Voir la troupe des dragons, c’est à dire regarder le sens des divers traits positifs de ce koua ; aucun ne prenant le pas sur les autres, c’est un présage heureux. Considérer la dureté énergique, comme étant la première condition à réaliser dans l’univers, c’est une voie logique de malheur.

TSHOU HI. — Employer les traits nonaires, signifie que toutes les fois qu’on consulte le sort et qu’on rencontre des traits positifs, on les considère toujours comme ayant les qualités du nombre neuf et on ne leur suppose jamais celles du nombre sept ; c’est, en effet, la règle commune pour les cent quatre vingt douze traits positifs des divers koua. Cette règle est posée ici, parce que, dans ce koua, la positivité est immélangée, et parce qu’il est présenté le premier. De plus, la formule donnée par l’homme saint enseigne que, lorsqu’on rencontre ce koua et que tous les traits se modifient, c’est précisément ce sens divinatoire qu’il faut appliquer. Effectivement, si les six positivités se modifient toutes, il s’agit de la dureté énergique susceptible de douceur ; c’est une voie logique de bonheur, c’est pour cela que cette formule exprime l’image symbolique d’une troupe de dragons dont aucun ne prend le pas sur les autres, et que, si celui qui consulte le sort est dans ces mêmes conditions, ce sera un présage heureux.
Le commentaire traditionnel du Tshouen tsieou dit : La transformation du koua khien en koua khouen dit : Dans la troupe des dragons visibles, aucun ne précède les autres ; présage heureux. En effet, c’est précisément l’idée contenue dans la formule du koua khouen, dont la substance est également immélangée : « perfection de la jument », etc.

21. Emploi des traits nonaires : La vertu du ciel ne doit pas être estimée au dessus des autres.

TSHENG TSE. — L’emploi des traits nonaires, c’est la vertu du ciel. La vertu du ciel est la positivité et la dureté énergique ; employer la dureté énergique d’une façon répétée, et l’estimer comme primant les autres, serait commettre un excès.

TSHOU HI. — Exprime que la dureté énergique et la positivité ne doivent pas être les qualités prédominantes des êtres ; c’est pour cela que les six positivités se modifient toutes. Le présage est heureux. Depuis les mots : L’action du ciel... jusqu’à la fin de la formule (n° 7), c’est ce que les anciens philosophes appelaient la grande formule symbolique ; depuis les mots : Dragon caché... et en continuant (n° 9), c’est ce qu’ils appelaient les petites formules symboliques. Dans les autres koua, cette même remarque est encore applicable.

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