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03. - Tshouen, naissance des êtres

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12042020

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3. Tshouen : LA DIFFICULTE INITIALE

Khan en haut
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Tshen en bas



91. Grande liberté, perfection avantageuse, ne pas agir dans ce qu’il ya à entreprendre ; avantage à instituer des feudataires.

Au sujet du koua (diagramme), « L’Ordre des koua » dit :
:
96. Premier trait nonaire : immobilité de la borne ; avantage à demeurer dans la perfection ; avantage à instituer des feudataires.

98. Deuxième trait hexaire : comme embarrassé, comme perplexe ; montant à cheval et comme demeurant en rang ; s’il ne s’agit de brigands, c’est un mariage ; la jeune fille vierge n’est pas accordée ; après dix ans, alors elle est accordée.

100. Troisième trait hexaire : poursuivre le daim sans guide ; c’est seulement entrer dans la forêt. L’homme doué apprécie dès le début qu’il vaut mieux renoncer ; en entreprenant, appréhension.

102. Quatrième trait hexaire : monter à cheval et comme demeurer en rang ; rechercher en mariage ; en entreprenant, présage heureux ; rien qui ne soit avantageux.

104. Cinquième trait nonaire : obstacle à l’influence ; petite perfection, présage heureux ; grande perfection, présage malheureux.

106. Trait supérieur hexaire : monter à cheval et comme demeurer en rang ; pleurs de sang, les larmes comme ruisselant



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3. LA DIFFICULTE INITIALE

91.Grande liberté, perfection avantageuse, ne pas agir dans ce qu’il y a à entreprendre ; avantage à instituer des feudataires.
TSHENG TSE. — L’état exprimé par le mot tshouen a une voie naturelle de grande liberté et pour celui qui se trouve dans les conditions qu’il comporte, l’avantage consiste dans la perfection et la fermeté. Sans perfection dans la fermeté, comment traverser cet état d’empêchement et d’embarras ? Pendant le moment du commencement de cet empêchement, il ne doit rien y avoir à entreprendre. Lorsqu’il s’agit d’un empêchement qui entrave l’univers, comment la force seule pourrait elle y remédier ? Il faut absolument recourir à l’assistance et à l’aide d’autrui, aussi il est avantageux d’instituer des princes feudataires.
TSHOU HI. — Tshen et khan sont également les noms de deux koua simples de trois traits. Dans le koua simple tshen, une seule positivité s’agite au dessous de deux négativités, aussi sa vertu est le mouvement et son image symbolique est la foudre. Dans le koua simple khan, une positivité est insérée dans l’intervalle entre deux négativités, aussi sa vertu est la chute, le péril, et son image symbolique est le nuage, la pluie, l’eau.
Tshouen est le nom du koua parfait de six traits ; ce mot exprime la difficulté ; c’est l’idée des êtres commençant à naître et ne jouissant pas encore de leur liberté d’expansion. C’est pour cela que, comme caractère d’écriture, il représente un germe perçant la terre, commençant à sortir, et pas encore redressé. Comme koua, puisque le koua simple tshen rencontre le koua simple khan, il en résulte que le koua khien et le koua khouen commencent à s’unir et se trouvent en face du péril, aussi le nom du koua tshouen exprime l’embarras.

Le mouvement représenté par le koua simple tshen, est au dessous ; le péril, exprimé par le koua khan est au dessus ; c’est donc la possibilité du mouvement au milieu du péril. Pouvant se mouvoir, bien qu’il soit possible que ce soit avec liberté d’action, cependant, puisqu’il s’agit d’être dans le péril, il convient donc de conserver la droiture et il n’est pas encore possible d’avancer hâtivement. Aussi, pour celui qui, en consultant le sort, obtient ce koua, le sens divinatoire est « grande liberté et avantage par la droiture ». Toutefois, il ne doit pas apporter de précipitation dans ce qu’il a à entreprendre. De plus, dans le premier trait nonaire, la positivité se trouve placée au dessous de la négativité et représente le maître du koua parfait ; c’est l’image de pouvoir, par la sagesse, se mettre au dessous des hommes, posséder l’affection du peuple et pouvoir le régir. Lorsqu’on consulte le sort au sujet de l’établissement d’un prince, si on rencontre ce koua, c’est un signe faste.

92. Le commentaire de la formule déterminative dit : tshouen, la dureté énergique et la douceur malléable commencent à s’unir et la difficulté naît.
:

93. Mouvement au milieu du péril : grande liberté et perfection.
:

94. L’agitation de la foudre et de la pluie est pleine et complète ; l’action du ciel est confuse et obscure ; il convient d’instituer des feudataires et de ne point se livrer au repos.
:

95. Le commentaire traditionnel de la formule symbolique dit : Nuages et foudre, empêchement ; l’homme doué en conclut la nécessité de préparer la trame et la chaîne.
:

hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 4)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
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Message Dim 12 Avr - 17:29  blog

3. Tshouen : LA DIFFICULTE INITIALE
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96. Premier trait nonaire : immobilité de la borne ; avantage à demeurer dans la perfection ; avantage à instituer des feudataires.

TSHENG TSE. — Puisque le premier est positif et se trouve au rang inférieur, c’est donc celui qui, avec les capacités de l’intelligence et de l’énergie, et en présence d’une période de difficultés, occupe une situation inférieure. Il n’est pas encore à propos qu’il entreprenne de remédier aux difficultés et aux embarras du moment et c’est pour cela qu’il est immobile comme une borne de pierre ou de bois. Dès le début de la difficulté, s’il ne restait pas immobile et comme fixé en terre, s’il avançait prématurément, il braverait la difficulté. Aussi il convient qu’il s’en tienne à la droiture et qu’il assure la fermeté de ses desseins. Toutes les fois que des hommes sont placés dans l’embarras et la difficulté, bien peu sont capables d’observer la droiture ; sans l’observation de la perfection et de la fermeté, ils sont portés à manquer au devoir ; comment donc pourraient ils traverser l’empêchement et la difficulté du moment en y apportant un remède ? Dans une période d’empêchement, et faisant face à la difficulté dans une position inférieure, ce qu’il importe, c’est d’avoir de l’aide et de l’assistance ; c’est là la voie pour demeurer dans la difficulté et la traverser en y remédiant et c’est pour cela que la formule adopte le sens d’établissement de feudataires, ce qui veut dire réclamer aide et assistance.

TSHOU HI. — Être immobile comme une borne ou un pieu est une expression qui indique l’apparence de l’immobilité et de l’impossibilité d’avancer. Au début de l’empêchement et de la difficulté, puisque le trait est positif et se trouve au rang inférieur, puisque de plus il fait partie de la substance du mouvement et que, enfin, au dessus de lui, il correspond sympathiquement à un trait qui exprime la malléabilité négative dans le danger et la chute, il a donc l’apparence symbolique d’être immobile comme une borne ou un pieu. Cependant, dans la position où il demeure, il possède la droiture, aussi le sens divinatoire est qu’il y a avantage à demeurer dans la perfection. D’ailleurs, essentiellement, ce trait est en même temps le maître du koua parfait ; puisque, lui-même étant positif, il se trouve au dessous de la négativité, c’est vers lui que le peuple se porte ; c’est là l’image symbolique du feudataire, et c’est pour cela que telle est la formule symbolique. Enfin, si celui qui consulte le sort est dans ces mêmes conditions, alors il y aura avantage à ce qu’il soit élevé au rang de feudataire.

97:

98.Deuxième trait hexaire : comme embarrassé, comme perplexe ; montant à cheval et comme demeurant en rang ; s’il ne s’agit de brigands, c’est un mariage ; la jeune fille vierge n’est pas accordée ; après dix ans, alors elle est accordée.

TSHENG TSE. — Le second trait emploie la négativité et la douceur pour se maintenir pendant une période d’embarras et d’empêchements ; bien qu’il corresponde sympathiquement selon la droiture à un trait supérieur, il est cependant porté par son inclination vers la dureté énergique du premier trait, c’est pour cela qu’embarrassé et entravé par la difficulté, il est perplexe et revient sur ses pas. Le mot « comme » est un terme auxiliaire qui ne change pas la portée des termes employés. Monter à cheval, c’est vouloir aller et circuler ; il veut suivre celui avec qui il sympathise selon la droiture et il demeure comme aligné en rang, sans pouvoir avancer. Le terme pan, demeurer en rang, comporte le sens de diviser et d’aligner en haie ; descendre de cheval pour former la haie, de sorte que le cheval et le cavalier sont séparés et dans des lieux différents. Le second trait se trouve en présence d’une période de difficulté et d’empêchements ; bien qu’il ne puisse y remédier par lui-même, cependant il se maintient dans la justice et possède la droiture ; il a une correspondance sympathique au dessus de lui : C’est celui qui ne manque pas au devoir.

Cependant il est pressé et serré contre le premier trait ; la négativité est recherchée par la positivité, la douceur malléable est dominée par la dureté énergique. La douceur malléable étant aux prises avec une période de difficultés est évidemment incapable de les aplanir elle même ; de plus elle est pressée par la dureté énergique de la positivité, de sorte que ce trait est considéré comme exprimant la difficulté. Si on suppose qu’il ne s’agit pas de la difficulté qui consiste à être poursuivi et serré de près par des brigands, alors ce sera quelqu’un qui va faire une demande en mariage. Le mariage est la correspondance sympathique conforme à la droiture ; le brigandage est le résultat du mépris de toute raison. Le second trait observe la justice et la droiture ; il ne s’unit pas inconsidérément au premier, ce qui fait qu’il n’y a pas accord et fiançailles. S’il garde fermement la pureté, sans varier, pendant une période qui atteint dix ans, l’empêchement arrivé à son extrême limite doit enfin faire place à la liberté d’action ; alors le second trait parviendra à posséder celui avec lequel il correspond sympathiquement, et l’œuvre de conception s’accomplira.

Puisqu’alors qu’il s’agit de la jeune fille douée de la douceur malléable négative elle doit, en observant les convenances et en suivant ses propres tendances, parvenir après un long délai, à la liberté d’action, à plus forte raison doit il encore en être de même lorsqu’il s’agit de l’homme doué qui observe la voie morale sans s’en détourner. Le premier trait est considéré comme représentant un brigand qui opprime et lèse quelqu’un. Ceci résulte naturellement de ce qu’on tient compte de la situation du second trait doué de malléabilité et proche d’un trait qui exprime la dureté énergique, et de ce qu’on en déduit un sens, sans tenir compte des qualités propres au premier trait, quelles qu’elles soient. Tel est, dans le livre des changements, la manière de choisir le sens.

TSHOU HI. — Demeurer en rang : c’est l’apparence de personnes alignées sur deux files, sans avancer. Accorder, promettre en mariage ; le livre des Rites dit : La jeune fille accordée en mariage est coiffée de l’épingle et reçoit un surnom. Le second trait hexaire est doué de la douceur malléable de la négativité, de la justice et de la droiture ; en haut il a un trait qui lui correspond sympathiquement et il est monté sur la dureté énergique du premier trait. C’est pour ces motifs qu’il est considéré comme retenu par les difficultés, perplexe, et se retournant sans avancer. Cependant le premier trait n’est pas considéré comme représentant le brigand, c’est donc qu’il sollicite le second pour conclure un mariage, mais celui-ci conserve la droiture et n’y consent point. Au bout de la période de dix années, la série des nombres est épuisée, la raison d’être du fait est arrivée à sa limite extrême, de sorte que celui qui sollicite à tort s’en va, tandis que ceux qui se correspondent sympathiquement avec droiture se réunissent et qu’il est licite d’accorder et de consentir. Le trait a cette image symbolique et c’est pourquoi la formule en profite pour avertir ceux qui consultent le sort.

99:

100.Troisième trait hexaire : poursuivre le daim sans guide ; c’est seulement entrer dans la forêt.
L’homme doué apprécie dès le début qu’il vaut mieux renoncer ; en entreprenant, appréhension.


TSHENG TSE. — Le troisième trait hexaire, avec sa douceur malléable, occupe un rang qui comporte la dureté énergique. Du moment où la douceur n’est pas apte à apaiser les difficultés, occupant un rang qui comporte la dureté énergique, sans justice ni droiture, elle s’agitera mal à propos. Bien que désirant passionnément obtenir ce qu’elle poursuit, puisqu’elle n’est pas capable de remettre elle même les choses en ordre et que, de plus, elle est sans correspondance sympathique pour l’accueillir, peut elle donc être sur le point d’apaiser ces difficultés ? Elle est comme l’homme qui poursuit les daims sans avoir un guide. Celui qui entre dans une forêt doit avoir un guide pour le conduire ; sans conducteur il ne fera qu’errer dans l’épaisseur de la forêt. L’homme doué voit les choses dans leur premier début ; il vaut mieux abandonner et cesser la poursuite ; en entreprenant on ne ferait qu’aller au devant de causes de misère et d’appréhension.

TSHOU HI. — Malléabilité négative demeurant dans un rang inférieur, sans justice ni droiture ; en haut, pas de correspondance sympathique selon la droiture ; agissements irréguliers allant au devant de misères et de souffrances, ce qui constitue l’image symbolique de l’action de poursuivre le daim sans guide et d’errer au milieu d’une forêt. L’homme doué voit dès le premier début qu’il est préférable de renoncer et de se retirer ; s’il entreprenait la poursuite au lieu d’y renoncer, il en résulterait certainement de la confusion et l’appréhension d’un malheur. C’est un avertissement à celui qui consulte le sort, pour le prévenir qu’il lui convient d’agir ainsi.

101:

3. Tshouen
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102.Quatrième trait hexaire : monter à cheval et comme demeurer en rang ; rechercher en mariage ; en entreprenant, présage heureux ; rien qui ne soit avantageux.

TSHENG TSE. — Le quatrième trait hexaire, avec sa douceur et sa soumission, occupe une situation voisine du prince ; c’est celui qui s’accorde avec le supérieur et dont les capacités sont insuffisantes pour remédier aux difficultés, de sorte que, voulant avancer, il reste cependant en place. Il monte à cheval et reste comme fixé en rang. N’étant pas, par soi-même, capable de remédier aux difficultés et aux empêchements du moment, s’il peut appeler le sage à son aide, il pourra dès lors y remédier. Le sage, représenté par la dureté énergique du premier trait, est précisément en correspondance sympathique selon la droiture avec le quatrième trait ; c’est celui avec qui il y a union en mariage. S’il recherche une alliance en mariage avec cette positivité énergique, et entreprend avec elle d’assister le prince doué des vertus de la positivité énergique, de la justice et de la droiture, afin de remédier aux embarras de l’époque, ce sera un présage heureux et rien ne sera sans avantages.

Demeurant dans la situation de ceux qui portent les titres de Kong et de Khing, bien que ses propres capacités ne soient pas suffisantes pour remédier aux embarras et aux difficultés du moment, s’il peut cependant rechercher le concours du sage placé au dessous de lui, se l’attacher et l’employer, à quelles difficultés ne pourrait il point parer ?

TSHOU HI. — Malléabilité négative placée dans l’embarras par un obstacle impénétrable. Il ne peut avancer en montant, c’est pourquoi il est considéré comme image symbolique de l’action de monter à cheval et de rester comme fixé en rang. Mais le premier trait nonaire se maintient dans la droiture et demeure dans l’infériorité pour lui correspondre sympathiquement et c’est pour cela que le sens divinatoire est qu’en se baissant pour faire une demande en mariage, il y aura un présage heureux.

103:

104.Cinquième trait nonaire : obstacle à l’influence ; petite perfection, présage heureux ; grande perfection, présage malheureux.

TSHENG TSE. — Le cinquième trait occupe le rang prééminent ; il possède la droiture, et se trouve en face d’un moment d’empêchement. S’il a, pour l’assister, un sage doué d’intelligence et d’énergie, il pourra traverser ces difficultés. C’est parce qu’il est sans ministres que son influence est entravée. Même dans une période d’empêchements et de difficultés, l’éminence du prince n’est pas diminuée dans ses titres et sa situation ; c’est seulement l’action extérieure de cette influence qui ne peut pas toujours se faire sentir et l’effet bienfaisant de sa vertu ne peut pas, dans certain cas, descendre sur la foule. C’est là l’obstacle à l’influence ; c’est ce qui, pour le prince, constitue l’empêchement. Du moment où l’influence bienfaisante de sa vertu éprouve certains obstacles et ne peut pas toujours atteindre au dessous de lui, c’est que l’autorité et la puissance ne résident plus en lui. L’autorité et le pouvoir lui échappant, s’il veut hâtivement corriger cet état de choses, c’est suivre une voie qui appelle le malheur ; c’est, par exemple, le cas de Tshiao Kong, de l’état de Lu, élevé et ennobli jusqu’à être revêtu des titres de Kong et de Khing.

C’est pour cela qu’une petite perfection constituera un présage heureux ; avec une petite perfection, il redressera petit à petit, comme par exemple Pan Kang et Tsheou Suien ramenant la vertu et employant les sages, revenant aux institutions politiques des premiers rois et ramenant ainsi tous les princes feudataires à la Cour. C’est ce qu’on appelle atteindre lentement au résultat par l’emploi de la voie morale et en agissant sans violence. D’ailleurs, ce n’est pas là non plus l’inaction du calme impassible et imperturbable, comme dans les cas de Hi et de Tshiao de la dynastie des Theang. Par l’inaction, une difficulté ordinaire en arrive jusqu’à causer la chute.

TSHOU HI. — Bien que le cinquième trait nonaire, avec la dureté énergique de la positivité, la justice et la droiture, occupe la situation prééminente, cependant, en présence d’un moment d’empêchements et de difficultés, il se trouve tombé au milieu de périls. Bien qu’il possède la sympathie correcte du second trait hexaire, cependant, celui-ci possède la douceur malléable de la négativité et ses capacités sont faibles et insuffisantes pour traverser les dangers du moment, en y remédiant. Le premier trait nonaire, dans sa position inférieure, possède les sympathies du peuple ; toute la multitude vient se grouper autour de lui. Le cinquième trait nonaire fait partie de la substance du koua simple khan, il possède une vertu onctueuse et bienfaisante, mais il ne peut pas en étendre et en développer l’influence ; il est considéré comme constituant le symbole de l’obstacle à l’influence. Celui qui consulte le sort, et qui s’occupe de choses de moindre importance, pourra encore, s’il conserve la droiture, en tirer un présage heureux ; s’il s’occupe de traiter les affaires graves, alors, bien que conservant la droiture, il n’évitera point le malheur.

105:

106.Trait supérieur hexaire : monter à cheval et comme demeurer en rang ; pleurs de sang, les larmes comme ruisselant.

TSHENG TSE. — Ce trait est hexaire et, avec la malléabilité négative, il occupe le dernier rang du koua tshouen, il est au comble du péril et, sans correspondance sympathique ni accueil. S’il demeure en place il ne sera pas en paix, s’il se meut il n’a aucun lieu où il puisse aller. Il monte à cheval, veut entreprendre, et il reste comme fixé en rang sans pouvoir avancer. C’est l’excès dans le malheur et le péril, au point qu’il verse des larmes de sang et que les pleurs sont comme ruisselants ; c’est le dernier degré de la difficulté. S’il possédait l’énergie active de la positivité et s’il avait de l’aide, l’empêchement étant déjà arrivé à son comble, il serait capable d’y remédier et de le franchir.

TSHOU HI. — Malléabilité négative sans correspondance sympathique placée à la fin de l’empêchement, en avançant, aucun lieu où aller ; rien que tristesse et crainte ; c’est pour cela que telle est l’image symbolique.

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