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10. - Li, les règles rituelles

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12042020

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10. Li : LA MARCHE

Khien en haut
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Touei en bas



206. Marcher sur la queue du tigre ; il ne mord pas l’homme ; liberté.

Li. « L’Ordre des koua » dit :
:
211. Premier trait nonaire : simplicité dans la conduite ; en agissant, pas de culpabilité.

213. Deuxième trait nonaire : marcher dans une voie unie et plane ; présage heureux de la pureté de l’homme retiré à l’écart

215. Troisième trait hexaire : œil altéré, permettant la vue ; claudication permettant de marcher ; marcher sur la queue du tigre ; il mord l’homme, présage malheureux ; un homme violent est à la place d’un grand prince.

217. Quatrième trait nonaire : marcher sur la queue d’un tigre ; crainte et inquiétude, à la fin, présage heureux.

219. Cinquième trait nonaire : marcher avec décision ; perfection, péril.

221. Trait supérieur nonaire : considérer la démarche, en scruter l’influence ; la perfection dans l’investigation rend le présage absolument heureux.




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10. Li : LA MARCHE

206. Marcher sur la queue du tigre ; il ne mord pas l’homme ; liberté.

TSHENG TSE. — Li, marcher ; ce koua exprime la voie rationnelle suivant laquelle il doit marcher, c’est à dire de ce qu’il foule aux pieds. Le ciel est au dessus et le marais est placé au dessous ; emploi de la douceur malléable comme natte ou tapis, sous les pas de la dureté énergique ; le supérieur et l’inférieur se conformant chacun à leur devoir. C’est l’extrême soumission en toutes choses, l’extrême conséquence normale de la raison d’être des choses. Lorsque les pas et les actions de l’homme sont ainsi réglés, bien qu’il foule sous ses pieds un sol extrêmement périlleux, rien ne peut cependant lui être nuisible ou préjudiciable, de sorte que, marchant sur la queue du tigre, on ne voit cependant point cet animal le mordre, ce qui lui permet une entière liberté d’action.

TSHOU HI. — Touei est encore le nom d’un des koua simples de trois traits. Une négativité est en évidence au dessus de deux positivités, aussi sa vertu est la satisfaction et son image symbolique est le marais. Li, nom du koua parfait, exprime le sens d’avoir quelque chose sur quoi marcher et avancer. Puisque le koua simple touei se rencontre avec le koua simple khien, il y a satisfaction par le fait de marcher sur les traits inférieurs qui expriment la dureté énergique, ce qui constitue l’image symbolique du fait de marcher sur la queue du tigre sans qu’on en voie résulter d’accident. C’est pour cela que le koua est appelé li et que tel est le sens divinatoire. L’homme qui peut être dans ces conditions sera placé dans le péril et n’en éprouvera aucun dommage.

207. Le commentaire traditionnel de la formule déterminative dit : Li ; la malléabilité foule aux pieds la dureté énergique.
:

208. Satisfaction et correspondance sympathique avec l’activité ; c’est à cause de cela que l’homme marchant sur la queue du tigre, celui-ci ne le mord point, et qu’il y a liberté.
:

209. Dureté énergique, justice, droiture ; marcher dans la situation du souverain et sans inconvénient de longue durée ; clarté éclatante.
:

210. Le commentaire traditionnel de la formule symbolique dit : En haut le ciel, en bas le marais : li ; l’homme doué en déduit la distinction entre la supériorité et l’infériorité, il détermine les tendances du peuple.
:

hexagramme / Générateur / Nucléaire / Binôme / Permuté / Miroir opposé / (muté naturel yao 3)
lien avec lignes mutés :
1.2 / 1.3 / 1.4 / 1.5 / 1.6 / 2.3 / 2.4 / 2.5 / 2.6 / 3.4 / 3.5 / 3.6 / 4.5 / 4.6 / 5.6 /
1.2.3 / 1.2.4 / 1.2.5 / 1.2.6 / 1.3.4 / 1.3.5 / 1.3.6 / 1.4.5 / 1.4.6 / 1.5.6 /
2.3.4 / 2.3.5 / 2.3.6 / 2.4.5 / 2.4.6 / 2.5.6 / 3.4.5 / 3.4.6 / 3.5.6 / 4.5.6 /
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Message Dim 12 Avr - 19:25  blog

10. Li : LA MARCHE
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211.Premier trait nonaire : simplicité dans la conduite ; en agissant, pas de culpabilité.

TSHENG TSE. — Li, c’est ne pas rester en place, le sens est marcher. Le premier trait est placé au rang le plus bas ; c’est celui qui, avec simplicité, se trouve dans une position inférieure. Mais à cause des capacités de la dureté énergique de la positivité, il lui est possible d’avancer en montant. S’il se contente de la simplicité de son humble position inférieure et s’il agit en conséquence, il ne commettra point de fautes. Mais l’homme est incapable de se contenter de la simplicité d’une situation pauvre et humble, de sorte qu’il avance, et c’est là se mouvoir en se guidant par les passions, et en cherchant à se retirer de la pauvreté et de l’humilité ; ce n’est pas par désir de faire quelque chose. Lorsqu’il a réussi à avancer, son orgueil déborde infailliblement, de sorte qu’en agissant il commet certainement des fautes. Le sage, lui, se contentera de parcourir le champ que lui laisse la simplicité de sa condition ; s’il reste en place il est joyeux, s’il avance c’est pour pouvoir agir, de sorte qu’ayant réussi à avancer, il a « pu faire » et rien de ce qu’il a fait n’est autrement que bien : c’est là conserver la simplicité dans la conduite.

TSHOU HI. — Puisque la positivité se trouve dans une position inférieure et occupe le premier rang du koua li, qui exprime la convenance dans les démarches et la conduite, elle n’est pas encore altérée par les êtres ; ce trait représente celui qui par sa conduite se maintient dans la simplicité. Si celui qui interprète le sens divinatoire est dans ces conditions, il agira et sera sans culpabilité.

212:

213.Deuxième trait nonaire : marcher dans une voie unie et plane ; présage heureux de la pureté de l’homme retiré à l’écart.

TSHENG TSE. — Le deuxième trait nonaire occupe un rang qui comporte la douceur malléable ; il est grand et généreux et possède la justice ; la voie dans laquelle il marche est unie, plane, égale et facile à suivre. Bien qu’il s’agisse de marcher dans une voie unie et facile, il faut cependant encore que ce soit un homme calme, paisible, froid et retiré ; alors il pourra la suivre avec une perfection inébranlable, et le présage sera heureux. Le second trait nonaire est positif ; ses tendances le portent à avancer en montant ; c’est pour cela que la formule comporte l’avertissement relatif à la retraite dans l’obscurité.

TSHOU HI. — Dureté énergique et justice dans une situation inférieure, sans correspondance sympathique avec un trait supérieur ; aussi ce trait constitue l’image symbolique de marcher dans une voie égale et unie et de conserver la pureté dans la retraite et la solitude. Si un homme retiré et obscur marche en suivant la voie morale et rencontre ce sens divinatoire, ce sera la perfection et un présage heureux.

214:

215.Troisième trait hexaire : œil altéré, permettant la vue ; claudication permettant de marcher ; marcher sur la queue du tigre ; il mord l’homme, présage malheureux ; un homme violent est à la place d’un grand prince.

TSHENG TSE. — Le troisième trait emploie la négativité et occupe un rang positif ; ses tendances le portent vers la dureté énergique, tandis que sa substance est la douceur malléable de la négativité ; comment pourrait il se maintenir avec fermeté dans la voie qu’il parcourt ? Aussi, il est comme celui qui voit, bien que l’organe de la vision soit affaibli et altéré ; sa vue n’est pas claire ; il est comme celui qui marche, bien qu’impotent : il ne va pas loin. Du moment où ses capacités sont insuffisantes, et où, de plus, il se place sans se conformer à la justice, sa démarche et ses pas ne sont pas corrects. C’est parce qu’il est doux et qu’il s’applique à être dur que telle est sa démarche ; c’est fouler aux pieds un terrain périlleux et c’est pour cela que la formule dit : « Marcher sur la queue du tigre. »

Marchant sur un terrain périlleux sans pouvoir assurer sa démarche, il doit certainement en arriver aux malheurs et aux calamités, et c’est pour cela que la formule dit : « Présage malheureux de l’homme mordu. » Un homme violent est à la place d’un grand prince ; par exemple, un homme emporté et violent qui se trouve placé au dessus des autres hommes, qui donne libre cours à sa violence et à son emportement, sans se soucier de quoi que ce soit ; il ne peut pas marcher d’une façon suivie et modérée et parvenir au loin. Étant sans justice ni droiture, et ses tendances le portant vers la dureté, c’est là ce qui fait que la foule des positivités s’accorde avec lui ; c’est employer la dureté énergique et la précipitation pour marcher dans le péril, et arriver ainsi au malheur.

TSHOU HI. — Le troisième trait hexaire est sans justice et sans droiture, il est mou et ses tendances le poussent à la dureté ; dans ces conditions, placé comme un marchepied sous l’activité représentée par le koua simple khien, il est visible qu’il doit en résulter des inconvénients et des souffrances. Aussi, telle est l’image symbolique, et le sens divinatoire est un présage malheureux. Il représente encore l’image symbolique d’un homme dur et violent, qui est libre de suivre ses tendances et donne cours à ses emportements comme, par exemple, Tsin Tsheng ou Heang Tsi. Comment, un tel état de choses pourrait il durer longtemps.

216:

10. Li
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217.Quatrième trait nonaire : marcher sur la queue d’un tigre ; crainte et inquiétude, à la fin, présage heureux.

TSHENG TSE. — Le quatrième trait nonaire est positif, énergique, et sa substance est celle de l’activité ; bien qu’il occupe le quatrième rang, c’est celui chez qui la dureté énergique l’emporte. Etre placé près du prince, c’est être dans un lieu où il y a beaucoup à craindre ; cette circonstance ne comporte pas le sens que l’un et l’autre s’accordent ensemble et se conviennent mutuellement. Le cinquième trait, à son tour, représente l’excès de dureté énergique dans la décision. C’est pour ces motifs que le quatrième trait est considéré comme ayant l’apparence de fouler aux pieds la queue d’un tigre et d’être attentif, circonspect et agité par la crainte. S’il peut être circonspect et défiant, il s’en suivra logiquement que le présage final sera heureux. En effet, bien que dur et énergique, ses tendances naturelles sont la mollesse et la faiblesse de caractère ; bien que le quatrième rang soit proche (de la situation suprême), cependant il ne s’y place pas ; de sorte que pouvant être circonspect et attentif, sachant craindre et se tenir en garde, il en résulte que, finalement il se soustrait au péril et assure son bonheur.

TSHOU HI. — Le quatrième trait nonaire, lui aussi, agit sans justice et sans droiture et il est foulé aux pieds par la dureté énergique du cinquième trait nonaire ; mais, puisque avec sa dureté énergique il accepte un rang qui comporte la douceur et la malléabilité, il peut donc se tenir sur ses gardes et arriver finalement au bonheur.

218:

219.Cinquième trait nonaire : marcher avec décision ; perfection, péril.

TSHENG TSE. — Décision, énergie et dureté dans la décision. Le cinquième trait, avec sa substance positive, énergique et active, occupe la situation prééminente entre toutes ; c’est celui qui s’autorise de sa volonté énergique pour se décider et agir. De cette façon, bien qu’il se règle sur la droiture, il sera encore en péril et en danger. Les hommes saints de l’antiquité qui ont occupé le rang suprême dans le monde, étaient, par leur intelligence, capables de juger et, par leur énergie, capables de décision ; par la force inhérente à leurs qualités ils étaient capables de diriger toutes choses avec une autorité exclusive. Cependant jamais ils ne négligèrent d’épuiser les moyens de se renseigner. Alors même qu’il ne s’agissait que de choses aussi peu importantes que de brûler des herbes ils se considéraient encore comme obligés de recueillir tous les avis.

C’est par là précisément qu’ils furent saints. Si celui qui est placé sur le trône et possède une intelligence brillante s’autorise de son jugement et de son énergie, agit avec une décision tranchante sans regarder autour de lui, encore qu’on le suppose guidé par la droiture, il n’en est pas moins engagé dans une voie périlleuse ; comment pourrait il se maintenir longtemps en sécurité ? Même avec les aptitudes que donnent l’énergie et l’intelligence, une personnalité exclusive, qui ne s’autorise que de son propre jugement, suit une voie périlleuse ; combien donc en est il de même, à plus forte raison, lorsque l’énergie et l’intelligence sont insuffisantes ! Dans le Yi king, lorsque l’on rencontre les termes « perfection et péril », le sens diffère selon le cas ; ceci peut se voir dans les koua qui suivront.

TSHOU HI. — Le cinquième trait nonaire se sert de l’énergie et de la justice pour se maintenir sur le trône, tandis qu’en bas on lui répond sympathiquement avec satisfaction et plaisir ; chaque fois qu’il doit faire quelque chose, il n’a aucun motif de doute et d’incertitude, aussi le sens symbolique est la décision dans les démarches ; mais bien qu’on le suppose guidé par la droiture, la voie qu’il suit est encore périlleuse, aussi le sens divinatoire est que, même avec droiture, il y a encore péril ; l’avertissement est profond.

220:

221.Trait supérieur nonaire : considérer la démarche, en scruter l’influence ; la perfection dans l’investigation rend le présage absolument heureux.

TSHENG TSE. — Le trait supérieur se trouve placé à la fin du koua li. Parvenu à la fin d’une entreprise, examiner les actions et la marche suivie, afin d’en scruter les bons et les mauvais côtés et le bien ou le mal qui en peuvent résulter ; si l’investigation est complète, cela constitue le bien, et c’est de plus un présage heureux. Le caractère suen signifie entièrement complet, c’est une action circulaire embrassant tout l’horizon sans rien excepter. Lorsque l’homme scrute et considère la fin, ou résultat de ses démarches, s’il embrasse absolument tout dans cet examen, depuis l’origine jusqu’à la terminaison sans rien omettre, c’est là la limite extrême du bien, et c’est à cause de cela que le présage est absolument heureux. Pour l’homme, le bonheur et le malheur dépendent entièrement de ses démarches ; selon le plus ou le moins de bien ou de mal, le bonheur ou le malheur sont plus ou moins grands.

TSHOU HI. — En considérant le résultat probable des démarches afin d’en scruter les présages, si l’investigation embrasse tous les cas possibles, sans exception, on atteindra au bonheur absolu. Le sens divinatoire est que, malheur ou bonheur, tout est le résultat des actions ; il faut d’abord examiner le terrain qu’on foule, la voie qu’on suit, car rien n’est encore déterminé.

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