chinastral/conte/fables105 - La Princesse aux 100 Fleurs
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06082020
chinastral/conte/fables105 - La Princesse aux 100 Fleurs
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Au delà de la porte Fengshan se trouve un monticule nommé "Tertre du Commandement". C'est là que jadis la Princesse aux Cent fleurs, soeur cadette de Fang La*, distribua les ordres d'attaque à ses femmes soldats.
*(Fang La, mort en 1121 était le chef d'un soulèvement paysan à la fin de la dynastie des Song du Nord)
La Princesse, à l'origine, ne s'appelait pas ainsi, c'était une jeune villageoise du district de Qingxi. Ni grosse ni maigre et ni trop grande ni trop petite, d'une taille parfaite, elle était belle comme un camélia frais épanoui.
Née et ayant grandi dans les montagnes, elle avait mené dès l'enfance une vie de chasseur avec son père. Elle pouvait tendre un arc rigide de 150 kg; sa flèche perçait une feuille de saule à cent mètres; et quand elle maniait deux lances argentées, même des dizaines d'hommes robustes n'auraient pas pu l'approcher.
Ce jour là, elle avait abattu une panthère et, après l'avoir dépouillée, elle franchit montagnes et vallées pour se rendre dans la ville de Qingxi et vendre sa fourrure. En une demi-journée de marche, elle arriva aux portes de la ville.
Au moment où elle allait entrer dans la ville, un tintamare de coups de gong se fit entendre, tandis que les passants s'écartaient rapidement. De la porte sortit un cortège portant des drapeaux et des pancartes; deux hommes frappant des gongs de cuivre ouvraient la marche. Puis, venaient de nombreux soldats criant et grondant qui escortaient 99 jeunes filles ligotées en ligne par une corde. Derrière, un mandarin coiffé d'un chapeau de fonctionnaire et en robe rouge avançait à cheval arborant un air insolent.
A peine sorti de la ville, le mandarin aperçut au premier coup d'oeil la jeune fille portant la peau de panthère. Il rit aux éclats et dit:
- Heureux hasard, heureux hasard! l'Empereur m'a envoyé ici choisir des dames d'honneur. Il m'en manque une pour faire la centaine; celle-ci s'offre d'elle-même.
Tout en riant il cria:
- Soldats, vite, saisissez-là!
Qui eût pu imaginer qu'une jeune fille d'apparence si frêle était capable de dompter les Dragons et les tigres. Sur l'ordre de leur officier, des soldats se ruèrent sur elle, mais en quelques coups de mains et de pieds elle les abattit et ils se mirent à fuir à la débandade. Comme l'officier allait se sauver, la jeune fille le jeta rapidement à bas de son cheval et le projeta sur un rocher, où sa tête éclata en morceaux.
La jeune fille put ainsi sauver les 99 captives, mais elle se heurta bientôt à une grande difficulté. Toutes les jeunes filles sauvées lui demandèrent de leur trouver un moyen de se tirer d'affaire. Roulant ses beaux yeux, elle dit:
- J'ai une idée, Frère Fang La est en train de recruter des frères opprimés au village de Jiecun. Puisque nous sommes en danger, allons le rejoindre, mes soeurs!
Les 99 jeunes filles en fuite, leur sauveur à leur tête, se rendirent toutes au village de Jiecun et supplièrent Fang La:
- Grand frère Fang, acceptez-nous, sauvez cent soeurs en danger!
Après s'être informé de leur situation, Fang La sans hésiter acquiesça à leur demande et leur accorda asile dans sa caserne. D'abord Fang La leur demanda de travailler dans la cuisine; elles s'y refusèrent. Il leur proposa alors de faire la lessive et le raccommodage pour les soldats, nouveau refus.
Lorsque les jeunes filles exprimèrent leur désir de combattre les troupes gouvernementales Song, Fang La en fut très content et accepta tout de suite.
Désormais, la jeune héroïne à leur tête, les 99 soeurs s'entraînaient tous les jours à toutes sortes d'armes, lance, javelot, arc, etc. En moins d'un mois, elles devinrent toutes des femmes soldats d'élite.
En voyant cela, Fang La se prit à admirer la jeune fille au fond de son coeur. De son côté, celle-ci éprouvait pour lui une profonde amitié et un grand respect; en public, elle l'appelait toujours "Grand frère".
Comme Fang La n'avait pas de soeur, il finit par la reconnaître comme sa propre soeur. C'est pourquoi, lorsque Fang La prit le titre de roi, elle devint Princesse.
Quand la jeune fille fut nommée Princesse, les 99 soeurs, débordant de joie, cueillirent chacune une fleur sauvage et les lui offrirent pour la féliciter. La Princesse en cueillit une elle aussi, et cela fit cent. Les jeunes filles en tressèrent une couronne multicolore et la posèrent sur la tête de la Princesse.
A partir de ce jour tout le monde, au sein des troupes du soulèvement paysan dirigé par Fang La, l'appela la Princesse aux Cents Fleurs.
Peu de temps après, Fang La partit avec ses troupes pour attaquer Hangzhou. La Princesse aux Cent Fleurs dirigeait l'entraînement militaire des femmes soldats dans la caserne. L'étendard du détachement des femmes soldats était érigé au sommet de la montagne et flottait au vent; de nombreuses jeunes filles et femmes vinrent de toutes parts rejoindre la Princesse. Lorsque les troupes de Fang La arrivèrent aux alentours de la ville de Hangzhou, le nombre des femmes soldats dirigées par la Princesse atteignait une dizaine de milliers.
Deux semaines durant, les troupes de Fang La ne réussirent pas dans leurs attaques contre Hangzhou. Fang La était fort inquiet. A cette nouvelle, la Princesse aux Cent Fleurs, battant le tambour, rassembla ses soldats et les exhorta en ces termes:
- Tantes et soeurs, notre grand frère Fang a des ennuis aux portes de la ville de Hangzhou. Allons lui donner un coup de main. Partons au front!
Soulevées d'enthousiasme, les femmes soldats brûlaient d'aller au combat. Elles levèrent tout de suite le camp et partirent sur le champ. Ayant parcouru 50 km dans la journée et 40 km dans la nuit, elles arrivèrent à destination en un jour et installèrent leur bivouac sur un monticule à l'extérieur de la porte Fengshan.
La Princesse aux Cent Fleurs poussa son cheval bai et fonça tout droit jusqu'au campement de Fang La. Celui-ci, en la voyant arriver, lui dit en fronçant les sourcils:
- Ma soeur, c'est difficile de conquérir la ville.
Après s'être renseignée sur la situation militaire, la Princesse parla longtemps à voix basse à l'oreille de Fang La qui, en l'écoutant, acquiesçait sans cesse de la tête.
Pendant dix jours d'affilée, les troupes de Fang La ne lancèrent aucune offensive, mais au contraire, exécutèrent un retrait de quelques kilomètres.
Les troupes gouvernementales, profitant de l'occasion, laissèrent sortir de la ville une partie des habitants pour aller ramasser du bois et tirer de l'eau. Quand ceux-ci retournèrent dans la ville, une rumeur s'y répandit bientôt:
"L'Empereur Céleste a envoyé sa fille la Princesse aux Cent Fleurs sur la terre pour aider Fang La à établir une nouvelle dynastie. La Princesse avait le pouvoir d'invoquer le vent et la pluie. Elle disposait de nombreux officiers et soldats célestes."
Le bruit en se répandant prenait des proportions de plus en plus extravagantes; il arriva enfin aux oreilles des soldats gouvernementaux qui en furent terrorisés.
Par une nuit sans lune ni étoiles où régnait une obscurité parfaite, surgirent soudain une dizaine de milliers de flambeaux d'un seul coup sur un monticule près de la porte Fengshan; ils l'éclairaient d'une lueur rouge comme s'ils venaient de descendre du ciel.
La Princesse aux Cent Fleurs, du haut d'un monticule de pierre, lança alors ses ordres de combat: Tout d'abord ses femmes soldats devaient défaire leurs chignons et leurs nattes et laissaient tomber les cheveux sur leurs épaules.
Trois détonations de gros pétards se firent entendre; puis au son du tambour, la Princesse, à cheval, tout en maniant ses deux lances argentées, fonça vers la porte de la ville, suivie de ses innombrables femmes soldats, chacune avec une écharpe de soie rouge sur la tête et un petit miroir en bronze au milieu du front.
Sous les flambeaux, les petits miroirs lançaient des reflets éblouissants. Déjà effrayés par la rumeur, les soldats gouvernementaux qui gardaient l'entrée de la ville, voyant de loin la ruée d'une troupe si mystérieuse, furent frappés d'une telle terreur qu'ils s'enfuirent tout en criant:
- Les soldats divins arrivent!
Alors, la Princesse aux Cent Fleurs et ses femmes soldats enfoncèrent la porte. Et le lendemain toute la ville de Hangzhou était occupée par les troupes des paysans insurgés de Fang La.
Et c'est ainsi qu'à partir de cet événement, on a appelé le monticule, près de la porte Fengshan,
"Le Tertre du Commandement".
Fin de cette Histoire.
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PARTIE I
Au delà de la porte Fengshan se trouve un monticule nommé "Tertre du Commandement". C'est là que jadis la Princesse aux Cent fleurs, soeur cadette de Fang La*, distribua les ordres d'attaque à ses femmes soldats.
*(Fang La, mort en 1121 était le chef d'un soulèvement paysan à la fin de la dynastie des Song du Nord)
La Princesse, à l'origine, ne s'appelait pas ainsi, c'était une jeune villageoise du district de Qingxi. Ni grosse ni maigre et ni trop grande ni trop petite, d'une taille parfaite, elle était belle comme un camélia frais épanoui.
Née et ayant grandi dans les montagnes, elle avait mené dès l'enfance une vie de chasseur avec son père. Elle pouvait tendre un arc rigide de 150 kg; sa flèche perçait une feuille de saule à cent mètres; et quand elle maniait deux lances argentées, même des dizaines d'hommes robustes n'auraient pas pu l'approcher.
Ce jour là, elle avait abattu une panthère et, après l'avoir dépouillée, elle franchit montagnes et vallées pour se rendre dans la ville de Qingxi et vendre sa fourrure. En une demi-journée de marche, elle arriva aux portes de la ville.
Au moment où elle allait entrer dans la ville, un tintamare de coups de gong se fit entendre, tandis que les passants s'écartaient rapidement. De la porte sortit un cortège portant des drapeaux et des pancartes; deux hommes frappant des gongs de cuivre ouvraient la marche. Puis, venaient de nombreux soldats criant et grondant qui escortaient 99 jeunes filles ligotées en ligne par une corde. Derrière, un mandarin coiffé d'un chapeau de fonctionnaire et en robe rouge avançait à cheval arborant un air insolent.
A peine sorti de la ville, le mandarin aperçut au premier coup d'oeil la jeune fille portant la peau de panthère. Il rit aux éclats et dit:
- Heureux hasard, heureux hasard! l'Empereur m'a envoyé ici choisir des dames d'honneur. Il m'en manque une pour faire la centaine; celle-ci s'offre d'elle-même.
Tout en riant il cria:
- Soldats, vite, saisissez-là!
PARTIE II
Qui eût pu imaginer qu'une jeune fille d'apparence si frêle était capable de dompter les Dragons et les tigres. Sur l'ordre de leur officier, des soldats se ruèrent sur elle, mais en quelques coups de mains et de pieds elle les abattit et ils se mirent à fuir à la débandade. Comme l'officier allait se sauver, la jeune fille le jeta rapidement à bas de son cheval et le projeta sur un rocher, où sa tête éclata en morceaux.
La jeune fille put ainsi sauver les 99 captives, mais elle se heurta bientôt à une grande difficulté. Toutes les jeunes filles sauvées lui demandèrent de leur trouver un moyen de se tirer d'affaire. Roulant ses beaux yeux, elle dit:
- J'ai une idée, Frère Fang La est en train de recruter des frères opprimés au village de Jiecun. Puisque nous sommes en danger, allons le rejoindre, mes soeurs!
Les 99 jeunes filles en fuite, leur sauveur à leur tête, se rendirent toutes au village de Jiecun et supplièrent Fang La:
- Grand frère Fang, acceptez-nous, sauvez cent soeurs en danger!
Après s'être informé de leur situation, Fang La sans hésiter acquiesça à leur demande et leur accorda asile dans sa caserne. D'abord Fang La leur demanda de travailler dans la cuisine; elles s'y refusèrent. Il leur proposa alors de faire la lessive et le raccommodage pour les soldats, nouveau refus.
Lorsque les jeunes filles exprimèrent leur désir de combattre les troupes gouvernementales Song, Fang La en fut très content et accepta tout de suite.
Désormais, la jeune héroïne à leur tête, les 99 soeurs s'entraînaient tous les jours à toutes sortes d'armes, lance, javelot, arc, etc. En moins d'un mois, elles devinrent toutes des femmes soldats d'élite.
En voyant cela, Fang La se prit à admirer la jeune fille au fond de son coeur. De son côté, celle-ci éprouvait pour lui une profonde amitié et un grand respect; en public, elle l'appelait toujours "Grand frère".
Comme Fang La n'avait pas de soeur, il finit par la reconnaître comme sa propre soeur. C'est pourquoi, lorsque Fang La prit le titre de roi, elle devint Princesse.
PARTIE III
Quand la jeune fille fut nommée Princesse, les 99 soeurs, débordant de joie, cueillirent chacune une fleur sauvage et les lui offrirent pour la féliciter. La Princesse en cueillit une elle aussi, et cela fit cent. Les jeunes filles en tressèrent une couronne multicolore et la posèrent sur la tête de la Princesse.
A partir de ce jour tout le monde, au sein des troupes du soulèvement paysan dirigé par Fang La, l'appela la Princesse aux Cents Fleurs.
Peu de temps après, Fang La partit avec ses troupes pour attaquer Hangzhou. La Princesse aux Cent Fleurs dirigeait l'entraînement militaire des femmes soldats dans la caserne. L'étendard du détachement des femmes soldats était érigé au sommet de la montagne et flottait au vent; de nombreuses jeunes filles et femmes vinrent de toutes parts rejoindre la Princesse. Lorsque les troupes de Fang La arrivèrent aux alentours de la ville de Hangzhou, le nombre des femmes soldats dirigées par la Princesse atteignait une dizaine de milliers.
Deux semaines durant, les troupes de Fang La ne réussirent pas dans leurs attaques contre Hangzhou. Fang La était fort inquiet. A cette nouvelle, la Princesse aux Cent Fleurs, battant le tambour, rassembla ses soldats et les exhorta en ces termes:
- Tantes et soeurs, notre grand frère Fang a des ennuis aux portes de la ville de Hangzhou. Allons lui donner un coup de main. Partons au front!
Soulevées d'enthousiasme, les femmes soldats brûlaient d'aller au combat. Elles levèrent tout de suite le camp et partirent sur le champ. Ayant parcouru 50 km dans la journée et 40 km dans la nuit, elles arrivèrent à destination en un jour et installèrent leur bivouac sur un monticule à l'extérieur de la porte Fengshan.
La Princesse aux Cent Fleurs poussa son cheval bai et fonça tout droit jusqu'au campement de Fang La. Celui-ci, en la voyant arriver, lui dit en fronçant les sourcils:
- Ma soeur, c'est difficile de conquérir la ville.
Après s'être renseignée sur la situation militaire, la Princesse parla longtemps à voix basse à l'oreille de Fang La qui, en l'écoutant, acquiesçait sans cesse de la tête.
PARTIE IV
Pendant dix jours d'affilée, les troupes de Fang La ne lancèrent aucune offensive, mais au contraire, exécutèrent un retrait de quelques kilomètres.
Les troupes gouvernementales, profitant de l'occasion, laissèrent sortir de la ville une partie des habitants pour aller ramasser du bois et tirer de l'eau. Quand ceux-ci retournèrent dans la ville, une rumeur s'y répandit bientôt:
"L'Empereur Céleste a envoyé sa fille la Princesse aux Cent Fleurs sur la terre pour aider Fang La à établir une nouvelle dynastie. La Princesse avait le pouvoir d'invoquer le vent et la pluie. Elle disposait de nombreux officiers et soldats célestes."
Le bruit en se répandant prenait des proportions de plus en plus extravagantes; il arriva enfin aux oreilles des soldats gouvernementaux qui en furent terrorisés.
Par une nuit sans lune ni étoiles où régnait une obscurité parfaite, surgirent soudain une dizaine de milliers de flambeaux d'un seul coup sur un monticule près de la porte Fengshan; ils l'éclairaient d'une lueur rouge comme s'ils venaient de descendre du ciel.
La Princesse aux Cent Fleurs, du haut d'un monticule de pierre, lança alors ses ordres de combat: Tout d'abord ses femmes soldats devaient défaire leurs chignons et leurs nattes et laissaient tomber les cheveux sur leurs épaules.
Trois détonations de gros pétards se firent entendre; puis au son du tambour, la Princesse, à cheval, tout en maniant ses deux lances argentées, fonça vers la porte de la ville, suivie de ses innombrables femmes soldats, chacune avec une écharpe de soie rouge sur la tête et un petit miroir en bronze au milieu du front.
Sous les flambeaux, les petits miroirs lançaient des reflets éblouissants. Déjà effrayés par la rumeur, les soldats gouvernementaux qui gardaient l'entrée de la ville, voyant de loin la ruée d'une troupe si mystérieuse, furent frappés d'une telle terreur qu'ils s'enfuirent tout en criant:
- Les soldats divins arrivent!
Alors, la Princesse aux Cent Fleurs et ses femmes soldats enfoncèrent la porte. Et le lendemain toute la ville de Hangzhou était occupée par les troupes des paysans insurgés de Fang La.
Et c'est ainsi qu'à partir de cet événement, on a appelé le monticule, près de la porte Fengshan,
"Le Tertre du Commandement".
Fin de cette Histoire.
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blog- V.I.P.
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