chinastral/conte/fables110 - Histoires courtes
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05082020
chinastral/conte/fables110 - Histoires courtes
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Le Guérisseur de Bosses
Il y avait une fois un médecin qui se flattait de pouvoir guérir les bossus.
- Qu'un homme soit courbé comme un arc, comme une écrevisse ou comme un cerceau, pourvu qu'il s'adresse à moi, en un jour, je le remets droit, disait-il
Un certain bossu fut assez crédule pour ajouter foi à ce boniment et s'adressa à lui pour être débarrassé de sa bosse.
Le charlatan prit deux planches, fit coucher le bossu sur celle qu'il avait posée sur le sol, le recouvrit de la deuxième puis, montant sur cette planche, il piétina son patient à grands coups de talons. Le bossu fut remis droit, mais il mourut.
Comme le fils du mort voulait le traduire en justice, le charlatan s'écria :
- Mon métier, c'est de guérir les bossus de leur bosse; je les rends droits; qu'ils meurent ou non, cela ne me regarde pas !
Un Rêve
On raconte qu'il y avait autrefois un bachelier qui avait plus d'un tour dans son sac. Son professeur était extrêmement sévère; à la moindre incartade, les élèves n'échappaient pas à la bastonnade.
Un jour, le rusé disciple fut convaincu de faute. Le maître, bouillant de colère , l'envoya immédiatement quérir et en attendant son arrivée s'assit dans la grande salle.
L'élève entra, et s'agenouillant devant son maître, il dit, sans parler de sa faute:
- Je voulais venir plus tôt, mais j'étais en train de faire des plans pour employer au mieux mille onces d'or qui me sont échues par hasard.
La colère du professeur s'évanouit comme par enchantement lorsqu'il entendit le mot "or".
- D'où te vient cet or ? Demanda-t-il vivement.
- Je l'ai trouvé enfoui dans le sol, répondit l'élève.
- Quel emploi songes-tu en faire ? Poursuivit le maître.
- Je suis d'une famille pauvre, dit l'élève, nous n'avons pas de propriété familiale, aussi avons-nous décidé, ma femme et moi, de consacrer cinq cents onces d'or à l'achat de terres, deux cents onces pour nous bâtir une maison, cent pour la meubler et cent pour acheter des esclaves. Des cents onces restantes, la moitié me servira à acheter des livres, car désormais je veux travailler avec ardeur, et j'offrirai l'autre moitié à mon professeur pour le remercier des enseignements qu'il m'a donnés. Voilà mes plans.
- Est-ce possible ? Je ne suis pas digne d'un tel hommage! Dit le professeur.
Il convia son élève à un somptueux repas. Tous deux parlaient et riaient et buvaient mutuellement à leur santé. Dans un état voisin de l'ivresse, le maître demanda soudain:
- Tu es venu précipitamment; as-tu au moins mis l'or dans un coffret avant de partir?
L'élève se leva pour répondre:
- Hélas! Je n'avais pas encore tout à fait terminé mes plans que ma femme m'a réveillé en se retournant et, quand j'ai ouvert les yeux, l'or avait disparu! Je n'ai pas eu besoin de coffret...
Stupéfait, le professeur demanda :
- L'or dont tu parlais, c'était donc un rêve?
- Mais oui! Dit l'étudiant.
Le professeur sentit une violente colère l'envahir, mais comme son élève était son invité, il ne put s'emporter contre lui. Lentement, il prononça:
- Tu as de bons sentiments pour ton professeur, dans tes rêves; quand tu feras réellement fortune, tu ne m'oublieras certainement pas.
Et de nouveau, il emplit le verre de son disciple.
L'Homme qui ne voulait pas avoir Tort
Dans l'état de Chu vivait un homme qui ignorait où pousse le gingembre.
- Le gingembre pousse sur les arbres, dit-il.
- Il pousse sur le sol, lui répondit-on.
L'homme s'entêta :
- Venez avec moi, nous allons interroger dix personnes différentes, dit-il à son interlocuteur. Je vous parie mon âne que le gingembre pousse sur les arbres.
Les dix personnes successivement interrogées firent toutes la même réponse:
- Le gingembre pousse sur le sol.
Le parieur perdit contenance.
- Tiens, prends mon âne, dit-il au gagnant, n'empêche que le gingembre pousse sur les arbres!
Un Fils pleure sa Mère
Deux familles habitent la même cour. Celle dont les pavillons donnent sur l'Est se trouve en plein deuil: La mère vient de mourir. Son fils pleure mais sans grand chagrin.
Chez les voisins du pavillon Ouest, le fils dit alors à sa mère:
- Te voilà très vieille maman, il est temps de te dépêcher de mourir. Je jure de te pleurer à grands flots de larmes.
Un fils qui souhaite la mort de sa mère est-il capable de la pleurer?...
L'Aveugle et le Boiteux
Un boiteux et un aveugle vivaient ensemble.
Des bandits survinrent à l'improviste.
Le boiteux en avertit l'aveugle qui s'enfuit en prenant son ami sur le dos.
S'ils avaient pu ainsi se sauver mutuellement la vie, ils le devaient à leur collaboration parfaite dans laquelle les capacités de chacun furent pleinement utilisées.
La Place d'Honneur
Un homme avait sa cheminée construite toute droite et, lorsqu'on préparait les repas, flammes et étincelles sortaient du fourneau. De plus, il avait placé ses fagots juste devant le foyer.
Un vieux voisin lui fit cette remarque :
- Vous avez là une cheminée qu'il vous faut reconstruire d'urgence. Donnez-lui un détour pour que les flammes ne reviennent pas ainsi, et puis pourquoi mettez-vous devant le foyer un tas de branchages, qui ne manquera pas de s'enflammer à la première occasion; il faut le déplacer au plus vite.
Mais notre homme n'en eut cure.
Un jour, des étincelles tombèrent sur les branchages et provoquèrent un incendie qui faillit brûler la maison. Grâce au secours des voisins accourus aussitôt, l'incendie fut vite maîtrisé.
Le propriétaire de la maison sinistrée offrit un grand dîner à tous ceux qui lui avaient prêté la main. Il tenait à mettre à la place d'honneur ceux qui, au cours de la lutte contre le feu, avaient été blessés, mais il ne pensa absolument pas à inviter le vieil homme qui l'avait mis en garde contre le mauvais tirage de la cheminée.
Au moment où l'on se mettait à table l'un des convives, homme éclairé, se leva et dit :
- Si vous aviez prêté attention à ce que vous disait votre voisin - faire reconstruire la cheminée et déplacer le tas de branchages - il n'y aurait jamais eu d'incendie. Vous faites bien de récompenser d'un repas tous ceux qui vous ont secouru mais, à mon avis, il manque parmi nous celui qui vous a averti contre le danger, pourquoi ne l'avez-vous pas invité? C'est lui qui doit occuper la place d'honneur.
Le Roi Dragon devenu Poisson
Le Roi Dragon prit la forme d'un poisson pour s'ébattre dans les eaux d'une rivière.
Un pêcheur qui passait prit son arc et lui décocha une flèche qui l'atteignit à l'œil.
Remonté au ciel, le Roi Dragon porta plainte à l'Empereur Céleste.
Celui-ci l'interrogea :
- Au moment où le pêcheur vous décocha sa flèche, est-ce sous la forme d'un Dragon qu'il vous voyait?
- Non, à ce moment là, j'étais un poisson, répondit le Roi Dragon.
L'Empereur Céleste reprit :
- Si un pêcheur a vu un poisson et l'a visé de sa flèche, qu'avez-vous à lui reprocher?
Il était donc toujours là !
Wang Hao était d'une intelligence fort lente. Un jour, monté sur un cheval bai, il accompagnait à la guerre l'Empereur Web Xuan des Qi. La température devint glaciale pendant la nuit et, au matin, le cheval bai était couvert de givre. Wang Hao ordonna alors une battue pour retrouver son cheval, mais on revint bredouille.
Lorsque le Soleil parut, le givre fondit et, se retournant Wang Hao s'exclama :
- Oh! Mais il était donc toujours là !
Le Puits
Un puits avait été foré au bord d'une route. Les voyageurs étaient heureux d'y puiser de l'eau pour étancher leur soif.
Un jour, un homme s'y noya; dès lors, tout le monde se mit à blâmer celui qui avait foré le puits à cet emplacement.
Celui qui aimait l'Argent plus que sa Vie
Les gens de Yongzhou sont de très bons nageurs. Un jour, l'eau du Xiangchuan monta subitement; une barque transportant cinq ou six personnes chavira au milieu de la rivière. Faisant face au danger, les passagers nagèrent vers le rivage. L'un d'eux, bien que nageant de toutes ses forces, semblait ne pas avancer. Ses compagnons lui dirent :
- Tu es meilleur nageur que nous tous, pourquoi restes-tu en arrière ?
- J'ai mille sapèques attachés à ma ceiture, c'est lourd, dit-il.
- Pourquoi ne les jettes-tu pas ? lui dirent les autres.
Il secoua la tête sans répondre, mais la fatigue l'envahissait.
Ceux qui avaient déjà gagné la rive lui criaient :
- Tu es trop bête, ne t'entête plus ! Tu vas te noyer ! Alors à quoi te servira cet argent ?
Il secoua de nouveau la tête. Peu après, l'eau l'engloutissait.
S'enfermer dans la Souricière
Durant la dynastie des Zhou, la ville de Dingzhou fut assiégée par les tartares; ils l'encerclèrent de plusieurs rangs de soldats.
A la nouvelle du siège, Sun Yangao, le chef des magistrats de Dingzhou n'osa plus se rendre à la maison gouvernementale. Il s'enferma chez lui, fit cadenasser sa porte d'entrée et se fit passer par un petit guichet les documents officiels que l'on voulait lui soumettre.
Quand il apprit que les barbares montaient à l'assaut de la muraille d'enceinte de la ville, Sun Yangao se fit enfermer dans une armoire.
- Gardez bien la clé, recommanda-t-il à ses domestiques et, si ces bandits vous la demandent, surtout ne la leur donnez pas!
Fin de ces histoires...
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Le Guérisseur de Bosses
Il y avait une fois un médecin qui se flattait de pouvoir guérir les bossus.
- Qu'un homme soit courbé comme un arc, comme une écrevisse ou comme un cerceau, pourvu qu'il s'adresse à moi, en un jour, je le remets droit, disait-il
Un certain bossu fut assez crédule pour ajouter foi à ce boniment et s'adressa à lui pour être débarrassé de sa bosse.
Le charlatan prit deux planches, fit coucher le bossu sur celle qu'il avait posée sur le sol, le recouvrit de la deuxième puis, montant sur cette planche, il piétina son patient à grands coups de talons. Le bossu fut remis droit, mais il mourut.
Comme le fils du mort voulait le traduire en justice, le charlatan s'écria :
- Mon métier, c'est de guérir les bossus de leur bosse; je les rends droits; qu'ils meurent ou non, cela ne me regarde pas !
Un Rêve
On raconte qu'il y avait autrefois un bachelier qui avait plus d'un tour dans son sac. Son professeur était extrêmement sévère; à la moindre incartade, les élèves n'échappaient pas à la bastonnade.
Un jour, le rusé disciple fut convaincu de faute. Le maître, bouillant de colère , l'envoya immédiatement quérir et en attendant son arrivée s'assit dans la grande salle.
L'élève entra, et s'agenouillant devant son maître, il dit, sans parler de sa faute:
- Je voulais venir plus tôt, mais j'étais en train de faire des plans pour employer au mieux mille onces d'or qui me sont échues par hasard.
La colère du professeur s'évanouit comme par enchantement lorsqu'il entendit le mot "or".
- D'où te vient cet or ? Demanda-t-il vivement.
- Je l'ai trouvé enfoui dans le sol, répondit l'élève.
- Quel emploi songes-tu en faire ? Poursuivit le maître.
- Je suis d'une famille pauvre, dit l'élève, nous n'avons pas de propriété familiale, aussi avons-nous décidé, ma femme et moi, de consacrer cinq cents onces d'or à l'achat de terres, deux cents onces pour nous bâtir une maison, cent pour la meubler et cent pour acheter des esclaves. Des cents onces restantes, la moitié me servira à acheter des livres, car désormais je veux travailler avec ardeur, et j'offrirai l'autre moitié à mon professeur pour le remercier des enseignements qu'il m'a donnés. Voilà mes plans.
- Est-ce possible ? Je ne suis pas digne d'un tel hommage! Dit le professeur.
Il convia son élève à un somptueux repas. Tous deux parlaient et riaient et buvaient mutuellement à leur santé. Dans un état voisin de l'ivresse, le maître demanda soudain:
- Tu es venu précipitamment; as-tu au moins mis l'or dans un coffret avant de partir?
L'élève se leva pour répondre:
- Hélas! Je n'avais pas encore tout à fait terminé mes plans que ma femme m'a réveillé en se retournant et, quand j'ai ouvert les yeux, l'or avait disparu! Je n'ai pas eu besoin de coffret...
Stupéfait, le professeur demanda :
- L'or dont tu parlais, c'était donc un rêve?
- Mais oui! Dit l'étudiant.
Le professeur sentit une violente colère l'envahir, mais comme son élève était son invité, il ne put s'emporter contre lui. Lentement, il prononça:
- Tu as de bons sentiments pour ton professeur, dans tes rêves; quand tu feras réellement fortune, tu ne m'oublieras certainement pas.
Et de nouveau, il emplit le verre de son disciple.
L'Homme qui ne voulait pas avoir Tort
Dans l'état de Chu vivait un homme qui ignorait où pousse le gingembre.
- Le gingembre pousse sur les arbres, dit-il.
- Il pousse sur le sol, lui répondit-on.
L'homme s'entêta :
- Venez avec moi, nous allons interroger dix personnes différentes, dit-il à son interlocuteur. Je vous parie mon âne que le gingembre pousse sur les arbres.
Les dix personnes successivement interrogées firent toutes la même réponse:
- Le gingembre pousse sur le sol.
Le parieur perdit contenance.
- Tiens, prends mon âne, dit-il au gagnant, n'empêche que le gingembre pousse sur les arbres!
Un Fils pleure sa Mère
Deux familles habitent la même cour. Celle dont les pavillons donnent sur l'Est se trouve en plein deuil: La mère vient de mourir. Son fils pleure mais sans grand chagrin.
Chez les voisins du pavillon Ouest, le fils dit alors à sa mère:
- Te voilà très vieille maman, il est temps de te dépêcher de mourir. Je jure de te pleurer à grands flots de larmes.
Un fils qui souhaite la mort de sa mère est-il capable de la pleurer?...
L'Aveugle et le Boiteux
Un boiteux et un aveugle vivaient ensemble.
Des bandits survinrent à l'improviste.
Le boiteux en avertit l'aveugle qui s'enfuit en prenant son ami sur le dos.
S'ils avaient pu ainsi se sauver mutuellement la vie, ils le devaient à leur collaboration parfaite dans laquelle les capacités de chacun furent pleinement utilisées.
La Place d'Honneur
Un homme avait sa cheminée construite toute droite et, lorsqu'on préparait les repas, flammes et étincelles sortaient du fourneau. De plus, il avait placé ses fagots juste devant le foyer.
Un vieux voisin lui fit cette remarque :
- Vous avez là une cheminée qu'il vous faut reconstruire d'urgence. Donnez-lui un détour pour que les flammes ne reviennent pas ainsi, et puis pourquoi mettez-vous devant le foyer un tas de branchages, qui ne manquera pas de s'enflammer à la première occasion; il faut le déplacer au plus vite.
Mais notre homme n'en eut cure.
Un jour, des étincelles tombèrent sur les branchages et provoquèrent un incendie qui faillit brûler la maison. Grâce au secours des voisins accourus aussitôt, l'incendie fut vite maîtrisé.
Le propriétaire de la maison sinistrée offrit un grand dîner à tous ceux qui lui avaient prêté la main. Il tenait à mettre à la place d'honneur ceux qui, au cours de la lutte contre le feu, avaient été blessés, mais il ne pensa absolument pas à inviter le vieil homme qui l'avait mis en garde contre le mauvais tirage de la cheminée.
Au moment où l'on se mettait à table l'un des convives, homme éclairé, se leva et dit :
- Si vous aviez prêté attention à ce que vous disait votre voisin - faire reconstruire la cheminée et déplacer le tas de branchages - il n'y aurait jamais eu d'incendie. Vous faites bien de récompenser d'un repas tous ceux qui vous ont secouru mais, à mon avis, il manque parmi nous celui qui vous a averti contre le danger, pourquoi ne l'avez-vous pas invité? C'est lui qui doit occuper la place d'honneur.
Le Roi Dragon devenu Poisson
Le Roi Dragon prit la forme d'un poisson pour s'ébattre dans les eaux d'une rivière.
Un pêcheur qui passait prit son arc et lui décocha une flèche qui l'atteignit à l'œil.
Remonté au ciel, le Roi Dragon porta plainte à l'Empereur Céleste.
Celui-ci l'interrogea :
- Au moment où le pêcheur vous décocha sa flèche, est-ce sous la forme d'un Dragon qu'il vous voyait?
- Non, à ce moment là, j'étais un poisson, répondit le Roi Dragon.
L'Empereur Céleste reprit :
- Si un pêcheur a vu un poisson et l'a visé de sa flèche, qu'avez-vous à lui reprocher?
Il était donc toujours là !
Wang Hao était d'une intelligence fort lente. Un jour, monté sur un cheval bai, il accompagnait à la guerre l'Empereur Web Xuan des Qi. La température devint glaciale pendant la nuit et, au matin, le cheval bai était couvert de givre. Wang Hao ordonna alors une battue pour retrouver son cheval, mais on revint bredouille.
Lorsque le Soleil parut, le givre fondit et, se retournant Wang Hao s'exclama :
- Oh! Mais il était donc toujours là !
Le Puits
Un puits avait été foré au bord d'une route. Les voyageurs étaient heureux d'y puiser de l'eau pour étancher leur soif.
Un jour, un homme s'y noya; dès lors, tout le monde se mit à blâmer celui qui avait foré le puits à cet emplacement.
Celui qui aimait l'Argent plus que sa Vie
Les gens de Yongzhou sont de très bons nageurs. Un jour, l'eau du Xiangchuan monta subitement; une barque transportant cinq ou six personnes chavira au milieu de la rivière. Faisant face au danger, les passagers nagèrent vers le rivage. L'un d'eux, bien que nageant de toutes ses forces, semblait ne pas avancer. Ses compagnons lui dirent :
- Tu es meilleur nageur que nous tous, pourquoi restes-tu en arrière ?
- J'ai mille sapèques attachés à ma ceiture, c'est lourd, dit-il.
- Pourquoi ne les jettes-tu pas ? lui dirent les autres.
Il secoua la tête sans répondre, mais la fatigue l'envahissait.
Ceux qui avaient déjà gagné la rive lui criaient :
- Tu es trop bête, ne t'entête plus ! Tu vas te noyer ! Alors à quoi te servira cet argent ?
Il secoua de nouveau la tête. Peu après, l'eau l'engloutissait.
S'enfermer dans la Souricière
Durant la dynastie des Zhou, la ville de Dingzhou fut assiégée par les tartares; ils l'encerclèrent de plusieurs rangs de soldats.
A la nouvelle du siège, Sun Yangao, le chef des magistrats de Dingzhou n'osa plus se rendre à la maison gouvernementale. Il s'enferma chez lui, fit cadenasser sa porte d'entrée et se fit passer par un petit guichet les documents officiels que l'on voulait lui soumettre.
Quand il apprit que les barbares montaient à l'assaut de la muraille d'enceinte de la ville, Sun Yangao se fit enfermer dans une armoire.
- Gardez bien la clé, recommanda-t-il à ses domestiques et, si ces bandits vous la demandent, surtout ne la leur donnez pas!
Fin de ces histoires...
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blog- V.I.P.
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