La méthode dite de Confucius

Il existe plusieurs approche et philosophie pour consulter le Yi-King.
L'une d'elle est appelé la méthode de Confucius
En voici ci-dessous un bref descriptif.
site chroniques-taoistes.com

Un peu d’histoire

 Kong Fou Tseu, ou encore Maître Kong, nom latinisé par les missionnaires jésuites en Confucius.

Maître Kong vit le jour en 551 avant JC dans la ville de Zou, sise dans le pays de Lu (actuelle province de Shandong) sous la dynastie des Zhou. Ce grand homme était également un homme grand puisqu’il mesurait près de deux mètres.

A 19 ans, il prit femme et eu un fils qui mourut à 50 ans, et une fille dont on ne sait rien.

Maître Kong était pauvre et de rang peu élevé. Adulte, il occupa le poste d’archiviste historiographe de la famille Ji. Le compte des denrées fut équilibré. Préposé aux pieux, le bétail se multiplia. Il fut dès lors Ministre des travaux publics. Ensuite, il quitta le pays de Lu.

Chassé du pays de Qi, du pays de Song et du pays de Wei, encerclé entre le Tch’en et le Ts’ai, il retourna au pays de Lu où il fut accueilli avec bienveillance.
Tout l’enseignement de Confucius était oral, ce qui nous est parvenu de lui nous vient de ses disciples.


Tchouang Tseu

Tchouang Tseu considérait que Confucius était un grand Maître taoïste. Il déclara : « En soixante années de vie, Confucius changea soixante fois d’opinion et ce qu’il avait affirmé au début, il avait fini par le nier. Qui sait si la vérité pour un homme de soixante ans ne se présente pas très exactement comme ce qui fut pour lui une erreur pendant cinquante neuf ans ? »


Sa rencontre avec Lao Tseu

Au cours d’un de ses voyages, Confucius rencontra Lao Tseu qu’il qualifia de dragon tant il fut troublé par son interlocuteur. Lao Tseu recommanda à Confucius la modération et la modestie, et l’incita à cesser de poursuivre ses idéaux aussi fous qu’inutiles de paix et de vertus sociales.


Confucius raconta sa visite à Yen Houei et lui dit :

« Je ne connaissais du Tao que ce que peut connaître de l’univers une mouche à vinaigre prise dans une cuve. Si le Maître n’avait pas soulevé mon couvercle, j’aurais toujours ignoré l’univers en son intégralité grandiose. »

Quelques citations du Maître

« La prodigalité entraîne le manque de modestie et la parcimonie, l’opiniâtreté. Mieux vaut l’opiniâtreté que le manque de modestie. »
« Aspirez vers la voie, fiez vous à la vertu, mettez votre confiance dans la vertu d’humanité, flânez avec les arts. »
« Celui qui sait une chose ne vaut pas celui qui l’apprécie, celui qui l’apprécie ne vaut pas celui qui en tire de la joie. »
« Au temps de l’antiquité, on ne lâchait pas facilement une parole, par honte de ne point l’accorder à ses actes. »

Maître Kong mourut à 73 ans

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Le Yin et le Yang sont les forces qui régissent l’univers. Elles sont à la fois contraires et complémentaires. L’équilibre est perpétuel et sans cesse renouvelé. Dans la représentation des forces Yin et Yang (taïji), on remarque le germe Yin au sein du Yang et de même, le germe Yang au sein du Yin.

Ce germe grossi jusqu'à remplacer la force qui le contient. La multiplicité des phénomènes de l’univers, visibles et invisibles, sont le résultat de l’interaction du Yin et du Yang.

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Sommaire de la page
   * Les bases
   * Livre de Sagesse
   * Les soixante-quatre hexagrammes du Yi King
   * Les supports de divinations
   * L’agencement des trigrammes
   * Les hexagrammes


Les bases
Appelé aussi « Livre des Mutations », « Livre des Oracles » ou « Livre de Sagesse », cet ouvrage plusieurs fois millénaire, est un outil d’exploration des problèmes et d’aide à la décision.

Cet ouvrage majeur de la Chine antique, canon de la métaphysique taoïste est attribué au légendaire souverain Fo Hi. La première figure représente les huit trigrammes analogiquement agencés dans une disposition circulaire autour du Taï Chi. C’est « l’Omoplate de Fo Hi », ainsi nommée par référence au support matériel des premières inscriptions trigrammatiques : une omoplate de boeuf.


Livre de Sagesse
   * Livre des Mutations
   * Livre des Oracles
   * Livre de Sagesse

Le Yi Jing ou Yi King selon la transcription phonétique mise au point par la République Populaire de Chine est une oeuvre magistrale de la pensée chinoise, exposant à partir des soixante-quatre hexagrammes, soixante-quatre situations de mutations ou de changements fondamentaux auxquels peuvent se ramener toutes les situations. Pourtant, le terme Yi, s’il signifie changement, a paradoxalement aussi le sens d’immuabilité. Changement et non changement : c’est là la sagesse suprême de cet ouvrage qui, à partir de la compréhension de soixante quatre types d’évolutions primordiales, mène à la connaissance de ce qui ne change pas. Si l’on y parvient, alors stabilité et paix régneront dans le pays et dans le coeur de l’homme.


Les soixante-quatre hexagrammes du Yi King

Le terme "hexagramme" nous vient des traductions du XIXeme siècle (du Grec : hexa six, gramme lettre, écriture). En chinois on parle de "Gua", c’est à dire de "figure" sans qu’il soit précisé s’il s’agit d’hexagramme ou de trigramme. Les traits (Yao) d’un hexagramme peuvent être brisés (—) ou pleins (__). Ils représentent respectivement le souple et le ferme, l’obscurité et la lumière, le faible et le fort, le Yin et le Yang. Chaque hexagramme a une répartition de traits Yin et Yang qui lui est propre et qui symbolise l’ensemble dynamique d’une situation. Un hexagramme peut aussi être lu comme la superposition de deux trigrammes. Les trigrammes résultent de toutes les combinaisons possibles des traits Yin et Yang groupés par trois. Il y a huit trigrammes (les ba gua, « les huit figures ») qui symbolisent huit éléments, huit fonctions. Dans certains cas, les traits Yin et Yang passent de l’état brisé à l’état plein, et inversement : ce sont les traits mutables. Ils mettent en évidence les « transformations », sujet d’études du Yi Jing. Par le biais des traits mutables, chacun des 64 hexagrammes peut se transformer en n’importe quel autre des 64 hexagrammes. Le Yi Jing propose de ce fait 4096 réponses ou combinaisons possibles.

Selon la tradition, l’ensemble du Yi Jing nous aurait été légué par quatre sages : Fo Hi, Le Roi Wen, le Duc de Zhou et Confucius. Le premier d’entre eux, Fo Hi (dont on avance même les dates : 4477-4463 avant J.C), est l’un des trois Augustes, fondateurs de la civilisation chinoise. Fo Hi a pour emblème l’équerre (symbole de la terre carrée), car il donna les éléments pour mesurer le monde et le construire.


Les supports de divinations

Les devins ont commencé par chercher des réponses sur des os (majoritairement des omoplates) de bovidés. Les devins choisirent ensuite d’utiliser des carapaces de tortue. La tortue, dont la durée de vie semble extraordinairement longue, a une forme analogue à celle du monde. L’usage de baguettes coupées dans des tiges d’achillée a été décisif. L’achillée, tout comme la tortue a été choisie parce qu’elle suggérait l’idée d’immortalité. De nos jours, il existe plusieurs méthodes pour le rituel de divination, vous pouvez utiliser 50 tiges d’achillée, 3 pièces de monnaie, 16 jetons, ou encore l’informatique... Il existe des sites Internet divinatoires qui permettent une consultation du Yi Jing.



La tradition chinoise a transmis deux agencements de l’ensemble des trigrammes. Le premier est attribué à Fo Hi. Il est appelé « Ordre antérieur au monde » ou « Ciel antérieur ». Il est lié à la rose des vents et associe les trigrammes selon les couples qu’ils forment traditionnellement. Notez que, contrairement à nous, les chinois placent le Sud en haut et l’Est à gauche. Le second agencement est attribué au Roi Wen. C’est « l’Ordre intérieur au monde » ou « Ciel postérieur ». Il règne un grand mystère autour de ce diagramme car aucune des règles qui ont servi de base à son établissement ne nous est parvenue.


Les hexagrammes

L’ordre de succession des hexagrammes repose sur des couples d’hexagrammes où le second hexagramme est obtenu par retournement du premier. Lorsque le retournement n’apporte aucune modification, on procède à une mutation de tous les traits.

Il en est ainsi pour les couples d’hexagrammes suivants :

   * N° 1 Le ciel (6 traits yang)
   * N° 2 La terre (6 traits yin)
   * N°27 Nourrir (1 trait yang, 4 traits yin, 1 trait yang)
   * N°28 Le grand en excès (1 trait yin, 4 traits yang, 1 trait yin)
   * N°29 Le danger (1 trait yin, 1 trait yang, 2 traits yin, 1 trait yang, 1 trait yin)
   * N°30 La clarté (1 trait yang, (1 trait yin, 2 traits yang, 1 trait yin, 1 trait yang)
   * N°61 La confiance intérieure (2 traits yang, 2 traits yin, 2 traits yang)
   * N°62 Le petit en excès (2 traits yin, 2 traits yang, 2 traits yin)

Exemple : Hexagramme N°1 : Le Ciel, six traits Yang, forts, lumineux : toute la grande puissance créative du Ciel est là. Le Ciel en trigrammes supérieur et inférieur suggère le mouvement. Un mouvement a besoin de temps pour se développer, c’est pourquoi cet hexagramme parle de la durée. Cet hexagramme correspond au 4è mois de l’année chinoise (mai/juin), là où le jour atteint sa durée maximum (solstice d’’été).


Situation générale

La situation décrite ici est très favorable parce qu’elle stimule le rayonnement spirituel, la puissance, l’initiative et l’activité. Cet hexagramme renvoie entièrement à des valeurs Yang, c’est à dire lumineuses et dynamiques. Il indique qu’il faut vous référer aux vertus de « l’homme noble » et les adopter pour atteindre votre but. C’est grâce à elles que ce qui est en potentiel pourra se manifester et devenir opérant.

Ces vertus sont : l’intégrité, la générosité, la sincérité, la poursuite de buts lumineux pour soi et pour autrui, la confiance en soi et en autrui. Votre force, votre efficacité et l’envergure de votre action vont dépendre de l’ampleur de la qualité de votre but et de votre attitude. Vous devez aller à la racine des choses pour envisager le long terme, et trouver l’ordre et la place de chaque élément. Il est important que vous discerniez ce qui est essentiel et prioritaire, et que vous vous y concentriez, car vous ne pourrez pas user convenablement de votre force si vous êtes éparpillé ou dissipé.

Une fois le chemin trouvé, il est nécessaire de le suivre sans motivation étroite ou égoïste. Quelle que soit votre action ou votre situation, elle doit prendre appui sur le temps. Il ne faut pas vous presser.

Le temps joue en votre faveur car il renferme une fonction créatrice. En effet, les jours, les saisons, les années se succèdent mais ne se ressemblent pas. Il s’y glisse toujours quelque chose de nouveau. Ainsi, dans le temps, il y a de l’espace pour l’action, la création et la transformation. Le temps, qui est aussi la durée, vous invite à avancer d’étape en étape, à passer d’une création à l’autre. Cette progression doit se faire sans tension, tout comme, dans le ciel, les saisons se succèdent sans précipitation. Travailler avec le temps exige, même si la force est de votre côté, que vous soyez constant, persévérant, sans impatience et sans retard.

Prédictions, conseils majeurs de l’oracle
   * Période de très grands progrès très favorable.
   * La persévérance est avantageuse.


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